- PrezboGrand Maître
henriette a écrit:Si si. On regarde le niveau des élèves en français et en maths pour faire des groupes hétérogènes. Et comme il n'y a plus besoin de faire un effectif allégé puisqu'il n'y a plus de groupe faible, on les laisse tous au même nombre d'élèves.
Et comme tout a été si bien pensé pour créer ces groupes, autant en faire bénéficier toutes les disciplines aussi.
Et on appellera ça classe pour ne stigmatiser personne.
Je ne suis pas juriste, mais je me méfierais avant de me lancer dans des raisonnements aussi fragiles, et de suivre le raisonnement de Delahaye.
A supposer que l'arrêté contredise dans l'esprit des décrets précédents, je doute que cela dispense à un CDE d'appliquer celui-ci si on lui en donne l'ordre. Rien n'empêche un syndicat d'enseignant ou une organisation de parents de déposer un recours au tribunal administratif ensuite.
Ensuite, rien ne dit qu'un TA considérera que cet arrêté contredise suffisamment le décret, l'organisation des groupes d'élèves pour les EPLE pouvant se comprendre comme l’organisation dans les limites de contraintes données nationalement. L'arrêté n'aboutit pas forcément non plus à la reconstitution de filières, puisque les élèves restent regroupés dans des mêmes classes en dehors des cours de français et maths.
De toute façon, c'est une hypothèse purement fictionnelle, je doute qu'on trouve beaucoup de CDE pour contredire aussi explicitement un texte ministériel. Arrondir les angles en l'appliquant à minima me semble plus réaliste.
- *Ombre*Grand sage
Voilà. Il y a obligation de faire des groupes mélangeant des élèves de plusieurs classes, mais ces groupes peuvent être tous hétérogènes.
Si je comprends bien, on essaie de faire des classes moins chargées, mais comme on ne s'en donne pas les moyens, on fait une usine à gaz qui ne concerne que les maths et le français, et on finance cette usine à gaz en piétinant les profs de techno (l'an dernier et cette année) et les profs d'enseignement artistique (l'an prochain, pour financer l'extension en 4e et 3e si le bouzin n'est pas mort de mort naturelle d'ici là).
Et au passage, on met tout le monde au pas, on impose des progressions communes, on rend tout le monde remplaçable par le premier venu.
édit : Oui, je suis dans le public.
Si je comprends bien, on essaie de faire des classes moins chargées, mais comme on ne s'en donne pas les moyens, on fait une usine à gaz qui ne concerne que les maths et le français, et on finance cette usine à gaz en piétinant les profs de techno (l'an dernier et cette année) et les profs d'enseignement artistique (l'an prochain, pour financer l'extension en 4e et 3e si le bouzin n'est pas mort de mort naturelle d'ici là).
Et au passage, on met tout le monde au pas, on impose des progressions communes, on rend tout le monde remplaçable par le premier venu.
édit : Oui, je suis dans le public.
- EsméraldaGrand sage
henriette a écrit:As-tu lu l'article du Café pédagogique dont @uneodyssée a donné le lien ? Les "hautes instances" ont pondu un texte (un arrêté) qui contredit l'esprit et la lettre de la loi (les décrets regroupés dans le Code de l'éducation). L'ancien DGESCO Delahaye explique plutôt bien les choses il me semble.
D'accord, merci, c'est bien ce que ma lecture rapide m'avait permis de comprendre.
- EsméraldaGrand sage
*Ombre* a écrit:Voilà. Il y a obligation de faire des groupes mélangeant des élèves de plusieurs classes, mais ces groupes peuvent être tous hétérogènes.
Si je comprends bien, on essaie de faire des classes moins chargées, mais comme on ne s'en donne pas les moyens, on fait une usine à gaz qui ne concerne que les maths et le français, et on finance cette usine à gaz en piétinant les profs de techno (l'an dernier et cette année) et les profs d'enseignement artistique (l'an prochain, pour financer l'extension en 4e et 3e si le bouzin n'est pas mort de mort naturelle d'ici là).
Et au passage, on met tout le monde au pas, on impose des progressions communes, on rend tout le monde remplaçable par le premier venu.
édit : Oui, je suis dans le public.
Et on pousse les profs de lettres vers un fort risque de burn out ! Je suis en colère pour les élèves et nos conditions de travail à tous, et j'ai peur pour ma santé mentale.
- Hermione0908Modérateur
J'ai suivi un webinaire des IPR ce soir.
J'en ressors encore plus dépitée qu'avant, si c'est possible.
Les IPR ont botté en touche pour les questions gênantes, renvoyant l'essentiel à la responsabilité des CDE, on a bien senti la mise au pas dans le chat quand, en réponse aux questions sur la liberté pédagogique bafouée par les progressions communes, les évaluations communes, les concertations communes, nous avons eu droit à la citation sèche de l'article sur la liberté pédagogique qui s'exerce dans les limites du programme et des instructions émanant du ministère.
Beaucoup de réponses à base de "On attend le vade mecum du ministère", "C'est une question qui revient à laquelle nous ne pouvons pas donner de réponse actuellement", "Nous verrons cela lors des moments de partage et d'échange par BEF".
En tout cas, ils ne jurent que par progession commune, évaluations communes qui doivent être prêtes au début de chaque période décidée en établissement, flexibilité des groupes parce que "les élèves n'ont pas vocation à rester dans le même groupe en fonction des compétences travaillées" ; on nous a transmis une proposition d'organisation hebdomadaire (1h lecture, 1h écriture, 1h langue, 1h majeure, ½h mineure, majeure et mineure étant les compétences langagières, qui ne peuvent être des compétences de langue pure, travaillées par période et définies dans la progression commune, vous suivez toujours ?).
J'ai vraiment senti une volonté de nous faire comprendre qu'on ne couperait pas à un serrage de vis, de course à l'évaluation sans cesse (évaluation commune à la fin de chaque période, et évaluations "nombreuses" au cours de la période).
Toutes les questions concernant les TZR appelés à faire plusieurs remplacements au cours de l'année, sur les collègues en poste partagé, sur les équipes avec un gros turn-over sont restées lettre morte.
J'en ressors encore plus dépitée qu'avant, si c'est possible.
Les IPR ont botté en touche pour les questions gênantes, renvoyant l'essentiel à la responsabilité des CDE, on a bien senti la mise au pas dans le chat quand, en réponse aux questions sur la liberté pédagogique bafouée par les progressions communes, les évaluations communes, les concertations communes, nous avons eu droit à la citation sèche de l'article sur la liberté pédagogique qui s'exerce dans les limites du programme et des instructions émanant du ministère.
Beaucoup de réponses à base de "On attend le vade mecum du ministère", "C'est une question qui revient à laquelle nous ne pouvons pas donner de réponse actuellement", "Nous verrons cela lors des moments de partage et d'échange par BEF".
En tout cas, ils ne jurent que par progession commune, évaluations communes qui doivent être prêtes au début de chaque période décidée en établissement, flexibilité des groupes parce que "les élèves n'ont pas vocation à rester dans le même groupe en fonction des compétences travaillées" ; on nous a transmis une proposition d'organisation hebdomadaire (1h lecture, 1h écriture, 1h langue, 1h majeure, ½h mineure, majeure et mineure étant les compétences langagières, qui ne peuvent être des compétences de langue pure, travaillées par période et définies dans la progression commune, vous suivez toujours ?).
J'ai vraiment senti une volonté de nous faire comprendre qu'on ne couperait pas à un serrage de vis, de course à l'évaluation sans cesse (évaluation commune à la fin de chaque période, et évaluations "nombreuses" au cours de la période).
Toutes les questions concernant les TZR appelés à faire plusieurs remplacements au cours de l'année, sur les collègues en poste partagé, sur les équipes avec un gros turn-over sont restées lettre morte.
_________________
Certaines rubriques de Neoprofs.org sont en accès restreint.
Pour en savoir plus, c'est par ici : https://www.neoprofs.org/t48247-topics-en-acces-restreint-forum-accessible-uniquement-sur-demande-edition-2021
- stanleymilgramNiveau 9
Nous sommes trahis...
- chmarmottineGuide spirituel
Ça donne envie ... de fuir ...
Un peur aussi pour les élèves qui vont avoir une pression pas possible avec ces évaluations communes ...
Un peur aussi pour les élèves qui vont avoir une pression pas possible avec ces évaluations communes ...
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
Extraits d'une tribune d'un collectif d’anciens directeurs de l’enseignement scolaire publiée aujourd'hui sur le site du Monde (article réservé aux abonnés):
Les auteurs de la tribune citent l'article D332-5 (décret du 18 novembre 2014) du code de l'éducation:
https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/04/02/groupes-de-niveau-au-college-les-etablissements-se-retrouvent-contraints-tant-par-le-texte-officiel-que-par-le-manque-de-moyens_6225614_3232.html
Le Monde a écrit:Là où il faudrait de la souplesse, l’arrêté du 17 mars impose aux collèges une organisation très détaillée, à la semaine près, et n’envisage le retour en classe entière que comme une mesure dérogatoire. Les collèges se retrouvent ainsi contraints tant par le texte officiel que par le manque de moyens. Les nombreux dispositifs d’aide mis en place les années antérieures deviennent obsolètes : comment mobiliser les enseignants si chaque rentrée est présentée comme un désaveu de la précédente ? Tant de rigidité ne permettra guère, de fait, que de composer des groupes de niveau très peu fluides.
Les auteurs de la tribune citent l'article D332-5 (décret du 18 novembre 2014) du code de l'éducation:
Le Monde a écrit:« Le collège offre, conformément au principe d’inclusion et sans constituer de filières, un enseignement et une organisation pédagogique appropriés à la diversité des élèves (…). La mise en œuvre des modalités de différenciation relève de l’autonomie des établissements. »
Plusieurs autres articles expriment sans ambiguïté la même conception. Y renoncer aujourd’hui, c’est donc opérer un renversement qui fait du ministre, ou du premier ministre, le « super principal » des sept mille collèges de France. C’est méconnaître l’extrême diversité de ces collèges, qui diffèrent par la taille, l’histoire, le recrutement, les ressources et l’environnement. C’est faire des chefs d’établissement et des enseignants les simples exécutants d’une politique pédagogique taylorisée.
https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/04/02/groupes-de-niveau-au-college-les-etablissements-se-retrouvent-contraints-tant-par-le-texte-officiel-que-par-le-manque-de-moyens_6225614_3232.html
- Melyne5Fidèle du forum
Merci pour ce retour. Je redoute ce moment même si nos IPR semblent aux abonnés absents pour le moment.Hermione0908 a écrit:J'ai suivi un webinaire des IPR ce soir.
J'en ressors encore plus dépitée qu'avant, si c'est possible.
Les IPR ont botté en touche pour les questions gênantes, renvoyant l'essentiel à la responsabilité des CDE, on a bien senti la mise au pas dans le chat quand, en réponse aux questions sur la liberté pédagogique bafouée par les progressions communes, les évaluations communes, les concertations communes, nous avons eu droit à la citation sèche de l'article sur la liberté pédagogique qui s'exerce dans les limites du programme et des instructions émanant du ministère.
Beaucoup de réponses à base de "On attend le vade mecum du ministère", "C'est une question qui revient à laquelle nous ne pouvons pas donner de réponse actuellement", "Nous verrons cela lors des moments de partage et d'échange par BEF".
En tout cas, ils ne jurent que par progession commune, évaluations communes qui doivent être prêtes au début de chaque période décidée en établissement, flexibilité des groupes parce que "les élèves n'ont pas vocation à rester dans le même groupe en fonction des compétences travaillées" ; on nous a transmis une proposition d'organisation hebdomadaire (1h lecture, 1h écriture, 1h langue, 1h majeure, ½h mineure, majeure et mineure étant les compétences langagières, qui ne peuvent être des compétences de langue pure, travaillées par période et définies dans la progression commune, vous suivez toujours ?).
J'ai vraiment senti une volonté de nous faire comprendre qu'on ne couperait pas à un serrage de vis, de course à l'évaluation sans cesse (évaluation commune à la fin de chaque période, et évaluations "nombreuses" au cours de la période).
Toutes les questions concernant les TZR appelés à faire plusieurs remplacements au cours de l'année, sur les collègues en poste partagé, sur les équipes avec un gros turn-over sont restées lettre morte.
Comment peuvent ils nous contraindre à tout ce travail commun ? Rien dans les textes n’y fait mention. Il faut refuser cela en bloc !
- MajuFidèle du forum
Je n'en ai pas entendu du parler, mais sachant que c'est ce que nous avons acté ici pour l'an prochain, cela m'arrange.*Ombre* a écrit:Notre chef d'établissement nous a dit ce soir avoir reçu aujourd'hui même un message de la DGESCO déclarant que, finalement, les groupes de français et de maths pouvaient être tous hétérogènes. Nous n'avons pas vu ce message, seulement ce qu'en a dit notre CDE. Avez-vous eu des échos d'un tel mail dans vos établissements ?
- ysabelDevin
Hermione0908 a écrit:J'ai suivi un webinaire des IPR ce soir.
J'en ressors encore plus dépitée qu'avant, si c'est possible.
Les IPR ont botté en touche pour les questions gênantes, renvoyant l'essentiel à la responsabilité des CDE, on a bien senti la mise au pas dans le chat quand, en réponse aux questions sur la liberté pédagogique bafouée par les progressions communes, les évaluations communes, les concertations communes, nous avons eu droit à la citation sèche de l'article sur la liberté pédagogique qui s'exerce dans les limites du programme et des instructions émanant du ministère.
Beaucoup de réponses à base de "On attend le vade mecum du ministère", "C'est une question qui revient à laquelle nous ne pouvons pas donner de réponse actuellement", "Nous verrons cela lors des moments de partage et d'échange par BEF".
En tout cas, ils ne jurent que par progession commune, évaluations communes qui doivent être prêtes au début de chaque période décidée en établissement, flexibilité des groupes parce que "les élèves n'ont pas vocation à rester dans le même groupe en fonction des compétences travaillées" ; on nous a transmis une proposition d'organisation hebdomadaire (1h lecture, 1h écriture, 1h langue, 1h majeure, ½h mineure, majeure et mineure étant les compétences langagières, qui ne peuvent être des compétences de langue pure, travaillées par période et définies dans la progression commune, vous suivez toujours ?).
J'ai vraiment senti une volonté de nous faire comprendre qu'on ne couperait pas à un serrage de vis, de course à l'évaluation sans cesse (évaluation commune à la fin de chaque période, et évaluations "nombreuses" au cours de la période).
Toutes les questions concernant les TZR appelés à faire plusieurs remplacements au cours de l'année, sur les collègues en poste partagé, sur les équipes avec un gros turn-over sont restées lettre morte.
Qu'attendais-tu des IPR de lettres de notre académie ?
je ne sais pas s'il existe pire.
_________________
« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- Manu7Expert spécialisé
chmarmottine a écrit:Ça donne envie ... de fuir ...
Un peur aussi pour les élèves qui vont avoir une pression pas possible avec ces évaluations communes ...
Evaluations communes ? C'est marrant, il y a quelques années le nec plus ultra de la différenciation c'était de proposer dans un même groupe des évaluations différentes des mêmes compétences pour prendre en compte les différences et là on ferait des groupes en fonction des différences mais il ne faudrait plus prendre en compte les différences dans les évaluations ?
De toute manière quand on a des groupes de niveaux, je ne vois pas comment on pourrait avancer au même rythme et faire des évaluations communes. Tout cela n'a aucun sens.
Les réformes deviennent tellement débiles et sans fondement qu'on commence à les réformer avant même la mise en place. Les groupes de niveaux deviennent des groupes de besoin, et à la fin on fait des groupes hétérogènes...
Au passage, l'idée des groupes de besoin était intéressante en théorie mais en partique, je ne sais pas à l'avance quels seront les besoins de mes élèves face à une nouvelle notion, je ne suis pas devin. A chaque chapitre, je suis toujours surpris par des difficultés chez certains et des réussites chez d'autres... C'est un peu la beauté du métier, non ?
Pour être efficace il aurait fallu qu'on soit inéfficace... En clair pour ajuster les groupes au mieux, il faudrait régulièrement évaluer les besoins et donc perdre un temps pas croyable !!! Et quand on évalue en permanence à la fin on n'apprend plus rien !!!
- cldxNiveau 3
Je suis ce fil avec grand intérêt, sortant ce matin d'une réunion d'équipe avec l'IPR de lettres.
De ce que j'ai compris :
- On ne parle plus de groupes de niveaux mais de groupe en fonction des compétences des élèves (bah oui ça change tout)
- Progression commune en littérature, certainement en langue aussi, bien que ça n'ait pas été évoqué.
- Changement de groupes après chaque séquence soit toutes les 4 semaines
- Réunions d'équipe pour valider les changements de groupes
Je ne sais pas si je suis la seule à être démoralisée par ce qui s'annonce. Mes collègues de français ne voient pas en quoi cette organisation est un frein à notre liberté pédagogique. Moi je ne vois que ça, sûrement parce que mes séquences durent 6 semaines, que je travaille beaucoup la grammaire et que je n'utilise pas de carnet de lecteur, contrairement à eux.
De ce que j'ai compris :
- On ne parle plus de groupes de niveaux mais de groupe en fonction des compétences des élèves (bah oui ça change tout)
- Progression commune en littérature, certainement en langue aussi, bien que ça n'ait pas été évoqué.
- Changement de groupes après chaque séquence soit toutes les 4 semaines
- Réunions d'équipe pour valider les changements de groupes
Je ne sais pas si je suis la seule à être démoralisée par ce qui s'annonce. Mes collègues de français ne voient pas en quoi cette organisation est un frein à notre liberté pédagogique. Moi je ne vois que ça, sûrement parce que mes séquences durent 6 semaines, que je travaille beaucoup la grammaire et que je n'utilise pas de carnet de lecteur, contrairement à eux.
- poutouNiveau 10
Ben voyons...changement de groupes toutes les 4 semaines...n'importe quoi.
- chmarmottineGuide spirituel
cldx a écrit:Je suis ce fil avec grand intérêt, sortant ce matin d'une réunion d'équipe avec l'IPR de lettres.
De ce que j'ai compris :
- On ne parle plus de groupes de niveaux mais de groupe en fonction des compétences des élèves (bah oui ça change tout)
- Progression commune en littérature, certainement en langue aussi, bien que ça n'ait pas été évoqué.
- Changement de groupes après chaque séquence soit toutes les 4 semaines
- Réunions d'équipe pour valider les changements de groupes
Je ne sais pas si je suis la seule à être démoralisée par ce qui s'annonce. Mes collègues de français ne voient pas en quoi cette organisation est un frein à notre liberté pédagogique. Moi je ne vois que ça, sûrement parce que mes séquences durent 6 semaines, que je travaille beaucoup la grammaire et que je n'utilise pas de carnet de lecteur, contrairement à eux.
Non mais ça va pas la tête !!! Changement de groupes toutes les 4 semaines ... avec une réunion à chaque changement ... !!!!!
je ne vois pas comment on peut connaître les élèves au bout de 4 semaines ... comment si vite s'habituer à l'enseignant et à sa façon de faire ....
- BaldredSage
cldx a écrit:Je suis ce fil avec grand intérêt, sortant ce matin d'une réunion d'équipe avec l'IPR de lettres.
De ce que j'ai compris :
- On ne parle plus de groupes de niveaux mais de groupe en fonction des compétences des élèves (bah oui ça change tout)
- Progression commune en littérature, certainement en langue aussi, bien que ça n'ait pas été évoqué.
- Changement de groupes après chaque séquence soit toutes les 4 semaines
- Réunions d'équipe pour valider les changements de groupes
Je ne sais pas si je suis la seule à être démoralisée par ce qui s'annonce. Mes collègues de français ne voient pas en quoi cette organisation est un frein à notre liberté pédagogique. Moi je ne vois que ça, sûrement parce que mes séquences durent 6 semaines, que je travaille beaucoup la grammaire et que je n'utilise pas de carnet de lecteur, contrairement à eux.
C'est une faute majuscule
J'attends la réunion avec nos IPR avec....
- chmarmottineGuide spirituel
Manu7 a écrit:chmarmottine a écrit:Ça donne envie ... de fuir ...
Un peur aussi pour les élèves qui vont avoir une pression pas possible avec ces évaluations communes ...
Evaluations communes ? C'est marrant, il y a quelques années le nec plus ultra de la différenciation c'était de proposer dans un même groupe des évaluations différentes des mêmes compétences pour prendre en compte les différences et là on ferait des groupes en fonction des différences mais il ne faudrait plus prendre en compte les différences dans les évaluations ?
De toute manière quand on a des groupes de niveaux, je ne vois pas comment on pourrait avancer au même rythme et faire des évaluations communes. Tout cela n'a aucun sens.
Les réformes deviennent tellement débiles et sans fondement qu'on commence à les réformer avant même la mise en place. Les groupes de niveaux deviennent des groupes de besoin, et à la fin on fait des groupes hétérogènes...
Au passage, l'idée des groupes de besoin était intéressante en théorie mais en partique, je ne sais pas à l'avance quels seront les besoins de mes élèves face à une nouvelle notion, je ne suis pas devin. A chaque chapitre, je suis toujours surpris par des difficultés chez certains et des réussites chez d'autres... C'est un peu la beauté du métier, non ?
Pour être efficace il aurait fallu qu'on soit inéfficace... En clair pour ajuster les groupes au mieux, il faudrait régulièrement évaluer les besoins et donc perdre un temps pas croyable !!! Et quand on évalue en permanence à la fin on n'apprend plus rien !!!
Oui ...
Je rêve qu'on nous foute la paix et de choses simples ... moins d'élèves, moins de classe, plus de temps ...
- *Ombre*Grand sage
cldx a écrit:Je suis ce fil avec grand intérêt, sortant ce matin d'une réunion d'équipe avec l'IPR de lettres.
De ce que j'ai compris :
- On ne parle plus de groupes de niveaux mais de groupe en fonction des compétences des élèves (bah oui ça change tout)
- Progression commune en littérature, certainement en langue aussi, bien que ça n'ait pas été évoqué.
- Changement de groupes après chaque séquence soit toutes les 4 semaines
- Réunions d'équipe pour valider les changements de groupes
Je ne sais pas si je suis la seule à être démoralisée par ce qui s'annonce. Mes collègues de français ne voient pas en quoi cette organisation est un frein à notre liberté pédagogique. Moi je ne vois que ça, sûrement parce que mes séquences durent 6 semaines, que je travaille beaucoup la grammaire et que je n'utilise pas de carnet de lecteur, contrairement à eux.
Et que se passera-t-il si tu ne le fais pas ? Si au bout des 4 semaines, tu déclares : Je n'ai pas terminé ma séquence, je finis. De toute façon, le besoin de mes élèves, c'est de poursuivre le travail entamé ?
- gram1Niveau 1
Cette année, j'ai (comme souvent) deux classes de 4ème. Je ne fais qu'une progression. Et ben... j'ai dix jours de décalage entre les deux classes. Je ne sais même pas faire une progression commune avec moi-même !!
- SaltaojosHabitué du forum
Pourquoi ne feriez-vous pas des groupes hétérogènes qui n'auraient pas besoin de changer par la suite ? A proposer au CDE si ça n'a pas encore été évoqué... parce que changer toutes les 4 semaines, au secours.
- chmarmottineGuide spirituel
*Ombre* a écrit:cldx a écrit:Je suis ce fil avec grand intérêt, sortant ce matin d'une réunion d'équipe avec l'IPR de lettres.
De ce que j'ai compris :
- On ne parle plus de groupes de niveaux mais de groupe en fonction des compétences des élèves (bah oui ça change tout)
- Progression commune en littérature, certainement en langue aussi, bien que ça n'ait pas été évoqué.
- Changement de groupes après chaque séquence soit toutes les 4 semaines
- Réunions d'équipe pour valider les changements de groupes
Je ne sais pas si je suis la seule à être démoralisée par ce qui s'annonce. Mes collègues de français ne voient pas en quoi cette organisation est un frein à notre liberté pédagogique. Moi je ne vois que ça, sûrement parce que mes séquences durent 6 semaines, que je travaille beaucoup la grammaire et que je n'utilise pas de carnet de lecteur, contrairement à eux.
Et que se passera-t-il si tu ne le fais pas ? Si au bout des 4 semaines, tu déclares : Je n'ai pas terminé ma séquence, je finis. De toute façon, le besoin de mes élèves, c'est de poursuivre le travail entamé ?
Au passage, le même problème se posera avec des périodes plus longues ... Même en maths, je ne vois pas comment tout peut se caler parfaitement ... en tout cas, je suis incapable de travailler avec aussi peu de souplesse ...
- henrietteMédiateur
D'autant qu'on n'a pas la main sur les jours fériés (selon les classes et l'EDT ça peut faire sauter beaucoup d'heures), et je ne parle même pas des heures perdues pour telle ou telle action, certification, sensibilisation, etc.
_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- cldxNiveau 3
Ah et j'oubliais aussi : ils prévoient de nouveaux programmes et un nouveau socle de compétences pour la rentrée 2025 !
- frimoussette77Guide spirituel
Pour quelles classes ?cldx a écrit:Ah et j'oubliais aussi : ils prévoient de nouveaux programmes et un nouveau socle de compétences pour la rentrée 2025 !
- cldxNiveau 3
frimoussette77 a écrit:Pour quelles classes ?cldx a écrit:Ah et j'oubliais aussi : ils prévoient de nouveaux programmes et un nouveau socle de compétences pour la rentrée 2025 !
L'IPR ne l'a pas précisé. C'est vrai qu'on aurait dû poser la question...
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