- PrezboGrand Maître
Agilulfe a écrit:Repasser l'épreuve serait effectivement moralement déstabilisant, surtout pour les candidats - et il y en a un petit nombre - qui passent aussi les oraux de l'interne début avril. Les étudiants ne savaient donc pas quel était le sujet à l'avance (si on considère bien que c'est une erreur) et devaient donc fournir un effort de mémoire pour reconvoquer les arguments présentés dans la correction qu'ils avaient eue plusieurs mois auparavant et les réagencer de façon convaincante. Une réflexion plus personnelle semble en effet plus efficace. En outre, le jury saura reconnaître des dissertations trop répétitives et s'en lassera comme de celles qui s'appuient sur les développements présents dans l'Atlande. De toute façon, tout est vu en cours ou dans les ouvrages consacrés, ce qui fait la différence c'est bien la rhétorique et la réflexion personnelle.
S'il y a eu fuite (encore une fois, je n'en sais rien) il y a eu rupture d'égalité et la seule solution est l'annulation de l'épreuve, comme elle se pratique parfois au bac. Les considérations sur le fait que la fuite n'avantagerait pas tellement les candidats concernés sont oiseuses.
- zigmag17Guide spirituel
Agilulfe a écrit:Repasser l'épreuve serait effectivement moralement déstabilisant, surtout pour les candidats - et il y en a un petit nombre - qui passent aussi les oraux de l'interne début avril. Les étudiants ne savaient donc pas quel était le sujet à l'avance (si on considère bien que c'est une erreur) et devaient donc fournir un effort de mémoire pour reconvoquer les arguments présentés dans la correction qu'ils avaient eue plusieurs mois auparavant et les réagencer de façon convaincante. Une réflexion plus personnelle semble en effet plus efficace. En outre, le jury saura reconnaître des dissertations trop répétitives et s'en lassera comme de celles qui s'appuient sur les développements présents dans l'Atlande. De toute façon, tout est vu en cours ou dans les ouvrages consacrés, ce qui fait la différence c'est bien la rhétorique et la réflexion personnelle.
Mais enfin il s'agit de déontologie là, et de rupture d'égalité entre les candidats ensuite. Je ne vois même pas comment on peut prendre pour argent comptant des arguments spécieux. Il est déjà arrivé que des épreuves écrites de concours ( CAPES en ce qui me concerne) se déroulant en métropole soient annulées parce que dans d'autres parties du monde où les candidats composaient avec le décalage horaire idoine, ait lieu une c atastrophe naturelle empêchant pour eux la tenue des épreuves. Ca ne se discute pas, c'est pénible pour ceux qui se voient interrompre au bout de deux heures dans leur dissertation et c'est encore pire si le sujet semblait parfait mais c'est comme ça.
Dans ce cas précis, ne pas reconduire les épreuves revient à décrédibiliser le concours.
- InvitéInvité
Bien évidemment que si l'on planche pendant 7h sur un sujet et que l'on obtient sa correction on est avantagé...! Je ne comprends vraiment pas comment il est possible de dire qu'on ne puisse pas s'en souvenir ou que cela ne soit pas un avantage ! Comme dit dans le premier post, impossible de faire un hors-sujet, on sait déjà quelle peut être la problématique, enfin il semble plus simple de trouver un plan : les candidats concernés sont déjà familiarisés avec le sujet ! Je suis dépitée à l'idée de lire cette relativisation.
- InvitéInvité
Et pour l'argument des dissertations répétitives : comment les repérer si l'on peut supposer qu'il y a eu 5 corrections différentes?
- Clecle78Bon génie
Et puis c'est laisser la porte ouverte pour que ça se reproduise et se multiplie. C'est hallucinant. Mon amie a dû repasser une épreuve d'anglais à l'agrégation il y a longtemps. C'était rude mais c'est la condition d'un concours honnête.zigmag17 a écrit:Agilulfe a écrit:Repasser l'épreuve serait effectivement moralement déstabilisant, surtout pour les candidats - et il y en a un petit nombre - qui passent aussi les oraux de l'interne début avril. Les étudiants ne savaient donc pas quel était le sujet à l'avance (si on considère bien que c'est une erreur) et devaient donc fournir un effort de mémoire pour reconvoquer les arguments présentés dans la correction qu'ils avaient eue plusieurs mois auparavant et les réagencer de façon convaincante. Une réflexion plus personnelle semble en effet plus efficace. En outre, le jury saura reconnaître des dissertations trop répétitives et s'en lassera comme de celles qui s'appuient sur les développements présents dans l'Atlande. De toute façon, tout est vu en cours ou dans les ouvrages consacrés, ce qui fait la différence c'est bien la rhétorique et la réflexion personnelle.
Mais enfin il s'agit de déontologie là, et de rupture d'égalité entre les candidats ensuite. Je ne vois même pas comment on peut prendre pour argent comptant des arguments spécieux. Il est déjà arrivé que des épreuves écrites de concours ( CAPES en ce qui me concerne) se déroulant en métropole soient annulées parce que dans d'autres parties du monde où les candidats composaient avec le décalage horaire idoine, ait lieu une c atastrophe naturelle empêchant pour eux la tenue des épreuves. Ca ne se discute pas, c'est pénible pour ceux qui se voient interrompre au bout de deux heures dans leur dissertation et c'est encore pire si le sujet semblait parfait mais c'est comme ça.
Dans ce cas précis, ne pas reconduire les épreuves revient à décrédibiliser le concours.
- zigmag17Guide spirituel
Clecle78 a écrit:Et puis c'est laisser la porte ouverte pour que ça se reproduise et se multiplie. C'est hallucinant. Mon amie a dû repasser une épreuve d'anglais à l'agrégation il y a longtemps. C'était rude mais c'est la condition d'un concours honnête.zigmag17 a écrit:Agilulfe a écrit:Repasser l'épreuve serait effectivement moralement déstabilisant, surtout pour les candidats - et il y en a un petit nombre - qui passent aussi les oraux de l'interne début avril. Les étudiants ne savaient donc pas quel était le sujet à l'avance (si on considère bien que c'est une erreur) et devaient donc fournir un effort de mémoire pour reconvoquer les arguments présentés dans la correction qu'ils avaient eue plusieurs mois auparavant et les réagencer de façon convaincante. Une réflexion plus personnelle semble en effet plus efficace. En outre, le jury saura reconnaître des dissertations trop répétitives et s'en lassera comme de celles qui s'appuient sur les développements présents dans l'Atlande. De toute façon, tout est vu en cours ou dans les ouvrages consacrés, ce qui fait la différence c'est bien la rhétorique et la réflexion personnelle.
Mais enfin il s'agit de déontologie là, et de rupture d'égalité entre les candidats ensuite. Je ne vois même pas comment on peut prendre pour argent comptant des arguments spécieux. Il est déjà arrivé que des épreuves écrites de concours ( CAPES en ce qui me concerne) se déroulant en métropole soient annulées parce que dans d'autres parties du monde où les candidats composaient avec le décalage horaire idoine, ait lieu une c atastrophe naturelle empêchant pour eux la tenue des épreuves. Ca ne se discute pas, c'est pénible pour ceux qui se voient interrompre au bout de deux heures dans leur dissertation et c'est encore pire si le sujet semblait parfait mais c'est comme ça.
Dans ce cas précis, ne pas reconduire les épreuves revient à décrédibiliser le concours.
Et puis cela fait partie des aléas de la vie. Ce n'est pas agréable quand on le subit, c'est injuste, mais il faut l'accepter. Là en plus il en va de la probité de ceux qui vont prendre la décision de faire repasser ou non l'épreuve.
Je suis d'accord : un concours doit se dérouler dans d'honnêtes conditions. Sans quoi chaque année désormais les résultats seront entachés de suspicion ( et j'aimerais bien ne pas jeter l'eau propre sur les organisateurs )
- AgilulfeNiveau 1
Maintenir, annuler ou recommencer... Dans tous les cas, la situation sera injuste (pour tous les arguments que vous avez cités précédemment). Mais "déontologiquement" il n'y a ni faute ni fuite si aucun candidat ne savait avant de passer l'épreuve quel serait le sujet (si tel est bien le cas, bien entendu). Travailler un sujet à l'avance est possible, dans le cadre d'un cours, d'un ouvrage de préparation, etc. On ne saurait garantir un sujet inédit pour tous. Ce qu'on garantit, par contre, c'est le même niveau d'information et de conditions de composition. Donc la solution la moins injuste - tant que ces niveaux sont bien respectés - est encore celle qui ne pénalise pas tous ceux qui ont réussi l'épreuve et qui n'avaient jamais travaillé sur le sujet auparavant. D'autant que, pour avoir corrigé un certain nombre de dissertations de concours, je peux affirmer que la différence ne se jouera pas sur la connaissance d'une problématique ou d'un plan types.
- Clecle78Bon génie
Il y a certainement une faute ou du moins une erreur quelque part et il faut marquer clairement que ce n'est pas aceptable. La seule solution est de recommencer l'épreuve afin qu'aucune candidat ne soit avantagé indûment et je suis très étonné qu'on puisse défendre le contraire.
- zigmag17Guide spirituel
Agilulfe a écrit:Maintenir, annuler ou recommencer... Dans tous les cas, la situation sera injuste (pour tous les arguments que vous avez cités précédemment). Mais "déontologiquement" il n'y a ni faute ni fuite si aucun candidat ne savait avant de passer l'épreuve quel serait le sujet (si tel est bien le cas, bien entendu). Travailler un sujet à l'avance est possible, dans le cadre d'un cours, d'un ouvrage de préparation, etc. On ne saurait garantir un sujet inédit pour tous. Ce qu'on garantit, par contre, c'est le même niveau d'information et de conditions de composition. Donc la solution la moins injuste - tant que ces niveaux sont bien respectés - est encore celle qui ne pénalise pas tous ceux qui ont réussi l'épreuve et qui n'avaient jamais travaillé sur le sujet auparavant. D'autant que, pour avoir corrigé un certain nombre de dissertations de concours, je peux affirmer que la différence ne se jouera pas sur la connaissance d'une problématique ou d'un plan types.
Un professeur , par ailleurs membre du jury d'un concours, propose à ses étudiants un sujet qu'il va proposer également pour qu'il fasse partie du vivier des sujets susceptibles d'être choisis pour le concours que passent ses étudiants.
Je propose un mot qui fâche pour cette absence de probité : démission.
- AgilulfeNiveau 1
zigmag17 a écrit:Agilulfe a écrit:Maintenir, annuler ou recommencer... Dans tous les cas, la situation sera injuste (pour tous les arguments que vous avez cités précédemment). Mais "déontologiquement" il n'y a ni faute ni fuite si aucun candidat ne savait avant de passer l'épreuve quel serait le sujet (si tel est bien le cas, bien entendu). Travailler un sujet à l'avance est possible, dans le cadre d'un cours, d'un ouvrage de préparation, etc. On ne saurait garantir un sujet inédit pour tous. Ce qu'on garantit, par contre, c'est le même niveau d'information et de conditions de composition. Donc la solution la moins injuste - tant que ces niveaux sont bien respectés - est encore celle qui ne pénalise pas tous ceux qui ont réussi l'épreuve et qui n'avaient jamais travaillé sur le sujet auparavant. D'autant que, pour avoir corrigé un certain nombre de dissertations de concours, je peux affirmer que la différence ne se jouera pas sur la connaissance d'une problématique ou d'un plan types.
Un professeur , par ailleurs membre du jury d'un concours, propose à ses étudiants un sujet qu'il va proposer également pour qu'il fasse partie du vivier des sujets susceptibles d'être choisis pour le concours que passent ses étudiants.
Je propose un mot qui fâche pour cette absence de probité : démission.
La démission s'impose en effet mais l'absence de probité est une accusation non fondée. Tout le problème est là et l'équité des candidats n'est remise en cause que si le sujet a été donné sciemment ou non.
- OudemiaBon génie
Une fois qu'on a lu le titre, le mal est fait. Et entre fuite et divulgation, je me demande si le deuxième terme n'est pas pire.victoriap92 a écrit:Agilulfe a écrit:Les faits sont les suivants : des candidats (combien ? quelle proportion ?) ont retrouvé à l'écrit un sujet sur lequel ils avaient déjà travaillé. Le reste, c'est de la spéculation et le mot "fuite" est une accusation. Il oriente l'interprétation des faits et alimente la polémique. Comme certains l'ont montré, dans les messages précédents, il paraît absurde qu'un membre du jury publie aussi grossièrement une fuite (avec un corrigé diffusé et une information relayée dans cinq préparations). Si c'est délibéré, ce n'est pas tant une manière d'avantager ses étudiants qu'une façon de saboter l'épreuve. Il faudrait plutôt parier sur une erreur ou une coïncidence (qui, même si elle est peu probable, reste tout de même possible et les conséquences ne sont alors pas les mêmes) mais, en l'absence de preuves, je préfère simplement inviter à davantage de modération.
Oui, j'avoue en fait que je ne savais pas quel titre mettre et je ne voulais pas qu'il soit trop long. Dans le post, je suis plus modéré et je ne dis pas que le jury l'a fait sciemment... Mais le terme "fuite" est maladroit en effet en ce sens, j'aurais peut-être dû mettre "divulgation"? enfin bref...
Pour le nombre de candidats concernés, je peux affirmer qu'une préparation compte plus de 100 élèves (je possède le corrigé de cette préparation), l'autre une trentaine d'élèves, l'autre encore une dizaine d'élèves (je connais des élèves personnellement). Pour les deux autres, je n'ai pas l'information.
Tu peux corriger le titre en revenant à ton premier message et en l'éditant.
Pourquoi pas : "Rupture d'égalité à l'écrit de littérature comparée ?" ?
- DesolationRowEmpereur
Agilulfe a écrit:zigmag17 a écrit:Agilulfe a écrit:Maintenir, annuler ou recommencer... Dans tous les cas, la situation sera injuste (pour tous les arguments que vous avez cités précédemment). Mais "déontologiquement" il n'y a ni faute ni fuite si aucun candidat ne savait avant de passer l'épreuve quel serait le sujet (si tel est bien le cas, bien entendu). Travailler un sujet à l'avance est possible, dans le cadre d'un cours, d'un ouvrage de préparation, etc. On ne saurait garantir un sujet inédit pour tous. Ce qu'on garantit, par contre, c'est le même niveau d'information et de conditions de composition. Donc la solution la moins injuste - tant que ces niveaux sont bien respectés - est encore celle qui ne pénalise pas tous ceux qui ont réussi l'épreuve et qui n'avaient jamais travaillé sur le sujet auparavant. D'autant que, pour avoir corrigé un certain nombre de dissertations de concours, je peux affirmer que la différence ne se jouera pas sur la connaissance d'une problématique ou d'un plan types.
Un professeur , par ailleurs membre du jury d'un concours, propose à ses étudiants un sujet qu'il va proposer également pour qu'il fasse partie du vivier des sujets susceptibles d'être choisis pour le concours que passent ses étudiants.
Je propose un mot qui fâche pour cette absence de probité : démission.
La démission s'impose en effet mais l'absence de probité est une accusation non fondée. Tout le problème est là et l'équité des candidats n'est remise en cause que si le sujet a été donné sciemment ou non.
Bah non, absolument pas, c'est absurde.
- zigmag17Guide spirituel
Agilulfe a écrit:zigmag17 a écrit:Agilulfe a écrit:Maintenir, annuler ou recommencer... Dans tous les cas, la situation sera injuste (pour tous les arguments que vous avez cités précédemment). Mais "déontologiquement" il n'y a ni faute ni fuite si aucun candidat ne savait avant de passer l'épreuve quel serait le sujet (si tel est bien le cas, bien entendu). Travailler un sujet à l'avance est possible, dans le cadre d'un cours, d'un ouvrage de préparation, etc. On ne saurait garantir un sujet inédit pour tous. Ce qu'on garantit, par contre, c'est le même niveau d'information et de conditions de composition. Donc la solution la moins injuste - tant que ces niveaux sont bien respectés - est encore celle qui ne pénalise pas tous ceux qui ont réussi l'épreuve et qui n'avaient jamais travaillé sur le sujet auparavant. D'autant que, pour avoir corrigé un certain nombre de dissertations de concours, je peux affirmer que la différence ne se jouera pas sur la connaissance d'une problématique ou d'un plan types.
Un professeur , par ailleurs membre du jury d'un concours, propose à ses étudiants un sujet qu'il va proposer également pour qu'il fasse partie du vivier des sujets susceptibles d'être choisis pour le concours que passent ses étudiants.
Je propose un mot qui fâche pour cette absence de probité : démission.
La démission s'impose en effet mais l'absence de probité est une accusation non fondée. Tout le problème est là et l'équité des candidats n'est remise en cause que si le sujet a été donné sciemment ou non.
C'est ce que j'ai compris mais j'ai peut-être tort.
- InvitéInvité
Oudemia a écrit:Une fois qu'on a lu le titre, le mal est fait. Et entre fuite et divulgation, je me demande si le deuxième terme n'est pas pire.victoriap92 a écrit:Agilulfe a écrit:Les faits sont les suivants : des candidats (combien ? quelle proportion ?) ont retrouvé à l'écrit un sujet sur lequel ils avaient déjà travaillé. Le reste, c'est de la spéculation et le mot "fuite" est une accusation. Il oriente l'interprétation des faits et alimente la polémique. Comme certains l'ont montré, dans les messages précédents, il paraît absurde qu'un membre du jury publie aussi grossièrement une fuite (avec un corrigé diffusé et une information relayée dans cinq préparations). Si c'est délibéré, ce n'est pas tant une manière d'avantager ses étudiants qu'une façon de saboter l'épreuve. Il faudrait plutôt parier sur une erreur ou une coïncidence (qui, même si elle est peu probable, reste tout de même possible et les conséquences ne sont alors pas les mêmes) mais, en l'absence de preuves, je préfère simplement inviter à davantage de modération.
Oui, j'avoue en fait que je ne savais pas quel titre mettre et je ne voulais pas qu'il soit trop long. Dans le post, je suis plus modéré et je ne dis pas que le jury l'a fait sciemment... Mais le terme "fuite" est maladroit en effet en ce sens, j'aurais peut-être dû mettre "divulgation"? enfin bref...
Pour le nombre de candidats concernés, je peux affirmer qu'une préparation compte plus de 100 élèves (je possède le corrigé de cette préparation), l'autre une trentaine d'élèves, l'autre encore une dizaine d'élèves (je connais des élèves personnellement). Pour les deux autres, je n'ai pas l'information.
Tu peux corriger le titre en revenant à ton premier message et en l'éditant.
Pourquoi pas : "Rupture d'égalité à l'écrit de littérature comparée ?" ?
C'est mieux merci beaucoup ! Le terme de fuite engage en effet à une intention, ce que je ne peux affirmer, ce que je précisais bien dans la tournure du premier message. Plusieurs enseignants penchent sur l'inadvertance, l'oubli. Dans tous les cas le résultat est là.
Et que les étudiants soient au courant que le sujet tombe, ou pas, ne change rien à la rupture d'égalité (je réponds à un message absurde que je viens de lire ci-dessus).
- AgilulfeNiveau 1
DesolationRow a écrit:Agilulfe a écrit:zigmag17 a écrit:Agilulfe a écrit:Maintenir, annuler ou recommencer... Dans tous les cas, la situation sera injuste (pour tous les arguments que vous avez cités précédemment). Mais "déontologiquement" il n'y a ni faute ni fuite si aucun candidat ne savait avant de passer l'épreuve quel serait le sujet (si tel est bien le cas, bien entendu). Travailler un sujet à l'avance est possible, dans le cadre d'un cours, d'un ouvrage de préparation, etc. On ne saurait garantir un sujet inédit pour tous. Ce qu'on garantit, par contre, c'est le même niveau d'information et de conditions de composition. Donc la solution la moins injuste - tant que ces niveaux sont bien respectés - est encore celle qui ne pénalise pas tous ceux qui ont réussi l'épreuve et qui n'avaient jamais travaillé sur le sujet auparavant. D'autant que, pour avoir corrigé un certain nombre de dissertations de concours, je peux affirmer que la différence ne se jouera pas sur la connaissance d'une problématique ou d'un plan types.
Un professeur , par ailleurs membre du jury d'un concours, propose à ses étudiants un sujet qu'il va proposer également pour qu'il fasse partie du vivier des sujets susceptibles d'être choisis pour le concours que passent ses étudiants.
Je propose un mot qui fâche pour cette absence de probité : démission.
La démission s'impose en effet mais l'absence de probité est une accusation non fondée. Tout le problème est là et l'équité des candidats n'est remise en cause que si le sujet a été donné sciemment ou non.
Bah non, absolument pas, c'est absurde.
Bah si, on revient au cas précédemment cité par quelqu'un : la personne a donné un sujet en entraînement qui s'est avéré être strictement le même que celui proposé au concours. Aucune triche, ce sont aussi les aléas de la préparation. Il y a un facteur chance, comme à l'oral. On peut tomber sur quelque chose qu'on a déjà travaillé ou non. C'est l'intention de l'enseignant qui change tout : c'est seulement s'il n'est pas honnête qu'il ne met pas tout le monde au même niveau d'information sinon, c'est une erreur ou une coïncidence, qui sont strictement sur le même plan.
- InvitéInvité
Agilulfe a écrit:DesolationRow a écrit:Agilulfe a écrit:zigmag17 a écrit:
Un professeur , par ailleurs membre du jury d'un concours, propose à ses étudiants un sujet qu'il va proposer également pour qu'il fasse partie du vivier des sujets susceptibles d'être choisis pour le concours que passent ses étudiants.
Je propose un mot qui fâche pour cette absence de probité : démission.
La démission s'impose en effet mais l'absence de probité est une accusation non fondée. Tout le problème est là et l'équité des candidats n'est remise en cause que si le sujet a été donné sciemment ou non.
Bah non, absolument pas, c'est absurde.
Bah si, on revient au cas précédemment cité par quelqu'un : la personne a donné un sujet en entraînement qui s'est avéré être strictement le même que celui proposé au concours. Aucune triche, ce sont aussi les aléas de la préparation. Il y a un facteur chance, comme à l'oral. On peut tomber sur quelque chose qu'on a déjà travaillé ou non. C'est l'intention de l'enseignant qui change tout : c'est seulement s'il n'est pas honnête qu'il ne met pas tout le monde au même niveau d'information sinon, c'est une erreur ou une coïncidence, qui sont strictement sur le même plan.
Mais même s'il s'agit d'une erreur, les étudiants ont bien finalement planché sur un sujet donné au concours !!! Je ne comprends pas comment on peut défendre votre position ! On parle de l'agrégation quand même. Et pour la coïncidence et le hasard, franchement nous sommes beaucoup à ne pas y croire : la citation est extraite des travaux d'un critique belge et reprend mot pour mot le même sujet donné au concours, qui fait 4-5 lignes !!! Il y a des milliers et milliers de pages sur le réalisme magique, et en plus le thème du théâtre de l'amour et de la mémoire pouvait aussi tomber.
- Clecle78Bon génie
Si la même personne donne en entraînement un sujet qu'il a proposé au concours il y a un problème tout de même.
- MaroussiaHabitué du forum
mais donc dans les exemples me concernant que j'ai donnés, mes étudiants aussi avaient planché en CB sur le sujet exact (mêmes extraits littéraires pour l'ENS, même article de presse pour l'ESIT, même texte de thème aux concours scientifiques) qui est tombé au concours, donc il y avait forcément aussi rupture d'égalité.
Il faudrait donc donner en préparation uniquement des sujets qui ne risquent pas de tomber pour être surs qu'il n'y a pas de polémique?
Il faudrait donc donner en préparation uniquement des sujets qui ne risquent pas de tomber pour être surs qu'il n'y a pas de polémique?
- IllianeExpert
Agilulfe a écrit:DesolationRow a écrit:Agilulfe a écrit:zigmag17 a écrit:
Un professeur , par ailleurs membre du jury d'un concours, propose à ses étudiants un sujet qu'il va proposer également pour qu'il fasse partie du vivier des sujets susceptibles d'être choisis pour le concours que passent ses étudiants.
Je propose un mot qui fâche pour cette absence de probité : démission.
La démission s'impose en effet mais l'absence de probité est une accusation non fondée. Tout le problème est là et l'équité des candidats n'est remise en cause que si le sujet a été donné sciemment ou non.
Bah non, absolument pas, c'est absurde.
Bah si, on revient au cas précédemment cité par quelqu'un : la personne a donné un sujet en entraînement qui s'est avéré être strictement le même que celui proposé au concours. Aucune triche, ce sont aussi les aléas de la préparation. Il y a un facteur chance, comme à l'oral. On peut tomber sur quelque chose qu'on a déjà travaillé ou non. C'est l'intention de l'enseignant qui change tout : c'est seulement s'il n'est pas honnête qu'il ne met pas tout le monde au même niveau d'information sinon, c'est une erreur ou une coïncidence, qui sont strictement sur le même plan.
Cela ne peut pas être une coïncidence : le professeur en question est membre du jury, il a donc assisté à la réunion sur les sujets comme tout le monde et sait quels sujets ont été proposés. On peut éventuellement plaider pour "l'erreur" (oups, j'avais oublié qu'on avait proposé ce sujet), mais c'est une erreur extrêmement grave qui montrerait un grand manque de sérieux et de rigueur de la part de l'enseignant en question. Quant à mettre erreur et coïncidence sur le même plan, cela me semble pour le moins audacieux.
@Maroussia : tout dépend d'une chose : es-tu membre du jury qui a proposé les sujets au concours ? Si ce n'est pas le cas, il n'y a absolument aucun problème, c'est une énorme coïncidence, c'est tout.
- LiliFranceNiveau 5
L'année dernière, à l'agreg externe d'éco gestion, les candidats ont dû replancher sur la sous-épreuve de droit courant avril (pour je ne sais quelle raison... fuite ? perte de copies ? erreur dans le sujet ?). Pas très pratique pour les candidats qui n'habitent pas à côté des centres d'examen...
- AgilulfeNiveau 1
Mais si ce n'était pas la même personne, ce ne serait plus un problème, ce serait du hasard. C'est peu probable mais pas impossible.
Combien sommes-nous à repérer la ou les mêmes citations-clés dans un ensemble d'oeuvres critiques ? Qui plus est, lorsqu'il s'agit d'en trouver qui soient porteuses de tensions suffisamment riches pour en faire un sujet de dissertation ?
Inadvertance ou même amnésie, dans les faits (pour les candidats concernés), quelle différence avec une coïncidence ?
Combien sommes-nous à repérer la ou les mêmes citations-clés dans un ensemble d'oeuvres critiques ? Qui plus est, lorsqu'il s'agit d'en trouver qui soient porteuses de tensions suffisamment riches pour en faire un sujet de dissertation ?
Inadvertance ou même amnésie, dans les faits (pour les candidats concernés), quelle différence avec une coïncidence ?
- AgilulfeNiveau 1
Illiane a écrit:Agilulfe a écrit:DesolationRow a écrit:Agilulfe a écrit:
La démission s'impose en effet mais l'absence de probité est une accusation non fondée. Tout le problème est là et l'équité des candidats n'est remise en cause que si le sujet a été donné sciemment ou non.
Bah non, absolument pas, c'est absurde.
Bah si, on revient au cas précédemment cité par quelqu'un : la personne a donné un sujet en entraînement qui s'est avéré être strictement le même que celui proposé au concours. Aucune triche, ce sont aussi les aléas de la préparation. Il y a un facteur chance, comme à l'oral. On peut tomber sur quelque chose qu'on a déjà travaillé ou non. C'est l'intention de l'enseignant qui change tout : c'est seulement s'il n'est pas honnête qu'il ne met pas tout le monde au même niveau d'information sinon, c'est une erreur ou une coïncidence, qui sont strictement sur le même plan.
Cela ne peut pas être une coïncidence : le professeur en question est membre du jury, il a donc assisté à la réunion sur les sujets comme tout le monde et sait quels sujets ont été proposés. On peut éventuellement plaider pour "l'erreur" (oups, j'avais oublié qu'on avait proposé ce sujet), mais c'est une erreur extrêmement grave qui montrerait un grand manque de sérieux et de rigueur de la part de l'enseignant en question. Quant à mettre erreur et coïncidence sur le même plan, cela me semble pour le moins audacieux.
@Maroussia : tout dépend d'une chose : es-tu membre du jury qui a proposé les sujets au concours ? Si ce n'est pas le cas, il n'y a absolument aucun problème, c'est une énorme coïncidence, c'est tout.
Quelle différence, je vous prie, du point de vue des candidats ?
- zigmag17Guide spirituel
Agilulfe a écrit:Mais si ce n'était pas la même personne, ce ne serait plus un problème, ce serait du hasard. C'est peu probable mais pas impossible.
Combien sommes-nous à repérer la ou les mêmes citations-clés dans un ensemble d'oeuvres critiques ? Qui plus est, lorsqu'il s'agit d'en trouver qui soient porteurs de tensions suffisamment riches pour en faire un sujet de dissertation ?
Inadvertance ou même amnésie, dans les faits (pour les candidats concernés), quelle différence avec une coïncidence ?
Quand il s'agit d'examens la règle est très stricte : recherche de supports inédits et sujet de réflexion imaginé par les concepteurs du sujet, afin que rien n'ait pu dans le cadre d'une étude scolaire s'être déjà trouvé entre des mains des élèves (qu'ils se documentent, travaillent seuls et se retrouvent le jour de l'examen devant un extrait qu'ils auraient découvert seuls est une autre affaire). Ce n'est pas pareil pour des sujets de concours????
- AlcyoneFidèle du forum
Agilulfe a écrit:Illiane a écrit:Agilulfe a écrit:DesolationRow a écrit:
Bah non, absolument pas, c'est absurde.
Bah si, on revient au cas précédemment cité par quelqu'un : la personne a donné un sujet en entraînement qui s'est avéré être strictement le même que celui proposé au concours. Aucune triche, ce sont aussi les aléas de la préparation. Il y a un facteur chance, comme à l'oral. On peut tomber sur quelque chose qu'on a déjà travaillé ou non. C'est l'intention de l'enseignant qui change tout : c'est seulement s'il n'est pas honnête qu'il ne met pas tout le monde au même niveau d'information sinon, c'est une erreur ou une coïncidence, qui sont strictement sur le même plan.
Cela ne peut pas être une coïncidence : le professeur en question est membre du jury, il a donc assisté à la réunion sur les sujets comme tout le monde et sait quels sujets ont été proposés. On peut éventuellement plaider pour "l'erreur" (oups, j'avais oublié qu'on avait proposé ce sujet), mais c'est une erreur extrêmement grave qui montrerait un grand manque de sérieux et de rigueur de la part de l'enseignant en question. Quant à mettre erreur et coïncidence sur le même plan, cela me semble pour le moins audacieux.
@Maroussia : tout dépend d'une chose : es-tu membre du jury qui a proposé les sujets au concours ? Si ce n'est pas le cas, il n'y a absolument aucun problème, c'est une énorme coïncidence, c'est tout.
Quelle différence, je vous prie, du point de vue des candidats ?
De mon point de vue, un discrédit vis à vis du concours et une perte de confiance, un sentiment d'hypocrisie ou de supercherie.
- AgilulfeNiveau 1
Alcyone a écrit:Agilulfe a écrit:Illiane a écrit:Agilulfe a écrit:
Bah si, on revient au cas précédemment cité par quelqu'un : la personne a donné un sujet en entraînement qui s'est avéré être strictement le même que celui proposé au concours. Aucune triche, ce sont aussi les aléas de la préparation. Il y a un facteur chance, comme à l'oral. On peut tomber sur quelque chose qu'on a déjà travaillé ou non. C'est l'intention de l'enseignant qui change tout : c'est seulement s'il n'est pas honnête qu'il ne met pas tout le monde au même niveau d'information sinon, c'est une erreur ou une coïncidence, qui sont strictement sur le même plan.
Cela ne peut pas être une coïncidence : le professeur en question est membre du jury, il a donc assisté à la réunion sur les sujets comme tout le monde et sait quels sujets ont été proposés. On peut éventuellement plaider pour "l'erreur" (oups, j'avais oublié qu'on avait proposé ce sujet), mais c'est une erreur extrêmement grave qui montrerait un grand manque de sérieux et de rigueur de la part de l'enseignant en question. Quant à mettre erreur et coïncidence sur le même plan, cela me semble pour le moins audacieux.
@Maroussia : tout dépend d'une chose : es-tu membre du jury qui a proposé les sujets au concours ? Si ce n'est pas le cas, il n'y a absolument aucun problème, c'est une énorme coïncidence, c'est tout.
Quelle différence, je vous prie, du point de vue des candidats ?
De mon point de vue, un discrédit vis à vis du concours et une perte de confiance, un sentiment d'hypocrisie ou de supercherie.
Du point de vue de l'opinion publique, je suis entièrement d'accord. Mais, au niveau de l'épreuve, l'erreur ne remet pas davantage en cause l'équité que la coïncidence : les effets sont identiques.
- zigmag17Guide spirituel
Agilulfe a écrit:Alcyone a écrit:Agilulfe a écrit:Illiane a écrit:
Cela ne peut pas être une coïncidence : le professeur en question est membre du jury, il a donc assisté à la réunion sur les sujets comme tout le monde et sait quels sujets ont été proposés. On peut éventuellement plaider pour "l'erreur" (oups, j'avais oublié qu'on avait proposé ce sujet), mais c'est une erreur extrêmement grave qui montrerait un grand manque de sérieux et de rigueur de la part de l'enseignant en question. Quant à mettre erreur et coïncidence sur le même plan, cela me semble pour le moins audacieux.
@Maroussia : tout dépend d'une chose : es-tu membre du jury qui a proposé les sujets au concours ? Si ce n'est pas le cas, il n'y a absolument aucun problème, c'est une énorme coïncidence, c'est tout.
Quelle différence, je vous prie, du point de vue des candidats ?
De mon point de vue, un discrédit vis à vis du concours et une perte de confiance, un sentiment d'hypocrisie ou de supercherie.
Du point de vue de l'opinion publique, je suis entièrement d'accord. Mais, au niveau de l'épreuve, l'erreur ne remet pas davantage en cause l'équité que la coïncidence : les effets sont identiques.
Au niveau de l'épreuve on ne peut pas cautionner ce dysfonctionnement qui discrédite totalement un concours basé sur les efforts, le mérite, l'acharnement et pour certains le sacrifice (en temps et en argent). Franchement je n'arrive pas à comprendre -ni à admettre d'ailleurs - comment on peut trouver des circonstances atténuantes à quelqu'un qui fait fi de la plus pure moralité en sachant très bien que si le sujet qu'il a proposé est choisi pour cette épreuve, il donnera ainsi à ses étudiants ,qui l'auront déjà étudié avec lui, une longueur d'avance. L'intention est hautement condamnable et les effets désastreux.
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