- EmeraldiaÉrudit
Désolée pour la vulgarité, mais pour moi, c’est plutôt la vaseline qui est employée…joebar69 a écrit:Après le Valium qui tranquillise, ils nous ont trouvé le Vade-mecum qui énerve !
Sont trop forts.
Les deux traitements sont quand même des anesthésiants, à priori, avec note explicative d'utilisation incompréhensible et effets secondaires indésirables puissants .
- joebar69Fidèle du forum
Je pense le contraire, c'est pour cela que ça fait mal !Emeraldia a écrit:Désolée pour la vulgarité, mais pour moi, c’est plutôt la vaseline qui est employée…joebar69 a écrit:Après le Valium qui tranquillise, ils nous ont trouvé le Vade-mecum qui énerve !
Sont trop forts.
Les deux traitements sont quand même des anesthésiants, à priori, avec note explicative d'utilisation incompréhensible et effets secondaires indésirables puissants .
- TFSFidèle du forum
joebar69 a écrit:@TFS : Je te rassure (ou pas), on peine aussi à trouver des profs de français et de maths au coin de la rue, dans certaines académies de la métropole .
Je sais bien ! Disons qu'il nous faut surtout déjà trouver des francophones .
- IlseÉrudit
bonsoir,
nous allons devoir partager 2 classes sans doute lecture/écriture et langue (2h3+2h). Qu' avez-vous prévu de faire si vous êtes dans ce cas?
Sur quel niveau ... ? avec les groupes en 5e ça parait compliqué... en 4è ?
nous allons devoir partager 2 classes sans doute lecture/écriture et langue (2h3+2h). Qu' avez-vous prévu de faire si vous êtes dans ce cas?
Sur quel niveau ... ? avec les groupes en 5e ça parait compliqué... en 4è ?
- MyrrhaNiveau 9
Bonjour,
Nous sommes en train de négocier avec notre principal pour garder nos classes entières et faire 1h de soutien par semaine en plus des 4h30 avec quelques élèves en difficultés choisis par l'enseignant. C'est en quelque sorte ce qu'était l'AP à l'origine si je ne trompe pas. L'idée serait de garder :
- un prof = une classe
- le groupe classe, hétérogène
- pas de barrettes
On a six classes de 6e l'an prochain normalement, et on utiliserait donc les 12h qui nous ont été ajoutées dans la DHG de cette année pour la réforme, pour faire l'heure de soutien en français et en maths en 6e.
Ça c'est notre plan. Notre principal propose autre chose, qui veut ménager la chèvre et le chou, mais ne nous convient pas, car il mélange bien les classes et crée bien des groupes (en tout cas, des groupes faibles, même si elle mélange bons et moyens, prétendant ainsi garantir l'hétérogénéité).
On va essayer de trouver un compromis, mais dans le cas où on n'y parviendrait pas, on va appliquer la technique suggérée par l'intersyndicale du 93, à savoir convoquer un CA exceptionnel avec pour ordre du jour le vote de notre répartition.
On va utiliser l'argument de la hiérarchie des normes, dont il a peut-être déjà été question ici : à savoir l'idée que l'arrêté du 15 mars ne peut invalider un décret qui est le code de l'éducation, qui rappelle l'autonomie des établissements et la souveraineté du CA dans l'organisation des élèves en classes/groupes.
Nous sommes en train de négocier avec notre principal pour garder nos classes entières et faire 1h de soutien par semaine en plus des 4h30 avec quelques élèves en difficultés choisis par l'enseignant. C'est en quelque sorte ce qu'était l'AP à l'origine si je ne trompe pas. L'idée serait de garder :
- un prof = une classe
- le groupe classe, hétérogène
- pas de barrettes
On a six classes de 6e l'an prochain normalement, et on utiliserait donc les 12h qui nous ont été ajoutées dans la DHG de cette année pour la réforme, pour faire l'heure de soutien en français et en maths en 6e.
Ça c'est notre plan. Notre principal propose autre chose, qui veut ménager la chèvre et le chou, mais ne nous convient pas, car il mélange bien les classes et crée bien des groupes (en tout cas, des groupes faibles, même si elle mélange bons et moyens, prétendant ainsi garantir l'hétérogénéité).
On va essayer de trouver un compromis, mais dans le cas où on n'y parviendrait pas, on va appliquer la technique suggérée par l'intersyndicale du 93, à savoir convoquer un CA exceptionnel avec pour ordre du jour le vote de notre répartition.
On va utiliser l'argument de la hiérarchie des normes, dont il a peut-être déjà été question ici : à savoir l'idée que l'arrêté du 15 mars ne peut invalider un décret qui est le code de l'éducation, qui rappelle l'autonomie des établissements et la souveraineté du CA dans l'organisation des élèves en classes/groupes.
- EsméraldaGrand sage
Myrrha, j'aimerais y croire et j'aimerais comme toi fonctionner sans alignements et avec une heure ( ou deux de soutien/renfo pour élèves "à besoin"...) mais il me semble quand même que l'on nous martèle l'obligation des alignements.
J'ai assisté au webinaire avec les IPR aujourd'hui ( pas la force de faire un bilan pour le moment) La journée a été longue, pénible et des tensions commencent à apparaître dans l'équipe de lettres. Tout ce que je ne veux pas. Je vis particulièrement mal la perspective de cette réforme et je mesure combien il va être/serait difficile pour moi de travailler "en collaboration" avec certains collègues.
Je ne comprends pas bien le deuxième point que tu évoques pour contrer la mise en place. Est-ce que réellement, on peut s'appuyer sur cette histoire de décret ? Si c'était si simple ...
J'ai assisté au webinaire avec les IPR aujourd'hui ( pas la force de faire un bilan pour le moment) La journée a été longue, pénible et des tensions commencent à apparaître dans l'équipe de lettres. Tout ce que je ne veux pas. Je vis particulièrement mal la perspective de cette réforme et je mesure combien il va être/serait difficile pour moi de travailler "en collaboration" avec certains collègues.
Je ne comprends pas bien le deuxième point que tu évoques pour contrer la mise en place. Est-ce que réellement, on peut s'appuyer sur cette histoire de décret ? Si c'était si simple ...
- TrucOuBiduleHabitué du forum
S'il vous plaît, strictement rien n'a été ajouté (mais on flèche en effet l'utilisation) car toutes les 6è passent de 26 à 25 h hebdo.Myrrha a écrit:Bonjour,
Nous sommes en train de négocier avec notre principal pour garder nos classes entières et faire 1h de soutien par semaine en plus des 4h30 avec quelques élèves en difficultés choisis par l'enseignant. C'est en quelque sorte ce qu'était l'AP à l'origine si je ne trompe pas. L'idée serait de garder :
- un prof = une classe
- le groupe classe, hétérogène
- pas de barrettes
On a six classes de 6e l'an prochain normalement, et on utiliserait donc les 12h qui nous ont été ajoutées dans la DHG de cette année pour la réforme, pour faire l'heure de soutien en français et en maths en 6e.
Ça c'est notre plan. Notre principal propose autre chose, qui veut ménager la chèvre et le chou, mais ne nous convient pas, car il mélange bien les classes et crée bien des groupes (en tout cas, des groupes faibles, même si elle mélange bons et moyens, prétendant ainsi garantir l'hétérogénéité).
On va essayer de trouver un compromis, mais dans le cas où on n'y parviendrait pas, on va appliquer la technique suggérée par l'intersyndicale du 93, à savoir convoquer un CA exceptionnel avec pour ordre du jour le vote de notre répartition.
On va utiliser l'argument de la hiérarchie des normes, dont il a peut-être déjà été question ici : à savoir l'idée que l'arrêté du 15 mars ne peut invalider un décret qui est le code de l'éducation, qui rappelle l'autonomie des établissements et la souveraineté du CA dans l'organisation des élèves en classes/groupes.
Ces heures sont feues les heures de "(sciences et) technologie".
- Spoiler:
- Je précise cela car je me demande, au train où vont les choses, qui va "morfler" pour financer la même chose en 4è-3è pour la rentrée 2025...
- DerborenceModérateur
Même projet ici.Myrrha a écrit:
On va essayer de trouver un compromis, mais dans le cas où on n'y parviendrait pas, on va appliquer la technique suggérée par l'intersyndicale du 93, à savoir convoquer un CA exceptionnel avec pour ordre du jour le vote de notre répartition.
On va utiliser l'argument de la hiérarchie des normes, dont il a peut-être déjà été question ici : à savoir l'idée que l'arrêté du 15 mars ne peut invalider un décret qui est le code de l'éducation, qui rappelle l'autonomie des établissements et la souveraineté du CA dans l'organisation des élèves en classes/groupes.
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"La volonté permet de grimper sur les cimes ; sans volonté on reste au pied de la montagne." Proverbe chinois
"Derborence, le mot chante triste et doux dans la tête pendant qu’on se penche sur le vide, où il n’y a plus rien, et on voit qu’il n’y a plus rien."
Charles-Ferdinand Ramuz, Derborence
- EmeraldiaÉrudit
Exactement, dans mon établissement, ma cheffe met en place ces groupes, nous demande de faire des progressions communes, etc. Personne ne dit rien. J’ai demandé ma mutation. A terme, j’envisage de quitter l’Education Nationale si cette connerie est entérinée. Les profs de lettres n’auront plus le temps de préparer leurs cours correctement.Esméralda a écrit:Myrrha, j'aimerais y croire et j'aimerais comme toi fonctionner sans alignements et avec une heure ( ou deux de soutien/renfo pour élèves "à besoin"...) mais il me semble quand même que l'on nous martèle l'obligation des alignements.
J'ai assisté au webinaire avec les IPR aujourd'hui ( pas la force de faire un bilan pour le moment) La journée a été longue, pénible et des tensions commencent à apparaître dans l'équipe de lettres. Tout ce que je ne veux pas. Je vis particulièrement mal la perspective de cette réforme et je mesure combien il va être/serait difficile pour moi de travailler "en collaboration" avec certains collègues.
Je ne comprends pas bien le deuxième point que tu évoques pour contrer la mise en place. Est-ce que réellement, on peut s'appuyer sur cette histoire de décret ? Si c'était si simple ...
- meevadeborahNiveau 8
Emeraldia a écrit:Exactement, dans mon établissement, ma cheffe met en place ces groupes, nous demande de faire des progressions communes, etc. Personne ne dit rien. J’ai demandé ma mutation. A terme, j’envisage de quitter l’Education Nationale si cette connerie est entérinée. Les profs de lettres n’auront plus le temps de préparer leurs cours correctement.Esméralda a écrit:Myrrha, j'aimerais y croire et j'aimerais comme toi fonctionner sans alignements et avec une heure ( ou deux de soutien/renfo pour élèves "à besoin"...) mais il me semble quand même que l'on nous martèle l'obligation des alignements.
J'ai assisté au webinaire avec les IPR aujourd'hui ( pas la force de faire un bilan pour le moment) La journée a été longue, pénible et des tensions commencent à apparaître dans l'équipe de lettres. Tout ce que je ne veux pas. Je vis particulièrement mal la perspective de cette réforme et je mesure combien il va être/serait difficile pour moi de travailler "en collaboration" avec certains collègues.
Je ne comprends pas bien le deuxième point que tu évoques pour contrer la mise en place. Est-ce que réellement, on peut s'appuyer sur cette histoire de décret ? Si c'était si simple ...
Je ne sais pas qui est ce "personne" qui ne dit rien.
Cela dépend des établissements et s'il y a plus de groupes que de classes ; c'est le cas dans mon collège. Et de ce fait les profs de français et de maths n'auront plus le temps de préparer leurs cours correctement à cause des alignements et progressions communes, les profs de sciences et d'HG n'auront plus le temps de préparer leurs cours correctement car ils vont se retrouver avec des classes bien plus chargées que nous et perdre les quelques dédoublements qu'ils avaient d'autant qu'eux accueillent presque toujours les élèves ULIS et nous jamais), les profs d'anglais n'auront plus le temps de préparer leurs cours correctement s'ils veulent continuer de proposer l'option anglais car cela ne plus être en HP à cause des groupes et il devraient prendre 3h sur chacun... et tous les profs risquent de pâtir des alignements pour les emploi du temps... et j'en oublie certainement.
Tout ça pour dire qu'il y aurait pourtant matière à se battre collectivement.
- EmeraldiaÉrudit
Les collègues de mon établissement ne disent rien, pas plus que mes collègues de lettres d'ailleurs. Les collègues qui n'enseignent ni le français, ni les maths n'en parlent quasiment pas comme s'ils n'étaient pas concernés. Je vais me retrouver avec 4 niveaux à la rentrée, désolée mais en lettres, c'est énorme, je travaille 10h par jour sans avoir le temps de faire tout ce que je veux avec 3 niveaux, donc je pense jeter l'éponge.
- marjoDoyen
On a essayé de refaire notre répartition pour l'année prochaine en lettres. En gardant le même service que cette année (5 heures de latin + deux classes de troisième), je me retrouve en sous-service d'une heure. Nous n'avons pas trouvé de solution pour le moment, mais ce qui se profile, c'est partage d'une classe sur un autre niveau dont je vais récupérer deux heures pour faire de la langue. Ma collègue agrégée de lettres modernes se retrouve à 13,5H avec le même service que cette année et dans le même cas de figure. Il est hors de question que je me coltine une classe entière supplémentaire pour une heure de "sous-service". J'ai déjà un service lourd, contrairement à ce qu'on pourrait penser (trois niveaux sur deux matières différentes, de grosses copies en 3e + tout le tralalas qui accompagne traditionnellement le fait d'avoir des classes de ce niveau : le stage, l'oral, l'orientation, le brevet blanc etc.) Ras le bol.
Des collègues seront au rectorat ce soir pour une audience pour demander des heures. Si jamais on nous en octroie quelques-unes, ça m'étonnerait que ce soit affecté aux lettres de toute façon, et la question du sous-service ne sera pas résolue.
Des collègues seront au rectorat ce soir pour une audience pour demander des heures. Si jamais on nous en octroie quelques-unes, ça m'étonnerait que ce soit affecté aux lettres de toute façon, et la question du sous-service ne sera pas résolue.
- MyrrhaNiveau 9
Oui, c'est très vrai.TrucOuBidule a écrit:S'il vous plaît, strictement rien n'a été ajouté (mais on flèche en effet l'utilisation) car toutes les 6è passent de 26 à 25 h hebdo.Myrrha a écrit:Bonjour,
Nous sommes en train de négocier avec notre principal pour garder nos classes entières et faire 1h de soutien par semaine en plus des 4h30 avec quelques élèves en difficultés choisis par l'enseignant. C'est en quelque sorte ce qu'était l'AP à l'origine si je ne trompe pas. L'idée serait de garder :
- un prof = une classe
- le groupe classe, hétérogène
- pas de barrettes
On a six classes de 6e l'an prochain normalement, et on utiliserait donc les 12h qui nous ont été ajoutées dans la DHG de cette année pour la réforme, pour faire l'heure de soutien en français et en maths en 6e.
Ça c'est notre plan. Notre principal propose autre chose, qui veut ménager la chèvre et le chou, mais ne nous convient pas, car il mélange bien les classes et crée bien des groupes (en tout cas, des groupes faibles, même si elle mélange bons et moyens, prétendant ainsi garantir l'hétérogénéité).
On va essayer de trouver un compromis, mais dans le cas où on n'y parviendrait pas, on va appliquer la technique suggérée par l'intersyndicale du 93, à savoir convoquer un CA exceptionnel avec pour ordre du jour le vote de notre répartition.
On va utiliser l'argument de la hiérarchie des normes, dont il a peut-être déjà été question ici : à savoir l'idée que l'arrêté du 15 mars ne peut invalider un décret qui est le code de l'éducation, qui rappelle l'autonomie des établissements et la souveraineté du CA dans l'organisation des élèves en classes/groupes.
Ces heures sont feues les heures de "(sciences et) technologie".
- Spoiler:
Je précise cela car je me demande, au train où vont les choses, qui va "morfler" pour financer la même chose en 4è-3è pour la rentrée 2025...
Esmeralda, je ne sais pas si ça va marcher, je suis même assez pessimiste mais il faut bien essayer, non ? Beaucoup de collèges du 93 vont faire la même chose que nous.
Maintenant, une autre possibilité est de faire des barrettes de 2 classes au lieu de 3 ou 5 classes, et de faire en sorte que les "groupes" soient en fait les classes. On mélange 6e1 et 6e2, on fait 2 groupes, le groupe A et le groupe B, qui sont en fait, coïncidence incroyable, constitués, pour le groupe A, des élèves de la 6e1, et pour le groupe B, des élèves de la 6e2. Ça permet au chef de dire qu'il a mis en place la réforme, et ce sont les profs qui assument la répartition des élèves selon leur expertise. S'ils ont filouté, ils sont responsables, mais le chef peut s'en dédouaner. Je ne sais pas si notre chef va accepter, mais là encore, il faut essayer. Ça désorganiserait un peu les EDT, mais moins qu'avec des maxi barrettes, et on garderait intacts nos groupes classes..
J'ai juste un doute concernant le CA exceptionnel, peut-il être convoqué pour voter notre proposition de DHG après que le CA ordinaire a entériné la DHG du chef ? Ou faut-il absolument faire notre CA avant ce vote ? Si qqn sait, je veux bien la réponse.
- meevadeborahNiveau 8
Les quatre niveaux seront lourds pour les collègues de maths tout autant et ils sont sûrement concernés aussi. Qu'en pensent-ils ? Pourquoi avoir 4 niveaux ? A cause des alignements ?
Marjo vous avez 0 heure sup ?
Ici pour une heure manquante une collègue devra sûrement partir en complément de service...
Marjo vous avez 0 heure sup ?
Ici pour une heure manquante une collègue devra sûrement partir en complément de service...
- MehitabelVénérable
Myrrha a écrit:Oui, c'est très vrai.TrucOuBidule a écrit:S'il vous plaît, strictement rien n'a été ajouté (mais on flèche en effet l'utilisation) car toutes les 6è passent de 26 à 25 h hebdo.Myrrha a écrit:Bonjour,
Nous sommes en train de négocier avec notre principal pour garder nos classes entières et faire 1h de soutien par semaine en plus des 4h30 avec quelques élèves en difficultés choisis par l'enseignant. C'est en quelque sorte ce qu'était l'AP à l'origine si je ne trompe pas. L'idée serait de garder :
- un prof = une classe
- le groupe classe, hétérogène
- pas de barrettes
On a six classes de 6e l'an prochain normalement, et on utiliserait donc les 12h qui nous ont été ajoutées dans la DHG de cette année pour la réforme, pour faire l'heure de soutien en français et en maths en 6e.
Ça c'est notre plan. Notre principal propose autre chose, qui veut ménager la chèvre et le chou, mais ne nous convient pas, car il mélange bien les classes et crée bien des groupes (en tout cas, des groupes faibles, même si elle mélange bons et moyens, prétendant ainsi garantir l'hétérogénéité).
On va essayer de trouver un compromis, mais dans le cas où on n'y parviendrait pas, on va appliquer la technique suggérée par l'intersyndicale du 93, à savoir convoquer un CA exceptionnel avec pour ordre du jour le vote de notre répartition.
On va utiliser l'argument de la hiérarchie des normes, dont il a peut-être déjà été question ici : à savoir l'idée que l'arrêté du 15 mars ne peut invalider un décret qui est le code de l'éducation, qui rappelle l'autonomie des établissements et la souveraineté du CA dans l'organisation des élèves en classes/groupes.
Ces heures sont feues les heures de "(sciences et) technologie".
- Spoiler:
Je précise cela car je me demande, au train où vont les choses, qui va "morfler" pour financer la même chose en 4è-3è pour la rentrée 2025...
Esmeralda, je ne sais pas si ça va marcher, je suis même assez pessimiste mais il faut bien essayer, non ? Beaucoup de collèges du 93 vont faire la même chose que nous.
Maintenant, une autre possibilité est de faire des barrettes de 2 classes au lieu de 3 ou 5 classes, et de faire en sorte que les "groupes" soient en fait les classes. On mélange 6e1 et 6e2, on fait 2 groupes, le groupe A et le groupe B, qui sont en fait, coïncidence incroyable, constitués, pour le groupe A, des élèves de la 6e1, et pour le groupe B, des élèves de la 6e2. Ça permet au chef de dire qu'il a mis en place la réforme, et ce sont les profs qui assument la répartition des élèves selon leur expertise. S'ils ont filouté, ils sont responsables, mais le chef peut s'en dédouaner. Je ne sais pas si notre chef va accepter, mais là encore, il faut essayer. Ça désorganiserait un peu les EDT, mais moins qu'avec des maxi barrettes, et on garderait intacts nos groupes classes..
J'ai juste un doute concernant le CA exceptionnel, peut-il être convoqué pour voter notre proposition de DHG après que le CA ordinaire a entériné la DHG du chef ? Ou faut-il absolument faire notre CA avant ce vote ? Si qqn sait, je veux bien la réponse.
C'est exactement ce que nous avons proposé au CDE, lui-même a proposé que cela serve à rééquilibrer des classes qui a priori ne fonctionneraient pas sur les premières semaines de cours en groupe classe et de déplacer également les élèves "fantômes" ceux qui sont inscrits mais que l'on ne voit jamais, ceux qui viennent 2/3 fois par mois ...
- marjoDoyen
meevadeborah a écrit:Les quatre niveaux seront lourds pour les collègues de maths tout autant et ils sont sûrement concernés aussi. Qu'en pensent-ils ? Pourquoi avoir 4 niveaux ? A cause des alignements ?
Marjo vous avez 0 heure sup ?
Ici pour une heure manquante une collègue devra sûrement partir en complément de service...
Si, on a des heures sup', mais je suis très contrariée à l'idée de prendre un niveau et 30 élèves supplémentaires parce qu'il me manque une heure ! On aurait pu jouer avec les heures de latin parce que nous sommes deux en lettres classiques, mais ça mettrait ma collègue en sous-service aussi, donc ce n'est pas la solution.
Partir en complément de service pour une heure... Mon dieu.
- odur86Niveau 3
Ma femme en SVT a eu droit a un CS pour 30 min manquantes (il lui ont calé au passage les 2 HS non refusables, et encore 1,5h avec du chantage à l'emploi du temps)
Et pour l'aspect historique, elle a commencé il y a 20 ans avec 150 élèves par semaine, elle est maintenant rendue a 450, grâce à toutes ces réformes pour le bien des élèves (+ d'heures, - de groupes, + d'élèves par classe. Toutes ces réformes doivent être décryptées a travers le prisme financier avant tout.
Si certains y croient encore, tant mieux ça permettra de se battre, mais je comprends aussi que d'autres se soient éloignés au fur et a mesure, l'EN c'est quand-même une grande broyeuse àhumains, élèves comme personnels.
Et pour l'aspect historique, elle a commencé il y a 20 ans avec 150 élèves par semaine, elle est maintenant rendue a 450, grâce à toutes ces réformes pour le bien des élèves (+ d'heures, - de groupes, + d'élèves par classe. Toutes ces réformes doivent être décryptées a travers le prisme financier avant tout.
Si certains y croient encore, tant mieux ça permettra de se battre, mais je comprends aussi que d'autres se soient éloignés au fur et a mesure, l'EN c'est quand-même une grande broyeuse àhumains, élèves comme personnels.
- meevadeborahNiveau 8
odur86 a écrit:Ma femme en SVT a eu droit a un CS pour 30 min manquantes (il lui ont calé au passage les 2 HS non refusables, et encore 1,5h avec du chantage à l'emploi du temps)
Et pour l'aspect historique, elle a commencé il y a 20 ans avec 150 élèves par semaine, elle est maintenant rendue a 450, grâce à toutes ces réformes pour le bien des élèves (+ d'heures, - de groupes, + d'élèves par classe. Toutes ces réformes doivent être décryptées a travers le prisme financier avant tout.
Si certains y croient encore, tant mieux ça permettra de se battre, mais je comprends aussi que d'autres se soient éloignés au fur et a mesure, l'EN c'est quand-même une grande broyeuse àhumains, élèves comme personnels.
En effet beaucoup de matières sont concernées par ricochet. On bouffe toute la marge pour le français et les maths ou presque, ce qui ne permet plus d'ajuster les services des uns et des autres. Et si les heures doivent être au service des élèves et pas des profs il faut rappeler que les élèves ont besoin d'avoir des profs solides et motivés face à eux, pas des gens au bord du burn out (avant de tomber dedans) et désabusés, voire "desappointés".
@marjo : Avec des heures sup il y a souvent des ajustements possibles. Toi tu peux prendre 2 classes de 4e au lieu de 3e (par exemple) mais ça a forcément des répercussions sur les autres. Il faut alors que ceux qui avaient des HS prennent plutôt des 3e à la place de classes à 4,5 heures.. (mais peut être que l'ensemble ne fonctionne plus alors, je sais que ce n'est pas simple de faire les répartitions dans de jolis tableaux produits à la dizaine...)
- ylmExpert spécialisé
Gabriel Attal, 1er ministre, parle encore aujourd'hui à l'Assemblée de "groupes de niveaux", alors que ça a complètement disparu de la réforme...
Fatigue...
Education nationale : "La réalité, c'est que le collège, aujourd'hui, ne parvient pas à réduire les inégalités qu'on constate à l'entrée en sixième", répond @GabrielAttal.#DirectAN #QAG pic.twitter.com/vJeR4eYwXz
— LCP (@LCP) May 29, 2024
Fatigue...
_________________
The life of man, solitary, poor, nasty, brutish and short.
Thomas Hobbes
- BlinkarticaNiveau 4
Esméralda a écrit:Myrrha, j'aimerais y croire et j'aimerais comme toi fonctionner sans alignements et avec une heure ( ou deux de soutien/renfo pour élèves "à besoin"...) mais il me semble quand même que l'on nous martèle l'obligation des alignements.
J'ai assisté au webinaire avec les IPR aujourd'hui ( pas la force de faire un bilan pour le moment) La journée a été longue, pénible et des tensions commencent à apparaître dans l'équipe de lettres. Tout ce que je ne veux pas. Je vis particulièrement mal la perspective de cette réforme et je mesure combien il va être/serait difficile pour moi de travailler "en collaboration" avec certains collègues.
Je ne comprends pas bien le deuxième point que tu évoques pour contrer la mise en place. Est-ce que réellement, on peut s'appuyer sur cette histoire de décret ? Si c'était si simple ...
J'ai assisté également à un webinaire (le même, un autre, je ne sais pas) et si j'ai bien compris une chose, c'est qu'on n'était contraint de rien ou presque. Les inspecteurs suggèrent lourdement que ce serait bien de faire ceci ou cela mais les textes comportent une belle variété de modalisateurs qui permettent de faire les choses comme on le souhaite : des évaluations communes ? C'est écrit "éventuelles" donc nullement obligatoire. Une progression commune ? C'est un souhait, la seule obligation est d'avoir les mêmes attentes finales pour les élèves (cocasse pour des groupes de niveaux qui ne disent pas leur nom). Des groupes qui bougent tout le temps avec des moments en classe "référence" ? C'est une possibilité, nous ne sommes pas obligés de le faire.
Tout ça pour dire que si j'ai compris une chose, c'est qu'on peut faire des groupes, les garder toute l'année et basta. Ce qui revient simplement à avoir des effectifs plus réduits et un peu plus homogènes. Vu comme cela, tout en continuant à pester occasionnellement sur le bricolage et l'inutilité d'une telle usine à gaz, je pense que je m’accommoderai très bien de cette réforme
EDIT : je ne parle pas, bien évidemment, des conséquences sur l'emploi du temps et les répartitions de classe qui sont parfois désastreuses et justifieraient de repenser ce pataquès...
- *Ombre*Grand sage
S'accommoder de cette réforme parce qu'ici ou là, on fait moins pire qu'ailleurs, c'est le piège.
Cela veut dire accepter tout ce que cette réforme a d'inacceptable bien au-delà de la question des groupes de niveau :
- le passage par pertes et profits d'horaires disciplinaires entiers (la techno l'an passé, qui l'an prochain, pour financer le bouzin sur les deux derniers niveaux ?) ;
- la suppression de tous les moyens pour les matières autres que les lettres et les maths, et même pour les lettres et les maths, la fin du soutien, des demi-groupes (désolée, 14 et 22, pour rédiger, c'est pas la même chose) ;
- la fin de la liberté pédagogique ou presque ;
- la transformation de notre métier en métier d'exécutant.
Cela veut dire accepter tout ce que cette réforme a d'inacceptable bien au-delà de la question des groupes de niveau :
- le passage par pertes et profits d'horaires disciplinaires entiers (la techno l'an passé, qui l'an prochain, pour financer le bouzin sur les deux derniers niveaux ?) ;
- la suppression de tous les moyens pour les matières autres que les lettres et les maths, et même pour les lettres et les maths, la fin du soutien, des demi-groupes (désolée, 14 et 22, pour rédiger, c'est pas la même chose) ;
- la fin de la liberté pédagogique ou presque ;
- la transformation de notre métier en métier d'exécutant.
- MajuFidèle du forum
Je suis d'accord avec Ombre, surtout vu les positionnements très variables des IPR d'une académie à l'autre.
C'est cette réforme dans son ensemble qu'il faut combattre!
C'est cette réforme dans son ensemble qu'il faut combattre!
- *Ombre*Grand sage
J'ajoute : les services encore plus lourds en Lettres, avec une demi-classe en plus par personne ou presque.
Il faut lutter contre cela. Cela va nous tuer, on bosse déjà comme des brutes.
Il faut lutter contre cela. Cela va nous tuer, on bosse déjà comme des brutes.
- marjoDoyen
Certes mais comment ? Il ne se passe rien ou pas grand-chose, l'année est presque pliée.
- BlinkarticaNiveau 4
*Ombre* a écrit:S'accommoder de cette réforme parce qu'ici ou là, on fait moins pire qu'ailleurs, c'est le piège.
Cela veut dire accepter tout ce que cette réforme a d'inacceptable bien au-delà de la question des groupes de niveau :
- le passage par pertes et profits d'horaires disciplinaires entiers (la techno l'an passé, qui l'an prochain, pour financer le bouzin sur les deux derniers niveaux ?) ;
- la suppression de tous les moyens pour les matières autres que les lettres et les maths, et même pour les lettres et les maths, la fin du soutien, des demi-groupes (désolée, 14 et 22, pour rédiger, c'est pas la même chose) ;
- la fin de la liberté pédagogique ou presque ;
- la transformation de notre métier en métier d'exécutant.
Lutter, oui, je suis d'accord mais il faut reconnaître qu'on est en train de perdre la lutte (pour mille et une raisons). Les parents s'en fichent ou trouvent ça bien, les collègues sont peu concernés et la dernière grève a été à peine relayée dans les médias. Ne pas se résigner, je trouve ça louable mais concrètement, cette réforme va se faire, hélas. Et qu'on ne m'accuse pas de défaitisme : j'ai œuvré comme j'ai pu mais j'ai clairement prêché dans le désert dans mon coin. On peut m'accuser d'avoir mal lutté, sans doute, mais j'ai essayé. Et maintenant, je vois la fin de l'année qui arrive : alors à la rentrée, il faudra s'accommoder ou démissionner. Fondamentalement, j'ai l'impression que c'est le choix qui demeure à ce stade de l'année.
- BaldredSage
Blinkartica a écrit:*Ombre* a écrit:S'accommoder de cette réforme parce qu'ici ou là, on fait moins pire qu'ailleurs, c'est le piège.
Cela veut dire accepter tout ce que cette réforme a d'inacceptable bien au-delà de la question des groupes de niveau :
- le passage par pertes et profits d'horaires disciplinaires entiers (la techno l'an passé, qui l'an prochain, pour financer le bouzin sur les deux derniers niveaux ?) ;
- la suppression de tous les moyens pour les matières autres que les lettres et les maths, et même pour les lettres et les maths, la fin du soutien, des demi-groupes (désolée, 14 et 22, pour rédiger, c'est pas la même chose) ;
- la fin de la liberté pédagogique ou presque ;
- la transformation de notre métier en métier d'exécutant.
Lutter, oui, je suis d'accord mais il faut reconnaître qu'on est en train de perdre la lutte (pour mille et une raisons). Les parents s'en fichent ou trouvent ça bien, les collègues sont peu concernés et la dernière grève a été à peine relayée dans les médias. Ne pas se résigner, je trouve ça louable mais concrètement, cette réforme va se faire, hélas. Et qu'on ne m'accuse pas de défaitisme : j'ai œuvré comme j'ai pu mais j'ai clairement prêché dans le désert dans mon coin. On peut m'accuser d'avoir mal lutté, sans doute, mais j'ai essayé. Et maintenant, je vois la fin de l'année qui arrive : alors à la rentrée, il faudra s'accommoder ou démissionner. Fondamentalement, j'ai l'impression que c'est le choix qui demeure à ce stade de l'année.
Non, il reste également la voie habituelle : subir, détourner, étouffer. C'est perdant perdant : l'institution passe à autre chose sans évaluer et le ministre écrira un livre ; et perdant pour nous car les heures perdues ne reviennent JAMAIS.
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