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- lene75Prophète
Mathador a écrit:En quoi la hiérarchie entre filières se serait-elle renforcée ? De mon point de vue quasi-extérieur l'essence du système n'a pas changé, on impose un tronc commun « littéraire » (ou plutôt non scientifique) à tout le monde, on met les maths sérieuses en option et ensuite on s'étonne que le choix des maths soit celui qui ouvre le plus de portes (sauf quand on a 5 de moyenne en maths).
Je n'ai pas le courage de rechercher les publications, mais il y a des chiffres assez parlants qui ont été publiés : proportionnellement moins de filles dans les spécialités scientifiques qu'en S avant la réforme, et une bien plus nette hiérarchie qu'avant. En gros maths-physique c'est pour les garçons CSP++ et HLP-AMC c'est pour les filles CSP--.
On nous a vendu tous les désagrément de la réforme comme dommages colatéraux d'une super réforme qui casserait les filières et les hiérarchies. Résultat, non seulement les combinaisons exotiques qu'on nous avait vantées comme brisant les filières sont dans les faits impossibles, mais en plus on a bien les désagréments, et même plus que prévu, mais la réforme amplifie les hiérarchies, on a le beurre et l'argent du beurre.
Les services n'étaient quand même pas à ce point éclatés avant la réforme et il y avait plus de classes de séries générales, qui ont été regroupées grâce aux alignements, et sont donc devenues non seulement moins nombreuses, ce qui oblige à multiplier les groupes à faibles horaires pour compléter les services, mais aussi mécaniquement plus chargées. Il n'y a plus, notamment les classes de ES et de L qui étaient souvent moins chargées, ce qui avait au moins l'avantage, compte-tenu de la hiérarchie des filières, d'avoir des effectifs moins lourds dans les classes regroupant le plus d'élèves en difficulté. Bilan des courses, avant la réforme, il était plus facile de faire des services moins lourds pour les TZR, et pour tout le monde. Il n'y avait pas cette multiplication de classes à 2h, voire parfois à 1h25 en langues, qui font des services délirants, et qui expliquent aussi la lourdeur des convocations de fin d'année : moins de profs pour autant d'élèves, c'est moins d'examinateurs disponibles en fin d'année, et donc une charge plus lourde pour chacun, surtout quand on démultiplie les épreuves sans donner aux examinateurs le don d'ubiquité, malgré ce que semble croire le SIEC. Il faut dire aussi que la réforme s'est accompagnée de la suppression de presque toutes les heures de marge, et donc de tous les dédoublements, etc., qui permettaient d'alléger les services, mais ça on le savait : gagner des heures était la raison principale de la réforme.
- Cléopatra2Guide spirituel
Jenny a écrit:Si ça tourne tous les 3 ans, ça va, je trouve.
Par contre, les collègues qui râlent toute l'année qu'ils ont la spé et qui sollicitent de l'aide en permanence (tout en ayant l'air de découvrir que tel point est au programme), ça commence à me peser.
Pas de ça chez nous. Si un des "nouveaux" collègues sur la spé venait me solliciter toute l'année ou râler pour le bac blanc ou les convoc l'an prochain, j'avoue que je le prendrais mal.
- YouNiveau 5
Les tâches de service de fin d'année : corrections des épreuves de BTS, Bac et Brevet, le grand oral, les épreuves de rattrapage du Bac et les jurys doivent être reparties équitablement.
Lorsqu'on est enseignant on a toutes et tous les compétences pour assurer ces tâches.
Un enseignant du lycée est en mesure de corriger des épreuves de Brevet, et un enseignant du collège est capable de corriger des épreuves du Bac et e BTS. Les corrigés détaillés nous sont fournis. Les coordinateurs nous aident en cas de besoin
Sous prestexte qu'ils n'ont pas les Terminales Spé, des collègues se voient dispensés de ces tâches.
Avec l'intelligence artificielle, les services du SIEC, devraient être en mesure de repartir les tâches de service de fin d'année d'une façon plus équitable.
Lorsqu'on est enseignant on a toutes et tous les compétences pour assurer ces tâches.
Un enseignant du lycée est en mesure de corriger des épreuves de Brevet, et un enseignant du collège est capable de corriger des épreuves du Bac et e BTS. Les corrigés détaillés nous sont fournis. Les coordinateurs nous aident en cas de besoin
Sous prestexte qu'ils n'ont pas les Terminales Spé, des collègues se voient dispensés de ces tâches.
Avec l'intelligence artificielle, les services du SIEC, devraient être en mesure de repartir les tâches de service de fin d'année d'une façon plus équitable.
- Une passanteEsprit éclairé
You a écrit:Les tâches de service de fin d'année : corrections des épreuves de BTS, Bac et Brevet, le grand oral, les épreuves de rattrapage du Bac et les jurys doivent être reparties équitablement.
Lorsqu'on est enseignant on a toutes et tous les compétences pour assurer ces tâches.
Un enseignant du lycée est en mesure de corriger des épreuves de Brevet, et un enseignant du collège est capable de corriger des épreuves du Bac et e BTS. Les corrigés détaillés nous sont fournis. Les coordinateurs nous aident en cas de besoin
Sous prestexte qu'ils n'ont pas les Terminales Spé, des collègues se voient dispensés de ces tâches.
Avec l'intelligence artificielle, les services du SIEC, devraient être en mesure de repartir les tâches de service de fin d'année d'une façon plus équitable.
Les compétences, mais pas forcément les connaissances !
Et ce n'est pas parce qu'on peut théoriquement enseigner aussi bien en lycée qu'en collège qu'une sérieuse mise à jour ne sera pas nécessaire (et franchement, en fin d'année, se mettre à jour sur un programme qu'on n'a pas enseigné, n'est pas le plus simple).
J'ignore ce qu'il en est des mathématiques, mais en Lettres, le programme spécifique du lycée (en français ou en HLP) n'est guère aisément accessible à un professeur de collège, qui sera très éloigné des programmes et de ce qu'on peut attendre d'un lycéen. Je ne dis pas que c'est infaisable, mais c'est difficile.
Et en tant que professeur de lycée, je serais bien peu efficace pour corriger le brevet (en dehors de questions très simples avec un barème très précis).
Cette année, par manque de correcteurs, les IPR ont fait appel à des professeurs de collège volontaires pour corriger le bac, et j'ai croisé les doigts pour que mes élèves ne tombent pas sur un de ces correcteurs (excepté ceux enseignants aussi au lycée, ou l'ayant quitté il y a peu, depuis la dernière réforme, tous les autres sont forcément largués par rapport à nos élèves).
Ce qu'il faut, c'est que la charge des examens tourne au sein d'une équipe, et pas que tout le monde corrige tout.
- CasparProphète
En LLCER c'est tout à fait faisable d'interroger des candidats sans enseigner ma spé...MAIS c'est quand même beaucoup plus confortable quand on est familiarisé avec le programme.
Je discutais avec une collègue qui a fait trois jours de grand oral, le jury de délibération, les oraux de rattrapage et pas mal de copies de HLP, c'est clair que ça fait beaucoup pour une seule femme.
Je discutais avec une collègue qui a fait trois jours de grand oral, le jury de délibération, les oraux de rattrapage et pas mal de copies de HLP, c'est clair que ça fait beaucoup pour une seule femme.
- Cléopatra2Guide spirituel
En HGGSP c'est compliqué sans connaître le programme et les attendus. Nous n'avons pas de corrigé tout fait, non. Pour le GO, c'est beaucoup moins important même si plus confortable. Et on peut tout à fait mettre tous les collègues n'ayant pas corrigé les écrits comme jury candide en divisant la tâche. Certains dans mon centre d'examen ont assuré 6 jours de GO alors que d'autres étaient déjà en vacances. Ce n'est vraiment pas juste.
- JennyMédiateur
Très honnêtement, je trouve que ça se gère. On a malgré tout une formation solide et des ressources.
- beloteHabitué du forum
Une passante a écrit:You a écrit:Les tâches de service de fin d'année : corrections des épreuves de BTS, Bac et Brevet, le grand oral, les épreuves de rattrapage du Bac et les jurys doivent être reparties équitablement.
Lorsqu'on est enseignant on a toutes et tous les compétences pour assurer ces tâches.
Un enseignant du lycée est en mesure de corriger des épreuves de Brevet, et un enseignant du collège est capable de corriger des épreuves du Bac et e BTS. Les corrigés détaillés nous sont fournis. Les coordinateurs nous aident en cas de besoin
Sous prestexte qu'ils n'ont pas les Terminales Spé, des collègues se voient dispensés de ces tâches.
Avec l'intelligence artificielle, les services du SIEC, devraient être en mesure de repartir les tâches de service de fin d'année d'une façon plus équitable.
Cette année, par manque de correcteurs, les IPR ont fait appel à des professeurs de collège volontaires pour corriger le bac, et j'ai croisé les doigts pour que mes élèves ne tombent pas sur un de ces correcteurs (excepté ceux enseignants aussi au lycée, ou l'ayant quitté il y a peu, depuis la dernière réforme, tous les autres sont forcément largués par rapport à nos élèves).
Ce qu'il faut, c'est que la charge des examens tourne au sein d'une équipe, et pas que tout le monde corrige tout.
Cela fait plusieurs années que dans mon académie, la plupart des agrégés de collège sont convoqués pour corriger les EAF. Les collègues ont encore cours à cette période et certains n'ont pas lu les livres au programme. C'est quand même gênant de corriger une dissertation sur Hélène Dorion quand on n'a jamais lu son oeuvre.
- Cléopatra2Guide spirituel
Pour les écrits il faut quand même avoir le programme bien en tête, ce qui fait du travail supplémentaire lorsqu'on n'a pas eu la spé pendant l'année.Jenny a écrit:Très honnêtement, je trouve que ça se gère. On a malgré tout une formation solide et des ressources.
- MathadorEmpereur
lene75 a écrit:Mathador a écrit:En quoi la hiérarchie entre filières se serait-elle renforcée ? De mon point de vue quasi-extérieur l'essence du système n'a pas changé, on impose un tronc commun « littéraire » (ou plutôt non scientifique) à tout le monde, on met les maths sérieuses en option et ensuite on s'étonne que le choix des maths soit celui qui ouvre le plus de portes (sauf quand on a 5 de moyenne en maths).
Je n'ai pas le courage de rechercher les publications, mais il y a des chiffres assez parlants qui ont été publiés : proportionnellement moins de filles dans les spécialités scientifiques qu'en S avant la réforme, et une bien plus nette hiérarchie qu'avant. En gros maths-physique c'est pour les garçons CSP++ et HLP-AMC c'est pour les filles CSP--.
On nous a vendu tous les désagrément de la réforme comme dommages colatéraux d'une super réforme qui casserait les filières et les hiérarchies. Résultat, non seulement les combinaisons exotiques qu'on nous avait vantées comme brisant les filières sont dans les faits impossibles, mais en plus on a bien les désagréments, et même plus que prévu, mais la réforme amplifie les hiérarchies, on a le beurre et l'argent du beurre.
Je vois mieux ce que tu entends par « hiérarchie entre filières ». Je l'interprète autrement: le discours démagogique sur le fumeux « choix des matières grâce à la réforme » engendre des choix contre-stratégiques que limitait le discours de la « filière S qui ouvre toutes les portes » (qui manquait certes lui aussi de nuance). Et ces choix aggravent, en relief, les « délits d'initié » des familles qui savent ce que vaut ce discours de margoulin et font par conséquent comme avant.
Autrement dit, je pense qu'exactement la même réforme (qui a plein d'autres défauts, dont ceux que tu cites après), maintenue telle quelle mais accompagnée du discours « les spés maths-physique ouvrent toutes les portes », aurait eu beaucoup moins d'effets sur ce plan. En revanche, elle aurait alors moins bien rempli l'un de ses principaux objectifs qui est de supprimer des postes en maths.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- EnaecoVénérable
Lene, les stats que tu cites excluent les combinaisons avec "PC-SVT-(Maths comp)" des filières dites "scientifiques". Un peu gênant à mon gout...
Quand on les inclut, le paysage est différent même si ça revient malgré tout à dire que les spécialités sont genrées.
Quand on les inclut, le paysage est différent même si ça revient malgré tout à dire que les spécialités sont genrées.
- pirouetteNiveau 5
Chez nous, les élèves se moquent de savoir si maths-physique ouvre toutes les portes et ne prennent la spécialité physique uniquement si elle est obligatoire pour leur cursus. Dans le cas contraire, ils s'empressent d'arrêter cette discipline qu'ils trouvent trop compliquée par rapport aux autres spécialités scientifiques.
- MathadorEmpereur
Vilaine physique-chimie qui révèle un peu trop facilement que les élèves comprennent que dalle en maths, y compris certains de ceux qui réussissent les exercices d'application directe du cours de maths…
Les derniers programmes de la filière S avaient « résolu » le problème en remplaçant la physique par des leçons de choses, à côté de chapitres de chimie qui continuaient à tenir la route.
Les derniers programmes de la filière S avaient « résolu » le problème en remplaçant la physique par des leçons de choses, à côté de chapitres de chimie qui continuaient à tenir la route.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- lene75Prophète
Mathador a écrit:« les spés maths-physique ouvrent toutes les portes »
Affirmation qui n'est vraie que parce que les bons élèves prennent maths-physique à cause d'une tradition de sélection sur ces disciplines en France. C'est le serpent qui se mord la queue. Si les bons prenaient HLP-AMC, la sélection se ferait tout aussi bien sur HLP-AMC. Ou sur le latin comme au bon vieux temps. D'ailleurs un mauvais élève de maths-physique n'a accès à rien, de sorte que ce choix lui ferme toutes les portes, ce que les familles ont du mal à comprendre.
- eliamEsprit éclairé
Franchement, on est tellement cadrés pour la correction, les exigences sont si faibles que les collègues du collège n'ont aucun mal à corriger l'EAF qui est devenu une parodie d'examen. Certains collègues de lycée n'ont pas lu non plus Dorion et Ponge...belote a écrit:Une passante a écrit:You a écrit:Les tâches de service de fin d'année : corrections des épreuves de BTS, Bac et Brevet, le grand oral, les épreuves de rattrapage du Bac et les jurys doivent être reparties équitablement.
Lorsqu'on est enseignant on a toutes et tous les compétences pour assurer ces tâches.
Un enseignant du lycée est en mesure de corriger des épreuves de Brevet, et un enseignant du collège est capable de corriger des épreuves du Bac et e BTS. Les corrigés détaillés nous sont fournis. Les coordinateurs nous aident en cas de besoin
Sous prestexte qu'ils n'ont pas les Terminales Spé, des collègues se voient dispensés de ces tâches.
Avec l'intelligence artificielle, les services du SIEC, devraient être en mesure de repartir les tâches de service de fin d'année d'une façon plus équitable.
Cette année, par manque de correcteurs, les IPR ont fait appel à des professeurs de collège volontaires pour corriger le bac, et j'ai croisé les doigts pour que mes élèves ne tombent pas sur un de ces correcteurs (excepté ceux enseignants aussi au lycée, ou l'ayant quitté il y a peu, depuis la dernière réforme, tous les autres sont forcément largués par rapport à nos élèves).
Ce qu'il faut, c'est que la charge des examens tourne au sein d'une équipe, et pas que tout le monde corrige tout.
Cela fait plusieurs années que dans mon académie, la plupart des agrégés de collège sont convoqués pour corriger les EAF. Les collègues ont encore cours à cette période et certains n'ont pas lu les livres au programme. C'est quand même gênant de corriger une dissertation sur Hélène Dorion quand on n'a jamais lu son oeuvre.
- MathadorEmpereur
Pour moi il y a deux autres facteurs qui jouent en plus d'une simple rétroaction: le caractère cumulatif des maths, etlene75 a écrit:Mathador a écrit:« les spés maths-physique ouvrent toutes les portes »
Affirmation qui n'est vraie que parce que les bons élèves prennent maths-physique à cause d'une tradition de sélection sur ces disciplines en France. C'est le serpent qui se mord la queue. Si les bons prenaient HLP-AMC, la sélection se ferait tout aussi bien sur HLP-AMC. Ou sur le latin comme au bon vieux temps.
Seules les maths ont ces deux caractéristiques à la fois. Si le français et la philo disparaissaient du tronc commun, la « voie royale » deviendrait vraisemblablement maths-HLP.
C'est le corollaire de l'un des nombreux défauts de la réforme: avec la « première générale » comme unique cible d'orientation, on laisse encore plus les élèves se tirer une balle dans le pied que lorsque le conseil de classe pouvait émettre un avis différent sur chacune des 3 filières générales.lene75 a écrit:D'ailleurs un mauvais élève de maths-physique n'a accès à rien, de sorte que ce choix lui ferme toutes les portes, ce que les familles ont du mal à comprendre.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- FenrirFidèle du forum
Autant je suis d'accord avec ça :
et ça :
Autant je ne le suis pas avec ça :
Honnêtement, je sais que j'ai théoriquement les connaissances pour corriger des épreuves de lycée, bien enfouies dans des années de pratiques pédagogiques du collège.Mais même avec le corrigé détaillé et le recours au coordo ce ne serait pas suffisants pour être efficace à la tâche, sans compter l'appropriation de santorin. Il faudrait effectivement une réactivation de savoir plutôt lourde sur un temps court, je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée.
Le SIEC nous prouve tout les ans son inefficacité, y injecter de l'IA ne changerait pas grand chose j'imagine.
You a écrit:Les tâches de service de fin d'année : corrections des épreuves de BTS, Bac et Brevet, le grand oral, les épreuves de rattrapage du Bac et les jurys doivent être reparties équitablement.
et ça :
Parce qu'on peut très bien avoir eu des spés les années antérieures.You a écrit:Sous prestexte qu'ils n'ont pas les Terminales Spé, des collègues se voient dispensés de ces tâches.
Autant je ne le suis pas avec ça :
You a écrit:Lorsqu'on est enseignant on a toutes et tous les compétences pour assurer ces tâches.
Un enseignant du lycée est en mesure de corriger des épreuves de Brevet, et un enseignant du collège est capable de corriger des épreuves du Bac et e BTS. Les corrigés détaillés nous sont fournis. Les coordinateurs nous aident en cas de besoin
Honnêtement, je sais que j'ai théoriquement les connaissances pour corriger des épreuves de lycée, bien enfouies dans des années de pratiques pédagogiques du collège.Mais même avec le corrigé détaillé et le recours au coordo ce ne serait pas suffisants pour être efficace à la tâche, sans compter l'appropriation de santorin. Il faudrait effectivement une réactivation de savoir plutôt lourde sur un temps court, je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée.
You a écrit:Avec l'intelligence artificielle, les services du SIEC, devraient être en mesure de repartir les tâches de service de fin d'année d'une façon plus équitable.
Le SIEC nous prouve tout les ans son inefficacité, y injecter de l'IA ne changerait pas grand chose j'imagine.
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À quoi bon mettre son pédigrée, on est partis pour 40 ans*. ████ ████. * 42, il faut lire 42.
- KilmenyEmpereur
Un enseignant de lycée qui corrige le brevet risque de sanctionner très lourdement les candidats qui n'ont pas le niveau de lycéens (c'est normal, ils ne sont encore qu'au collège). Et inversement un professeur de collège risque de surnoter un lycéen dont les qualités de rédaction seront forcément supérieures à celles des collégiens. On note toujours par rapport aux copies qu'on a l'habitude de noter (inconsciemment).
Le véritable scandale, c'est de voir que dans une même équipe, des collègues ne sont jamais convoqués alors qu'ils ont régulièrement les classes qui passent ces examens.
Le véritable scandale, c'est de voir que dans une même équipe, des collègues ne sont jamais convoqués alors qu'ils ont régulièrement les classes qui passent ces examens.
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Un petit clic pour les animaux : http://www.clicanimaux.com/catalog/accueil.php?sites_id=1
- SisypheHabitué du forum
Kilmeny a écrit:Et inversement un professeur de collège risque de surnoter un lycéen dont les qualités de rédaction seront forcément supérieures à celles des collégiens.
Si seulement...
- KilmenyEmpereur
Une collègue m'a montré ses rédactions de 3e, je pensais avoir touché le fond avec les lycéens, mais les collégiens continuent à creuser une fois le fond atteint. Depuis, je relativise.Sisyphe a écrit:Kilmeny a écrit:Et inversement un professeur de collège risque de surnoter un lycéen dont les qualités de rédaction seront forcément supérieures à celles des collégiens.
Si seulement...
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- TivinouDoyen
Ici, beaucoup d'enseignants de collège corrigent les EAF, dans l'ensemble leurs moyennes sont bien plus hautes que celles des enseignants de lycée.Sisyphe a écrit:Kilmeny a écrit:Et inversement un professeur de collège risque de surnoter un lycéen dont les qualités de rédaction seront forcément supérieures à celles des collégiens.
Si seulement...
- KilmenyEmpereur
C'est tout à fait logique. De même que les professeurs de lycée qui corrigent le brevet doivent avoir des notes plus basses.Tivinou a écrit:Ici, beaucoup d'enseignants de collège corrigent les EAF, dans l'ensemble leurs moyennes sont bien plus hautes que celles des enseignants de lycée.Sisyphe a écrit:Kilmeny a écrit:Et inversement un professeur de collège risque de surnoter un lycéen dont les qualités de rédaction seront forcément supérieures à celles des collégiens.
Si seulement...
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- YouNiveau 5
Est ce que c'est le chef d'établissement qui communique au SIEC la liste des enseignants qui doivent assurer les tâches de service de fin d'année pour le Bac : corrections des épreuves de Spé, Grand Oral, Jurys et épreuves orales de rattrapage ?
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- Sentiment d'être "prise au piège" dans l'EN
- Novembre 2013 - Rapport d'enquête universitaire sur l'apprentissage de la lecture (UVSQ) : "un enseignement «phonique» systématique est plus efficace" à tous points de vue.
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