- zigmag17Guide spirituel
Agilulfe a écrit:Alcyone a écrit:Agilulfe a écrit:Illiane a écrit:
Cela ne peut pas être une coïncidence : le professeur en question est membre du jury, il a donc assisté à la réunion sur les sujets comme tout le monde et sait quels sujets ont été proposés. On peut éventuellement plaider pour "l'erreur" (oups, j'avais oublié qu'on avait proposé ce sujet), mais c'est une erreur extrêmement grave qui montrerait un grand manque de sérieux et de rigueur de la part de l'enseignant en question. Quant à mettre erreur et coïncidence sur le même plan, cela me semble pour le moins audacieux.
@Maroussia : tout dépend d'une chose : es-tu membre du jury qui a proposé les sujets au concours ? Si ce n'est pas le cas, il n'y a absolument aucun problème, c'est une énorme coïncidence, c'est tout.
Quelle différence, je vous prie, du point de vue des candidats ?
De mon point de vue, un discrédit vis à vis du concours et une perte de confiance, un sentiment d'hypocrisie ou de supercherie.
Du point de vue de l'opinion publique, je suis entièrement d'accord. Mais, au niveau de l'épreuve, l'erreur ne remet pas davantage en cause l'équité que la coïncidence : les effets sont identiques.
Au niveau de l'épreuve on ne peut pas cautionner ce dysfonctionnement qui discrédite totalement un concours basé sur les efforts, le mérite, l'acharnement et pour certains le sacrifice (en temps et en argent). Franchement je n'arrive pas à comprendre -ni à admettre d'ailleurs - comment on peut trouver des circonstances atténuantes à quelqu'un qui fait fi de la plus pure moralité en sachant très bien que si le sujet qu'il a proposé est choisi pour cette épreuve, il donnera ainsi à ses étudiants ,qui l'auront déjà étudié avec lui, une longueur d'avance. L'intention est hautement condamnable et les effets désastreux.
- AristandreNiveau 1
@Agilulfe
Mais ces effets sont-ils désirables ? Le jury cherche à évaluer les capacités d'un candidat à analyser le sujet et à produire une dissertation à partir des œuvres en 7h. Ce n'est pas pour rien si l'épreuve a lieu en temps limité et sans document. Sinon, le recrutement aurait lieu sur dossier. Que des étudiants aient déjà préparé le sujet n'est donc jamais désirable. Et si la cause de ces effets est imputable à une personne et non au hasard, ces effets indésirables ont selon moi un poids différent. Et si cette personne appartient au jury, alors cela remet en cause la crédibilité même du jury et du concours car les candidats ne sont pas jugés sur les mêmes critères : pour certains un effort de composition en temps limité, pour les autres un effort de remémoration et de positionnement par rapport à la correction reçue (ce qui peut à mon sens aussi bien les avantager que les désavantager ; et dans les deux cas c'est un problème).
Mais ces effets sont-ils désirables ? Le jury cherche à évaluer les capacités d'un candidat à analyser le sujet et à produire une dissertation à partir des œuvres en 7h. Ce n'est pas pour rien si l'épreuve a lieu en temps limité et sans document. Sinon, le recrutement aurait lieu sur dossier. Que des étudiants aient déjà préparé le sujet n'est donc jamais désirable. Et si la cause de ces effets est imputable à une personne et non au hasard, ces effets indésirables ont selon moi un poids différent. Et si cette personne appartient au jury, alors cela remet en cause la crédibilité même du jury et du concours car les candidats ne sont pas jugés sur les mêmes critères : pour certains un effort de composition en temps limité, pour les autres un effort de remémoration et de positionnement par rapport à la correction reçue (ce qui peut à mon sens aussi bien les avantager que les désavantager ; et dans les deux cas c'est un problème).
- AgilulfeNiveau 1
[quote="zigmag17"]
Au niveau de l'épreuve on ne peut pas cautionner ce dysfonctionnement qui discrédite totalement un concours basé sur les efforts, le mérite, l'acharnement et pour certains le sacrifice (en temps et en argent). Franchement je n'arrive pas à comprendre -ni à admettre d'ailleurs - comment on peut trouver des circonstances atténuantes à quelqu'un qui fait fi de la plus pure moralité en sachant très bien que si le sujet qu'il a proposé est choisi pour cette épreuve, il donnera ainsi à ses étudiants ,qui l'auront déjà étudié avec lui, une longueur d'avance. L'intention est hautement condamnable et les effets désastreux.[/quote.]
Là-dessus, personne n'a dit le contraire et nous sommes même tous d'accord. Attention de bien lire les messages précédents.
Agilulfe a écrit:Alcyone a écrit:Agilulfe a écrit:
Quelle différence, je vous prie, du point de vue des candidats ?
De mon point de vue, un discrédit vis à vis du concours et une perte de confiance, un sentiment d'hypocrisie ou de supercherie.
Du point de vue de l'opinion publique, je suis entièrement d'accord. Mais, au niveau de l'épreuve, l'erreur ne remet pas davantage en cause l'équité que la coïncidence : les effets sont identiques.
Au niveau de l'épreuve on ne peut pas cautionner ce dysfonctionnement qui discrédite totalement un concours basé sur les efforts, le mérite, l'acharnement et pour certains le sacrifice (en temps et en argent). Franchement je n'arrive pas à comprendre -ni à admettre d'ailleurs - comment on peut trouver des circonstances atténuantes à quelqu'un qui fait fi de la plus pure moralité en sachant très bien que si le sujet qu'il a proposé est choisi pour cette épreuve, il donnera ainsi à ses étudiants ,qui l'auront déjà étudié avec lui, une longueur d'avance. L'intention est hautement condamnable et les effets désastreux.[/quote.]
Là-dessus, personne n'a dit le contraire et nous sommes même tous d'accord. Attention de bien lire les messages précédents.
- zigmag17Guide spirituel
Agilulfe a écrit:zigmag17 a écrit:Agilulfe a écrit:Alcyone a écrit:
De mon point de vue, un discrédit vis à vis du concours et une perte de confiance, un sentiment d'hypocrisie ou de supercherie.
Du point de vue de l'opinion publique, je suis entièrement d'accord. Mais, au niveau de l'épreuve, l'erreur ne remet pas davantage en cause l'équité que la coïncidence : les effets sont identiques.
Au niveau de l'épreuve on ne peut pas cautionner ce dysfonctionnement qui discrédite totalement un concours basé sur les efforts, le mérite, l'acharnement et pour certains le sacrifice (en temps et en argent). Franchement je n'arrive pas à comprendre -ni à admettre d'ailleurs - comment on peut trouver des circonstances atténuantes à quelqu'un qui fait fi de la plus pure moralité en sachant très bien que si le sujet qu'il a proposé est choisi pour cette épreuve, il donnera ainsi à ses étudiants ,qui l'auront déjà étudié avec lui, une longueur d'avance. L'intention est hautement condamnable et les effets désastreux.[/quote.]
Là-dessus, personne n'a dit le contraire et nous sommes même tous d'accord. Attention de bien lire les messages précédents.
A ceci près que je ne suis pas d'accord avec l'égalité de perception que tu sembles opérer entre coïncidence et volonté : entre un sujet qui serait proposé lors d'une épreuve de concours, qui aurait été traité involontairement à peu près dans les mêmes termes pendant l'année par un collègue autre que quelqu'un faisant partie d'un jury (coïncidence), et un sujet pondu par un membre de jury qui entraîne ses étudiants avec ce support en sachant pertinemment que ce sujet peut devenir une épreuve de concours qui vaut cher, il y a un gouffre.
- AristandreNiveau 1
zigmag17 a écrit:Agilulfe a écrit:Alcyone a écrit:Agilulfe a écrit:
Quelle différence, je vous prie, du point de vue des candidats ?
De mon point de vue, un discrédit vis à vis du concours et une perte de confiance, un sentiment d'hypocrisie ou de supercherie.
Du point de vue de l'opinion publique, je suis entièrement d'accord. Mais, au niveau de l'épreuve, l'erreur ne remet pas davantage en cause l'équité que la coïncidence : les effets sont identiques.
Au niveau de l'épreuve on ne peut pas cautionner ce dysfonctionnement qui discrédite totalement un concours basé sur les efforts, le mérite, l'acharnement et pour certains le sacrifice (en temps et en argent). Franchement je n'arrive pas à comprendre -ni à admettre d'ailleurs - comment on peut trouver des circonstances atténuantes à quelqu'un qui fait fi de la plus pure moralité en sachant très bien que si le sujet qu'il a proposé est choisi pour cette épreuve, il donnera ainsi à ses étudiants ,qui l'auront déjà étudié avec lui, une longueur d'avance. L'intention est hautement condamnable et les effets désastreux.
Je partage l'essentiel du message, mais attention tout de même à rester au conditionnel (en particulier sur l'intentionnalité ; même si un oubli resterait condamnable et discréditerait la présence de cette personne dans le jury).
- IridianeFidèle du forum
Si les faits sont avérés, il s'agit de triche de la part d'un membre du jury, qui de fait doit être sanctionné (qu'il y ait ou non acte intentionnel d'ailleurs, mais je vois difficilement comment on peut OUBLIER qu'on a proposé un sujet au concours). Par ailleurs, il y a eu rupture d'équité (peu importe si cela avantage ou non les candidats au fond: le fait est qu'il y a eu rupture d'équité), du fait d'un dysfonctionnement dans l'organisation du concours. Donc il serait logique de refaire l'épreuve. Je dis bien, si tout cela est avéré, parce que ça me paraît effectivement assez lunaire.
- zigmag17Guide spirituel
Aristandre a écrit:zigmag17 a écrit:Agilulfe a écrit:Alcyone a écrit:
De mon point de vue, un discrédit vis à vis du concours et une perte de confiance, un sentiment d'hypocrisie ou de supercherie.
Du point de vue de l'opinion publique, je suis entièrement d'accord. Mais, au niveau de l'épreuve, l'erreur ne remet pas davantage en cause l'équité que la coïncidence : les effets sont identiques.
Au niveau de l'épreuve on ne peut pas cautionner ce dysfonctionnement qui discrédite totalement un concours basé sur les efforts, le mérite, l'acharnement et pour certains le sacrifice (en temps et en argent). Franchement je n'arrive pas à comprendre -ni à admettre d'ailleurs - comment on peut trouver des circonstances atténuantes à quelqu'un qui fait fi de la plus pure moralité en sachant très bien que si le sujet qu'il a proposé est choisi pour cette épreuve, il donnera ainsi à ses étudiants ,qui l'auront déjà étudié avec lui, une longueur d'avance. L'intention est hautement condamnable et les effets désastreux.
Je partage l'essentiel du message, mais attention tout de même à rester au conditionnel (en particulier sur l'intentionnalité ; même si un oubli resterait condamnable et discréditerait la présence de cette personne dans le jury).
Oui, je pars du principe que c'est volontaire. Si ça ne l'est pas, conditionnel obligatoire. Néanmoins un oubli pareil je me demande si c'est possible ou défendable????
- AristandreNiveau 1
Agilulfe a écrit:Repasser l'épreuve serait effectivement moralement déstabilisant, surtout pour les candidats - et il y en a un petit nombre - qui passent aussi les oraux de l'interne début avril. Les étudiants ne savaient donc pas quel était le sujet à l'avance (si on considère bien que c'est une erreur) et devaient donc fournir un effort de mémoire pour reconvoquer les arguments présentés dans la correction qu'ils avaient eue plusieurs mois auparavant et les réagencer de façon convaincante. Une réflexion plus personnelle semble en effet plus efficace. En outre, le jury saura reconnaître des dissertations trop répétitives et s'en lassera comme de celles qui s'appuient sur les développements présents dans l'Atlande. De toute façon, tout est vu en cours ou dans les ouvrages consacrés, ce qui fait la différence c'est bien la rhétorique et la réflexion personnelle.
Je me permets juste une remarque par rapport à la dernière phrase : "tout est vu en cours". Sur ce programme précis, absolument pas. Les trois romans au total font 1900 pages, le thème du réalisme magique est très vaste et les points de comparaison possibles entre les œuvres sont vraiment nombreux (et en cela le programme a été bien fait). Donc non, tout n'est pas vu en cours et c'est normal. Et par conséquent, avoir préparé en cours un axe d'analyse identique à celui tombé au concours aide beaucoup, et ce d'autant plus que les directions des sujets sélectionnables pouvaient être variées.
- AristandreNiveau 1
zigmag17 a écrit:Aristandre a écrit:zigmag17 a écrit:Agilulfe a écrit:
Du point de vue de l'opinion publique, je suis entièrement d'accord. Mais, au niveau de l'épreuve, l'erreur ne remet pas davantage en cause l'équité que la coïncidence : les effets sont identiques.
Au niveau de l'épreuve on ne peut pas cautionner ce dysfonctionnement qui discrédite totalement un concours basé sur les efforts, le mérite, l'acharnement et pour certains le sacrifice (en temps et en argent). Franchement je n'arrive pas à comprendre -ni à admettre d'ailleurs - comment on peut trouver des circonstances atténuantes à quelqu'un qui fait fi de la plus pure moralité en sachant très bien que si le sujet qu'il a proposé est choisi pour cette épreuve, il donnera ainsi à ses étudiants ,qui l'auront déjà étudié avec lui, une longueur d'avance. L'intention est hautement condamnable et les effets désastreux.
Je partage l'essentiel du message, mais attention tout de même à rester au conditionnel (en particulier sur l'intentionnalité ; même si un oubli resterait condamnable et discréditerait la présence de cette personne dans le jury).
Oui, je pars du principe que c'est volontaire. Si ça ne l'est pas, conditionnel obligatoire. Néanmoins un oubli pareil je me demande si c'est possible ou défendable????
Cela me semble tellement gros que je ne comprends pas comment cela peut être volontaire, mais on ne le saura sans doute jamais. A vrai dire un "oubli pareil", comme vous le dites, serait singulièrement inquiétant et en décalage avec les capacités de mémorisation attendues chez les candidats !
- AgilulfeNiveau 1
Aristandre a écrit:@Agilulfe
Mais ces effets sont-ils désirables ? Le jury cherche à évaluer les capacités d'un candidat à analyser le sujet et à produire une dissertation à partir des œuvres en 7h. Ce n'est pas pour rien si l'épreuve a lieu en temps limité et sans document. Sinon, le recrutement aurait lieu sur dossier. Que des étudiants aient déjà préparé le sujet n'est donc jamais désirable. Et si la cause de ces effets est imputable à une personne et non au hasard, ces effets indésirables ont selon moi un poids différent. Et si cette personne appartient au jury, alors cela remet en cause la crédibilité même du jury et du concours car les candidats ne sont pas jugés sur les mêmes critères : pour certains un effort de composition en temps limité, pour les autres un effort de remémoration et de positionnement par rapport à la correction reçue (ce qui peut à mon sens aussi bien les avantager que les désavantager ; et dans les deux cas c'est un problème).
Oui, c'est un problème et l'erreur est regrettable. Je suis entièrement d'accord. Mais de là à exiger l'annulation de l'épreuve et donc des efforts fournis par tous les candidats (nettement majoritaires au vu des chiffres avancés) qui ont composé sans s'être préalablement entraînés sur le sujet, je trouve ça franchement excessif. Surtout si cet entraînement préalable est loin de garantir un avantage. Encore une fois, et pour toutes les raisons précédemment citées, l'équité ne me semble pas franchement remise en cause. Il y a un problème de nuance dans les termes employés qui alimente une polémique dont les enjeux surpassent nettement ceux véritablement en cause au départ.
Jusqu'à preuve du contraire, le cadre légal n'a pas été transgressé.
- AgilulfeNiveau 1
Aristandre a écrit:Agilulfe a écrit:Repasser l'épreuve serait effectivement moralement déstabilisant, surtout pour les candidats - et il y en a un petit nombre - qui passent aussi les oraux de l'interne début avril. Les étudiants ne savaient donc pas quel était le sujet à l'avance (si on considère bien que c'est une erreur) et devaient donc fournir un effort de mémoire pour reconvoquer les arguments présentés dans la correction qu'ils avaient eue plusieurs mois auparavant et les réagencer de façon convaincante. Une réflexion plus personnelle semble en effet plus efficace. En outre, le jury saura reconnaître des dissertations trop répétitives et s'en lassera comme de celles qui s'appuient sur les développements présents dans l'Atlande. De toute façon, tout est vu en cours ou dans les ouvrages consacrés, ce qui fait la différence c'est bien la rhétorique et la réflexion personnelle.
Je me permets juste une remarque par rapport à la dernière phrase : "tout est vu en cours". Sur ce programme précis, absolument pas. Les trois romans au total font 1900 pages, le thème du réalisme magique est très vaste et les points de comparaison possibles entre les œuvres sont vraiment nombreux (et en cela le programme a été bien fait). Donc non, tout n'est pas vu en cours et c'est normal. Et par conséquent, avoir préparé en cours un axe d'analyse identique à celui tombé au concours aide beaucoup, et ce d'autant plus que les directions des sujets sélectionnables pouvaient être variées.
Ok, je corrige : tout peut être vu en cours. Ça n'invalide jamais le travail proposé par les candidats.
- Fabrice25Habitué du forum
Agilulfe a écrit:Aristandre a écrit:Agilulfe a écrit:Repasser l'épreuve serait effectivement moralement déstabilisant, surtout pour les candidats - et il y en a un petit nombre - qui passent aussi les oraux de l'interne début avril. Les étudiants ne savaient donc pas quel était le sujet à l'avance (si on considère bien que c'est une erreur) et devaient donc fournir un effort de mémoire pour reconvoquer les arguments présentés dans la correction qu'ils avaient eue plusieurs mois auparavant et les réagencer de façon convaincante. Une réflexion plus personnelle semble en effet plus efficace. En outre, le jury saura reconnaître des dissertations trop répétitives et s'en lassera comme de celles qui s'appuient sur les développements présents dans l'Atlande. De toute façon, tout est vu en cours ou dans les ouvrages consacrés, ce qui fait la différence c'est bien la rhétorique et la réflexion personnelle.
Je me permets juste une remarque par rapport à la dernière phrase : "tout est vu en cours". Sur ce programme précis, absolument pas. Les trois romans au total font 1900 pages, le thème du réalisme magique est très vaste et les points de comparaison possibles entre les œuvres sont vraiment nombreux (et en cela le programme a été bien fait). Donc non, tout n'est pas vu en cours et c'est normal. Et par conséquent, avoir préparé en cours un axe d'analyse identique à celui tombé au concours aide beaucoup, et ce d'autant plus que les directions des sujets sélectionnables pouvaient être variées.
Ok, je corrige : tout peut être vu en cours. Ça n'invalide jamais le travail proposé par les candidats.
Mais pourquoi vouloir à tout prix prendre fait et cause pour le membre du jury qui aurait proposé un sujet d’entraînement qu’il a, par ailleurs, soumis à la présidence du jury de l’agrégation ?
Je vais me faire sans doute mauvaise langue mais votre inscription récente sur le forum (et votre participation quasi exclusive sur le sujet) me laisse à penser que vous seriez un des agrégatifs favorisés par cette situation ?
- zigmag17Guide spirituel
Aristandre a écrit:zigmag17 a écrit:Aristandre a écrit:zigmag17 a écrit:
Au niveau de l'épreuve on ne peut pas cautionner ce dysfonctionnement qui discrédite totalement un concours basé sur les efforts, le mérite, l'acharnement et pour certains le sacrifice (en temps et en argent). Franchement je n'arrive pas à comprendre -ni à admettre d'ailleurs - comment on peut trouver des circonstances atténuantes à quelqu'un qui fait fi de la plus pure moralité en sachant très bien que si le sujet qu'il a proposé est choisi pour cette épreuve, il donnera ainsi à ses étudiants ,qui l'auront déjà étudié avec lui, une longueur d'avance. L'intention est hautement condamnable et les effets désastreux.
Je partage l'essentiel du message, mais attention tout de même à rester au conditionnel (en particulier sur l'intentionnalité ; même si un oubli resterait condamnable et discréditerait la présence de cette personne dans le jury).
Oui, je pars du principe que c'est volontaire. Si ça ne l'est pas, conditionnel obligatoire. Néanmoins un oubli pareil je me demande si c'est possible ou défendable????
Cela me semble tellement gros que je ne comprends pas comment cela peut être volontaire, mais on ne le saura sans doute jamais. A vrai dire un "oubli pareil", comme vous le dites, serait singulièrement inquiétant et en décalage avec les capacités de mémorisation attendues chez les candidats !
Absolument !!
C'est bien pour ça que le côté involontaire de la chose me fait tiquer, je crois plutôt que c'est très conscient ( avis personnel donc sujet à caution).
- PrezboGrand Maître
Agilulfe a écrit:zigmag17 a écrit:Agilulfe a écrit:Maintenir, annuler ou recommencer... Dans tous les cas, la situation sera injuste (pour tous les arguments que vous avez cités précédemment). Mais "déontologiquement" il n'y a ni faute ni fuite si aucun candidat ne savait avant de passer l'épreuve quel serait le sujet (si tel est bien le cas, bien entendu). Travailler un sujet à l'avance est possible, dans le cadre d'un cours, d'un ouvrage de préparation, etc. On ne saurait garantir un sujet inédit pour tous. Ce qu'on garantit, par contre, c'est le même niveau d'information et de conditions de composition. Donc la solution la moins injuste - tant que ces niveaux sont bien respectés - est encore celle qui ne pénalise pas tous ceux qui ont réussi l'épreuve et qui n'avaient jamais travaillé sur le sujet auparavant. D'autant que, pour avoir corrigé un certain nombre de dissertations de concours, je peux affirmer que la différence ne se jouera pas sur la connaissance d'une problématique ou d'un plan types.
Un professeur , par ailleurs membre du jury d'un concours, propose à ses étudiants un sujet qu'il va proposer également pour qu'il fasse partie du vivier des sujets susceptibles d'être choisis pour le concours que passent ses étudiants.
Je propose un mot qui fâche pour cette absence de probité : démission.
La démission s'impose en effet mais l'absence de probité est une accusation non fondée. Tout le problème est là et l'équité des candidats n'est remise en cause que si le sujet a été donné sciemment ou non.
Mais non. Si un membre du jury a donné sciemment ou par erreur à l'identique pendant la préparation un sujet dont il savait qu'il était susceptible de tomber, il y a rupture d'égalité, de fait, sans même qu'il soit nécessaire de sonder les motivations. Encore une fois, ce n'est là qu'un principe, j'ignore si c'est ce qui s'est réellement passé dans ce cas précis.
Agilulfe, je note que vous vous êtes inscrit uniquement pour intervenir dans ce sujet. Pourquoi mettre tant d'énergie à nier des évidences ?
- IridianeFidèle du forum
Fabrice25 a écrit:Agilulfe a écrit:Aristandre a écrit:Agilulfe a écrit:Repasser l'épreuve serait effectivement moralement déstabilisant, surtout pour les candidats - et il y en a un petit nombre - qui passent aussi les oraux de l'interne début avril. Les étudiants ne savaient donc pas quel était le sujet à l'avance (si on considère bien que c'est une erreur) et devaient donc fournir un effort de mémoire pour reconvoquer les arguments présentés dans la correction qu'ils avaient eue plusieurs mois auparavant et les réagencer de façon convaincante. Une réflexion plus personnelle semble en effet plus efficace. En outre, le jury saura reconnaître des dissertations trop répétitives et s'en lassera comme de celles qui s'appuient sur les développements présents dans l'Atlande. De toute façon, tout est vu en cours ou dans les ouvrages consacrés, ce qui fait la différence c'est bien la rhétorique et la réflexion personnelle.
Je me permets juste une remarque par rapport à la dernière phrase : "tout est vu en cours". Sur ce programme précis, absolument pas. Les trois romans au total font 1900 pages, le thème du réalisme magique est très vaste et les points de comparaison possibles entre les œuvres sont vraiment nombreux (et en cela le programme a été bien fait). Donc non, tout n'est pas vu en cours et c'est normal. Et par conséquent, avoir préparé en cours un axe d'analyse identique à celui tombé au concours aide beaucoup, et ce d'autant plus que les directions des sujets sélectionnables pouvaient être variées.
Ok, je corrige : tout peut être vu en cours. Ça n'invalide jamais le travail proposé par les candidats.
Mais pourquoi vouloir à tout prix prendre fait et cause pour le membre du jury qui aurait proposé un sujet d’entraînement qu’il a, par ailleurs, soumis à la présidence du jury de l’agrégation ?
Je vais me faire sans doute mauvaise langue mais votre inscription récente sur le forum (et votre participation quasi exclusive sur le sujet) me laisse à penser que vous seriez un des agrégatifs favorisés par cette situation ?
Je partage cette hypothèse de Fabrice !
- MaroussiaHabitué du forum
Et quel serait son intérêt?
Est-ce le forum neo qui va décider de l'annulation éventuelle de l'épreuve?
Est-ce le forum neo qui va décider de l'annulation éventuelle de l'épreuve?
- AgilulfeNiveau 1
Prezbo a écrit:Agilulfe a écrit:zigmag17 a écrit:Agilulfe a écrit:Maintenir, annuler ou recommencer... Dans tous les cas, la situation sera injuste (pour tous les arguments que vous avez cités précédemment). Mais "déontologiquement" il n'y a ni faute ni fuite si aucun candidat ne savait avant de passer l'épreuve quel serait le sujet (si tel est bien le cas, bien entendu). Travailler un sujet à l'avance est possible, dans le cadre d'un cours, d'un ouvrage de préparation, etc. On ne saurait garantir un sujet inédit pour tous. Ce qu'on garantit, par contre, c'est le même niveau d'information et de conditions de composition. Donc la solution la moins injuste - tant que ces niveaux sont bien respectés - est encore celle qui ne pénalise pas tous ceux qui ont réussi l'épreuve et qui n'avaient jamais travaillé sur le sujet auparavant. D'autant que, pour avoir corrigé un certain nombre de dissertations de concours, je peux affirmer que la différence ne se jouera pas sur la connaissance d'une problématique ou d'un plan types.
Un professeur , par ailleurs membre du jury d'un concours, propose à ses étudiants un sujet qu'il va proposer également pour qu'il fasse partie du vivier des sujets susceptibles d'être choisis pour le concours que passent ses étudiants.
Je propose un mot qui fâche pour cette absence de probité : démission.
La démission s'impose en effet mais l'absence de probité est une accusation non fondée. Tout le problème est là et l'équité des candidats n'est remise en cause que si le sujet a été donné sciemment ou non.
Mais non. Si un membre du jury a donné sciemment ou par erreur à l'identique pendant la préparation un sujet dont il savait qu'il était susceptible de tomber, il y a rupture d'égalité, de fait, sans même qu'il soit nécessaire de sonder les motivations. Encore une fois, ce n'est là qu'un principe, j'ignore si c'est ce qui s'est réellement passé dans ce cas précis.
Agilulfe, je note que vous vous êtes inscrit uniquement pour intervenir dans ce sujet. Pourquoi mettre tant d'énergie à nier des évidences ?
Pourquoi ne pas s'étonner de ceux qui mettent tant d'énergie à vouloir invalider une épreuve ? J'ai lu beaucoup de spéculations et de contradictions dans ce forum mais d' "évidences" pas tellement. C'est pour cela que j'appelais à davantage de modération, car il n'y a aucune preuve de ce qui a été avancé (j'aimerais beaucoup connaître les préparations concernées ou voir ce fameux corrigé antidaté). Certains trouvent absurde qu'un membre du jury divulgue aussi grossièrement le sujet officiel et d'autres qu'il puisse oublier qu'il l'a déjà proposé. Je trouve qu'ils ont - dans les deux cas - raison d'en juger ainsi. Quelle explication reste-t-il ? Celle de la coïncidence, incommode pour ceux qui ont lancé cette polémique puisque cela n'invalide pas l'épreuve. Que penser de ces personnes sinon qu'elles ont intérêt à ce que l'épreuve soit invalidée ? Que penser de moi sinon que je me fais le porte-voix de ces fameux agrégatifs qui ont sacrifié beaucoup de choses cette année et qui souhaitent avancer sereinement, sans que les épreuves qu'ils ont déjà passées ou les efforts qu'ils ont pu fournir soient remis en cause sur des spéculations infondées ?
Qu'on me prouve que le sujet a fuité et je corrigerai bien entendu ma position. Mais là rien n'est pour l'instant moins évident. La personne qui a lancé ce post disait ne pas croire à une coïncidence : il s'agit pas de croire mais d'être sûr quand on publie des accusations. Un peu de modération s'impose donc car cette polémique qui menace l'organisation du concours est franchement éprouvante pour les personnes qui sont engagées à temps plein, depuis plusieurs mois, dans le concours.
- InvitéInvité
Agilulfe a écrit:Prezbo a écrit:Agilulfe a écrit:zigmag17 a écrit:
Un professeur , par ailleurs membre du jury d'un concours, propose à ses étudiants un sujet qu'il va proposer également pour qu'il fasse partie du vivier des sujets susceptibles d'être choisis pour le concours que passent ses étudiants.
Je propose un mot qui fâche pour cette absence de probité : démission.
La démission s'impose en effet mais l'absence de probité est une accusation non fondée. Tout le problème est là et l'équité des candidats n'est remise en cause que si le sujet a été donné sciemment ou non.
Mais non. Si un membre du jury a donné sciemment ou par erreur à l'identique pendant la préparation un sujet dont il savait qu'il était susceptible de tomber, il y a rupture d'égalité, de fait, sans même qu'il soit nécessaire de sonder les motivations. Encore une fois, ce n'est là qu'un principe, j'ignore si c'est ce qui s'est réellement passé dans ce cas précis.
Agilulfe, je note que vous vous êtes inscrit uniquement pour intervenir dans ce sujet. Pourquoi mettre tant d'énergie à nier des évidences ?
Pourquoi ne pas s'étonner de ceux qui mettent tant d'énergie à vouloir invalider une épreuve ? J'ai lu beaucoup de spéculations et de contradictions dans ce forum mais d' "évidences" pas tellement. C'est pour cela que j'appelais à davantage de modération, car il n'y a aucune preuve de ce qui a été avancé (j'aimerais beaucoup connaître les préparations concernées ou voir ce fameux corrigé antidaté). Certains trouvent absurde qu'un membre du jury divulgue aussi grossièrement le sujet officiel et d'autres qu'il puisse oublier qu'il l'a déjà proposé. Je trouve qu'ils ont - dans les deux cas - raison d'en juger ainsi. Quelle explication reste-t-il ? Celle de la coïncidence, incommode pour ceux qui ont lancé cette polémique puisque cela n'invalide pas l'épreuve. Que penser de ces personnes sinon qu'elles ont intérêt à ce que l'épreuve soit invalidée ? Que penser de moi sinon que je me fais le porte-voix de ces fameux agrégatifs qui ont sacrifié beaucoup de choses cette année et qui souhaitent avancer sereinement, sans que les épreuves qu'ils ont déjà passées ou les efforts qu'ils ont pu fournir soient remis en cause sur des spéculations infondées ?
Qu'on me prouve que le sujet a fuité et je corrigerai bien entendu ma position. Mais là rien n'est pour l'instant moins évident. La personne qui a lancé ce post disait ne pas croire à une coïncidence : il s'agit pas de croire mais d'être sûr quand on publie des accusations. Un peu de modération s'impose donc car cette polémique qui menace l'organisation du concours est franchement éprouvante pour les personnes qui sont engagées à temps plein, depuis plusieurs mois, dans le concours.
Donnez-moi votre adresse mail en message privé si vous le voulez, et je vous enverrai le sujet corrigé avec la date de novembre 2023 dans les informations Word. Dans tous les cas, des mails ont déjà été envoyés aux gestionnaires concours avec ces preuves, ainsi qu'à la vice-présidente du jury, et ce par plusieurs personnes. Aucune réponse pour le moment. Nous savons aussi qu'un membre du jury a proposé ce sujet en concours blanc dans sa préparation. Je n'en connais pas les causes, encore une fois.
- AristandreNiveau 1
Il serait intéressant de savoir si les copies ont commencé à être corrigées ou non.
- InvitéInvité
Oui ! J'aimerais bien avoir des informations. L'information a été signalée il y a une dizaine de jours, et nous n'avons aucune réponse. Beaucoup peinent à se reposer dans l'attente d'une décision...
- MaroussiaHabitué du forum
Victoria92, tu affirmes bien que l'enseignante qui a donné le sujet en novembre 2023 à ses propres étudiants est membre du jury d'agrégation externe de LM, c'est ça?
- InvitéInvité
Maroussia a écrit:Victoria92, tu affirmes bien que l'enseignante qui a donné le sujet en novembre 2023 à ses propres étudiants est membre du jury d'agrégation externe de LM, c'est ça?
Bonjour,
Le sujet donné en novembre 2023 et dont je possède la correction n'a pas été donné par un membre du jury. En revanche, il a été donné en concours blanc (en janvier 2024, normalement) par un membre du jury.
- AgilulfeNiveau 1
victoriap92 a écrit:Maroussia a écrit:Victoria92, tu affirmes bien que l'enseignante qui a donné le sujet en novembre 2023 à ses propres étudiants est membre du jury d'agrégation externe de LM, c'est ça?
Bonjour,
Le sujet donné en novembre 2023 et dont je possède la correction n'a pas été donné par un membre du jury. En revanche, il a été donné en concours blanc (en janvier 2024, normalement) par un membre du jury.
Cette information est-elle vérifiée et vérifiable ?
- InvitéInvité
Agilulfe a écrit:victoriap92 a écrit:Maroussia a écrit:Victoria92, tu affirmes bien que l'enseignante qui a donné le sujet en novembre 2023 à ses propres étudiants est membre du jury d'agrégation externe de LM, c'est ça?
Bonjour,
Le sujet donné en novembre 2023 et dont je possède la correction n'a pas été donné par un membre du jury. En revanche, il a été donné en concours blanc (en janvier 2024, normalement) par un membre du jury.
Cette information est-elle vérifiée et vérifiable ?
Pour la première information, je viens de vous la donner par mail. Pour la seconde, plusieurs personnes dans la préparation en question me l'ont confirmé et j'ai trouvé le nom de l'enseignant dans le jury. Mais je ne possède pas le corrigé en main propre.
- MaroussiaHabitué du forum
donc, on s'éloigne un peu du narratif initial, à savoir un enseignant membre du jury , distrait, oublieux ou malhonnête ayant donné à ses étudiants un sujet qu'il aurait aussi proposé au jury d'agreg .
L'enseignant non membre du jury n'a pas choisi le sujet pour le concours mais a choisi le sujet et l'a donné à ses étudiants et l'a partagé avec des collègues dont un membre du jury.
En tout 5 préparations ont utilisé ce sujet , trouvé à l'origine par un enseignant non membre du jury.
L'enseignant non membre du jury n'a pas choisi le sujet pour le concours mais a choisi le sujet et l'a donné à ses étudiants et l'a partagé avec des collègues dont un membre du jury.
En tout 5 préparations ont utilisé ce sujet , trouvé à l'origine par un enseignant non membre du jury.
- InvitéInvité
Maroussia a écrit:donc, on s'éloigne un peu du narratif initial, à savoir un enseignant membre du jury , distrait, oublieux ou malhonnête ayant donné à ses étudiants un sujet qu'il aurait aussi proposé au jury d'agreg .
L'enseignant non membre du jury n'a pas choisi le sujet pour le concours mais a choisi le sujet et l'a donné à ses étudiants et l'a partagé avec des collègues dont un membre du jury.
En tout 5 préparations ont utilisé ce sujet , trouvé à l'origine par un enseignant non membre du jury.
Je crois que je n'ai pas dit dans le message initial que le membre du jury qui a proposé le sujet l'a donné à ses étudiants. J'ai dit qu'un membre du jury a proposé un sujet à ses étudiants et que ce sujet est tombé au concours. Dans tous les cas chaque membre du jury assiste à une réunion où sont proposés tous les sujets pour le jour J.
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