- cavatineNiveau 9
Deux comptes rendus avec un peu de retard :
Pour l'item 29. Un livre qui concerne un auteur, une autrice ou un artiste ayant existé :
Le fer et le feu (tome 2 des Enquêtes de Sir John Fielding), de Bruce Alexander
Avis :
Une lecture très agréable, avec un rythme mieux cadencé que pour le premier opus. Les personnages sont bien brossés (mention spéciale à Jimmie Bunkins), et l'enquête, somme toute assez classique, est bien étayée par l'atmosphère sourde et inquiétante de Londres au XVIIIe siècle.
Fait amusant : j'ai cherché si d'aventure le personnage de John Clayton était inspiré d'un poète ayant réellement existé. Il s'avère que non, mais, en cherchant, j'ai appris que c'était, fictivement parlant, le véritable nom de Lord Greystoke, alias Tarzan (John Clayton III). L'auteur s'est peut-être amusé, qui sait.
NEED, de Joëlle Charbonneau
Avis :
Un peu comme les précédents avis postés, j'ai trouvé que c'était un bouquin efficace, en tant que page-turner, se lisant vite et bien. Cependant, j'ai été un peu déçue par la fin, qui manque de profondeur et est expédiée trop rapidement. Je n'ai pas ressenti beaucoup d'empathie envers les personnages, y compris avec l'héroïne (qui m'a agacée à la longue). Bref, un peu trop orienté young adult, peut-être, pour que j'y adhère pleinement...
Je valide avec ce roman l'item 39. Rêve(s) d'enfant (enfin, d'adolescents).
Cela me fait donc 34/50. J'espère arriver à 40 en fin d'année.
Pour l'item 29. Un livre qui concerne un auteur, une autrice ou un artiste ayant existé :
Le fer et le feu (tome 2 des Enquêtes de Sir John Fielding), de Bruce Alexander
- Résumé (éditeur):
Jeremy, aidé par l'intervention de Sir John, souhaite poursuivre son apprentissage chez l'éditeur Ezekiel Crabb. Mais la veille de son arrivée, toute la famille Crabb est assassinée...
Avis :
Une lecture très agréable, avec un rythme mieux cadencé que pour le premier opus. Les personnages sont bien brossés (mention spéciale à Jimmie Bunkins), et l'enquête, somme toute assez classique, est bien étayée par l'atmosphère sourde et inquiétante de Londres au XVIIIe siècle.
Fait amusant : j'ai cherché si d'aventure le personnage de John Clayton était inspiré d'un poète ayant réellement existé. Il s'avère que non, mais, en cherchant, j'ai appris que c'était, fictivement parlant, le véritable nom de Lord Greystoke, alias Tarzan (John Clayton III). L'auteur s'est peut-être amusé, qui sait.
NEED, de Joëlle Charbonneau
- Résumé (éditeur):
Les adolescents du lycée de Nottawa se réunissent tous sur NEED, un nouveau réseau social promettant de répondre à tous leurs besoins sous couvert d'un total anonymat... quels que soient ces besoins et leurs conséquences, et à condition d'inviter six amis à le rejoindre. Kaylee demande un rein pour sauver la vie de son frère, mais le site réclame de dangereuses contreparties...
Avis :
Un peu comme les précédents avis postés, j'ai trouvé que c'était un bouquin efficace, en tant que page-turner, se lisant vite et bien. Cependant, j'ai été un peu déçue par la fin, qui manque de profondeur et est expédiée trop rapidement. Je n'ai pas ressenti beaucoup d'empathie envers les personnages, y compris avec l'héroïne (qui m'a agacée à la longue). Bref, un peu trop orienté young adult, peut-être, pour que j'y adhère pleinement...
Je valide avec ce roman l'item 39. Rêve(s) d'enfant (enfin, d'adolescents).
Cela me fait donc 34/50. J'espère arriver à 40 en fin d'année.
- DanskaProphète
Même avis que toi pour Need, que j'ai lu après le défi, j'ai trouvé l'héroïne assez fatigante et la fin pas très crédible. Trop orienté jeunesse pour moi, je pense.
- AsarteLilithBon génie
Pour le défi '' Déplacement '' : Voyage à Pitchipoï, Jean-Claude Moscovici
L'auteur raconte son expérience, à 6 ans, d'un camp d'internement nazi et comment il a pu en être sauvé.
Verdict : faisait partie des propositions de lecture cursive pour mes 3e. L'oral d'une élève m'a donné envie de le lire. C'est prenant, c'est émouvant.
Je n'arrive pas à caler Mon père couleur de nuit dans le défi: zut.
L'auteur raconte son expérience, à 6 ans, d'un camp d'internement nazi et comment il a pu en être sauvé.
Verdict : faisait partie des propositions de lecture cursive pour mes 3e. L'oral d'une élève m'a donné envie de le lire. C'est prenant, c'est émouvant.
Je n'arrive pas à caler Mon père couleur de nuit dans le défi: zut.
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- AdrenFidèle du forum
Bonjour à tous,
Asartelilith, que penses-tu de Mon père couleur de nuit ? Contrairement au Voyage à Pitchipoï, je n'ai pas lu ce titre.
Pour le défi 44 "un livre qui évoque l'Inde", j'ai lu Quai des Indes, d'Irène Frain. Le Quai des Indes se situe à Lorient, sa ville natale. Depuis ce lieu, elle revient sur ses voyages en Inde, notamment celui au cours duquel elle a pu rencontrer Phoolan Devi en prison, l'héroïne qui a inspiré son roman La reine des bandits (que je n'ai pas lu non plus.)
Sauf surprise dans mes prochaines lectures, je pense que cette fois j'arrête le défi 2024.
Asartelilith, que penses-tu de Mon père couleur de nuit ? Contrairement au Voyage à Pitchipoï, je n'ai pas lu ce titre.
Pour le défi 44 "un livre qui évoque l'Inde", j'ai lu Quai des Indes, d'Irène Frain. Le Quai des Indes se situe à Lorient, sa ville natale. Depuis ce lieu, elle revient sur ses voyages en Inde, notamment celui au cours duquel elle a pu rencontrer Phoolan Devi en prison, l'héroïne qui a inspiré son roman La reine des bandits (que je n'ai pas lu non plus.)
Sauf surprise dans mes prochaines lectures, je pense que cette fois j'arrête le défi 2024.
- AsarteLilithBon génie
Adrne : j'ai beaucoup aimé. J'ai trouvé le récit touchant, bien mené avec ce point de vue d'enfant qui ne comprend pas toujours tout. C'est parfois terrible quand le père évoque les camps. Honnêtement, ça me semble bien pour un collégien de 3e.
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- miss sophieExpert spécialisé
AsarteLilith a écrit:Je n'arrive pas à caler Mon père couleur de nuit dans le défi: zut.
Item 4 : le titre comporte un possessif.
- lagoulueNiveau 8
Lectures 45 et 46 (j'y crois j'y crois )
- item 10 « Un livre sur la langue ou les langues » : « La langue anglaise n’existe pas » C’est du français mal prononcé , de Bernard Cerquiglini
Un livre intéressant et amusant sur ce que la langue anglaise doit à la langue française (le titre étant, lui, un propos de Clemenceau).
- item 12 « Une région française au cœur du récit » : Solitudes, de Niko Tachian
La région en question est le Vercors et ses hauts plateaux, et elle sert de cadre à une histoire policière, puisqu’une femme est retrouvée pendue à un arbre isolé en pleine montagne, par un des gardes des lieux, Elie.
La région n’est pas évoquée rapidement, elle est vraiment au service du récit et de l’intrigue. On sent même une volonté ou une envie de faire connaître les lieux ; quantité de noms sont donnés (de villages, de montagnes, de refuges, …).
J’ai bien aimé ce livre, j’ai eu du mal à le lâcher avant d’être au bout (j’ai même réussi à apprécier des chapitres qui sont franchement ultra courts – d’habitude c’est pas mon truc -). Ça se passe dans des lieux isolés, naturels, dans des conditions climatiques extrêmes. J’aime bien ce passage qui évoque cet endroit : « Ici, sur les hauts plateaux du Vercors, l’homme n’avait pas eu le temps d’imprégner la terre de son vacarme. Il n’était ni désiré ni nécessaire, et on le tolérait à peine. L’homme n’avait de toute façon aucune idée de la beauté de ce lieu. Il ne le pouvait pas, car il n’avait jamais appris ce que pouvait être un rapport naturel au monde. Ses écoles, ses facultés, ses entreprises et toutes ses théories ne s’intéressaient pas à ça. »
- item 10 « Un livre sur la langue ou les langues » : « La langue anglaise n’existe pas » C’est du français mal prononcé , de Bernard Cerquiglini
Un livre intéressant et amusant sur ce que la langue anglaise doit à la langue française (le titre étant, lui, un propos de Clemenceau).
- item 12 « Une région française au cœur du récit » : Solitudes, de Niko Tachian
La région en question est le Vercors et ses hauts plateaux, et elle sert de cadre à une histoire policière, puisqu’une femme est retrouvée pendue à un arbre isolé en pleine montagne, par un des gardes des lieux, Elie.
La région n’est pas évoquée rapidement, elle est vraiment au service du récit et de l’intrigue. On sent même une volonté ou une envie de faire connaître les lieux ; quantité de noms sont donnés (de villages, de montagnes, de refuges, …).
J’ai bien aimé ce livre, j’ai eu du mal à le lâcher avant d’être au bout (j’ai même réussi à apprécier des chapitres qui sont franchement ultra courts – d’habitude c’est pas mon truc -). Ça se passe dans des lieux isolés, naturels, dans des conditions climatiques extrêmes. J’aime bien ce passage qui évoque cet endroit : « Ici, sur les hauts plateaux du Vercors, l’homme n’avait pas eu le temps d’imprégner la terre de son vacarme. Il n’était ni désiré ni nécessaire, et on le tolérait à peine. L’homme n’avait de toute façon aucune idée de la beauté de ce lieu. Il ne le pouvait pas, car il n’avait jamais appris ce que pouvait être un rapport naturel au monde. Ses écoles, ses facultés, ses entreprises et toutes ses théories ne s’intéressaient pas à ça. »
- nicole 86Expert spécialisé
Pour le défi 40, un roman noir : Le portrait de Dorian Gray d'Oscar Wilde. Encore un classique que je n'avais jamais lu et qui me permet de cocher cet item qui m'effrayait.
Le dernier livre est en cours de lecture ...
Le dernier livre est en cours de lecture ...
- Cléopatra2Guide spirituel
Chacun met ce qu'il souhaite derrière les items, et j'ai lu le Portrait de Dorian Gray il y a bien longtemps, mais j'ai des doutes sur le classement dans roman noir, tout de même. C'est un roman qui est certes noir, mais qui n'est pas je pense un "roman noir".
- nicole 86Expert spécialisé
Je m'attendais à des contestations ... tant pis, davantage est juste au-dessus de mes forces actuelles.
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