- beloteHabitué du forum
Voici le sujet de bac pour les séries générales.
Commentaire : roman.
Dissertations : poésie
(Le sujet est déjà en accès libre dans la presse et sur les sites d'annales).
Commentaire : roman.
Dissertations : poésie
(Le sujet est déjà en accès libre dans la presse et sur les sites d'annales).
- Fichiers joints
- KilmenyEmpereur
Merci Belote. Vous souvenez-vous si nous avions reçu Mes Forêts dans les spécimens l'an dernier ? Ou s'il existe une version en ligne ?
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Un petit clic pour les animaux : http://www.clicanimaux.com/catalog/accueil.php?sites_id=1
- OxfordNeoprof expérimenté
Je ne crois pas.
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Tutti i ghjorna si n'impara.
- LyoraneNiveau 7
Trop récent pour une édition scolaire par les éditeurs habituels, mais il existe une édition de poche chez Bruno Doucey avec un petit dossier à la fin.
C'est l'oeuvre que j'ai faite avec mes élèves, avec beaucoup de plaisir (et nous l'avons rencontrée !) mais je regrette malgré tout que ce soit encore la poésie. Avec le roman, je trouve qu'on tourne en rond sur ces objets d'étude pour la dissertation. J'aurais aimé voir le théâtre avant le renouvellement du programme.
C'est l'oeuvre que j'ai faite avec mes élèves, avec beaucoup de plaisir (et nous l'avons rencontrée !) mais je regrette malgré tout que ce soit encore la poésie. Avec le roman, je trouve qu'on tourne en rond sur ces objets d'étude pour la dissertation. J'aurais aimé voir le théâtre avant le renouvellement du programme.
- e-mietteNiveau 7
Les sujets de dissertation sur le théâtre ont été fréquents il y a 3-4 ans, au tout début de la période où Lagarce a été au programme. J'ai d'ailleurs l'impression que la tendance est aux sujets portant sur l'objet d'étude fraîchement renouvelé, non ? Poésie cette année dans les sujets d'Amérique du Nord, d'Afrique du nord et de métropole... ça fait 3 sur 3 !
- FeliNiveau 2
Bonjour,
Comment auriez vous traité le sujet sur Rimbaud ?
De mon côté je vois un plan dialectique car le recueil ouvre la voie à une poésie nouvelle, sans être vraiment révolutionnaire. Donc il ne va pas si loin...
Je vois sortir des corrigés thématiques qui plaquent les émancipations, c'est dommage de ne pas débattre me semble-t-il.
Comment auriez vous traité le sujet sur Rimbaud ?
De mon côté je vois un plan dialectique car le recueil ouvre la voie à une poésie nouvelle, sans être vraiment révolutionnaire. Donc il ne va pas si loin...
Je vois sortir des corrigés thématiques qui plaquent les émancipations, c'est dommage de ne pas débattre me semble-t-il.
- trompettemarineMonarque
Ma fille et d'autres élèves ont fait un plan dialectique, d'autres un plan thématique. Je pense que les deux sont recevables.
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- NLM76Grand Maître
Hein ? Qu'est-ce donc que cela ? Toi aussi tu utilises ces fariboles, @trompettemarine ?
Je ne sais pas ce que c'est qu'un plan dialectique... Thèse, antithèse, fouthèse ? Oui, non, zut ?
Et encore une fois, si on s'arrête à la "poésie nouvelle", que de lieux communs ne va-t-on pas enfiler ! Je ne sais pas ce que j'aurais dit sur ce sujet, et surtout pas quel plan j'aurais suivi, lequel ne peut être élaboré qu'à partir des poèmes qu'on a à sa disposition... qui ne sont pas les 22 du recueil.
Des considérations sur aller loin dans l'au-delà, dans l'outrance, dans la verticalité, dans l'ailleurs, dans l'intériorité, dans les profondeurs, dans l'au-delà de soi, dans la communion mystique, par exemple, me paraîtraient bienvenues, organisées d'une façon ou d'une autre — dans l'idéal toujours articulées, donc toujours dialectiques, en quelque sorte convergentes, et toujours accrochées au texte et à son originalité, à sa bigarrure, et donc toujours divergentes et étrangères les unes aux autres.
Effectivement, plaquer, d'une façon ou d'une autre, "les émancipations" risque fort de donner des dissertations aussi poisseuses que languissantes... à mourir d'ennui.
Je ne sais pas ce que c'est qu'un plan dialectique... Thèse, antithèse, fouthèse ? Oui, non, zut ?
Et encore une fois, si on s'arrête à la "poésie nouvelle", que de lieux communs ne va-t-on pas enfiler ! Je ne sais pas ce que j'aurais dit sur ce sujet, et surtout pas quel plan j'aurais suivi, lequel ne peut être élaboré qu'à partir des poèmes qu'on a à sa disposition... qui ne sont pas les 22 du recueil.
Des considérations sur aller loin dans l'au-delà, dans l'outrance, dans la verticalité, dans l'ailleurs, dans l'intériorité, dans les profondeurs, dans l'au-delà de soi, dans la communion mystique, par exemple, me paraîtraient bienvenues, organisées d'une façon ou d'une autre — dans l'idéal toujours articulées, donc toujours dialectiques, en quelque sorte convergentes, et toujours accrochées au texte et à son originalité, à sa bigarrure, et donc toujours divergentes et étrangères les unes aux autres.
Effectivement, plaquer, d'une façon ou d'une autre, "les émancipations" risque fort de donner des dissertations aussi poisseuses que languissantes... à mourir d'ennui.
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- PlumeManitobaNiveau 2
NLM76 a écrit:
Effectivement, plaquer, d'une façon ou d'une autre, "les émancipations" risque fort de donner des dissertations aussi poisseuses que languissantes... à mourir d'ennui.
Je trouve ce type de postures peu respectueux des élèves.
C’est un examen d’élèves de 16/17 ans. Ils ne sont pas là pour vous divertir mais pour confirmer (ou non) l’acquisition de compétences dites socles.
Mourir d’ennui…
- NoukaExpert
En Polynésie ce matin c'est Rimbaud qui est tombé aussi. Le sujet officiel n'est pas encore en ligne.
Et le théatre en commentaire : extrait de la pièce Christine, la reine-garçon de Michel Marc Bouchard.
Et le théatre en commentaire : extrait de la pièce Christine, la reine-garçon de Michel Marc Bouchard.
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En disponibilité
- NLM76Grand Maître
Je ne suis pas du tout d'accord avec vos propos. Pour commencer, je crois avoir montré, sur d'autres fils, qu'il est possible à des élèves de 16-17 ans d'écrire des dissertations tout à fait intéressantes, même si mon hypothèse, selon laquelle cela serait lié à certaines pratiques d'enseignement, est tout à fait présomptueuse. En fait, au contraire de ce que vous écrivez, c'est penser qu'un lycéen est incapable d'écrire de telles dissertations, intelligentes et cultivées, qui n'est pas respectueux à leur égard.PlumeManitoba a écrit:NLM76 a écrit:
Effectivement, plaquer, d'une façon ou d'une autre, "les émancipations" risque fort de donner des dissertations aussi poisseuses que languissantes... à mourir d'ennui.
Je trouve ce type de postures peu respectueux des élèves.
C’est un examen d’élèves de 16/17 ans. Ils ne sont pas là pour vous divertir mais pour confirmer (ou non) l’acquisition de compétences dites socles.
Mourir d’ennui…
En outre, le contraire de l'ennui, pour un professeur de Lettres, ce n'est pas le divertissement. Quant à "confirmer l'acquisition de compétences dites socles", c'est un jargon qui ne serait anodin que s'il signifiait "montrer qu'on a acquis une certaine culture, une maîtrise accrue de la langue française, une certaine capacité de réflexion". Reconnaissez quand même que lire Rimbaud pour acquérir "des compétences socles", c'est pour le moins... paradoxal.
Mais vous avez sans doute raison d'être scandalisée par mes propos, dans la mesure où ils sous-tendent sans doute un jugement sévère sur les pratiques dominantes d'enseignement de la dissertation, autrement dit une posture qui déjuge un certain nombre de certitudes chez un grand nombre de professeurs de lettres, déjugeant en réalité nombre de corrigés produits par des professeurs de lettres patentés. J'aimerais beaucoup me départir de cette posture, à la fois antipathique et très inconfortable — d'autant plus qu'il s'agit au fond, comme sont à peu près toutes les postures, d'une imposture, puisque ma position est une position humaine, pleine d'approximations, d'erreurs et d'illusions. Toutefois, il y a peut être moyen de s'en sortir ; et si j'arrivais à signifier "Prenez confiance en vous-même, en l'intelligence et le désir de progresser de vos élèves : vous êtes capable d'enseigner à vos élèves de manière qu'ils aient une chance de produire des dissertations intelligentes et cultivées."
Cela dit, essayons de le faire en revenant à nos moutons. Sur le sujet donné, que je n'ai pas moi-même traité, et donc pour lequel je n'ai pas d'idée toute faite à priori, notons aussi que j'apprécierai incroyablement les copies qui réfléchiraient sur le futur présent dans le sujet ("j'irai"), sur la présence du "je", qu'on peut opposer aux deuxième et troisième personnes, à la première personne du pluriel, éventuellement. Autrement dit, dans le sujet, trois tensions sont concomitantes : "je" et l'autre, ou les autres; aller et demeurer (très proche de proche et lointain) ; futur et présent-passé. Tout cela, confronté aux textes du recueil connus par le candidat, peut faire naître des idées très intéressantes, qui pourront ensuite être organisées dans un cheminement de la pensée plus ou moins solidement charpenté, plus ou moins bringuebalant.
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- roxanneOracle
J'ai fait un tour sur les réseaux pour avoir la vox populi décomplexée ou inquiète. Pas mal d'élèves déconcertés par Cahier au singulier, sinon on aura pas mal d'Edouard comme auteurs du commentaire. La confusion avec Marguerite Duras ne posant pas problème puisqu'elle est aussi inconnue au bataillon que Claire de Duras (qui l'était pour moi je l'avoue).
Concernant les technos, essai très facile et accessible sur Olympe, il n'y avait qu'à dérouler le cours. Sur le commentaire, j'ai un peu peur que beaucoup d'élèves aient compris qu'il s'agissait ...d'un avion.
Concernant les technos, essai très facile et accessible sur Olympe, il n'y avait qu'à dérouler le cours. Sur le commentaire, j'ai un peu peur que beaucoup d'élèves aient compris qu'il s'agissait ...d'un avion.
- trompettemarineMonarque
Je suis bien d'accord NLM76, mais elle a 16 ans et l'innocence et le tort de croire aux plans magiques.NLM76 a écrit:Hein ? Qu'est-ce donc que cela ? Toi aussi tu utilises ces fariboles, @trompettemarine ?
Je ne sais pas ce que c'est qu'un plan dialectique... Thèse, antithèse, fouthèse ? Oui, non, zut ?
Et encore une fois, si on s'arrête à la "poésie nouvelle", que de lieux communs ne va-t-on pas enfiler ! Je ne sais pas ce que j'aurais dit sur ce sujet, et surtout pas quel plan j'aurais suivi, lequel ne peut être élaboré qu'à partir des poèmes qu'on a à sa disposition... qui ne sont pas les 22 du recueil.
Des considérations sur aller loin dans l'au-delà, dans l'outrance, dans la verticalité, dans l'ailleurs, dans l'intériorité, dans les profondeurs, dans l'au-delà de soi, dans la communion mystique, par exemple, me paraîtraient bienvenues, organisées d'une façon ou d'une autre — dans l'idéal toujours articulées, donc toujours dialectiques, en quelque sorte convergentes, et toujours accrochées au texte et à son originalité, à sa bigarrure, et donc toujours divergentes et étrangères les unes aux autres.
Effectivement, plaquer, d'une façon ou d'une autre, "les émancipations" risque fort de donner des dissertations aussi poisseuses que languissantes... à mourir d'ennui.
Je rapportais ses propos.
Son professeur ne lui a jamais parlé de plan dialectique ni moi (c'est conflictuel lorsque la mère veut donner son avis à sa fille et je n'étais pas son professeur). Mais ils en ont entendu parler (par youtube ?) et ne cessent d'en parler entre eux.
La plus jolie phrase que je retiens pour me rassurer est : "j'ai pris Rimbaud parce que j'ai aimé le lire et apprendre les poèmes". Sa première rencontre avec Rimbaud avait été faite avec son professeur de quatrième, et elle m'en avait parlé des heures. Mais je m'égare.
N'étant plus au lycée, et n'ayant pas lu sa copie, je n'en dis pas plus.
- Clecle78Bon génie
Je me suis dit quand j'ai vu passer le sujet , tiens un bouquin de Duras que je ne connaissais pas !roxanne a écrit:J'ai fait un tour sur les réseaux pour avoir la vox populi décomplexée ou inquiète. Pas mal d'élèves déconcertés par Cahier au singulier, sinon on aura pas mal d'Edouard comme auteurs du commentaire. La confusion avec Marguerite Duras ne posant pas problème puisqu'elle est aussi inconnue au bataillon que Claire de Duras (qui l'était pour moi je l'avoue).
Concernant les technos, essai très facile et accessible sur Olympe, il n'y avait qu'à dérouler le cours. Sur le commentaire, j'ai un peu peur que beaucoup d'élèves aient compris qu'il s'agissait ...d'un avion.
- dandelionVénérable
Oui, le choix de l’oeuvre est étonnant. Je n’ai pas trouvé le texte très intéressant, ou très beau, mais je suppose qu’il avait l’avantage de ne pas générer de nombreuses réponses sur internet tout en permettant de repérer un certain nombre de procédés devant être connus des élèves.
- HollyGibneyNiveau 3
Clecle78 a écrit:Je me suis dit quand j'ai vu passer le sujet , tiens un bouquin de Duras que je ne connaissais pas !roxanne a écrit:J'ai fait un tour sur les réseaux pour avoir la vox populi décomplexée ou inquiète. Pas mal d'élèves déconcertés par Cahier au singulier, sinon on aura pas mal d'Edouard comme auteurs du commentaire. La confusion avec Marguerite Duras ne posant pas problème puisqu'elle est aussi inconnue au bataillon que Claire de Duras (qui l'était pour moi je l'avoue).
Concernant les technos, essai très facile et accessible sur Olympe, il n'y avait qu'à dérouler le cours. Sur le commentaire, j'ai un peu peur que beaucoup d'élèves aient compris qu'il s'agissait ...d'un avion.
Sacrilège !
J’ai accompagné tout au long de l’année des voisins qui avaient le beau recueil de Dorion (une minorité d’élèves étaient concernés par ce choix) et nous avions traité quasiment le même sujet mercredi après-midi : chance pour eux.
Je crois que les élèves ayant travaillé sur Dorion seront valorisés car c’est plus rare et plus conceptuel.
- roxanneOracle
Je ne vois pas pourquoi ils seraient valorisés pour le choix de leur prof. Rimbaud c'est le patrimoine. Bref, c'est ce qu'ils auront fait le jour du bac qui compte.
- FeliNiveau 2
J'en reviens rapidement à la discussion que j'ai lancée, sans penser qu'elle pourrait faire débat.
J'enseigne à mes élèves la différence entre un plan thématique et un plan dialectique, et cela fait sens pour eux. Vraiment. Je les incite à questionner les mots du sujet et ici, il y avait matière à débattre, dans plusieurs directions d'ailleurs, en témoignent les réactions des élèves à la sortie de l'épreuve.
Donc je trouverais vraiment dommage qu'ils récitent, mais j'imagine que c'est là que nous verrons la différence entre les élèves sérieux et les très bons élèves qui auront réfléchi.
J'enseigne à mes élèves la différence entre un plan thématique et un plan dialectique, et cela fait sens pour eux. Vraiment. Je les incite à questionner les mots du sujet et ici, il y avait matière à débattre, dans plusieurs directions d'ailleurs, en témoignent les réactions des élèves à la sortie de l'épreuve.
Donc je trouverais vraiment dommage qu'ils récitent, mais j'imagine que c'est là que nous verrons la différence entre les élèves sérieux et les très bons élèves qui auront réfléchi.
- Clecle78Bon génie
https://etudiant.lefigaro.fr/article/bac/qui-est-claire-de-duras-l-ecrivain-choisi-au-bac-de-francais-2024-20240614/
Quelques éléments sur la fameuse Claire
Quelques éléments sur la fameuse Claire
- NLM76Grand Maître
Est-ce que vous voudriez bien m'expliquer ? Parce que pour moi, ça ne fait pas sens. Peut-être arriverons-nous à progresser si nous échangeons sur ce sujet, parce qu'il y a là quelque chose qui vous paraît une évidence, alors que pour quelques hurluberlus comme moi, c'est le contraire qui paraît une évidence : un plan se construit après avoir élaboré, en vrac, des idées, et son organisation ne saurait se manifester à priori, après la seule analyse du sujet. Cela me paraît être une condition sine qua non pour rendre possible la pensée.Feli a écrit:J'enseigne à mes élèves la différence entre un plan thématique et un plan dialectique, et cela fait sens pour eux. Vraiment.
D'autre part, un plan de dissertation est toujours forcément dialectique, c'est-à-dire raisonné, articulé de façon logique, ET thématique, dans la mesure où chaque partie exprime véritablement une idée, qui ne saurait se réduire à la négation de la précédente. L'idée qu'il pourrait y avoir des plans dialectiques, qui s'opposeraient aux plans "thématiques" me paraît inéluctablement conduire à des plans incohérents (1. Oui 2. Non) , que je vois fleurir chaque année dans les dissertations qui suivent les méthodes proposées sur internet, dans nombre de manuels, et par nombre de professeurs.
En somme :
- En confrontant le sujet à ce qu'on connaît du livre, on élabore une dizaine d'idées plus ou moins parentes en vrac.
- On voit quelles idées pourrait aller ensemble, ce qui permet d'ébaucher des parties ou des sous-parties du devoir. (regroupement thématique)
- On réfléchit à articuler ces idées, c'est-à-dire à établir des liens logiques entre elles. (articulation dialectique)
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- FeliNiveau 2
J'analyse les mots du sujet ainsi que l'intitulé de la question posée.
Ici, "j'irai loin, bien loin", avec l'idée de déplacement, "loin", ainsi que le futur, invitent à réfléchir au voyage. J'irai où? loin de quoi? De quoi veut-il se dégager et pourquoi?
Puis "aller loin" peut se comprendre comme une réflexion sur le sens de la provocation de Rimbaud, "il va trop loin" Dans quelle mesure peut-on parler d'impertinence. Par rapport à quoi? Va-t-il vraiment loin?
Et finalement aller loin, c'est cheminer, trouver sa voie ; l'expression étant au futur, c'est une quête, peu aboutie encore dans ce recueil. Et c'est là qu'on peut discuter un peu de la pertinence de cette phrase, du moins au regard des Cahiers de Douai. Il envisage d'aller loin dans la recherche d'un chemin poétique nouveau, mais la tradition reste bien présente.
Donc on aurait une sorte de plan thématique si l'on veut, mais qui met les élémets en tension. A chaque étape du questionnement nous cherchons quels poèmes pourraient être mobilisés.
La question est aussi là pour guider les élèves : "le cahier de Douai répond-il à ce projet", il me semble qu'on peut difficilement dire oui, tout simplement...
Mes élèves ont choisi la démarche suivante : Il part loin, voyage, se détache de sa ville, du conformisme, de formes d'autorité.
Mais sa démarche poétique reste ancrée dans une tradition, il ne s'aventure pas trop/ ou pour d'autres élèves, il propose une poésie très ancrée dans le réel et le prosaîsme.
Finalement c'est le futur qui compte, il ira loin dans le sens où il pose les bases d'une poésie "nouvelle" (même si vous n'aimez pas le terme).
Donc c'est bel et bien un plan dialectique.
Ici, "j'irai loin, bien loin", avec l'idée de déplacement, "loin", ainsi que le futur, invitent à réfléchir au voyage. J'irai où? loin de quoi? De quoi veut-il se dégager et pourquoi?
Puis "aller loin" peut se comprendre comme une réflexion sur le sens de la provocation de Rimbaud, "il va trop loin" Dans quelle mesure peut-on parler d'impertinence. Par rapport à quoi? Va-t-il vraiment loin?
Et finalement aller loin, c'est cheminer, trouver sa voie ; l'expression étant au futur, c'est une quête, peu aboutie encore dans ce recueil. Et c'est là qu'on peut discuter un peu de la pertinence de cette phrase, du moins au regard des Cahiers de Douai. Il envisage d'aller loin dans la recherche d'un chemin poétique nouveau, mais la tradition reste bien présente.
Donc on aurait une sorte de plan thématique si l'on veut, mais qui met les élémets en tension. A chaque étape du questionnement nous cherchons quels poèmes pourraient être mobilisés.
La question est aussi là pour guider les élèves : "le cahier de Douai répond-il à ce projet", il me semble qu'on peut difficilement dire oui, tout simplement...
Mes élèves ont choisi la démarche suivante : Il part loin, voyage, se détache de sa ville, du conformisme, de formes d'autorité.
Mais sa démarche poétique reste ancrée dans une tradition, il ne s'aventure pas trop/ ou pour d'autres élèves, il propose une poésie très ancrée dans le réel et le prosaîsme.
Finalement c'est le futur qui compte, il ira loin dans le sens où il pose les bases d'une poésie "nouvelle" (même si vous n'aimez pas le terme).
Donc c'est bel et bien un plan dialectique.
- PlumeManitobaNiveau 2
roxanne a écrit:J'ai fait un tour sur les réseaux pour avoir la vox populi décomplexée ou inquiète. Pas mal d'élèves déconcertés par Cahier au singulier, sinon on aura pas mal d'Edouard comme auteurs du commentaire. La confusion avec Marguerite Duras ne posant pas problème puisqu'elle est aussi inconnue au bataillon que Claire de Duras (qui l'était pour moi je l'avoue).
Concernant les technos, essai très facile et accessible sur Olympe, il n'y avait qu'à dérouler le cours. Sur le commentaire, j'ai un peu peur que beaucoup d'élèves aient compris qu'il s'agissait ...d'un avion.
Tu veux dire qu’Édouard est devenu l’auteur du livre?
- roxanneOracle
J'en ai bien peur. C'est souvent le cas quand le titre est éponyme et qu'ils ne connaissent pas l'auteur.
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