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- Lowpow29Fidèle du forum
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Et on ne peut pas non plus comparer la violence d'un adulte envers un enfant, qui plus est en position d'autorité, avec la violence d'adultes envers un autre. L'enfant dépend de l'adulte et est sans défense. C'est encore pire.
Et on ne peut pas non plus comparer la violence d'un adulte envers un enfant, qui plus est en position d'autorité, avec la violence d'adultes envers un autre. L'enfant dépend de l'adulte et est sans défense. C'est encore pire.
- PrezboGrand Maître
MoyenCroco a écrit:Personne n'en a strictement rien à faire de la grève des enseignants. Aucun complot à imaginer. Soyons un peu sérieux.
Concernant le sujet, il est totalement impensable qu'on puisse frapper un enfant de 3 ans, la semaine de la rentrée, lors des premières séparations avec la mère. Que certains essaient de trouver des circonstances atténuantes à la professeur est limite criminel, car cela signifie que certains pourraient ne pas signaler cet acte s'ils en étaient témoins. Rappelons le devoir des fonctionnaires.
Concernant la scène, après avoir aspergé la petite d'eau, elle menace la petite d'en parler à ses parents, et la petite hurle de plus belle, de peur d'être punie encore par sa mère, après s'être fait violentée par l'enseignante.
Que la vidéo se soit retrouvée sur les réseaux sociaux est anormal. Mais comme cela l'a été dit, si cela permet à l'enseignante d'être écartée, il faut le faire. Soyons honnête, la parole d'une fille de 3 ans, rapportée à sa mère qui ne la croit pas, qui en touchera un mot à la maîtresse "Ma petite m'a dit que vous l'avez tapée" et la maitresse expliquant qu'elle a du se tromper. Fin de l'histoire, une année traumatisante pour une petite fille, qui deviendra peut être un bouc émissaire parce qu'elle a rapportée à sa mère? Si tant est qu'elle contacte le rectorat parce qu'elle croit sa fille dur comme fer, vous pensez que ca aura un impact aussi fort ? Au pire un mot dans son dossier, voire une baisse d'échelon. Bref, rien en réponse à la conséquence de cet acte atroce.
On confond deux choses différentes ici : le fait que la vidéo soit utilisée comme preuve dans une procédure disciplinaire et judiciaire, et le fait qu'elle soit diffusée sur les réseaux sociaux et que les médias les plus putassiers s'emparent de l'événement, en déclenchant les faits de harcèlement potentiels que l'on l'imagine. Visiblement, l'avocate a choisi de passer directement du premier usage au second, avec une justification hypocrite qui revient à tenter de faire déborder la justice par la justice médiatique. Cela peut se justifier dans le cas où on pense que des faits sont couverts par la justice. Est-ce a priori le cas ici ?
Cela n'excuse pas les faits initiaux, et ne justifie pas que l'on s'empare de ces débordements médiatiques pour tenter de noyer ces faits ou sous-entendre que l'affaire est plus compliquée. D'une certaine manière, ce sont deux problèmes différents.
Mais de toute façon il s'agit d'une réflexion dépassée, visiblement prendre à témoin les réseaux au moindre conflit, qu'il s'agisse de fait grave -comme ici- ou d'une plainte de client mécontent est visiblement devenu la réaction normale, en dehors de tout cadre éthique.
- chmarmottineGuide spirituel
- lene75Prophète
Prezbo a écrit:MoyenCroco a écrit:Personne n'en a strictement rien à faire de la grève des enseignants. Aucun complot à imaginer. Soyons un peu sérieux.
Concernant le sujet, il est totalement impensable qu'on puisse frapper un enfant de 3 ans, la semaine de la rentrée, lors des premières séparations avec la mère. Que certains essaient de trouver des circonstances atténuantes à la professeur est limite criminel, car cela signifie que certains pourraient ne pas signaler cet acte s'ils en étaient témoins. Rappelons le devoir des fonctionnaires.
Concernant la scène, après avoir aspergé la petite d'eau, elle menace la petite d'en parler à ses parents, et la petite hurle de plus belle, de peur d'être punie encore par sa mère, après s'être fait violentée par l'enseignante.
Que la vidéo se soit retrouvée sur les réseaux sociaux est anormal. Mais comme cela l'a été dit, si cela permet à l'enseignante d'être écartée, il faut le faire. Soyons honnête, la parole d'une fille de 3 ans, rapportée à sa mère qui ne la croit pas, qui en touchera un mot à la maîtresse "Ma petite m'a dit que vous l'avez tapée" et la maitresse expliquant qu'elle a du se tromper. Fin de l'histoire, une année traumatisante pour une petite fille, qui deviendra peut être un bouc émissaire parce qu'elle a rapportée à sa mère? Si tant est qu'elle contacte le rectorat parce qu'elle croit sa fille dur comme fer, vous pensez que ca aura un impact aussi fort ? Au pire un mot dans son dossier, voire une baisse d'échelon. Bref, rien en réponse à la conséquence de cet acte atroce.
On confond deux choses différentes ici : le fait que la vidéo soit utilisée comme preuve dans une procédure disciplinaire et judiciaire, et le fait qu'elle soit diffusée sur les réseaux sociaux et que les médias les plus putassiers s'emparent de l'événement, en déclenchant les faits de harcèlement potentiels que l'on l'imagine. Visiblement, l'avocate a choisi de passer directement du premier usage au second, avec une justification hypocrite qui revient à tenter de faire déborder la justice par la justice médiatique. Cela peut se justifier dans le cas où on pense que des faits sont couverts par la justice. Est-ce a priori le cas ici ?
Cela n'excuse pas les faits initiaux, et ne justifie pas que l'on s'empare de ces débordements médiatiques pour tenter de noyer ces faits ou sous-entendre que l'affaire est plus compliquée. D'une certaine manière, ce sont deux problèmes différents.
Mais de toute façon il s'agit d'une réflexion dépassée, visiblement prendre à témoin les réseaux au moindre conflit, qu'il s'agisse de fait grave -comme ici- ou d'une plainte de client mécontent est visiblement devenu la réaction normale, en dehors de tout cadre éthique.
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La justice est censée être rendue par des tiers neutres pour éviter la vengeance. Dans un État de droit, on n'est pas censé se faire justice soi-même, or l'appel au lynchage d'une personne et d'une profession et à la vengeance populaire de la part d'une avocate est loin d'être anodin. Qu'on ne me dise pas qu'il ne s'agit pas d'un appel à la vengeance : il y a suffisamment de précédents pour qu'on sache quel risque on fait prendre à cette dame, mais aussi à ses proches innocents, ses enfants, notamment, si elle en a, en livrant son identité (puisque le nom de l'école et la classe) sur les réseaux sociaux.
C'est une dérive inquiétante que la justice se rende désormais dans la rue et plus dans les tribunaux.
- IridianeFidèle du forum
lene75 a écrit:Prezbo a écrit:MoyenCroco a écrit:Personne n'en a strictement rien à faire de la grève des enseignants. Aucun complot à imaginer. Soyons un peu sérieux.
Concernant le sujet, il est totalement impensable qu'on puisse frapper un enfant de 3 ans, la semaine de la rentrée, lors des premières séparations avec la mère. Que certains essaient de trouver des circonstances atténuantes à la professeur est limite criminel, car cela signifie que certains pourraient ne pas signaler cet acte s'ils en étaient témoins. Rappelons le devoir des fonctionnaires.
Concernant la scène, après avoir aspergé la petite d'eau, elle menace la petite d'en parler à ses parents, et la petite hurle de plus belle, de peur d'être punie encore par sa mère, après s'être fait violentée par l'enseignante.
Que la vidéo se soit retrouvée sur les réseaux sociaux est anormal. Mais comme cela l'a été dit, si cela permet à l'enseignante d'être écartée, il faut le faire. Soyons honnête, la parole d'une fille de 3 ans, rapportée à sa mère qui ne la croit pas, qui en touchera un mot à la maîtresse "Ma petite m'a dit que vous l'avez tapée" et la maitresse expliquant qu'elle a du se tromper. Fin de l'histoire, une année traumatisante pour une petite fille, qui deviendra peut être un bouc émissaire parce qu'elle a rapportée à sa mère? Si tant est qu'elle contacte le rectorat parce qu'elle croit sa fille dur comme fer, vous pensez que ca aura un impact aussi fort ? Au pire un mot dans son dossier, voire une baisse d'échelon. Bref, rien en réponse à la conséquence de cet acte atroce.
On confond deux choses différentes ici : le fait que la vidéo soit utilisée comme preuve dans une procédure disciplinaire et judiciaire, et le fait qu'elle soit diffusée sur les réseaux sociaux et que les médias les plus putassiers s'emparent de l'événement, en déclenchant les faits de harcèlement potentiels que l'on l'imagine. Visiblement, l'avocate a choisi de passer directement du premier usage au second, avec une justification hypocrite qui revient à tenter de faire déborder la justice par la justice médiatique. Cela peut se justifier dans le cas où on pense que des faits sont couverts par la justice. Est-ce a priori le cas ici ?
Cela n'excuse pas les faits initiaux, et ne justifie pas que l'on s'empare de ces débordements médiatiques pour tenter de noyer ces faits ou sous-entendre que l'affaire est plus compliquée. D'une certaine manière, ce sont deux problèmes différents.
Mais de toute façon il s'agit d'une réflexion dépassée, visiblement prendre à témoin les réseaux au moindre conflit, qu'il s'agisse de fait grave -comme ici- ou d'une plainte de client mécontent est visiblement devenu la réaction normale, en dehors de tout cadre éthique.
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La justice est censée être rendue par des tiers neutres pour éviter la vengeance. Dans un État de droit, on n'est pas censé se faire justice soi-même, or l'appel au lynchage d'une personne et d'une profession et à la vengeance populaire de la part d'une avocate est loin d'être anodin. Qu'on ne me dise pas qu'il ne s'agit pas d'un appel à la vengeance : il y a suffisamment de précédents pour qu'on sache quel risque on fait prendre à cette dame, mais aussi à ses proches innocents, ses enfants, notamment, si elle en a, en livrant son identité (puisque le nom de l'école et la classe) sur les réseaux sociaux.
C'est une dérive inquiétante que la justice se rende désormais dans la rue et plus dans les tribunaux.
Je suis d’accord et le fait que certains se réjouissent ou trouvent normal et bénéfique que cette vidéo ait été posté sur les réseaux (par une avocate qui plus est !!!) est plus qu’inquiétant.
Les réseaux sociaux utilisés dans le cadre pro pour autre chose que de la simple promotion d’évènements par exemple, c’est la plaie. Chez les universitaires, c’est devenu la norme de raconter tout et n’importe quoi sur Twitter, sur des tons inappropriés. Apparemment ça devient la même chose pour les professionnels de la justice…
- Pontorson50Fidèle du forum
Je rejoins totalement la distinction initiée par Prezbo entre l'utilisation par le juge d'une vidéo pièce à conviction et la diffusion sur les réseaux de la dite pièce.
Laquelle pose par ailleurs une autre question : la maman présente filme ce qu'elle dénonce ensuite comme une maltraitance...sans avoir tenté apparemment d'y mettre fin, ou simplement de dire son désaccord, notamment devant la victime. Dans ces conditions, pas étonnant que l'agresseuse persiste dans sa faute, en présence de la mère qui, en filmant, ne manifeste pas d'opposition, ce qui n'arrange pas la situation de la victime qui peut penser que le comportement de la première adulte ne rencontre pas l'objection de la deuxième. Sinon, ce serait un mystère pour moi qu'en présence d'une mère-témoin, qui plus est nantie d'une vidéo, la PE en faute ait persisté.
C'est une situation cornélienne : en présence d'une faute manifeste, doit-on intervenir, mais alors on ne peut pas filmer et les preuves manqueront à l'accusation, ou doit-on renoncer à filmer pour mettre fin à l'acte, mais alors l'auteure ne risque guère de sanction faute de preuves. Pas simple.
Laquelle pose par ailleurs une autre question : la maman présente filme ce qu'elle dénonce ensuite comme une maltraitance...sans avoir tenté apparemment d'y mettre fin, ou simplement de dire son désaccord, notamment devant la victime. Dans ces conditions, pas étonnant que l'agresseuse persiste dans sa faute, en présence de la mère qui, en filmant, ne manifeste pas d'opposition, ce qui n'arrange pas la situation de la victime qui peut penser que le comportement de la première adulte ne rencontre pas l'objection de la deuxième. Sinon, ce serait un mystère pour moi qu'en présence d'une mère-témoin, qui plus est nantie d'une vidéo, la PE en faute ait persisté.
C'est une situation cornélienne : en présence d'une faute manifeste, doit-on intervenir, mais alors on ne peut pas filmer et les preuves manqueront à l'accusation, ou doit-on renoncer à filmer pour mettre fin à l'acte, mais alors l'auteure ne risque guère de sanction faute de preuves. Pas simple.
- JennyMédiateur
Pontorson50 a écrit:
C'est une situation cornélienne : en présence d'une faute manifeste, doit-on intervenir, mais alors on ne peut pas filmer et les preuves manqueront à l'accusation, ou doit-on renoncer à filmer pour mettre fin à l'acte, mais alors l'auteure ne risque guère de sanction faute de preuves. Pas simple.
Pas de réponse simple sur ce point.
Non, la diffusion n'est pas souhaitable bien évidemment.
Filmer en revanche, ça ne me semble pas être une mauvaise idée. Je ne sais pas si on réfléchit dans ce genre de situation, ça se passe très vite.
- mathmaxExpert spécialisé
Je pense que la personne qui a assisté à la scène et filmé au lieu d'intervenir ou chercher de l'aide porte une responsabilité, comme ceux qui filment une agression au lieu d'appeler les secours. Elle devrait être entendue par la justice dans ce cadre.
_________________
« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- MathadorEmpereur
Tout d'abord je critique la diffusion mais je ne demande pas son interdiction spécifique, considérant qu'il y a déjà les qualifications pénales pour les cas qui l'exigeraient (diffamation, atteinte à la vie privée, etc. que je n'attribue pas au cas présent).julilibulle a écrit:Mathador a écrit:Je viens de voir la vidéo…
Encore une occasion de lancer des boules puantes sur les enseignants (c'est pour quand l'enquête déontologique du barreau sur l'avocate ?) alors que pendant ce temps « on » continue de ne rien faire pour recruter suffisamment afin de couvrir les emplois permanents et les besoins en remplacement, besoins qui viennent d'augmenter d'1 ETP dans l'académie de Paris.
Et tant qu'à parler de personnels manquants, où est l'ATSEM ?
Je précise que je pose une vraie question, sans polémique :
Donc, le même genre de vidéo d'un policier commettant des actes de violence sur la voie publique et qui est ensuite diffusée est également problématique pour toi ?
Le vrai problème est de faire la part des choses entre lanceurs de boules puantes et lanceurs d'alerte, l'IGPN n'ayant pas forcément meilleure réputation que l'EN côté « pas de vague ».
Pour le cas de la police, j'éprouverais donc la même circonspection s'il y avait des éléments de contexte qui placeraient la diffusion dans un implicite de « vous voyez, CRS = SS » sans nuance, soit parce que le média ou le politicien est coutumier du fait, soit à cause du reste de l'article.
Le problème dans le cas des enseignants, c'est que les boules puantes viennent de la plupart des tendances, pas juste des anars et de LFI…
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- PrezboGrand Maître
Mathador a écrit:Tout d'abord je critique la diffusion mais je ne demande pas son interdiction spécifique, considérant qu'il y a déjà les qualifications pénales pour les cas qui l'exigeraient (diffamation, atteinte à la vie privée, etc. que je n'attribue pas au cas présent).julilibulle a écrit:Mathador a écrit:Je viens de voir la vidéo…
Encore une occasion de lancer des boules puantes sur les enseignants (c'est pour quand l'enquête déontologique du barreau sur l'avocate ?) alors que pendant ce temps « on » continue de ne rien faire pour recruter suffisamment afin de couvrir les emplois permanents et les besoins en remplacement, besoins qui viennent d'augmenter d'1 ETP dans l'académie de Paris.
Et tant qu'à parler de personnels manquants, où est l'ATSEM ?
Je précise que je pose une vraie question, sans polémique :
Donc, le même genre de vidéo d'un policier commettant des actes de violence sur la voie publique et qui est ensuite diffusée est également problématique pour toi ?
Le vrai problème est de faire la part des choses entre lanceurs de boules puantes et lanceurs d'alerte, l'IGPN n'ayant pas forcément meilleure réputation que l'EN côté « pas de vague ».
Pour le cas de la police, j'éprouverais donc la même circonspection s'il y avait des éléments de contexte qui placeraient la diffusion dans un implicite de « vous voyez, CRS = SS » sans nuance, soit parce que le média ou le politicien est coutumier du fait, soit à cause du reste de l'article.
Le problème dans le cas des enseignants, c'est que les boules puantes viennent de la plupart des tendances, pas juste des anars et de LFI…
Un autre problème est celui de l'identification possible et de ses conséquences : ici, avec le nom de la classe et le niveau de la classe, il n'est probablement pas difficile d'identifier l'enseignante. Mais j'imagine que c'est également le cas dans certain cas de violences policières.
- GaliNéoFidèle du forum
Une belle vidéo qui va redorer le blason du métier, évidemment coupée, pas complète, pour bien assassiner médiatiquement l'enseignante. Et après les gens vont s'étonner que plus personne ne veut faire prof...
_________________
¡ Hermano ! Dale gracias a Dios, que lo que tienes en la mano, no lo tienes por todo el año...
- MathadorEmpereur
C'est sûr qu'un CRS casqué sans RIO ne craint a priori pas grand chose de ce côté.Prezbo a écrit:Un autre problème est celui de l'identification possible et de ses conséquences : ici, avec le nom de la classe et le niveau de la classe, il n'est probablement pas difficile d'identifier l'enseignante. Mais j'imagine que c'est également le cas dans certain cas de violences policières.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- JennyMédiateur
GaliNéo a écrit:Une belle vidéo qui va redorer le blason du métier, évidemment coupée, pas complète, pour bien assassiner médiatiquement l'enseignante. Et après les gens vont s'étonner que plus personne ne veut faire prof...
Moi, ça m'étonne toujours d'avoir des collègues qui défendent l'indéfendable.
- DoyenneNiveau 3
Anne_68 a écrit:Je trouve scandaleux que l'avocate de la famille publie la vidéo sur les réseaux "sociaux". Ce n'est pas son rôle, ça ne peut qu'exacerber la haine déversée sur cette enseigante (et ceux qui font le même métier). Je me demande si cela peut entacher les procédures en cours.
Juridiquement, non. La diffusion de la vidéo est un événement incident, éventuellement constitutif d'un délit civil (j'y crois peu) ou d'une faute disciplinaire (j'y crois plus).
- GanbatteHabitué du forum
Jenny a écrit:GaliNéo a écrit:Une belle vidéo qui va redorer le blason du métier, évidemment coupée, pas complète, pour bien assassiner médiatiquement l'enseignante. Et après les gens vont s'étonner que plus personne ne veut faire prof...
Moi, ça m'étonne toujours d'avoir des collègues qui défendent l'indéfendable.
Perso il me semblait que dans l'histoire, la victime était une enfant de trois ans frappée et humiliée, mais j'ai dû mal comprendre ?
Mais sérieusement, sans cette vidéo puis une médiatisation certainement détestable, que se serait-il passé ?
Déjà, sans vidéo, la parole d'une enfant de trois ans hein... Un témoignage d'adulte ça a un certain poids, encore faut-il qu'il soit écrit, et les ATSEM ou AESH ne sont pas si nombreux à avoir ce cran. Et même cette condition remplie, il n'y a jamais aucune sanction qui passe au vote.
Là, au moins, les élèves de la classe et ceux à venir ont une chance d'être protégés (reste à voir quelle décision sera prise à terme).
- IridianeFidèle du forum
La justice ne se rend pas sur les réseaux, point.
- Anne_68Niveau 10
Ganbatte a écrit:
Perso il me semblait que dans l'histoire, la victime était une enfant de trois ans frappée et humiliée, mais j'ai dû mal comprendre ?
Mais sérieusement, sans cette vidéo puis une médiatisation certainement détestable, que se serait-il passé ?
Déjà, sans vidéo, la parole d'une enfant de trois ans hein... Un témoignage d'adulte ça a un certain poids, encore faut-il qu'il soit écrit, et les ATSEM ou AESH ne sont pas si nombreux à avoir ce cran. Et même cette condition remplie, il n'y a jamais aucune sanction qui passe au vote.
Là, au moins, les élèves de la classe et ceux à venir ont une chance d'être protégés (reste à voir quelle décision sera prise à terme).
La mère qui a pris la vidéo puis l'a montrée à la mère de la petite a certainement fait du mieux qu'elle a pu. Quelqu'un a écrit dans ce fil qu'elle n'est pas Française et ne connaît peut-être pas les règles de l'école maternelle en France. Il peut être difficile aussi d'intervenir quand il faut s'exprimer dans une langue étrangère dans une situation conflictuelle. La scène dans la vidéo dure moins d'une minute. Que cette vidéo existe comme élément de preuve est certainement décisif pour sanctionner cette PE.
Mais le fait qu'elle soit divulguée sur les réseaux, et qu'une avocate (!) croie cela nécessaire pour qu'une enquête sérieuse soit menée, montre la faiblesse du système judiciaire en France. Je pense qu'on connaît tous des exemples d'affaires classées sans suite alors que des poursuites auraient été salutaires, des procès qui durent tant d'années que le jugement ne sert plus à grand chose, qu'on a vu des reportages sur des magistrats débordés qui font ce qu'ils peuvent ... pour moi cette faiblesse du système judiciaire et le délitement du système d'enseignement sont deux facettes d'un même phénomène inquiétant, à savoir que l'État ne remplit plus correctement son rôle protecteur envers les citoyens. Désolée pour ce HS.
_________________
- "Wo alles dunkel ist, macht Licht !" :
Was keiner wagt, das sollt ihr wagen // Was keiner sagt, das sagt heraus
Was keiner denkt, das wagt zu denken // Was keiner anfängt, das führt aus
Wenn keiner ja sagt, sollt ihr′s sagen // Wenn keiner nein sagt, sagt doch nein
Wenn alle zweifeln, wagt zu glauben // Wenn alle mittun, steht allein
Wo alle loben, habt Bedenken // Wo alle spotten, spottet nicht
Wo alle geizen, wagt zu schenken // Wo alles dunkel ist, macht Licht
Lothar Zenetti
https://lyricstranslate.com/de/was-keiner-wagt-what-no-one-dares.html
- VerduretteModérateur
Cette enfant a trois ans, elle entre donc en PS et c'est la deuxième semaine. Le premier mois de PS, il y a vraiment beaucoup de pleurs, (je suis en école primaire) et pour certains enfants c'est la première séparation. Nous avons cette année une petite fille non francophone qui fait sa rentrée, en plus ses parents la laissent toute la journée avec la cantine, elle se retrouve dans un lieu inconnu loin de sa maman avec des adultes qu'elle ne comprend pas, elle a hurlé au désespoir et essayé de s'enfuir toute la première semaine. On l'a évidemment bloquée, question de sécurité, mais avec les enfants qui pleurent beaucoup il faut trouver d'autres méthodes.
J'imagine que la mère ne filmait pas dès le départ, si elle l'a fait c'est que d'autres choses ont eu lieu avant qu'elle commence, et qui l'ont choquée.
Comme Ganbatte je pense que sans cela, ce serait passé à la trappe, et c'est inadmissible, d'autant plus si le geste a été fait avec sang-froid, et pas dans l'exaspération. Je ne vais pas pointer du doigt une collègue qui craque, ça peut arriver à tout le monde, mais nous PE savons tous que le début de PS est éprouvant.
Je suis arrivée en 2018 dans une école où une maîtresse de MS-GS et son ATSEM avaient, l'année précédant mon arrivée, maltraité des enfants en les frappant et les attachant dans la cour de récréation. Il a fallu des mois pour qu'on finisse par croire parents et enfants. Avec une vidéo cela aurait été plus vite résolu.
Je regrette aussi la diffusion sur les RS, mais c'est le résultat d'une crainte (assez explicable) que justice ne soit pas faite au profit des petits et des modestes.
Le corporatisme ne peut pas aller jusqu'à défendre un acte indéfendable. En même temps, cette vidéo ne signifie pas que cette collègue agit tout le temps ainsi (mais c'est possible aussi), et encore moins que tous les PE de maternelle le font. Mais on peut tenter de chercher ce qui a dysfonctionné pour aider la collègue.
C'est effectivement légitime de se demander où est l'ATSEM. (absente, non remplacée, en train de préparer quelque chose dans un autre lieu, obligée de courir d'une classe à l'autre pour pallier une absence ? )
Enfin, on déplore souvent l'absence de suivi médical et psychologique pour nos élèves, il en va de même pour les personnels. Cette PE est peut-être dans une situation personnelle ou psychologique qui aurait dû être prise en compte et ne l'a pas été. On manque de personnel, hein, alors marche ou crève....
Bref, entre crier haro sur la collègue ou vouer la personne qui a filmé aux gémonies, il y a sans doute un juste milieu. Attendons d'avoir tous les éléments.
J'imagine que la mère ne filmait pas dès le départ, si elle l'a fait c'est que d'autres choses ont eu lieu avant qu'elle commence, et qui l'ont choquée.
Comme Ganbatte je pense que sans cela, ce serait passé à la trappe, et c'est inadmissible, d'autant plus si le geste a été fait avec sang-froid, et pas dans l'exaspération. Je ne vais pas pointer du doigt une collègue qui craque, ça peut arriver à tout le monde, mais nous PE savons tous que le début de PS est éprouvant.
Je suis arrivée en 2018 dans une école où une maîtresse de MS-GS et son ATSEM avaient, l'année précédant mon arrivée, maltraité des enfants en les frappant et les attachant dans la cour de récréation. Il a fallu des mois pour qu'on finisse par croire parents et enfants. Avec une vidéo cela aurait été plus vite résolu.
Je regrette aussi la diffusion sur les RS, mais c'est le résultat d'une crainte (assez explicable) que justice ne soit pas faite au profit des petits et des modestes.
Le corporatisme ne peut pas aller jusqu'à défendre un acte indéfendable. En même temps, cette vidéo ne signifie pas que cette collègue agit tout le temps ainsi (mais c'est possible aussi), et encore moins que tous les PE de maternelle le font. Mais on peut tenter de chercher ce qui a dysfonctionné pour aider la collègue.
C'est effectivement légitime de se demander où est l'ATSEM. (absente, non remplacée, en train de préparer quelque chose dans un autre lieu, obligée de courir d'une classe à l'autre pour pallier une absence ? )
Enfin, on déplore souvent l'absence de suivi médical et psychologique pour nos élèves, il en va de même pour les personnels. Cette PE est peut-être dans une situation personnelle ou psychologique qui aurait dû être prise en compte et ne l'a pas été. On manque de personnel, hein, alors marche ou crève....
Bref, entre crier haro sur la collègue ou vouer la personne qui a filmé aux gémonies, il y a sans doute un juste milieu. Attendons d'avoir tous les éléments.
- LangelotNiveau 9
Verdurette a écrit:Cette enfant a trois ans, elle entre donc en PS et c'est la deuxième semaine. Le premier mois de PS, il y a vraiment beaucoup de pleurs, (je suis en école primaire) et pour certains enfants c'est la première séparation. Nous avons cette année une petite fille non francophone qui fait sa rentrée, en plus ses parents la laissent toute la journée avec la cantine, elle se retrouve dans un lieu inconnu loin de sa maman avec des adultes qu'elle ne comprend pas, elle a hurlé au désespoir et essayé de s'enfuir toute la première semaine. On l'a évidemment bloquée, question de sécurité, mais avec les enfants qui pleurent beaucoup il faut trouver d'autres méthodes.
J'imagine que la mère ne filmait pas dès le départ, si elle l'a fait c'est que d'autres choses ont eu lieu avant qu'elle commence, et qui l'ont choquée.
Comme Ganbatte je pense que sans cela, ce serait passé à la trappe, et c'est inadmissible, d'autant plus si le geste a été fait avec sang-froid, et pas dans l'exaspération. Je ne vais pas pointer du doigt une collègue qui craque, ça peut arriver à tout le monde, mais nous PE savons tous que le début de PS est éprouvant.
Je suis arrivée en 2018 dans une école où une maîtresse de MS-GS et son ATSEM avaient, l'année précédant mon arrivée, maltraité des enfants en les frappant et les attachant dans la cour de récréation. Il a fallu des mois pour qu'on finisse par croire parents et enfants. Avec une vidéo cela aurait été plus vite résolu.
Je regrette aussi la diffusion sur les RS, mais c'est le résultat d'une crainte (assez explicable) que justice ne soit pas faite au profit des petits et des modestes.
Le corporatisme ne peut pas aller jusqu'à défendre un acte indéfendable. En même temps, cette vidéo ne signifie pas que cette collègue agit tout le temps ainsi (mais c'est possible aussi), et encore moins que tous les PE de maternelle le font. Mais on peut tenter de chercher ce qui a dysfonctionné pour aider la collègue.
C'est effectivement légitime de se demander où est l'ATSEM. (absente, non remplacée, en train de préparer quelque chose dans un autre lieu, obligée de courir d'une classe à l'autre pour pallier une absence ? )
Enfin, on déplore souvent l'absence de suivi médical et psychologique pour nos élèves, il en va de même pour les personnels. Cette PE est peut-être dans une situation personnelle ou psychologique qui aurait dû être prise en compte et ne l'a pas été. On manque de personnel, hein, alors marche ou crève....
Bref, entre crier haro sur la collègue ou vouer la personne qui a filmé aux gémonies, il y a sans doute un juste milieu. Attendons d'avoir tous les éléments.
On ne vit pas dans le même monde. Chez nous, les PE sont convoqués par les inspecteurs pour la moindre broutille et je ne parle pas des dépôts de plainte et les enquêtes qui en découlent qui sont très éprouvantes pour les collègues. Je ne comprends pas non plus la justification de la diffusion publique de la vidéo.
Ceci dit, il y a des collègues qui ne supportent plus les enfants et qui sont en souffrance. Il ne faudrait plus qu'ils enseignent. Sans parler du rôle de l'institution, il est vrai que l'on a tendance à fermer les yeux sur ce phénomène.
- lene75Prophète
D'après ce qui est sorti dans les premiers articles, la mère était en train de faire une vidéo selfie avec sa fille quand ça s'est passé, raison pour laquelle elle avait son téléphone, qu'elle a juste tourné pour filmer la scène.
Ce n'est pas la mère qui a diffusé la vidéo sur les réseaux sociaux. Sans brouillage, qui plus est, pour la première vidéo qui est sortie, et avec le nom de l'école et de la classe. C'est une avocate, c'est-à-dire une professionnelle du droit, non pas au bout de procédures qui n’ont pas abouti, mais en première intention. Je ne vois pas comment on peut défendre ça.
Ce n'est pas la mère qui a diffusé la vidéo sur les réseaux sociaux. Sans brouillage, qui plus est, pour la première vidéo qui est sortie, et avec le nom de l'école et de la classe. C'est une avocate, c'est-à-dire une professionnelle du droit, non pas au bout de procédures qui n’ont pas abouti, mais en première intention. Je ne vois pas comment on peut défendre ça.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- SoiréeHabitué du forum
On peut commencer par ne pas défendre les actes de notre collègue. Et ne pas défendre non plus les agissements de l'avocat de la famille.
- lene75Prophète
Soirée a écrit:On peut commencer par ne pas défendre les actes de notre collègue. Et ne pas défendre non plus les agissements de l'avocat de la famille.
Le problème est justement de lier les deux, et c'est bien évidemment le but de l'avocate : quiconque défend l'État de droit sera accusé de complicité avec le mis en cause. Comme si être attaché à la justice, c'était être du côté des criminels. Comme si dans l'histoire il était évident que la justice était mieux rendue par la rue et les pays sans système scolaire d'État plus justes. Parce que derrière les critiques médiatiques des PE, et non pas de l'acte isolé d'une personne, c'est aussi ça qui se cache : un rejet des institutions étatiques dans toutes leurs formes.
- ProvençalLeGauloisExpert
lene75 a écrit:D'après ce qui est sorti dans les premiers articles, la mère était en train de faire une vidéo selfie avec sa fille quand ça s'est passé, raison pour laquelle elle avait son téléphone, qu'elle a juste tourné pour filmer la scène.
Ce n'est pas la mère qui a diffusé la vidéo sur les réseaux sociaux. Sans brouillage, qui plus est, pour la première vidéo qui est sortie, et avec le nom de l'école et de la classe. C'est une avocate, c'est-à-dire une professionnelle du droit, non pas au bout de procédures qui n’ont pas abouti, mais en première intention. Je ne vois pas comment on peut défendre ça.
Je n'ai pas vu grand monde sur le fil défendre la diffusion de la vidéo sur les RS, surtout par l'avocate.
En revanche, des critiques sur le fait même de filmer ou des tentatives de dédouaner la professeur, j'en ai lues plus d'une.
Les faits filmés se sont déroulés le 3 septembre, lendemain de la rentrée, arguer comme certains le font d'un surmenage de la professeur, qui agit pourtant avec un calme terrifiant sur la vidéo, me paraît surréaliste.
Quelqu'un parlait d'image des professeurs ternie par la diffusion de cette vidéo, pour moi c'est le réflexe corporatiste qui la ternit.
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N'empêche que je suis une légende.
Perceval
- SoiréeHabitué du forum
Le premier espace de violence contre les enfants c'est la famille. Vouloir les faire cesser n'est pas vouloir la fin de la famille.
Le premier espace de violence étatique contre les enfants est probablement l'école. Vouloir les faire cesser n'est pas ' vouloir la fin de l'école.
Le premier espace de violence étatique contre les enfants est probablement l'école. Vouloir les faire cesser n'est pas ' vouloir la fin de l'école.
- LangelotNiveau 9
ProvençalLeGaulois a écrit:lene75 a écrit:D'après ce qui est sorti dans les premiers articles, la mère était en train de faire une vidéo selfie avec sa fille quand ça s'est passé, raison pour laquelle elle avait son téléphone, qu'elle a juste tourné pour filmer la scène.
Ce n'est pas la mère qui a diffusé la vidéo sur les réseaux sociaux. Sans brouillage, qui plus est, pour la première vidéo qui est sortie, et avec le nom de l'école et de la classe. C'est une avocate, c'est-à-dire une professionnelle du droit, non pas au bout de procédures qui n’ont pas abouti, mais en première intention. Je ne vois pas comment on peut défendre ça.
Je n'ai pas vu grand monde sur le fil défendre la diffusion de la vidéo sur les RS, surtout par l'avocate.
En revanche, des critiques sur le fait même de filmer ou des tentatives de dédouaner la professeur, j'en ai lues plus d'une.
Les faits filmés se sont déroulés le 3 septembre, lendemain de la rentrée, arguer comme certains le font d'un surmenage de la professeur, qui agit pourtant avec un calme terrifiant sur la vidéo, me paraît surréaliste.
Quelqu'un parlait d'image des professeurs ternie par la diffusion de cette vidéo, pour moi c'est le réflexe corporatiste qui la ternit.
Le geste n'est pas défendable un 19 décembre seule avec 35 enfants également. Comment se fait-il qu'une professeure des écoles en arrive là ?
Bon courage aux collègues de cette école pour gérer cette médiatisation.
- GéraldineFNiveau 1
Pas pour l’aider, certainement pas. Pour que ça ne se reproduise pas.Verdurette a écrit:Mais on peut tenter de chercher ce qui a dysfonctionné pour aider la collègue.
Le corporatisme des profs serait il le même que celui des curetons qui couvrent les pedocriminels ?
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