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- lialia7374Niveau 7
Bonjour,
Un doigt d’honneur a été gravé sur ma porte de salle de classe la semaine dernière. J’ai de gros soupçons sur le coupable en question : un élève qui a mal pris une sanction pour travail non fait. La direction a été prévenue. Devant le graffiti, sa réaction : « Vous avez de bons yeux, je ne vois rien. » Elle m’a ensuite suggéré de « prendre de la hauteur », de ne pas le prendre pour moi. Elle pense au même élève que moi mais ne préfère rien faire : « On n’a pas de preuves. » J’ai craqué. En pleurs, on me sort : « Pourquoi vous réagissez ainsi ? ». J’ai évoqué la possibilité de déposer une main courante. Gros silence puis réponse : « Oui, allez-y, je vous soutiens ! ». Le dessin a été effacé puis on a repris la journée comme si de rien n’était.
Ai-je surréagi ? Que faire ?
Merci pour vos retours.
Un doigt d’honneur a été gravé sur ma porte de salle de classe la semaine dernière. J’ai de gros soupçons sur le coupable en question : un élève qui a mal pris une sanction pour travail non fait. La direction a été prévenue. Devant le graffiti, sa réaction : « Vous avez de bons yeux, je ne vois rien. » Elle m’a ensuite suggéré de « prendre de la hauteur », de ne pas le prendre pour moi. Elle pense au même élève que moi mais ne préfère rien faire : « On n’a pas de preuves. » J’ai craqué. En pleurs, on me sort : « Pourquoi vous réagissez ainsi ? ». J’ai évoqué la possibilité de déposer une main courante. Gros silence puis réponse : « Oui, allez-y, je vous soutiens ! ». Le dessin a été effacé puis on a repris la journée comme si de rien n’était.
Ai-je surréagi ? Que faire ?
Merci pour vos retours.
- LadyOlennaModérateur
Tout mon soutien
Il faudrait que le CPE fasse sa petite enquête. Il y a certainement des témoins, et souvent en laissant traîner des oreilles on finit par apprendre l'identité des coupables.
Ensuite si rien ne sort, sans preuves ni témoignages ni aveu il va être impossible d'engager une procédure disciplinaire.
Mais ta direction n'a pas l'air de vouloir tout mettre en œuvre pour trouver des éléments, et n'est pas très compatissante on va dire.
Est ce que votre CPE est efficace/à l'écoute ? Tu peux lui en parler et lui demander d'enquêter.
Il faudrait que le CPE fasse sa petite enquête. Il y a certainement des témoins, et souvent en laissant traîner des oreilles on finit par apprendre l'identité des coupables.
Ensuite si rien ne sort, sans preuves ni témoignages ni aveu il va être impossible d'engager une procédure disciplinaire.
Mais ta direction n'a pas l'air de vouloir tout mettre en œuvre pour trouver des éléments, et n'est pas très compatissante on va dire.
Est ce que votre CPE est efficace/à l'écoute ? Tu peux lui en parler et lui demander d'enquêter.
- ProvenceEnchanteur
Remplis une fiche RHST et transmets-la à ton syndicat.
- lialia7374Niveau 7
LadyOlenna a écrit:Tout mon soutien
Il faudrait que le CPE fasse sa petite enquête. Il y a certainement des témoins, et souvent en laissant traîner des oreilles on finit par apprendre l'identité des coupables.
Ensuite si rien ne sort, sans preuves ni témoignages ni aveu il va être impossible d'engager une procédure disciplinaire.
Mais ta direction n'a pas l'air de vouloir tout mettre en œuvre pour trouver des éléments, et n'est pas très compatissante on va dire.
Est ce que votre CPE est efficace/à l'écoute ? Tu peux lui en parler et lui demander d'enquêter.
Non, pas du tout. Elle ne réagit pas et fait la politique de l’autruche.
- lialia7374Niveau 7
Provence a écrit:Remplis une fiche RHST et transmets-la à ton syndicat.
Je suis dans le privé. Est-ce la même procédure ?
- GanbatteHabitué du forum
C'est difficile de te dire que tu as surréagi : tu t'es senti attaqué, tu as été ému, ton sentiment est là. Et naturellement, tu éprouves un besoin de réparation, l'une des manières d'y répondre serait de sanctionner le coupable, la sensation que ce n'est pas pris au sérieux est très pénible.
Maintenant, en essayant de regarder la situation dans sa matérialité, le fait est qu'il n'est pas possible a ce stade de donner suite à ta demande en droit. En effet, rien ne permet d'affirmer définitivement que ce dessin t'était destiné, et rien ne donne certitude quant à la coupable. Je pense que c'est en ayant ça à l'esprit que ta cheffe t'a donné l'impression de prendre ça à la légère : elle ne peut pas faire grand chose.
Enfin, elle n'a pas tort en te disant de ne pas prendre ça personnellement. En admettant que ton hypothèse sur la coupable et sa motivation soit juste, c'est un coup de colère de sa part, envers sa note, l'institution, envers ce que tu représentes, mais pas envers la personne que tu es. Maigre consolation j'en conviens.
Maintenant, en essayant de regarder la situation dans sa matérialité, le fait est qu'il n'est pas possible a ce stade de donner suite à ta demande en droit. En effet, rien ne permet d'affirmer définitivement que ce dessin t'était destiné, et rien ne donne certitude quant à la coupable. Je pense que c'est en ayant ça à l'esprit que ta cheffe t'a donné l'impression de prendre ça à la légère : elle ne peut pas faire grand chose.
Enfin, elle n'a pas tort en te disant de ne pas prendre ça personnellement. En admettant que ton hypothèse sur la coupable et sa motivation soit juste, c'est un coup de colère de sa part, envers sa note, l'institution, envers ce que tu représentes, mais pas envers la personne que tu es. Maigre consolation j'en conviens.
- lialia7374Niveau 7
Sur ma porte, il y a mon nom et mon emploi du temps. L'élève a dégradé deux autres portes du couloir (simples traits).Ganbatte a écrit: Maintenant, en essayant de regarder la situation dans sa matérialité, le fait est qu'il n'est pas possible a ce stade de donner suite à ta demande en droit. En effet, rien ne permet d'affirmer définitivement que ce dessin t'était destiné, et rien ne donne certitude quant à la coupable. Je pense que c'est en ayant ça à l'esprit que ta cheffe t'a donné l'impression de prendre ça à la légère : elle ne peut pas faire grand chose.
C'est un cumul aussi. Depuis le début de l'année : propos islamistes sur un TD d'un élève (il a eu deux heures de colle), un compte-rendu de conseil de classe diffamatoire (j'ai demandé une rectification) et cet incident.
- CasparProphète
Ganbatte a écrit:C'est difficile de te dire que tu as surréagi : tu t'es senti attaqué, tu as été ému, ton sentiment est là. Et naturellement, tu éprouves un besoin de réparation, l'une des manières d'y répondre serait de sanctionner le coupable, la sensation que ce n'est pas pris au sérieux est très pénible.
Maintenant, en essayant de regarder la situation dans sa matérialité, le fait est qu'il n'est pas possible a ce stade de donner suite à ta demande en droit. En effet, rien ne permet d'affirmer définitivement que ce dessin t'était destiné, et rien ne donne certitude quant à la coupable. Je pense que c'est en ayant ça à l'esprit que ta cheffe t'a donné l'impression de prendre ça à la légère : elle ne peut pas faire grand chose.
Enfin, elle n'a pas tort en te disant de ne pas prendre ça personnellement. En admettant que ton hypothèse sur la coupable et sa motivation soit juste, c'est un coup de colère de sa part, envers sa note, l'institution, envers ce que tu représentes, mais pas envers la personne que tu es. Maigre consolation j'en conviens.
Plus facile à dire qu'à faire (j'ai vécu à peu près la même chose il y a quelques années).
- lialia7374Niveau 7
Je suis d'accord.Caspar a écrit:Ganbatte a écrit:C'est difficile de te dire que tu as surréagi : tu t'es senti attaqué, tu as été ému, ton sentiment est là. Et naturellement, tu éprouves un besoin de réparation, l'une des manières d'y répondre serait de sanctionner le coupable, la sensation que ce n'est pas pris au sérieux est très pénible.
Maintenant, en essayant de regarder la situation dans sa matérialité, le fait est qu'il n'est pas possible a ce stade de donner suite à ta demande en droit. En effet, rien ne permet d'affirmer définitivement que ce dessin t'était destiné, et rien ne donne certitude quant à la coupable. Je pense que c'est en ayant ça à l'esprit que ta cheffe t'a donné l'impression de prendre ça à la légère : elle ne peut pas faire grand chose.
Enfin, elle n'a pas tort en te disant de ne pas prendre ça personnellement. En admettant que ton hypothèse sur la coupable et sa motivation soit juste, c'est un coup de colère de sa part, envers sa note, l'institution, envers ce que tu représentes, mais pas envers la personne que tu es. Maigre consolation j'en conviens.
Plus facile à dire qu'à faire (j'ai vécu à peu près la même chose il y a quelques années).
- HocamSage
Est-il possible d'envisager que notre collègue ne demande pas une sanction contre l'élève en question sans qu'une petite enquête ne soit tentée ? Il s'agit d'établir la matérialité des faits, et il est évident que sans d'autres preuves il ne pourra y avoir de sanction, mais la chef d'établissement ne peut pas se contenter de dire «que voulez-vous, on n'y peut rien, on ne saura jamais qui a fait ça». On demande les détails, l'heure à laquelle le graffiti a été découvert, on interroge éventuellement des camarades de la classe, etc. On fait le boulot, quoi.Ganbatte a écrit:
Maintenant, en essayant de regarder la situation dans sa matérialité, le fait est qu'il n'est pas possible a ce stade de donner suite à ta demande en droit. En effet, rien ne permet d'affirmer définitivement que ce dessin t'était destiné, et rien ne donne certitude quant à la coupable. Je pense que c'est en ayant ça à l'esprit que ta cheffe t'a donné l'impression de prendre ça à la légère : elle ne peut pas faire grand chose.
- GanbatteHabitué du forum
lialia7374 a écrit:Je suis d'accord.Caspar a écrit:Ganbatte a écrit:C'est difficile de te dire que tu as surréagi : tu t'es senti attaqué, tu as été ému, ton sentiment est là. Et naturellement, tu éprouves un besoin de réparation, l'une des manières d'y répondre serait de sanctionner le coupable, la sensation que ce n'est pas pris au sérieux est très pénible.
Maintenant, en essayant de regarder la situation dans sa matérialité, le fait est qu'il n'est pas possible a ce stade de donner suite à ta demande en droit. En effet, rien ne permet d'affirmer définitivement que ce dessin t'était destiné, et rien ne donne certitude quant à la coupable. Je pense que c'est en ayant ça à l'esprit que ta cheffe t'a donné l'impression de prendre ça à la légère : elle ne peut pas faire grand chose.
Enfin, elle n'a pas tort en te disant de ne pas prendre ça personnellement. En admettant que ton hypothèse sur la coupable et sa motivation soit juste, c'est un coup de colère de sa part, envers sa note, l'institution, envers ce que tu représentes, mais pas envers la personne que tu es. Maigre consolation j'en conviens.
Plus facile à dire qu'à faire (j'ai vécu à peu près la même chose il y a quelques années).
Tout à fait : si professionnel soit-on, on n'est pas un bloc de bois. Mais ça reste juste...
- GanbatteHabitué du forum
Hocam a écrit:Est-il possible d'envisager que notre collègue ne demande pas une sanction contre l'élève en question sans qu'une petite enquête ne soit tentée ? Il s'agit d'établir la matérialité des faits, et il est évident que sans d'autres preuves il ne pourra y avoir de sanction, mais la chef d'établissement ne peut pas se contenter de dire «que voulez-vous, on n'y peut rien, on ne saura jamais qui a fait ça». On demande les détails, l'heure à laquelle le graffiti a été découvert, on interroge éventuellement des camarades de la classe, etc. On fait le boulot, quoi.Ganbatte a écrit:
Maintenant, en essayant de regarder la situation dans sa matérialité, le fait est qu'il n'est pas possible a ce stade de donner suite à ta demande en droit. En effet, rien ne permet d'affirmer définitivement que ce dessin t'était destiné, et rien ne donne certitude quant à la coupable. Je pense que c'est en ayant ça à l'esprit que ta cheffe t'a donné l'impression de prendre ça à la légère : elle ne peut pas faire grand chose.
Euh j'essaie juste de comprendre et expliquer la réaction sur le moment, je ne prends pas position.
C'est tout à fait légitime de demander qu'on cherche, mais le résultat d'une telle enquête est tout sauf garanti.
- Philomène87Grand sage
Peut-être porter plainte contre X ?
Ensuite sermonner la classe pour le graffiti (à défaut de savoir qui a fait ça) en précisant que tu as porté plainte, qu'il y aura une enquête (ça peut peut-être valoir le coup de bluffer), et que si le coupable se dénonce tu retireras ta plainte ? Je ne sais pas, juste une idée...
- HocamSage
Alors il serait bon de le dire tout de suite. Ta réponse laisse croire que la collègue attend de sa chef qu'elle sanctionne directement l'élève. La réaction de lialia374 est avant tout dû à la réponse très fataliste de sa chef, qui ne semble pas décidée à mener la moindre enquête mais plutôt à mettre la poussière sous le tapis.Ganbatte a écrit:Hocam a écrit:Est-il possible d'envisager que notre collègue ne demande pas une sanction contre l'élève en question sans qu'une petite enquête ne soit tentée ? Il s'agit d'établir la matérialité des faits, et il est évident que sans d'autres preuves il ne pourra y avoir de sanction, mais la chef d'établissement ne peut pas se contenter de dire «que voulez-vous, on n'y peut rien, on ne saura jamais qui a fait ça». On demande les détails, l'heure à laquelle le graffiti a été découvert, on interroge éventuellement des camarades de la classe, etc. On fait le boulot, quoi.Ganbatte a écrit:
Maintenant, en essayant de regarder la situation dans sa matérialité, le fait est qu'il n'est pas possible a ce stade de donner suite à ta demande en droit. En effet, rien ne permet d'affirmer définitivement que ce dessin t'était destiné, et rien ne donne certitude quant à la coupable. Je pense que c'est en ayant ça à l'esprit que ta cheffe t'a donné l'impression de prendre ça à la légère : elle ne peut pas faire grand chose.
Euh j'essaie juste de comprendre et expliquer la réaction sur le moment, je ne prends pas position.
C'est tout à fait légitime de demander qu'on cherche, mais le résultat d'une telle enquête est tout sauf garanti.
- lialia7374Niveau 7
Hocam a écrit:Est-il possible d'envisager que notre collègue ne demande pas une sanction contre l'élève en question sans qu'une petite enquête ne soit tentée ? Il s'agit d'établir la matérialité des faits, et il est évident que sans d'autres preuves il ne pourra y avoir de sanction, mais la chef d'établissement ne peut pas se contenter de dire «que voulez-vous, on n'y peut rien, on ne saura jamais qui a fait ça». On demande les détails, l'heure à laquelle le graffiti a été découvert, on interroge éventuellement des camarades de la classe, etc. On fait le boulot, quoi.Ganbatte a écrit:
Maintenant, en essayant de regarder la situation dans sa matérialité, le fait est qu'il n'est pas possible a ce stade de donner suite à ta demande en droit. En effet, rien ne permet d'affirmer définitivement que ce dessin t'était destiné, et rien ne donne certitude quant à la coupable. Je pense que c'est en ayant ça à l'esprit que ta cheffe t'a donné l'impression de prendre ça à la légère : elle ne peut pas faire grand chose.
On ne peut pas sanctionner un élève sans preuve. Je suis d'accord mais on peut faire qqch.
- HocamSage
Oui, c'est exactement ce que je dis.
- lialia7374Niveau 7
Philomène87 a écrit:
Peut-être porter plainte contre X ?
Ensuite sermonner la classe pour le graffiti (à défaut de savoir qui a fait ça) en précisant que tu as porté plainte, qu'il y aura une enquête (ça peut peut-être valoir le coup de bluffer), et que si le coupable se dénonce tu retireras ta plainte ? Je ne sais pas, juste une idée...
J'y ai pensé.
- Sophie38Fidèle du forum
Quelqu'un peut m'expliquer ce qu'est une fiche RHST et comment on se la procure ?
J'ai eu un mail injurieux et diffamatoire d'une mère d'élève, mon chef m'a dit "pas grave"....
J'ai eu un mail injurieux et diffamatoire d'une mère d'élève, mon chef m'a dit "pas grave"....
- Philomène87Grand sage
Sophie38 a écrit:Quelqu'un peut m'expliquer ce qu'est une fiche RHST et comment on se la procure ?
J'ai eu un mail injurieux et diffamatoire d'une mère d'élève, mon chef m'a dit "pas grave"....
Porte plainte.
- valleExpert spécialisé
Que serait-il arrive si le droit d'honneur était apparu dans la section "administration" ?
Je dis cela parce que, j'en suis désolé, j'ai pu observer souvent que des insolences envers le CDE sont suivies de sanction, alors que l'élève a constamment le même type de comportement envers des collègues.
Je serais surpris que, face à un tel dessin sur la porte du bureau du principal, il n'y ait la moindre enquête, avec ou sans suite selon les éléments recueillis, et encore plus surpris que le cde confonde sa réaction professionnelle normale avec une sorte d'"excès de personnalisation" du comportement de l'élève.
Je dis cela parce que, j'en suis désolé, j'ai pu observer souvent que des insolences envers le CDE sont suivies de sanction, alors que l'élève a constamment le même type de comportement envers des collègues.
Je serais surpris que, face à un tel dessin sur la porte du bureau du principal, il n'y ait la moindre enquête, avec ou sans suite selon les éléments recueillis, et encore plus surpris que le cde confonde sa réaction professionnelle normale avec une sorte d'"excès de personnalisation" du comportement de l'élève.
- JennyMédiateur
En général, le registre est à la loge. Il faut mieux faire une copie et l’envoyer à un syndicat.
Sophie : Une demande de protection fonctionnelle incitera le chef à réagir.
Sophie : Une demande de protection fonctionnelle incitera le chef à réagir.
- Philomène87Grand sage
valle a écrit:Que serait-il arrive si le droit d'honneur était apparu dans la section "administration" ?
Je dis cela parce que, j'en suis désolé, j'ai pu observer souvent que des insolences envers le CDE sont suivies de sanction, alors que l'élève a constamment le même type de comportement envers des collègues.
Je serais surpris que, face à un tel dessin sur la porte du bureau du principal, il n'y ait la moindre enquête, avec ou sans suite selon les éléments recueillis, et encore plus surpris que le cde confonde sa réaction professionnelle normale avec une sorte d'"excès de personnalisation" du comportement de l'élève.
J'ai souvent remarqué aussi que l'élève était davantage sanctionné lorsque le cde était la cible des insultes.
Lorsque j'ai lu sur le forum il y a peu que pour une insulte à un enseignant, une élève avait écopé de 8 jours...
Chez moi, 8 jours oui, pour un cde (voire, la porte définitivement). Pour un enseignant : 2 jours (du vécu).
- CasparProphète
valle a écrit:Que serait-il arrive si le droit d'honneur était apparu dans la section "administration" ?
Je dis cela parce que, j'en suis désolé, j'ai pu observer souvent que des insolences envers le CDE sont suivies de sanction, alors que l'élève a constamment le même type de comportement envers des collègues.
Je serais surpris que, face à un tel dessin sur la porte du bureau du principal, il n'y ait la moindre enquête, avec ou sans suite selon les éléments recueillis, et encore plus surpris que le cde confonde sa réaction professionnelle normale avec une sorte d'"excès de personnalisation" du comportement de l'élève.
J'ai toujours eu du mal aussi avec le fameux "il ne faut pas le prendre personnellement": l'auteur du graffitti ( dans mon cas un magnifique "PD" gravé au compas sur ma porte de salle") s'adresse bien à une personne, pas à une institution.
- GanbatteHabitué du forum
Caspar a écrit:valle a écrit:Que serait-il arrive si le droit d'honneur était apparu dans la section "administration" ?
Je dis cela parce que, j'en suis désolé, j'ai pu observer souvent que des insolences envers le CDE sont suivies de sanction, alors que l'élève a constamment le même type de comportement envers des collègues.
Je serais surpris que, face à un tel dessin sur la porte du bureau du principal, il n'y ait la moindre enquête, avec ou sans suite selon les éléments recueillis, et encore plus surpris que le cde confonde sa réaction professionnelle normale avec une sorte d'"excès de personnalisation" du comportement de l'élève.
J'ai toujours eu du mal aussi avec le fameux "il ne faut pas le prendre personnellement": l'auteur du graffitti ( dans mon cas un magnifique "PD" gravé au compas sur ma porte de salle") s'adresse bien à une personne, pas à une institution.
C'est une distinction un peu byzantine mais pourtant fondée. Le fait est que les élèves ne nous connaissent pas tellement en tant que personnes, mais très bien en tant que professionnels, et que quand ils nous insultent, c'est par rapport à un geste professionnel, pas personnel. Après, c'est une consolation bien maigre, on peut en laisser glisser neuf comme l'eau sur les plumes d'un canard, la dixième peut blesser...
@Sophie38
Le Registre Santé et Sécurité au Travail est là pour que tu indiques par écrit un dysfonctionnement susceptible de te mettre en danger, par exemple le plafond de la salle semble sur le point de s'effondrer. Cela permet de signaler pour qu'on porte remède, d'une part, et de bien déterminer les responsabilités en cas d'accident suscité par l'inaction, d'autre part (si tu n'as pas signalé, c'est compliqué de se plaindre qu'on n'a rien fait).
Par extension, il est aussi utilisé pour signaler des risques psycho-sociaux, par exemple le harcèlement par un collègue. Et par extension de cette extension, qui est à mon sens une dérive, exiger par là des sanctions à chaque problème avec un élève.
Dans le cas du courrier d'un parent, la question centrale est "cet incident est-il de nature à compromettre mon équilibre psychique, et par là me mettre en danger ?"
@Philomène87
Outre le fait que les circonstances puissent être différentes, est-ce que tu considères qu'insulter un enseignant et un CdE c'est strictement la même chose, et que donc la réponse disciplinaire doit être la même ?
- valleExpert spécialisé
Mais précisément lorsque quelqu'un demande à l'institution de réagir dans le cadre qui lui est propre, c'est qu'il ne prend pas un point de vue "personnel". Dire à quelqu'un qui demande une procédure disciplinaire ou une réaction de l'institution "il ne faut pas le prendre personnellement" est absurde.Ganbatte a écrit:Caspar a écrit:valle a écrit:Que serait-il arrive si le droit d'honneur était apparu dans la section "administration" ?
Je dis cela parce que, j'en suis désolé, j'ai pu observer souvent que des insolences envers le CDE sont suivies de sanction, alors que l'élève a constamment le même type de comportement envers des collègues.
Je serais surpris que, face à un tel dessin sur la porte du bureau du principal, il n'y ait la moindre enquête, avec ou sans suite selon les éléments recueillis, et encore plus surpris que le cde confonde sa réaction professionnelle normale avec une sorte d'"excès de personnalisation" du comportement de l'élève.
J'ai toujours eu du mal aussi avec le fameux "il ne faut pas le prendre personnellement": l'auteur du graffitti ( dans mon cas un magnifique "PD" gravé au compas sur ma porte de salle") s'adresse bien à une personne, pas à une institution.
C'est une distinction un peu byzantine mais pourtant fondée. Le fait est que les élèves ne nous connaissent pas tellement en tant que personnes, mais très bien en tant que professionnels, et que quand ils nous insultent, c'est par rapport à un geste professionnel, pas personnel. Après, c'est une consolation bien maigre, on peut en laisser glisser neuf comme l'eau sur les plumes d'un canard, la dixième peut blesser...
C'est une interprétation, mais on peut aussi considérer que, plus que le mail reçu, c'est le manque de réaction du supérieur hiérarchique qui suppose une dégradation des conditions de travail. Comme ça, on évite de laisser comprendre que, en remplissant le registre, la collègue affirme ou avoue qu'elle ne maîtrise plus son équilibre psychique.
@Sophie38
Le Registre Santé et Sécurité au Travail est là pour que tu indiques par écrit un dysfonctionnement susceptible de te mettre en danger, par exemple le plafond de la salle semble sur le point de s'effondrer. Cela permet de signaler pour qu'on porte remède, d'une part, et de bien déterminer les responsabilités en cas d'accident suscité par l'inaction, d'autre part (si tu n'as pas signalé, c'est compliqué de se plaindre qu'on n'a rien fait).
Par extension, il est aussi utilisé pour signaler des risques psycho-sociaux, par exemple le harcèlement par un collègue. Et par extension de cette extension, qui est à mon sens une dérive, exiger par là des sanctions à chaque problème avec un élève.
Dans le cas du courrier d'un parent, la question centrale est "cet incident est-il de nature à compromettre mon équilibre psychique, et par là me mettre en danger ?"
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