- Ajonc35Sage
Dans l'enseignement agricole, ça râle. Il existe des heures de pluridisciplinarité ( donc 2 profs) que le ministère veut ramener à 0,77. Donc ... je ne veux pas donner de mauvaises idées, elles sont sûrement dans le panier.joebar69 a écrit:C'est ce que je crains à court terme.TFS a écrit:
Mais supprimer le pacte signifierait rétablir le paiement en HSE (économie faible...) ou augmentation des ORS sans augmentation de salaire (possible en annualisant les services ?).
Des heures de pluridisciplinarité, j'en ai fait en 4eme, 3eme surtout et chaque année, en fonction des projets, il fallait tout refaire avec le ou la collègue et je peux vous dire que ça prenait du temps. Entre cours en classes, sorties,etc.. on ne volait pas le paiement à 100%.
Quand je lis ici qu'il y a des heures de pacte payées 70 euros ( vous me preciserez le chiffre) et que le pacté fait permanence ou devoirs faits!
- joebar69Fidèle du forum
@Ajonc35 : Oui, ce qui se passe dans le ministère de l'agri est un préambule à une généralisation qui finira par arriver sur la table du MEN, dans les années à venir.
Une fois qu'on est à l'os, on ampute !
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- henrietteMédiateur
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Merci de respecter la charte.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- MathadorEmpereur
joebar69 a écrit:Laotzi a écrit:henriette a écrit:Le plan d'économie et ses suppressions de crédits ont été publiés au journal officiel : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000049180270
Plusieurs lignes concernent l'EN et détaillent les différentes coupes : enseignement primaire et secondaire, public et privé, soutien de la politique de l'EN, vie de l'élève,...
Le monde est bien fait quand même, avec 10 milliards pile au centime près !
Le plus gros poste touché est l'écologie avec 2 milliards de suppression de crédit. Ensuite vient l'enseignement supérieur et la recherche avec 900 millions de suppressions !
Quand on pense que le budget a été voté il y a à peine trois mois et fondé sur des prévisions de croissance qui étaient déjà, à l'époque, annoncée comme bien trop optimistes...
Alors que les DHG ont été envoyées aux établissements depuis plusieurs semaines (c'est bien pour ça qu'on vote une loi de finances en novembre ! ), que les postes ouverts aux concours ont été publiés etc. J'aimerais bien savoir concrètement comment cela se traduire ?
Pour la partie graissée : oui, c'est ce qui m'atterre le plus. Et cela tous les ans.
Prévision (pour 2024) annoncée par B. LeMaire, en fin d'année 2023 : 1.4% - révisée à 1%, dimanche dernier.
J'entendais à la radio ce matin, qu'en Allemagne, la même prévision est estimée à 0.2%.
On est toujours plus fort que tout le monde ! ... M'énerve.
Pourquoi s'embêter à lever l'impôt sur ses propres électeurs lorsqu'on peut se contenter d'écrire une augmentation de l'assiette dans le budget ?
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Petit joueur, dans l'EN, je trouve :
https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/02/22/pour-l-enseignement-superieur-et-la-recherche-904-millions-de-coupes-budgetaires_6217980_3224.html
“Sanctuarisé” qu'ils disaient : la preuve que tout cela était bien de la flûte à six schtroumpfs ! Mais, mais, mais les MESR a éprouvé le besoin de nous rassurer :
On l'a échappé belle : pour un peu, entraînés par l'élan, ils supprimaient les salaires et le Crous. Heureusement qu'ils sont sympas.
Justement, on se demandait ce que deviendraient toutes ces “augmentations”, étalées sur 10 ans (avec un départ “progressif”, le plus clair restant encore à venir) lorsque nos bienfaiteurs ne seraient plus au pouvoir. On la réponse : comme on s'en doutait, leur “loi” ne vaut pas plus que le papier toilette sur lequel ils l'ont imprimée.
https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/02/22/pour-l-enseignement-superieur-et-la-recherche-904-millions-de-coupes-budgetaires_6217980_3224.html
L’enseignement supérieur et la recherche sont parmi les plus touchés par les annulations de crédits de paiement décidés par un décret paru jeudi 22 février. Pour cette « mission », 904 millions d’euros d’économies sont demandés, soit presque 3 % de baisse sur un total de 31,8 milliards de budget. C’est un peu plus de 8 % de l’effort total demandé, pour des dépenses d’un secteur qui représentent environ 5,5 % du budget général.
[…]
Il n’empêche que ces baisses mettent un coup d’arrêt à la progression budgétaire actée par la loi de programmation de la recherche (LPR) de décembre 2020, considérée comme « sanctuarisée » par beaucoup. Le programme 172, cœur du financement de la recherche, baisse même par rapport à cette loi : 324 millions d’euros de hausse votés en décembre 2023 pour le budget 2024, pour 383 millions de baisse par décret deux mois plus tard. « On ne voit pas comment les organismes vont pouvoir faire. Compte tenu de l’inflation, c’est deux ans de crédits de la LPR qui disparaissent », s’interroge Boris Gralak.
“Sanctuarisé” qu'ils disaient : la preuve que tout cela était bien de la flûte à six schtroumpfs ! Mais, mais, mais les MESR a éprouvé le besoin de nous rassurer :
« les salaires et moyens des laboratoires sont préservés », tout comme « l’ensemble des engagements sur la vie étudiante, le logement étudiant et la restauration »
On l'a échappé belle : pour un peu, entraînés par l'élan, ils supprimaient les salaires et le Crous. Heureusement qu'ils sont sympas.
Justement, on se demandait ce que deviendraient toutes ces “augmentations”, étalées sur 10 ans (avec un départ “progressif”, le plus clair restant encore à venir) lorsque nos bienfaiteurs ne seraient plus au pouvoir. On la réponse : comme on s'en doutait, leur “loi” ne vaut pas plus que le papier toilette sur lequel ils l'ont imprimée.
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Si tu vales valeo.
- LordAnthonyNiveau 6
Pour faire des économies, une autre idée dans le sens inverse (qui se passe cette année dans mon établissement). Plutôt que de faire des groupes, il suffit de prendre la classe entière en "co-enseignement". Comme ça si un des deux profs est absent l'autre prend toute la classe. Sur 4 classes, on doit en être à 60 heures de remplacement "gratos" depuis le début de l'année.Ajonc35 a écrit:Dans l'enseignement agricole, ça râle. Il existe des heures de pluridisciplinarité ( donc 2 profs) que le ministère veut ramener à 0,77. Donc ... je ne veux pas donner de mauvaises idées, elles sont sûrement dans le panier.joebar69 a écrit:C'est ce que je crains à court terme.TFS a écrit:
Mais supprimer le pacte signifierait rétablir le paiement en HSE (économie faible...) ou augmentation des ORS sans augmentation de salaire (possible en annualisant les services ?).
Des heures de pluridisciplinarité, j'en ai fait en 4eme, 3eme surtout et chaque année, en fonction des projets, il fallait tout refaire avec le ou la collègue et je peux vous dire que ça prenait du temps. Entre cours en classes, sorties,etc.. on ne volait pas le paiement à 100%.
Quand je lis ici qu'il y a des heures de pacte payées 70 euros ( vous me preciserez le chiffre) et que le pacté fait permanence ou devoirs faits!
- Ajonc35Sage
Oh la la, on le faisait déjà quand j'y étais encore.LordAnthony a écrit:Pour faire des économies, une autre idée dans le sens inverse (qui se passe cette année dans mon établissement). Plutôt que de faire des groupes, il suffit de prendre la classe entière en "co-enseignement". Comme ça si un des deux profs est absent l'autre prend toute la classe. Sur 4 classes, on doit en être à 60 heures de remplacement "gratos" depuis le début de l'année.Ajonc35 a écrit:Dans l'enseignement agricole, ça râle. Il existe des heures de pluridisciplinarité ( donc 2 profs) que le ministère veut ramener à 0,77. Donc ... je ne veux pas donner de mauvaises idées, elles sont sûrement dans le panier.joebar69 a écrit:C'est ce que je crains à court terme.TFS a écrit:
Mais supprimer le pacte signifierait rétablir le paiement en HSE (économie faible...) ou augmentation des ORS sans augmentation de salaire (possible en annualisant les services ?).
Des heures de pluridisciplinarité, j'en ai fait en 4eme, 3eme surtout et chaque année, en fonction des projets, il fallait tout refaire avec le ou la collègue et je peux vous dire que ça prenait du temps. Entre cours en classes, sorties,etc.. on ne volait pas le paiement à 100%.
Quand je lis ici qu'il y a des heures de pacte payées 70 euros ( vous me preciserez le chiffre) et que le pacté fait permanence ou devoirs faits!
Du genre: " tu as préparé la séance avec X et donc tu maitrises". Et Pan....
- zigmag17Guide spirituel
LordAnthony a écrit:Pour faire des économies, une autre idée dans le sens inverse (qui se passe cette année dans mon établissement). Plutôt que de faire des groupes, il suffit de prendre la classe entière en "co-enseignement". Comme ça si un des deux profs est absent l'autre prend toute la classe. Sur 4 classes, on doit en être à 60 heures de remplacement "gratos" depuis le début de l'année.Ajonc35 a écrit:Dans l'enseignement agricole, ça râle. Il existe des heures de pluridisciplinarité ( donc 2 profs) que le ministère veut ramener à 0,77. Donc ... je ne veux pas donner de mauvaises idées, elles sont sûrement dans le panier.joebar69 a écrit:C'est ce que je crains à court terme.TFS a écrit:
Mais supprimer le pacte signifierait rétablir le paiement en HSE (économie faible...) ou augmentation des ORS sans augmentation de salaire (possible en annualisant les services ?).
Des heures de pluridisciplinarité, j'en ai fait en 4eme, 3eme surtout et chaque année, en fonction des projets, il fallait tout refaire avec le ou la collègue et je peux vous dire que ça prenait du temps. Entre cours en classes, sorties,etc.. on ne volait pas le paiement à 100%.
Quand je lis ici qu'il y a des heures de pacte payées 70 euros ( vous me preciserez le chiffre) et que le pacté fait permanence ou devoirs faits!
Oui on a ça en LP en co-inter. C'est non-négociable avec la direction: quand un collègue est absent l'autre se débrouille tout seul avec la classe entière. "Co" ça veut bien dire " avec", mais ça ne fait rien. Le sens même de ces heures de cours est dévoyé mais ce n'est pas grave, les élèves sont au chaud avec un adulte devant eux.
- nonoHabitué du forum
Oui, entièrement d'accord. Obligée de faire cours alors que le prof d'atelier est absent. Pas de salle libre donc "faire cours" pendant 1h30 à l'atelier avec des élèves qui font la gueule. La deuxième fois que c'est arrivé, plus de la moitié de la classe n'est pas venue. Je les comprends...
_________________
Prof en LP
- mathmaxExpert spécialisé
nono a écrit:Oui, entièrement d'accord. Obligée de faire cours alors que le prof d'atelier est absent. Pas de salle libre donc "faire cours" pendant 1h30 à l'atelier avec des élèves qui font la gueule. La deuxième fois que c'est arrivé, plus de la moitié de la classe n'est pas venue. Je les comprends...
Passer un film ?
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« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- frimoussette77Guide spirituel
mathmax a écrit:nono a écrit:Oui, entièrement d'accord. Obligée de faire cours alors que le prof d'atelier est absent. Pas de salle libre donc "faire cours" pendant 1h30 à l'atelier avec des élèves qui font la gueule. La deuxième fois que c'est arrivé, plus de la moitié de la classe n'est pas venue. Je les comprends...
Passer un film ?
La co-animation ne fait pas faire d'économie du tout, ça coûte le double. Alors qu'un prof suffit, on en paie deux. Le dédoublement est bien plus efficace. Encore heureux que le prof qui co-anime prenne la classe seul quand l'autre est absent. Dans la réalité on a souvent un prof qui prépare et l'autre qui assiste.
- EdithWGrand sage
epekeina.tes.ousias a écrit:Petit joueur, dans l'EN, je trouve :
https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/02/22/pour-l-enseignement-superieur-et-la-recherche-904-millions-de-coupes-budgetaires_6217980_3224.html
L’enseignement supérieur et la recherche sont parmi les plus touchés par les annulations de crédits de paiement décidés par un décret paru jeudi 22 février. Pour cette « mission », 904 millions d’euros d’économies sont demandés, soit presque 3 % de baisse sur un total de 31,8 milliards de budget. C’est un peu plus de 8 % de l’effort total demandé, pour des dépenses d’un secteur qui représentent environ 5,5 % du budget général.
[…]
Il n’empêche que ces baisses mettent un coup d’arrêt à la progression budgétaire actée par la loi de programmation de la recherche (LPR) de décembre 2020, considérée comme « sanctuarisée » par beaucoup. Le programme 172, cœur du financement de la recherche, baisse même par rapport à cette loi : 324 millions d’euros de hausse votés en décembre 2023 pour le budget 2024, pour 383 millions de baisse par décret deux mois plus tard. « On ne voit pas comment les organismes vont pouvoir faire. Compte tenu de l’inflation, c’est deux ans de crédits de la LPR qui disparaissent », s’interroge Boris Gralak.
“Sanctuarisé” qu'ils disaient : la preuve que tout cela était bien de la flûte à six schtroumpfs ! Mais, mais, mais les MESR a éprouvé le besoin de nous rassurer :
« les salaires et moyens des laboratoires sont préservés », tout comme « l’ensemble des engagements sur la vie étudiante, le logement étudiant et la restauration »
On l'a échappé belle : pour un peu, entraînés par l'élan, ils supprimaient les salaires et le Crous. Heureusement qu'ils sont sympas.
Justement, on se demandait ce que deviendraient toutes ces “augmentations”, étalées sur 10 ans (avec un départ “progressif”, le plus clair restant encore à venir) lorsque nos bienfaiteurs ne seraient plus au pouvoir. On la réponse : comme on s'en doutait, leur “loi” ne vaut pas plus que le papier toilette sur lequel ils l'ont imprimée.
Histoire de bien s'assurer que les futurs chercheurs et découvreurs des vaccins contre les futurs virus / médaille Fields / historiens ou économistes de niveau mondial / chimistes nobélisables etc (liste non exhaustive) seront bien à l'étranger (même si français) et pas chez nous.
Ah non, on me dit que c'est déjà le cas Donc on comprend la logique : autant continuer à économiser sur ce qui est déjà presque cassé.
- nonoHabitué du forum
C'est un atelier avec d'énormes machines, des produits, des outils... Lorsque je suis en co-intervention, je ne fais que de l'oral car ils n'ont pas d'espace pour écrire. La co-intervention est une plaie, c'est 1h30 enlevée du cours de français traditionnel et dont ils ont particulièrement besoin. Je n'ai plus qu'1h de français par semaine en CAP.mathmax a écrit:nono a écrit:Oui, entièrement d'accord. Obligée de faire cours alors que le prof d'atelier est absent. Pas de salle libre donc "faire cours" pendant 1h30 à l'atelier avec des élèves qui font la gueule. La deuxième fois que c'est arrivé, plus de la moitié de la classe n'est pas venue. Je les comprends...
Passer un film ?
Le CDI est fermé sur ce créneau-là et pas de salles libres. La dernière fois, l'absence du collègue n'était pas notée sur Pronote mais les élèves étaient au courant de son absence...
C'est le moment le plus pénible dans mon emploi du temps même si les élèves sont plutôt sympa et que je m'entends bien avec le collègue.
Mais quel gâchis !
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Prof en LP
- Ajonc35Sage
Dans l'agri, c'est vraiment de la pluridisciplinarité, et non co- intervention. Il y a donc des sujets à traiter ensemble. Parfois c'est imposé, parfois c'est proposé. En bac pro, par exemple, une lecture de paysage entre hg et discipline pro. Donc sortie et donc impossible si seul.frimoussette77 a écrit:mathmax a écrit:nono a écrit:Oui, entièrement d'accord. Obligée de faire cours alors que le prof d'atelier est absent. Pas de salle libre donc "faire cours" pendant 1h30 à l'atelier avec des élèves qui font la gueule. La deuxième fois que c'est arrivé, plus de la moitié de la classe n'est pas venue. Je les comprends...
Passer un film ?
La co-animation ne fait pas faire d'économie du tout, ça coûte le double. Alors qu'un prof suffit, on en paie deux. Le dédoublement est bien plus efficace. Encore heureux que le prof qui co-anime prenne la classe seul quand l'autre est absent. Dans la réalité on a souvent un prof qui prépare et l'autre qui assiste.
Cependant, la dernière séance que j'aurais dû faire ( partie en retraite avant) a été programmée avec un autre enseignant, meme pas l'enseignant de biologie. Ce qui montre que certains s'en moquent et donc gaspillage y compris parmi les responsables. Dans certains cas, j'aurais mieux être seule et avoir un dédoublement dans ma discipline.
Par contre j'ai fait des séances merveilleuses dont je me souviens encore.
J'ai vu aussi des collègues qui se concertaient 5 mn avant, du genre : on fait quoi pendant 2 heures. J'ai aussi préparer seule car le binôme avait toujours des excuses ( renvoi d'ascenseur dans ce cas)
Donc être payé 0,77 pour 1 heure entière ( si j'ai bien compris, cela a un rapport avec une semaine de stage en plus).
- MalavitaÉrudit
Ajonc35 a écrit:
Dans l'agri, c'est vraiment de la pluridisciplinarité, et non co- intervention. Il y a donc des sujets à traiter ensemble. Parfois c'est imposé, parfois c'est proposé. En bac pro, par exemple, une lecture de paysage entre hg et discipline pro. Donc sortie et donc impossible si seul.
Cependant, la dernière séance que j'aurais dû faire ( partie en retraite avant) a été programmée avec un autre enseignant, meme pas l'enseignant de biologie. Ce qui montre que certains s'en moquent et donc gaspillage y compris parmi les responsables. Dans certains cas, j'aurais mieux être seule et avoir un dédoublement dans ma discipline.
Par contre j'ai fait des séances merveilleuses dont je me souviens encore.
J'ai vu aussi des collègues qui se concertaient 5 mn avant, du genre : on fait quoi pendant 2 heures. J'ai aussi préparer seule car le binôme avait toujours des excuses ( renvoi d'ascenseur dans ce cas)
Donc être payé 0,77 pour 1 heure entière ( si j'ai bien compris, cela a un rapport avec une semaine de stage en plus).
En LP aussi : "dire et lire le métier"... Normalement, c'est seulement Français et matière professionnelle. En général, on fait ce qu'il nous plaît. Là en terminale, on voit de la méthodologie : lecture de consignes, rédiger une introduction, conclusion...
Les concertations 5 mn avant, je pratique aussi régulièrement ! Mais en général, on sait où on va depuis le début de l'année et c'est calé. Mais je me suis effectivement retrouver à réaliser des trucs toute seule car mon binôme ne faisait rien. En réalité, je préfère avoir mon binôme absent car comme cela, je fais cours seule en grattant des heures pour mon programme.
Pour revenir au sujet, je crains aussi l'annualisation avec les PFMP pendant lesquelles, les enseignants "ne font rien"...
- profdoctoujoursNiveau 6
frimoussette77 a écrit:mathmax a écrit:nono a écrit:Oui, entièrement d'accord. Obligée de faire cours alors que le prof d'atelier est absent. Pas de salle libre donc "faire cours" pendant 1h30 à l'atelier avec des élèves qui font la gueule. La deuxième fois que c'est arrivé, plus de la moitié de la classe n'est pas venue. Je les comprends...
Passer un film ?
La co-animation ne fait pas faire d'économie du tout, ça coûte le double. Alors qu'un prof suffit, on en paie deux. Le dédoublement est bien plus efficace. Encore heureux que le prof qui co-anime prenne la classe seul quand l'autre est absent. Dans la réalité on a souvent un prof qui prépare et l'autre qui assiste.
Ce n'est pas toujours possible de faire le cours seul quand le collègue n'est pas là. Je me souviens d'une collègue de lettres/histoires qui faisait de la co-inter avec le prof d'électronique. Même si elle avait préparé les cours avec son collègue (ce qui n'était pas le cas si j'ai bien compris), elle aurait été incapable de traiter ce qui concerne son collègue : elle n'est pas prof d'électronique et n'y entend pas grand-chose. Ils étaient préparés ensemble les élèves au chef-d'oeuvre, mais comme le collègue était souvent absent, les élèves recevaient des retours sur leur façon de s'exprimer mais rien sur le contenu, vu que la seule prof présente n'était pas formée pour comprendre ce qu'ils disaient. Des fois, elle faisait tout simplement cours de français à la place, ce qui faisait bien râler les élèves d'ailleurs.
Donc oui, le prof peut prendre la classe entière seul, mais est-ce que ce sera pour faire ce qu'on est censé faire en co-intervention ? Rien n'est moins sûr...
Quant au fait qu'il y a souvent un prof qui fait et l'autre qui assiste : pour avoir fait des cours avec des collègues comme ça, en général le prof me laisse construire la séance donc si je ne suis pas là, il fera tout simplement autre chose. Bien sûr c'est normal il s'adapte, mais du coup, si on parle du contenu pédagogique, on ne fait tout simplement pas la même chose et si l'absence est imprévue, l'autre prof se retrouve à improviser un cours en urgence.
- EdithWGrand sage
Laotzi a écrit:Ganbatte a écrit:nounours a écrit:La solution est évidente pourtant, voilà ce que va dire la ministre :
"Les enseignants ne veulent pas du pacte, donc on supprime les moyens alloués au pacte : nous avons satisfait les revendications syndicales et tout le monde est content."
C'est le plus crédible, pour plusieurs raisons, notamment parce que de toute façon il s'agissait de moyens ajoutés au delà du fonctionnement ordinaire, donc que les ôter ne fait que ramener à l'existant, et qu'à cette heure les dotations pour la rentrée prochaine n'ont pas été communiquées, ce qui était bizarre voire louche, et qui soudain s'explique.
Je ne sais pas quel volume cela représente, mais je ne serais pas surpris que cela couvre largement les 700M évoqués.
Les 700 millions (691 millions), ce sont les "économies" pour l'ensemble du ministère. Là dedans, 123 millions pour l'enseignement public secondaire dont 87 millions pour les dépenses de personnels et 138 millions pour le primaire public dont 131 millions pour les dépenses de personnels. A titre de comparaison, c'est 163 millions en moins pour les dépenses de personnel "vie de l'élève" (donc essentiellement AED et AESH) : là, comme déjà plus ou moins annoncé, il va y avoir un gros rabot dans le recrutement.
Je pense aussi qu'il y aura une forte diminution des pactes et des HSE distribuées aux établissements. Les postes, c'est trop tard, à moins de revenir sur les DHG déjà distribuées.
Les DHG ne sont pas distribuées partout, notamment dans le privé (20% des effectifs quand même). Par ouï-dire syndical (de gens qui sont au CSE ou discutent au ministère), il va y avoir pas mal de postes qui sont à "rendre". Une quinzaine d'ETP rien que dans mon académie probablement. Et c'est comme ça chaque année. Les directions diocésaines discutent entre elles (parfois même, dans certaines académies, elles associent les syndicats pour écouter leurs propositions sur la répartition des coupes), et proposent au rectorat une liste de réductions/suppressions. Que le rectorat accepte le plus souvent
- Spoiler:
- sauf c*** manifeste ex : une collègue doc en bordure d'académie, dont on supprime le service et qui ne peut absolument pas trouver un emploi à moins de 4h de route de chez elle, elle se retrouve en perte de contrat - pas de sécurité de l'emploi dans le privé - et là les syndicats ont secoué le rectorat pour qu'il refuse cette suppression, et propose de couper dans les heures ailleurs
- Anne_68Habitué du forum
En ce moment sur France Culture
Table ronde d'actualité - Coupe budgétaire : les finances publiques en mauvais État ?
Avec
Axel Magnan chercheur à l’Institut de recherches économiques et sociales (Ires)
François Ecalle Président de l’association FIPECO
Isabelle This Saint-Jean Secrétaire nationale du PS, économiste
Table ronde d'actualité - Coupe budgétaire : les finances publiques en mauvais État ?
Avec
Axel Magnan chercheur à l’Institut de recherches économiques et sociales (Ires)
François Ecalle Président de l’association FIPECO
Isabelle This Saint-Jean Secrétaire nationale du PS, économiste
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Oui, j'écoutais justement… Les promesses de dépenses faites d'un côté (Ukraine, agriculteurs) contrastent fortement avec le rabotage des institutions publiques !
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Si tu vales valeo.
- Anne_68Habitué du forum
Exactement. Et les restrictions les plus importantes concernent les dépenses pour l'avenir - l'écologie, l'enseignement, la recherche (Isabelle This Saint-Jean).
Les organismes de recherche pourraient "tirer sur leur trésorerie" (je n'ai pas bien entendu lequel des deux intervenants a proposé cela). Ben voyons, vous avez bien géré votre budget et avez accumulé des sommes en prévision d'impondérables (certaines décisions budgétaires?) ou des investissements plus importants. Hop, on vous lesprend vole, bande de profiteurs ! 🤬
Les organismes de recherche pourraient "tirer sur leur trésorerie" (je n'ai pas bien entendu lequel des deux intervenants a proposé cela). Ben voyons, vous avez bien géré votre budget et avez accumulé des sommes en prévision d'impondérables (certaines décisions budgétaires?) ou des investissements plus importants. Hop, on vous les
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- "Wo alles dunkel ist, macht Licht !" :
Was keiner wagt, das sollt ihr wagen // Was keiner sagt, das sagt heraus
Was keiner denkt, das wagt zu denken // Was keiner anfängt, das führt aus
Wenn keiner ja sagt, sollt ihr′s sagen // Wenn keiner nein sagt, sagt doch nein
Wenn alle zweifeln, wagt zu glauben // Wenn alle mittun, steht allein
Wo alle loben, habt Bedenken // Wo alle spotten, spottet nicht
Wo alle geizen, wagt zu schenken // Wo alles dunkel ist, macht Licht
Lothar Zenetti
https://lyricstranslate.com/de/was-keiner-wagt-what-no-one-dares.html
- EnaecoVénérable
C'est peut-être une politique fataliste finalement...
A quoi bon investir dans ces domaines si on est fichu ?
Depuis le temps qu'on va dans le mur en accélérant, c'est cohérent.
A quoi bon investir dans ces domaines si on est fichu ?
Depuis le temps qu'on va dans le mur en accélérant, c'est cohérent.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Comme d'habitude : on coupe les crédits sur des investissements à long terme — en se fichant éperdument des conséquences économiques (pourtant prévisibles). Et on fait open bar pour des sottises aussi coûteuses que douteuses…
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Si tu vales valeo.
- Charles-MauriceNiveau 10
Qu'ils suppriment le pacte-garderie et les projets innovants et mettent le paquet sur les salaires et les recrutements.
Le gaspillage snu et uniformes aussi est à stopper urgence.
Des cours, dispensés par des professeurs, tout le reste est inutile.
Le gaspillage snu et uniformes aussi est à stopper urgence.
Des cours, dispensés par des professeurs, tout le reste est inutile.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Mais visiblement, c'est volontairement qu'il s'agit de faire l'inverse. À savoir couper les dépenses organiques — et multiplier les dépenses permettant à des entreprises privées de se sucrer sur des budgets publics.
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Si tu vales valeo.
- joebar69Fidèle du forum
epekeina.tes.ousias a écrit:Mais visiblement, c'est volontairement qu'il s'agit de faire l'inverse. À savoir couper les dépenses organiques — et multiplier les dépenses permettant à des entreprises privées de se sucrer sur des budgets publics.
Je ne sais plus quel économiste ou quel ministre avait indiqué, il y a plusieurs années, que l'impôt (sur le revenu) prélevé devait retourner à l'Entreprise. Fait.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
À mon avis, c'est même plus. L'éducation nationale reste un coût net — sans possibilité d'en avoir les retours ultérieurs en termes économiques — mais en revanche, on en détourne le budget vers le secteur privé.
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