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- Vieux_MongolFidèle du forum
Baldred a écrit:Vieux_Mongol a écrit:Baldred a écrit:henriette a écrit:Je sais en off qu'un des nôtres lutte comme il peut pour essayer de maintenir une offre de formation à des horaires acceptables (c'est-à-dire pas de 17h à 19h ou pendant les vacances) et mouille sa chemise pour les LCA.
Une autre maintient également des formations sur le temps scolaire.
Ce qui est un petit exploit, l'EAFC effectuant en principe un barrage. Ces autorisations au compte-gouttes étant accordées à condition que cela n'ait pas d'impact sur les heures d'enseignement, charge aux chefs de vérifier. Ce qu'ils font ou pas.
ou pas...pour le moment...
Oui, on est sur la fin de cette odieuse anarchie...
- BaldredSage
Vieux_Mongol a écrit:Baldred a écrit:Vieux_Mongol a écrit:Baldred a écrit:
Une autre maintient également des formations sur le temps scolaire.
Ce qui est un petit exploit, l'EAFC effectuant en principe un barrage. Ces autorisations au compte-gouttes étant accordées à condition que cela n'ait pas d'impact sur les heures d'enseignement, charge aux chefs de vérifier. Ce qu'ils font ou pas.
ou pas...pour le moment...
Oui, on est sur la fin de cette odieuse anarchie...
On est sur la fin tout court, surtout moi...
- DicloniaExpert
henriette a écrit:Si cela te "rassure", dans le public pas de moyens autres que le maintien dans les DHG de la 26e heure ôtée en 6e (celle prise à la technologie l'an passé et qui ne lui est pas rendue, les 6e devant passer à 25h) et le panier, id est la marge parfois augmentée localement de quelques heures.
Les profs ? Je suppose qu'en haut lieu on compte sur la suppression des dédoublements pour faire prendre de force (2 HSA imposables) une classe en plus aux enseignants de lettres et de maths (sans ces dédoublements, aux horaires planchers on n'arrivera plus à faire un service complet sans ajouter au moins 1/2 classe).
Et sur la pêche miraculeuse aux contractuels.
Rien ne me rassure dans cette réforme, qu'on soit du privé ou du public...
- EsclarmondeNiveau 5
Le Figaro s'en fait également écho dans l'édition du 1er mars. Le 1er ministre, alors ministre de l'E.N. "annonçait fin décembre avoir obtenu les crédits nécessaires pour mettre en place le projet avec 2330 postes créés ou redéployés. "Pas sûr que le calcul budgétaire était bon" grince un syndicaliste. Deux mois plus tard, force est de constater que le compte n'y est pas. Ici et là, recteurs et directeurs académiques s'arrachent les cheveux pour répondre à la commande politique."
- Ajonc35Sage
Je ne peux que valider. Une réforme l'an passé, soutien- approfondissement qui a pris la place de la techno. Donc fin de la techno en 2023, et fin de son remplaçant en 2024 ( même pas eu le temps d'évaluer le truc) donc plus que 25 heures en 6eme. En voilà une belle réforme, comme les précédentes et celles à venir.Diclonia a écrit:henriette a écrit:Si cela te "rassure", dans le public pas de moyens autres que le maintien dans les DHG de la 26e heure ôtée en 6e (celle prise à la technologie l'an passé et qui ne lui est pas rendue, les 6e devant passer à 25h) et le panier, id est la marge parfois augmentée localement de quelques heures.
Les profs ? Je suppose qu'en haut lieu on compte sur la suppression des dédoublements pour faire prendre de force (2 HSA imposables) une classe en plus aux enseignants de lettres et de maths (sans ces dédoublements, aux horaires planchers on n'arrivera plus à faire un service complet sans ajouter au moins 1/2 classe).
Et sur la pêche miraculeuse aux contractuels.
Rien ne me rassure dans cette réforme, qu'on soit du privé ou du public...
Ai- je bien compris? ( je pense que oui)
- Bolzano-WeierstrassNiveau 2
"Et surtout ça va marcher dans le sens inverse. Je ne veux pas que mon gamin soit dans le groupe des nuls, allons là où ça n'existe pas.."
Si seulement tous les "nuls" pouvaient partir dans le privé
Si seulement tous les "nuls" pouvaient partir dans le privé
- henrietteMédiateur
La mobilisation est forte de tous les côtés, et le mur de la réalité budgétaire est encore plus fort.
Je pense que ce machin va faire pschitt et qu'en se mobilisant tous à la rentrée, massivement, on peut accélérer l'annonce d'un "aménagement local" qui sera une façon de dire "on laisse tomber" sans trop perdre la face.
Tout le monde se rend bien compte que c'est infaisable, même ceux qui sont pour.
Je pense que ce machin va faire pschitt et qu'en se mobilisant tous à la rentrée, massivement, on peut accélérer l'annonce d'un "aménagement local" qui sera une façon de dire "on laisse tomber" sans trop perdre la face.
Tout le monde se rend bien compte que c'est infaisable, même ceux qui sont pour.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- BaldredSage
henriette a écrit:La mobilisation est forte de tous les côtés, et le mur de la réalité budgétaire est encore plus fort.
Je pense que ce machin va faire pschitt et qu'en se mobilisant tous à la rentrée, massivement, on peut accélérer l'annonce d'un "aménagement local" qui sera une façon de dire "on laisse tomber" sans trop perdre la face.
Tout le monde se rend bien compte que c'est infaisable, même ceux qui sont pour.
Je veux bien jouer les Cassandre, je mangerai ensuite mon chapeau avec plaisir et une épaisseur de dulce de leche.
Si le machin fait pschitt, ce serait à cause d'une mobilisation massive et maline.
Attal/Macron ont foiré à peu près toutes les dernières "séquences", ils ne lâcheront pas facilement ce qui est du "domaine réservé" et garde une haute valeur "réarmement" ajoutée, et ils ont peu de temps.
J'ai du mal à croire que, n'ayant pas cédé à Bayrou qui pouvait sortir de l'affaire par le haut, en nommant une commission machin et une concertation truc et devenant le Sauveur des profs, ils ne se soient pas assurés de la capacité de N. Belloubet à faire le dos rond et debiter de la vérité alternative pour faire passer le plus possible du "choc des savoirs".
Je pense qu'elle joue la montre en retenant les décrets.
Voilà, par superstition je me dis toujours que si j'ai prévu le pire, il n'arrivera pas.
- lene75Prophète
Bolzano-Weierstrass a écrit:"Et surtout ça va marcher dans le sens inverse. Je ne veux pas que mon gamin soit dans le groupe des nuls, allons là où ça n'existe pas.."
Si seulement tous les "nuls" pouvaient partir dans le privé
Cette réforme aura au moins eu le mérite de faire tomber les masques sur le mépris qu’ont certains collègues pour les élèves qui rencontrent des difficultés.
Ça ne vous est jamais venu à l'esprit qu'il pouvait y avoir des parents de nuls parmi les collègues qui vous lisent ?
Rassure-toi, groupes de niveau ou pas, ma nulle ira dans le privé, précisément parce qu'elle est nulle. Ça te débarrassera.
_________________
Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- roxanneOracle
Cette remarque m'avait échappé". C'est très violent effectivement. Après, rien de nouveau. Ce sont les mêmes collègues qui font leur crise chaque année pour ne pas avoir de STMG "parce que tu comprends, moi, je ne peux pas supporter la vulgarité et la bêtise."
- lene75Prophète
Il y a souvent une confusion entre élève en difficulté et perturbateur, liée au fait qu'on les regroupe souvent, alors que la majorité des élèves en difficulté subissent les problèmes de discipline, qui les empêchent de progresser autant qu'ils le pourraient.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- lucBNiveau 9
lene75 a écrit:Bolzano-Weierstrass a écrit:"Et surtout ça va marcher dans le sens inverse. Je ne veux pas que mon gamin soit dans le groupe des nuls, allons là où ça n'existe pas.."
Si seulement tous les "nuls" pouvaient partir dans le privé
Cette réforme aura au moins eu le mérite de faire tomber les masques sur le mépris qu’ont certains collègues pour les élèves qui rencontrent des difficultés.
Ça ne vous est jamais venu à l'esprit qu'il pouvait y avoir des parents de nuls parmi les collègues qui vous lisent ?
Rassure-toi, groupes de niveau ou pas, ma nulle ira dans le privé, précisément parce qu'elle est nulle. Ça te débarrassera.
Merci Lene75, je ne savais que penser de cette remarque qui se veut humoristique alors qu'elle est profondément méprisante, voire honteuse de la part d'un professeur.
- DicloniaExpert
Dans le privé, nous accueillons tout le monde...
Même les enfants de prof du public
Même des profs du public, qui viennent prendre les postes des profs du privé...
(et est-ce que j'ai le droit de dire que j'en ai marre de lire les collègues (d'ailleurs, sommes nous collègues ?) verser leur hargne sur le privé ?
c'est lassant... il faut vraiment manquer d'assurance pour taper comme ça sur le voisin...
Pas besoin de ministre pour nous étouffer, pas besoin de prof bashing par le premier quidam, nos pairs du public font ça très bien !
Même les enfants de prof du public
Même des profs du public, qui viennent prendre les postes des profs du privé...
(et est-ce que j'ai le droit de dire que j'en ai marre de lire les collègues (d'ailleurs, sommes nous collègues ?) verser leur hargne sur le privé ?
c'est lassant... il faut vraiment manquer d'assurance pour taper comme ça sur le voisin...
Pas besoin de ministre pour nous étouffer, pas besoin de prof bashing par le premier quidam, nos pairs du public font ça très bien !
- JennyMédiateur
Je mettrais un bémol : j'accueille régulièrement des élèves venus du privé, souvent quelques semaines/mois après la rentrée, qui n'ont pas de problème de comportement, mais que leur établissement n'a pas gardé parce qu'ils sont faibles, parce qu'ils ont raté leur bac... Ils ont souvent été déscolarisés quelques semaines ou mois avant de retrouver une place dans le public, là où il reste de la place. Ca joue peut être sur cette image négative du privé.
Evidemment, c'est un miroir grossissant, car nous voyons ceux là avant tout, ce qui ne veut pas dire que tous les établissements privés fonctionnent ainsi. (Et dans le public, nous n'avons trop souvent pas assez de place dans le lycée d'origine pour les doublants/triplants.)
Evidemment, c'est un miroir grossissant, car nous voyons ceux là avant tout, ce qui ne veut pas dire que tous les établissements privés fonctionnent ainsi. (Et dans le public, nous n'avons trop souvent pas assez de place dans le lycée d'origine pour les doublants/triplants.)
- succulenteNiveau 3
Désolée mais non vous n'accueillez pas tout le monde, vous n'accueillez pas que des privilégiés j'en conviens mais vous n'accueillez pas tout le monde.
Un seul chiffre: l'IPS moyen du collège public est de 101 celui du privé de 121 et c'est justement au delà de 100 qu'on considère que la famille a un impact favorable sur la trajectoire scolaire de l'élève.
(en tant que citoyenne j'ai le droit de penser que le privé sous contrat ne devrait pas exister. On ne pourra pas se mettre d'accord là dessus mais en tout cas il n'y a rien de personnel. Je ne remets en cause ni l'engagement des profs du privé pour faire réussir les élèves qui leurs sont confiés ni leurs qualités pédagogiques mais pour moi c'est un choix de société)
Un seul chiffre: l'IPS moyen du collège public est de 101 celui du privé de 121 et c'est justement au delà de 100 qu'on considère que la famille a un impact favorable sur la trajectoire scolaire de l'élève.
(en tant que citoyenne j'ai le droit de penser que le privé sous contrat ne devrait pas exister. On ne pourra pas se mettre d'accord là dessus mais en tout cas il n'y a rien de personnel. Je ne remets en cause ni l'engagement des profs du privé pour faire réussir les élèves qui leurs sont confiés ni leurs qualités pédagogiques mais pour moi c'est un choix de société)
- GanbatteHabitué du forum
Diclonia a écrit:Dans le privé, nous accueillons tout le monde...
Même les enfants de prof du public
Même des profs du public, qui viennent prendre les postes des profs du privé...
(et est-ce que j'ai le droit de dire que j'en ai marre de lire les collègues (d'ailleurs, sommes nous collègues ?) verser leur hargne sur le privé ?
c'est lassant... il faut vraiment manquer d'assurance pour taper comme ça sur le voisin...
Pas besoin de ministre pour nous étouffer, pas besoin de prof bashing par le premier quidam, nos pairs du public font ça très bien !
Tout le monde qui paye, ça fait une différence.
Perso j'aurais moins de hargne à verser si je n'accueillais pas chaque année des élèves en situation de handicap qui ont été refoulés à l'entrée du privé parce que point trop n'en faut, ni des jetés en fin de quatrième parce que moins performants pour les stats.
Donc tout le monde qui paye, et qui passe un certain filtre.
- ProvenceEnchanteur
Diclonia a écrit:Dans le privé, nous accueillons tout le monde...
Même les élèves exclus par conseil de discipline et réaffectés par l’inspection académique ? Non, je ne crois pas.
- BaldredSage
Si le vois très bien les critiques concernant le privé dans ce fil. Je peine à voir où on s'en prend aux profs du privé. Un peu comme si je me mettais à défendre les réformes du public depuis 30 ans.
- henrietteMédiateur
Je partage ce point de vue.succulente a écrit:Désolée mais non vous n'accueillez pas tout le monde, vous n'accueillez pas que des privilégiés j'en conviens mais vous n'accueillez pas tout le monde.
Un seul chiffre: l'IPS moyen du collège public est de 101 celui du privé de 121 et c'est justement au delà de 100 qu'on considère que la famille a un impact favorable sur la trajectoire scolaire de l'élève.
(en tant que citoyenne j'ai le droit de penser que le privé sous contrat ne devrait pas exister. On ne pourra pas se mettre d'accord là dessus mais en tout cas il n'y a rien de personnel. Je ne remets en cause ni l'engagement des profs du privé pour faire réussir les élèves qui leurs sont confiés ni leurs qualités pédagogiques mais pour moi c'est un choix de société)
Je ne remets absolument pas en cause mes collègues enseignants du privé, mais c'est le fonctionnement même du privé sous contrat avec l'Etat qui me pose de plus en plus problème.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- roxanneOracle
Ben, non et c'est bien pour ça que beaucoup de parents y mettent leurs enfants y compris effectivement des parents profs du public..Diclonia a écrit:Dans le privé, nous accueillons tout le monde...
Même les enfants de prof du public
Même des profs du public, qui viennent prendre les postes des profs du privé...
(et est-ce que j'ai le droit de dire que j'en ai marre de lire les collègues (d'ailleurs, sommes nous collègues ?) verser leur hargne sur le privé ?
c'est lassant... il faut vraiment manquer d'assurance pour taper comme ça sur le voisin...
Pas besoin de ministre pour nous étouffer, pas besoin de prof bashing par le premier quidam, nos pairs du public font ça très bien !
Après, il y a toujours des écoles et établissements privés plus ouverts ou qui n'ont pas le choix. Mais dès qu'il y a le choix, il y a sélection.
- JennyMédiateur
Même point de vue qu'Henriettei. Et effectivement, ce n'est pas une critique des personnels mais l'existence d'un enseignement privé largement subventionné par l'Etat ne me plait pas.
- TrucOuBiduleHabitué du forum
Tout pareil.Jenny a écrit:Même point de vue qu'Henriettei. Et effectivement, ce n'est pas une critique des personnels mais l'existence d'un enseignement privé largement subventionné par l'Etat ne me plait pas.
En fait, ce n'est privé que dans le choix des élèves scolarisés (et les locaux et les personnels autres qu'enseignant, je sais).
- stanleymilgramNiveau 9
Subventionnés,certes mais parce que l'état n'aurait pas de quoi financer l'offre occupée par le privé.
- JennyMédiateur
Question de choix, je ne suis pas convaincue par l’argument.
Je ne pense vraiment pas que ça soit la raison.
Nous ne sommes quand même pas dans un pays en développement qui n'a pas les moyens de financer une école pour tous les enfants.
Ensuite, si un élève du privé coûte moins cher, c'est aussi parce que le privé ne prend pas en charge les élèves qui coûtent le plus cher chez nous : combien de classes UP2A et ULIS ? Combien de REP / REP +, d'établissements sensibles ? Combien de dispositifs de raccrochage scolaire ?
Je ne pense vraiment pas que ça soit la raison.
Nous ne sommes quand même pas dans un pays en développement qui n'a pas les moyens de financer une école pour tous les enfants.
Ensuite, si un élève du privé coûte moins cher, c'est aussi parce que le privé ne prend pas en charge les élèves qui coûtent le plus cher chez nous : combien de classes UP2A et ULIS ? Combien de REP / REP +, d'établissements sensibles ? Combien de dispositifs de raccrochage scolaire ?
- PrezboGrand Maître
Diclonia a écrit:Dans le privé, nous accueillons tout le monde...
Même les enfants de prof du public
Même des profs du public, qui viennent prendre les postes des profs du privé...
(et est-ce que j'ai le droit de dire que j'en ai marre de lire les collègues (d'ailleurs, sommes nous collègues ?) verser leur hargne sur le privé ?
c'est lassant... il faut vraiment manquer d'assurance pour taper comme ça sur le voisin...
Pas besoin de ministre pour nous étouffer, pas besoin de prof bashing par le premier quidam, nos pairs du public font ça très bien !
Techniquement, la première phrase est fausse : nous avons accueilli à plusieurs reprises dans mon établissement des élèves qui n'avaient pas été conservé dans le privé, soit à cause de problèmes de comportement, soit parce qu'ils supportaient mal le rythme et la pression des établissements les plus sélectifs. Il n'y a même pas besoin d'un CD, il suffit par exemple de ne pas garder l'élève en fin de troisième et de ne pas lui offrir de place dans le lycée général de la même citée scolaire.
Je sais aussi qu'il y a des établissements privés moins sélectifs, et que le lycée peut être une solution pour des élèves qui vivent mal leur scolarité dans le public, y compris des élèves qui n'obtiennent pas dans le public l'orientation souhaitée. Reste que les statistiques sur la situation sociale moyenne des familles d'élèves du public et du privé montrent un écart évident. De toute façon, par principe même, tant que l'inscription dans le privée demandera une démarche volontaire de la famille et une acceptation du dossier dans l'établissement, il y aura un écart entre public et privé, sans qu'il y ait besoin de frais de scolarité exorbitants.
Reconnaître que la concurrence entre public et privée est une concurrence faussée, ou un des deux part avec un handicap, ce n'est s'attaquer aux personnels du privé. D'autant que nous sommes quelques-un à être aussi très critique sur l'enseignement public.
- Clecle78Bon génie
ExactementPrezbo a écrit:Diclonia a écrit:Dans le privé, nous accueillons tout le monde...
Même les enfants de prof du public
Même des profs du public, qui viennent prendre les postes des profs du privé...
(et est-ce que j'ai le droit de dire que j'en ai marre de lire les collègues (d'ailleurs, sommes nous collègues ?) verser leur hargne sur le privé ?
c'est lassant... il faut vraiment manquer d'assurance pour taper comme ça sur le voisin...
Pas besoin de ministre pour nous étouffer, pas besoin de prof bashing par le premier quidam, nos pairs du public font ça très bien !
Techniquement, la première phrase est fausse : nous avons accueilli à plusieurs reprises dans mon établissement des élèves qui n'avaient pas été conservé dans le privé, soit à cause de problèmes de comportement, soit parce qu'ils supportaient mal le rythme et la pression des établissements les plus sélectifs. Il n'y a même pas besoin d'un CD, il suffit par exemple de ne pas garder l'élève en fin de troisième et de ne pas lui offrir de place dans le lycée général de la même citée scolaire.
Je sais aussi qu'il y a des établissements privés moins sélectifs, et que le lycée peut être une solution pour des élèves qui vivent mal leur scolarité dans le public, y compris des élèves qui n'obtiennent pas dans le public l'orientation souhaitée. Reste que les statistiques sur la situation sociale moyenne des familles d'élèves du public et du privé montrent un écart évident. De toute façon, par principe même, tant que l'inscription dans le privée demandera une démarche volontaire de la famille et une acceptation du dossier dans l'établissement, il y aura un écart entre public et privé, sans qu'il y ait besoin de frais de scolarité exorbitants.
Reconnaître que la concurrence entre public et privée est une concurrence faussée, ou un des deux part avec un handicap, ce n'est s'attaquer aux personnels du privé. D'autant que nous sommes quelques-un à être aussi très critique sur l'enseignement public.
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