- angelxxxÉrudit
Jenny a écrit:Mais s'ils augmentent les ORS en début de carrière (de plus, sans augmenter à nouveau les salaires), ils ne vont plus pouvoir recruter.
Parfait, ça coûtera moins cher !
- TrucOuBiduleHabitué du forum
Je sais bien qu'on est d'accord @joebar69.joebar69 a écrit:@TrucOuBidule : C'est pour cela que je parlais (partie graissée) de " ... ces "réformes" apparaissent et disparaissent et qui occupent l'espace médiatique au mieux, les act.eur.rice.s de terrain surtout, ...".
Dans le cas des collègues de Techno (les act.eur.rice.s ciblé.e.s), la préoccupation est d'autant plus vive, qu'effectivement, la mise à mort de leur discipline se fait dans un silence globalement assez assourdissant. Et pour l'avoir vécue, à distance (j'avais anticipé et fuit ailleurs), lors de la mise en place de la réforme STI2D, je sais, ô combien, les premier.e.s concerné.e.s par cette réforme ont encore un goût amer dans la bouche, plus de 10 ans plus tard.
C'est pour ça que ça me fait "un peu marrer" de voir cette année, nos collègues de français et de maths de collège parler avec des trémolos dans la voix de leur future "absence de liberté pédagogique", du fait "de ne pas pouvoir être PP"
- Spoiler:
- (perso, il y a déjà presque 30 ans, j'ai eu comme PP, le prof d'anglais des LV1 (or j'étais en allemand LV1, je ne l'avais donc pas en cours comme une 20aine de mes camarades de la classe)
Tout ce qui a de commun, c'est l'attaque du statut et de ce qui fait notre "emploi" ou sa définition (ça va être quoi une VS en 2024 ?).
Mais comme "y en a, ils sont plus égaux que d'autres".
- Spoiler:
- perso, comme tous les L1400, j'ai vite compris aussi que je n'avais pas passé un concours de la FPE (CAPET) à affectation nationale il y 19 ans, mais un concours pour être... affectée à Créteil ou Versailles, comme pour un CRPE. Mais ça, on nous l'avait pas dit, on ne me l'a jamais avoué (en inspection ou PPCR, j'ai tenté d'en parler à chaque fois), on nous l'a juste fait subir.
On le savait. Mais c'est vrai que ça va vite en ce moment.
- TrucOuBiduleHabitué du forum
Sinon, ils peuvent créer un nouveau statut avec les AED (puisqu'on peut aussi les mixer avec les AESH )angelxxx a écrit:Jenny a écrit:Mais s'ils augmentent les ORS en début de carrière (de plus, sans augmenter à nouveau les salaires), ils ne vont plus pouvoir recruter.
Parfait, ça coûtera moins cher !
On aurait un hybride de tout ça, qui dans tous les cas, coûtera moins cher qu'un enseignant.
(Et là, je ne parle pas de "l'EdTech" qui permettra de rendre tout ce monde bien plus efficace - pas comme ces "vieux mach** de profs" et ces trucs ringards de diplômes ou certifications).
- henrietteMédiateur
Hé ben.TrucOuBidule a écrit:Je sais bien qu'on est d'accord @joebar69.joebar69 a écrit:@TrucOuBidule : C'est pour cela que je parlais (partie graissée) de " ... ces "réformes" apparaissent et disparaissent et qui occupent l'espace médiatique au mieux, les act.eur.rice.s de terrain surtout, ...".
Dans le cas des collègues de Techno (les act.eur.rice.s ciblé.e.s), la préoccupation est d'autant plus vive, qu'effectivement, la mise à mort de leur discipline se fait dans un silence globalement assez assourdissant. Et pour l'avoir vécue, à distance (j'avais anticipé et fuit ailleurs), lors de la mise en place de la réforme STI2D, je sais, ô combien, les premier.e.s concerné.e.s par cette réforme ont encore un goût amer dans la bouche, plus de 10 ans plus tard.
C'est pour ça que ça me fait "un peu marrer" de voir cette année, nos collègues de français et de maths de collège parler avec des trémolos dans la voix de leur future "absence de liberté pédagogique", du fait "de ne pas pouvoir être PP"et de toutes ces horreurs de contraintes liées à la destruction du groupe-classe etc.
- Spoiler:
(perso, il y a déjà presque 30 ans, j'ai eu comme PP, le prof d'anglais des LV1 (or j'étais en allemand LV1, je ne l'avais donc pas en cours comme une 20aine de mes camarades de la classe)
Tout ce qui a de commun, c'est l'attaque du statut et de ce qui fait notre "emploi" ou sa définition (ça va être quoi une VS en 2024 ?).
Mais comme "y en a, ils sont plus égaux que d'autres".Mais là, on retrouve une forme d'égalité dans l'incertitude de ce qu'on nous demande de faire (voire la légalité), dans les annonces violentes car soudaines, dans la destruction du cadre national ou académique, dans le négociation et l'arbitraire au local (vous zaimez les copinages avec les CDE ??).
- Spoiler:
perso, comme tous les L1400, j'ai vite compris aussi que je n'avais pas passé un concours de la FPE (CAPET) à affectation nationale il y 19 ans, mais un concours pour être... affectée à Créteil ou Versailles, comme pour un CRPE. Mais ça, on nous l'avait pas dit, on ne me l'a jamais avoué (en inspection ou PPCR, j'ai tenté d'en parler à chaque fois), on nous l'a juste fait subir.
On le savait. Mais c'est vrai que ça va vite en ce moment.
Merci pour cette belle preuve d'empathie. Quand je pense à tous les sacrifices faits dans plein de collèges pour sauver les postes des collègues de techno (c'était la recommandation donnée aux perdirs par le Recteur de mon académie l'an passé, donc on a gonflé artificiellement les besoins en techno par des dédoublements faits aux dépens des sciences expérimentales dont les collègues ont vu leur charge de travail allourdie), lire ça, ça me débecte.
_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- frimoussette77Guide spirituel
C'est surtout très triste toute cette aigreur et ce mal être.henriette a écrit:Hé ben.TrucOuBidule a écrit:Je sais bien qu'on est d'accord @joebar69.joebar69 a écrit:@TrucOuBidule : C'est pour cela que je parlais (partie graissée) de " ... ces "réformes" apparaissent et disparaissent et qui occupent l'espace médiatique au mieux, les act.eur.rice.s de terrain surtout, ...".
Dans le cas des collègues de Techno (les act.eur.rice.s ciblé.e.s), la préoccupation est d'autant plus vive, qu'effectivement, la mise à mort de leur discipline se fait dans un silence globalement assez assourdissant. Et pour l'avoir vécue, à distance (j'avais anticipé et fuit ailleurs), lors de la mise en place de la réforme STI2D, je sais, ô combien, les premier.e.s concerné.e.s par cette réforme ont encore un goût amer dans la bouche, plus de 10 ans plus tard.
C'est pour ça que ça me fait "un peu marrer" de voir cette année, nos collègues de français et de maths de collège parler avec des trémolos dans la voix de leur future "absence de liberté pédagogique", du fait "de ne pas pouvoir être PP"et de toutes ces horreurs de contraintes liées à la destruction du groupe-classe etc.
- Spoiler:
(perso, il y a déjà presque 30 ans, j'ai eu comme PP, le prof d'anglais des LV1 (or j'étais en allemand LV1, je ne l'avais donc pas en cours comme une 20aine de mes camarades de la classe)
Tout ce qui a de commun, c'est l'attaque du statut et de ce qui fait notre "emploi" ou sa définition (ça va être quoi une VS en 2024 ?).
Mais comme "y en a, ils sont plus égaux que d'autres".Mais là, on retrouve une forme d'égalité dans l'incertitude de ce qu'on nous demande de faire (voire la légalité), dans les annonces violentes car soudaines, dans la destruction du cadre national ou académique, dans le négociation et l'arbitraire au local (vous zaimez les copinages avec les CDE ??).
- Spoiler:
perso, comme tous les L1400, j'ai vite compris aussi que je n'avais pas passé un concours de la FPE (CAPET) à affectation nationale il y 19 ans, mais un concours pour être... affectée à Créteil ou Versailles, comme pour un CRPE. Mais ça, on nous l'avait pas dit, on ne me l'a jamais avoué (en inspection ou PPCR, j'ai tenté d'en parler à chaque fois), on nous l'a juste fait subir.
On le savait. Mais c'est vrai que ça va vite en ce moment.
Merci pour cette belle preuve d'empathie. Quand je pense à tous les sacrifices faits dans plein de collèges pour sauver les postes des collègues de techno (c'était la recommandation donnée aux perdirs par le Recteur de mon académie l'an passé, donc on a gonflé artificiellement les besoins en techno par des dédoublements faits aux dépens des sciences expérimentales dont les collègues ont vu leur charge de travail alourdie), lire ça, ça me débecte.
- henrietteMédiateur
Oui, tu as raison.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- joebar69Fidèle du forum
henriette a écrit:
Hé ben.
Merci pour cette belle preuve d'empathie. Quand je pense à tous les sacrifices faits dans plein de collèges pour sauver les postes des collègues de techno (c'était la recommandation donnée aux perdirs par le Recteur de mon académie l'an passé, donc on a gonflé artificiellement les besoins en techno par des dédoublements faits aux dépens des sciences expérimentales dont les collègues ont vu leur charge de travail allourdie), lire ça, ça me débecte.
C'est surtout je pense plus de l'aigreur et du mal-être exprimés qu'autre chose.
Pour la partie graissée, c'est bien là le problème pour moi : Un choix éducatif institutionnel promulgué dans l'urgence par la hiérarchie (on a tou.te.s vu l'espérance de vie de cette décision), sans concertation ni consultation des premier.e.s concerné.e.s, avec une mise en œuvre que l'on relègue aux soutiers de l'Educ. Les alternatives locales, que tu soulèves, pour "sauver" des postes ont été perçues par certain.e.s collègues (de Techno) comme une insulte supplémentaire : on demande à leurs pair.e.s de faire acte de "bonté". Le sous-classement perçu est d'une grande violence.
- TrucOuBiduleHabitué du forum
Un grand merci pour cette mise à plat, @joebar69 .joebar69 a écrit:henriette a écrit:
Hé ben.
Merci pour cette belle preuve d'empathie. Quand je pense à tous les sacrifices faits dans plein de collèges pour sauver les postes des collègues de techno (c'était la recommandation donnée aux perdirs par le Recteur de mon académie l'an passé, donc on a gonflé artificiellement les besoins en techno par des dédoublements faits aux dépens des sciences expérimentales dont les collègues ont vu leur charge de travail allourdie), lire ça, ça me débecte.
C'est surtout je pense plus de l'aigreur et du mal-être exprimés qu'autre chose.
Pour la partie graissée, c'est bien là le problème pour moi : Un choix éducatif institutionnel promulgué dans l'urgence par la hiérarchie (on a tou.te.s vu l'espérance de vie de cette décision), sans concertation ni consultation des premier.e.s concerné.e.s, avec une mise en œuvre que l'on relègue aux soutiers de l'Educ. Les alternatives locales, que tu soulèves, pour "sauver" des postes a été perçu par certain.e.s collègues (de Techno) comme une insulte supplémentaire : on demande à leurs pair.e.s de faire acte de "bonté".Le sous-classement perçu est d'une grande violence.
- Spoiler:
- Mais à ce moment-là - il y a un an quoi - j'avais aussi parlé de déqualification des profs de techno, de "sous-profs de science" ou de condescendance quand il s'agissait de souligner ce qui est "gentiment" fait microlocalement (des sacrifices même !) alors qu'il s'agit de parler du cadre global, du statut global (pourquoi dis-je que malgré des états de service imposants, sortir d'une affectation francilienne est aussi dure pour un prof de techno qui a 15 ans d'ancienneté que pour un PE qui y a passé le concours ?).
Mais ce qui est fou, c'est que j'ai déjà eu ces remarques l'an passé au moment de cette annonce ne ciblant que les profs de techno, concernant "l'aigreur" qui transparaîtrait dans ce type de propos.
C'est si dur que ça, même un an après en constatant que l'heure de soutien en lieu et place était un vrai f**tage de gu**le puisqu'elle n'aura duré qu'un an (!), d'admettre que ce que j'exprime n'est pas un truc du type "hihihi , enfin c'est votre tour, c'est bien fait" mais plutôt, "à chaque attaque, on devrait absolument tous être concernés" !
Fondamentalement, qu'est-ce qui fait que vous, enseignants autres que de techno, vous êtes légitimes à faire ce qu'on vous demande dans votre emploi d'enseignant de la fonction publique française ? Je n'ai pas eu la réponse, quand on nous a clairement délégitimés pour enseigner les "sciences et technologie" en cycle 3, sans délégitimer les collègues de SVT et ceux de SPC.
Vous rendez vous compte que ce que vous qualifiez d'aigreur (qui est sans doute un déni pour vous protéger de la réalité de ce qui est en train de nous tomber collectivement dessus - moi aussi je peux être condescendante), pour certains (et parce que c'est en en parlant que l'on peut moins en souffrir), l'alternative, ce peut n'être que le suicide ? -> cf Pierre Jacque.
- EdithWGrand sage
angelxxx a écrit:Jenny a écrit:Mais s'ils augmentent les ORS en début de carrière (de plus, sans augmenter à nouveau les salaires), ils ne vont plus pouvoir recruter.
Parfait, ça coûtera moins cher !
Ça sera plus subtil… annualisation en se basant sur les 1607h par exemple. Demandez aux collègues de l’agri comment ça se passe chez eux… heures de co-enseignement pondérées (à la baisse), tous les jours fériés décomptés (sauf le 1er mai), edt qui changent constamment (chaque semaine dans le lycée agricole privé que je connais), etc. C’est exactement ce que demande la Cour des Comptes. De la flexibilité et des économies sur notre dos (et celui des élèves).
- henrietteMédiateur
Ah mais sur le fait qu'il est lamentable d'en arriver là dans ces conditions, je suis bien d'accord, et la maltraitance institutionnelle est terrible.joebar69 a écrit:henriette a écrit:
Hé ben.
Merci pour cette belle preuve d'empathie. Quand je pense à tous les sacrifices faits dans plein de collèges pour sauver les postes des collègues de techno (c'était la recommandation donnée aux perdirs par le Recteur de mon académie l'an passé, donc on a gonflé artificiellement les besoins en techno par des dédoublements faits aux dépens des sciences expérimentales dont les collègues ont vu leur charge de travail allourdie), lire ça, ça me débecte.
C'est surtout je pense plus de l'aigreur et du mal-être exprimés qu'autre chose.
Pour la partie graissée, c'est bien là le problème pour moi : Un choix éducatif institutionnel promulgué dans l'urgence par la hiérarchie (on a tou.te.s vu l'espérance de vie de cette décision), sans concertation ni consultation des premier.e.s concerné.e.s, avec une mise en œuvre que l'on relègue aux soutiers de l'Educ. Les alternatives locales, que tu soulèves, pour "sauver" des postes ont été perçues par certain.e.s collègues (de Techno) comme une insulte supplémentaire : on demande à leurs pair.e.s de faire acte de "bonté". Le sous-classement perçu est d'une grande violence.
Mais on est assez régulièrement amené à faire ce genre de choix dans des disciplines différentes, selon les années et les ouvertures/fermetures de classe, ou les réformes, pour faire passer l'humain avant les chiffres : telle année, pour éviter un CS dans telle discipline, telle année pour éviter une MCS dans telle autre. C'est une question de solidarité au sein des établissements.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- Pontorson50Fidèle du forum
TFS a écrit:Quand on sait que 320 000 profs vont partir à la retraite dans les 6 prochaines années, le GVT, ils vont vite le compenser, surtout s'ils compensent avec des contractuels... par contre, je suis convaincu qu'ils vont attaquer sur le mode de calcul des dites retraites.
Par ailleurs les 10 milliards d'austérité de cette année vont augmenter en 2025 du fait des nouvelles règles budgétaires de l'UE qui devraient être adoptées demain...
On va devoir payer une politique menée en dépit du bon sens depuis des années... les dernières ayant été particulièrement agravantes.
C'est sur que dans ce contexte, nos revendications salariales vont faire tâche... et que les préconisations de la Cour des comptes ont un boulevard !
Je ne suis pas du tout optimiste... mais prêt à défendre mon statut et mon bifteck ! Ils nous ont déjà trop pris...
Juste une chose : les retraités, qui partiront ces prochaines années avec un peu plus grâce à un échelon supplémentaire pour pas mal d'entre eux puisqu'ils partent plus tard, sont payés par une caisse abondée par les impôts aussi de toutes façon. Mathador a bien expliqué que la charge État pension civile représente un max sur nos fiches de paie d'anciens (à 3 300 euros nets sur ma paie avant impôts, le coût total employeur est à quelque 7 500! financièrement il vaudrait mieux me mettre à la retraite, et vite!). C'est pour ça que la Cour des Comptes en veut au PPCR : il a quand même passé l'échelon terminal des certifiés hors classe de 783 à celui de la classe exceptionnelle à près de 100 points de plus!...les fins de carrière sont dans des situations de revenus très contrastées en fait, le seul point commun c'est qu'à indice égal, nous perdons un quart au moins de traitement sur l'inflation. Mais en moyenne, notre charge collective croît quand même du fait des échelons supplémentaires.
Quand bien même l'opinion admet davantage que nous avons été spoliés par la hausse des prix, elle n'acceptera pas de régler la facture de rattrapage. Les différents gouvernements ont gaspillé la marge prélevée sur nous par un renforcement des budgets de décentralisation et une largesse incompréhensible pour les budgets des grandes entreprises.
- TrucOuBiduleHabitué du forum
- Spoiler:
- henriette a écrit:joebar69 a écrit:henriette a écrit:
Hé ben.
Merci pour cette belle preuve d'empathie. Quand je pense à tous les sacrifices faits dans plein de collèges pour sauver les postes des collègues de techno (c'était la recommandation donnée aux perdirs par le Recteur de mon académie l'an passé, donc on a gonflé artificiellement les besoins en techno par des dédoublements faits aux dépens des sciences expérimentales dont les collègues ont vu leur charge de travail allourdie), lire ça, ça me débecte.
C'est surtout je pense plus de l'aigreur et du mal-être exprimés qu'autre chose.
Pour la partie graissée, c'est bien là le problème pour moi : Un choix éducatif institutionnel promulgué dans l'urgence par la hiérarchie (on a tou.te.s vu l'espérance de vie de cette décision), sans concertation ni consultation des premier.e.s concerné.e.s, avec une mise en œuvre que l'on relègue aux soutiers de l'Educ. Les alternatives locales, que tu soulèves, pour "sauver" des postes ont été perçues par certain.e.s collègues (de Techno) comme une insulte supplémentaire : on demande à leurs pair.e.s de faire acte de "bonté". Le sous-classement perçu est d'une grande violence.
Mais on est assez régulièrement amené à faire ce genre de choix dans des disciplines différentes, selon les années et les ouvertures/fermetures de classe, ou les réformes, pour faire passer l'humain avant les chiffres : telle année, pour éviter un CS dans telle discipline, telle année pour éviter une MCS dans telle autre. C'est une question de solidarité au sein des établissements.
C'est dingue d'en revenir au "local".
On parle ici de 1 h hebdo pour toutes les 6è de France (on avait estimé cela à un équivalent de perte de ...2000 postes au niveau national !!!), pas de fluctuation démographique ou de flexibilité nécessaire sur un terme de plusieurs années (cf HSA).
Dans ces cas, les collègues se font le relai de cette maltraitance "institutionnelle" (qui est pour moi surtout dans le silence ou la passivité de nos IPR ou de notre IG - si, il paraît qu'on en a ! et le zèle à appliquer des consignes sans texte par les CDE).
Pourquoi avons-nous dû en "techno" avoir recours non pas à de la solidarité comme tu la nommes @henriette (il n'y avait AUCUN texte légal pour voter la suppression !!!!), mais à de la charité ou de la mendicité en fait ?
Parce que "la technologie", c'est obsolète et sans justification comme contenu d'enseignement en 2024 ??? Et au fait, puisque tu as employé cette expression, ce n'est pas non plus une discipline expérimentale ? (on nous l'a pourtant vendue ainsi en 2016 pour le cycle 3 justement, on a un labo et aussi avant 2016, on nous a inventé la fameuse "démarche d'investigation"... Mais pour l'heure de labo, on n'a jamais eu l'aura des vraies sciences expérimentales, et on a toujours pu voir ailleurs si on y était...)
Ou, "bah en vrai, la (les profs de) techno, osef, tout le monde peut le faire, regardez en SNT... !".
Et c'est là qu'on en vient à la déqualification.
Je n'ai pas eu de réponse à la question sur ce qui rend légitime tout collègue pour enseigner une discipline qui fait partie des grilles des programmes à enseigner aux élèves français, si ce n'est la réussite au concours de recrutement. Et enfin, c'est bien ce qui définit nos postes, nos chaires.
Cela me permet juste de dire qu'on est absolument tous dans la même galère, il y en a juste qui ont la primeur de l'application des bonnes idées.
- TrucOuBiduleHabitué du forum
En effet : https://blogs.mediapart.fr/joachim-benet/blog/200224/les-professeurs-des-lycees-agricoles-en-lutte-contre-leur-administration-centraleEdithW a écrit:angelxxx a écrit:Jenny a écrit:Mais s'ils augmentent les ORS en début de carrière (de plus, sans augmenter à nouveau les salaires), ils ne vont plus pouvoir recruter.
Parfait, ça coûtera moins cher !
Ça sera plus subtil… annualisation en se basant sur les 1607h par exemple. Demandez aux collègues de l’agri comment ça se passe chez eux… heures de co-enseignement pondérées (à la baisse), tous les jours fériés décomptés (sauf le 1er mai), edt qui changent constamment (chaque semaine dans le lycée agricole privé que je connais), etc. C’est exactement ce que demande la Cour des Comptes. De la flexibilité et des économies sur notre dos (et celui des élèves).
" Les professeurs des lycées agricoles en lutte contre leur administration centrale
Alors que les agriculteurs ont entamé une mobilisation faisant l’objet d’un large traitement médiatique, un autre mouvement social bien plus invisible se fait jour dans les lycées agricoles publics..."
- joebar69Fidèle du forum
Comme je le disais : travailler plus pour gagner autant
- henrietteMédiateur
Le plan d'économie et ses suppressions de crédits ont été publiés au journal officiel : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000049180270
Plusieurs lignes concernent l'EN et détaillent les différentes coupes : enseignement primaire et secondaire, public et privé, soutien de la politique de l'EN, vie de l'élève,...
Plusieurs lignes concernent l'EN et détaillent les différentes coupes : enseignement primaire et secondaire, public et privé, soutien de la politique de l'EN, vie de l'élève,...
_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- moi c'est moiNiveau 9
Mais jamais de proposition de retour de l'isf par nos chers politiques ???
Dommage, ça permettrait de combler une partie des 10milliards a économiser...
Dommage, ça permettrait de combler une partie des 10milliards a économiser...
- joebar69Fidèle du forum
Oui, cet argumentaire sortie à l'envi, de la réduction des dépenses, alors que certaines sources de recette fiscales sont généreusement non-sollicitées, ça me troue !
Ça doit être le fameux ruissellement dont on nous rabat les oreilles depuis 2017 que j'ai du mal à percevoir, si ce n'est le débordement du ruisseau qui file au bout de mon terrain.
Ça doit être le fameux ruissellement dont on nous rabat les oreilles depuis 2017 que j'ai du mal à percevoir, si ce n'est le débordement du ruisseau qui file au bout de mon terrain.
- MurielteacherNiveau 5
https://www.cafepedagogique.net/2024/02/22/pres-de-11-000-emplois-supprimes-a-leducation-nationale/
- joebar69Fidèle du forum
Extrait :Murielteacher a écrit:https://www.cafepedagogique.net/2024/02/22/pres-de-11-000-emplois-supprimes-a-leducation-nationale/
"Une gestion d’amateurs
On notera d’abord la légèreté de la gestion de l’Éducation nationale. Il y a deux mois, jour pour jour, Gabriel Attal, ministre de l’Education nationale annonçait la création de 2137 postes d’enseignants par rapport au budget 2024 prévu pour permettre l’application de ses réformes. Deux mois plus tard il en supprime plus du double."
Voilà, quand le "choc des savoirs" s'écrase sur le mur du "choc budgétaire".
- yranohHabitué du forum
Heureusement que les uniformes expérimentés ici ou là ne coûtent rien.
- LaotziSage
henriette a écrit:Le plan d'économie et ses suppressions de crédits ont été publiés au journal officiel : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000049180270
Plusieurs lignes concernent l'EN et détaillent les différentes coupes : enseignement primaire et secondaire, public et privé, soutien de la politique de l'EN, vie de l'élève,...
Le monde est bien fait quand même, avec 10 milliards pile au centime près !
Le plus gros poste touché est l'écologie avec 2 milliards de suppression de crédit. Ensuite vient l'enseignement supérieur et la recherche avec 900 millions de suppressions !
Quand on pense que le budget a été voté il y a à peine trois mois et fondé sur des prévisions de croissance qui étaient déjà, à l'époque, annoncée comme bien trop optimistes...
Alors que les DHG ont été envoyées aux établissements depuis plusieurs semaines (c'est bien pour ça qu'on vote une loi de finances en novembre ! ), que les postes ouverts aux concours ont été publiés etc. J'aimerais bien savoir concrètement comment cela se traduire ?
_________________
"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- Dame JouanneÉrudit
Mais rassurons nous, ce plan d'austérité ne concernera jamais nos députés et encore moins nos sénateurs!Laotzi a écrit:henriette a écrit:Le plan d'économie et ses suppressions de crédits ont été publiés au journal officiel : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000049180270
Plusieurs lignes concernent l'EN et détaillent les différentes coupes : enseignement primaire et secondaire, public et privé, soutien de la politique de l'EN, vie de l'élève,...
Le monde est bien fait quand même, avec 10 milliards pile au centime près !
Le plus gros poste touché est l'écologie avec 2 milliards de suppression de crédit. Ensuite vient l'enseignement supérieur et la recherche avec 900 millions de suppressions !
Quand on pense que le budget a été voté il y a à peine trois mois et fondé sur des prévisions de croissance qui étaient déjà, à l'époque, annoncée comme bien trop optimistes...
Alors que les DHG ont été envoyées aux établissements depuis plusieurs semaines (c'est bien pour ça qu'on vote une loi de finances en novembre ! ), que les postes ouverts aux concours ont été publiés etc. J'aimerais bien savoir concrètement comment cela se traduire ?
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
Nous sommes gouvernés par des visionnaires. Reste à savoir si c'est parce qu'ils voient loin ou parce qu'ils ont des visions.
- joebar69Fidèle du forum
Laotzi a écrit:henriette a écrit:Le plan d'économie et ses suppressions de crédits ont été publiés au journal officiel : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000049180270
Plusieurs lignes concernent l'EN et détaillent les différentes coupes : enseignement primaire et secondaire, public et privé, soutien de la politique de l'EN, vie de l'élève,...
Le monde est bien fait quand même, avec 10 milliards pile au centime près !
Le plus gros poste touché est l'écologie avec 2 milliards de suppression de crédit. Ensuite vient l'enseignement supérieur et la recherche avec 900 millions de suppressions !
Quand on pense que le budget a été voté il y a à peine trois mois et fondé sur des prévisions de croissance qui étaient déjà, à l'époque, annoncée comme bien trop optimistes...
Alors que les DHG ont été envoyées aux établissements depuis plusieurs semaines (c'est bien pour ça qu'on vote une loi de finances en novembre ! ), que les postes ouverts aux concours ont été publiés etc. J'aimerais bien savoir concrètement comment cela se traduire ?
Pour la partie graissée : oui, c'est ce qui m'atterre le plus. Et cela tous les ans.
Prévision (pour 2024) annoncée par B. LeMaire, en fin d'année 2023 : 1.4% - révisée à 1%, dimanche dernier.
J'entendais à la radio ce matin, qu'en Allemagne, la même prévision est estimée à 0.2%.
On est toujours plus fort que tout le monde ! ... M'énerve.
- Ajonc35Sage
Il n'y a plus qu'eux et quelques naïfs pour y croire. Depuis 2017, la communication et les annonces à tout va, surtout quand elles sont optimistes, ne font plus rire personne.Aperçu par hasard a écrit:Nous sommes gouvernés par des visionnaires. Reste à savoir si c'est parce qu'ils voient loin ou parce qu'ils ont des visions.
C'est de la politique positive. ON va dire que les impôts , sous entendu "sur les revenus" n'augmenteront pas, alors que tout ce qui annexe et donc les taxes vont augmenter par exemple sur l'électricité, ou la retenue sur certains actes médicaux et tout ce que je ne sais pas.
- joebar69Fidèle du forum
Je pense plutôt, au contraire, qu'ils-elles n'ont une portée de vue qu'à très court terme - celle de leur mandat.Aperçu par hasard a écrit:Nous sommes gouvernés par des visionnaires. Reste à savoir si c'est parce qu'ils voient loin ou parce qu'ils ont des visions.
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