- DerborenceModérateur
Pour Cécile Coulon, je vous conseille Une bête au paradis.
- Clecle78Bon génie
Elle était invitée à 7h50 sur France Inter. Je n'ai rien lu d'elle et je ne suis pas sûre d'en avoir envie après l'interview. Elle m'a semblé un peu imbue d'elle même, mais bon, je n'étais pas très bien réveillée et c'est peut-être injuste de ma part.Derborence a écrit:Pour Cécile Coulon, je vous conseille Une bête au paradis.
- floisaNiveau 9
Défi 12 sur une région française: Voyage en Bretagne 1793-1794, de Joseph La Vallée. Parce qu'il faut bien s'imprégner de sa région d'adoption. Les tirades anti-noblesse et anti-cléricales font plaisir à lire en ces temps où Stanislas occupe tant d'espace médiatique.
Défi 17 avec trois "a" dans le titre: Le Banquet aphrodisiaque, de Li Ang. Très attachant roman grandement autobiographique. Souvenirs d'enfance et de jeunesse taïwanaises à l'époque de la dictature militaire au travers de la nourriture. Que mangeait-on de chinois, taiwanais, japonais, occidental, et pourquoi? Qui mangeait quoi? En quelles occasions? Ce n'est pas un essai, tout se dévoile au fil d'anecdotes familiales ou de chapitres sur tel ou tel membre de la famille. Vraiment réussi, mais je pense qu'il faut connaître les grandes lignes de l'histoire de Taïwan pour vraiment apprécier, même si la post-face explicite certaines choses. L'autrice née en 1952 est une figure de la littérature féministe là-bas, mais ce n'est pas l'angle unique de ce livre, loin de là.
Défi 17 avec trois "a" dans le titre: Le Banquet aphrodisiaque, de Li Ang. Très attachant roman grandement autobiographique. Souvenirs d'enfance et de jeunesse taïwanaises à l'époque de la dictature militaire au travers de la nourriture. Que mangeait-on de chinois, taiwanais, japonais, occidental, et pourquoi? Qui mangeait quoi? En quelles occasions? Ce n'est pas un essai, tout se dévoile au fil d'anecdotes familiales ou de chapitres sur tel ou tel membre de la famille. Vraiment réussi, mais je pense qu'il faut connaître les grandes lignes de l'histoire de Taïwan pour vraiment apprécier, même si la post-face explicite certaines choses. L'autrice née en 1952 est une figure de la littérature féministe là-bas, mais ce n'est pas l'angle unique de ce livre, loin de là.
- AdrenFidèle du forum
Bonjour à tous,
pour me remettre de mes émotions, j'ai lu Jefferson de Jean-Claude Mourlevat dont le specimen était chez moi depuis longtemps et que je voulais connaître avant de le laisser à mes élèves pour leur quart d'heure lecture. Je pensais d'abord le mettre dans le défi "animaux", mais il convient aussi très bien pour le n°18 "accusé à tort".
Dans ce roman, les animaux marchent sur deux pattes, portent des vêtements et vivent dans un pays frontalier de celui des humains. Jefferson est un hérisson et quand il se rend chez son coiffeur blaireau, il découvre celui-ci baignant dans son sang. Comme il est le seul à être vu sur les lieux, il devient aussitôt le coupable idéal et ne peut compter que sur lui-même et son ami Gilbert le cochon pour mener l'enquête qui pourra le disculper. Le seul indice trouvé le mène sur une piste dans le pays des hommes. Ce livre s'adresse aux jeunes ados et pourrait donner à plus d'un l'envie de devenir végétarien.
Pour ce thème "accusé à tort", j'ai lu récemment et beaucoup aimé La petite menteuse de Pascale Robert-Diard que je peux conseiller à ceux qui seraient en panne d'idée pour ce défi.
Bon dimanche à tous, je viens de commencer Eden dont il a déjà été question pour le livre sur les langues.
pour me remettre de mes émotions, j'ai lu Jefferson de Jean-Claude Mourlevat dont le specimen était chez moi depuis longtemps et que je voulais connaître avant de le laisser à mes élèves pour leur quart d'heure lecture. Je pensais d'abord le mettre dans le défi "animaux", mais il convient aussi très bien pour le n°18 "accusé à tort".
Dans ce roman, les animaux marchent sur deux pattes, portent des vêtements et vivent dans un pays frontalier de celui des humains. Jefferson est un hérisson et quand il se rend chez son coiffeur blaireau, il découvre celui-ci baignant dans son sang. Comme il est le seul à être vu sur les lieux, il devient aussitôt le coupable idéal et ne peut compter que sur lui-même et son ami Gilbert le cochon pour mener l'enquête qui pourra le disculper. Le seul indice trouvé le mène sur une piste dans le pays des hommes. Ce livre s'adresse aux jeunes ados et pourrait donner à plus d'un l'envie de devenir végétarien.
Pour ce thème "accusé à tort", j'ai lu récemment et beaucoup aimé La petite menteuse de Pascale Robert-Diard que je peux conseiller à ceux qui seraient en panne d'idée pour ce défi.
Bon dimanche à tous, je viens de commencer Eden dont il a déjà été question pour le livre sur les langues.
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Je mets à jour mes comptes-rendus:
1. Un livre dont la couverture est verte. La vie secrète des arbres, adaptation en BD par Fred Bernard et Benjamin Flao de l’ouvrage de Peter Wohleben du même titre. Remarquable vulgarisation scientifique des recherches de l’auteur ; la couverture n’est pas (entièrement ) verte mais le contenu l’est donc ça compense ! La BD est organisée à la fois par saison et en suivant la biographie de Peter, les dessins sont très beaux et on apprend quantité de choses sur les forêts : un ouvrage à mettre entre toutes les mains et qui réussit à ne pas être (trop) déprimant malgré le sujet (je fais de mon mieux pour ne pas nourrir mon éco anxiété).
3. Un livre avec un moyen de transport sur la couverture. La saga des Cazalet, EJ Howard. Tome 3, lu en anglais, Confusion. (NB : un avion en couverture sur l’édition anglaise). Le titre est bien trouvé : confusion de la situation, car l’issue de la guerre se dessine mais n’est pas encore là, confusion des sentiments…Je suis toujours avec autant de plaisir les aventures des Cazalet dont les relations évoluent, de façon parfois inattendue. Je me surprends à penser aux personnages dans la journée, j’ai un peu l’impression de vivre dans cette famille, cela ne m’était pas arrivé depuis un moment ! En fait j’ai enchaîné si vite le tome 3 et le tome 4 que je ne sais plus trop ce qui se passe dans le 3 ou dans le 4…
48. Faire la paix. La Saga des Cazalet, tome 4 : Casting off. Ce volume va bien avec cet item : il faut se réadapter à la vie civile, pour les soldats ; retrouver la vie de couple ou en faire le deuil ; faire la paix avec soi-même , faire la paix avec ses sentiments, et rien ne va de soi. Je ne veux pas trop en dire pour ne pas spoiler…Juste une remarque , un léger bémol à mon plaisir de lecture : certaines histoires sont un peu « téléphonées » ou menées rapidement…
1. Un livre dont la couverture est verte. La vie secrète des arbres, adaptation en BD par Fred Bernard et Benjamin Flao de l’ouvrage de Peter Wohleben du même titre. Remarquable vulgarisation scientifique des recherches de l’auteur ; la couverture n’est pas (entièrement ) verte mais le contenu l’est donc ça compense ! La BD est organisée à la fois par saison et en suivant la biographie de Peter, les dessins sont très beaux et on apprend quantité de choses sur les forêts : un ouvrage à mettre entre toutes les mains et qui réussit à ne pas être (trop) déprimant malgré le sujet (je fais de mon mieux pour ne pas nourrir mon éco anxiété).
3. Un livre avec un moyen de transport sur la couverture. La saga des Cazalet, EJ Howard. Tome 3, lu en anglais, Confusion. (NB : un avion en couverture sur l’édition anglaise). Le titre est bien trouvé : confusion de la situation, car l’issue de la guerre se dessine mais n’est pas encore là, confusion des sentiments…Je suis toujours avec autant de plaisir les aventures des Cazalet dont les relations évoluent, de façon parfois inattendue. Je me surprends à penser aux personnages dans la journée, j’ai un peu l’impression de vivre dans cette famille, cela ne m’était pas arrivé depuis un moment ! En fait j’ai enchaîné si vite le tome 3 et le tome 4 que je ne sais plus trop ce qui se passe dans le 3 ou dans le 4…
48. Faire la paix. La Saga des Cazalet, tome 4 : Casting off. Ce volume va bien avec cet item : il faut se réadapter à la vie civile, pour les soldats ; retrouver la vie de couple ou en faire le deuil ; faire la paix avec soi-même , faire la paix avec ses sentiments, et rien ne va de soi. Je ne veux pas trop en dire pour ne pas spoiler…Juste une remarque , un léger bémol à mon plaisir de lecture : certaines histoires sont un peu « téléphonées » ou menées rapidement…
- Spoiler:
- (La rencontre de Polly avec Gerald et la trouvaille des Turner dans la chambre de bonne est vraiment très « conte de fées » - le marié ressemble même à une grenouille ; le remariage de Hugh est vraiment expédié…)
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- AmaliahEmpereur
Derborence a écrit:Pour Cécile Coulon, je vous conseille Une bête au paradis.
Je vous conseille, pour ma part, Trois Saisons d'orage, même si, dans mon souvenir, la fin n'est pas à la hauteur du récit.
- OudemiaBon génie
Châteaux de sable, Louis-Henri de La Rochefoucault : remarqué par hasard et embarqué, l’auteur répondant à l’item 43, prénom composé : j’avais entendu parler de lui à son premier livre, sans doute meilleur que celui-ci : après des considérations familiales viennent des entretiens avec Louis XVI (oui, transporté de nos jours) et même Marie-Antoinette, occasion d’étaler des connaissances historiques diverses, un peu forcées. Sans grand intérêt.
Rhapsodie française, Antoine Laurain. Auteur découvert avec l’item 49, et livre publié une année bissextile mais qui va me servir pour l’item 19, héros musicien : il y a plusieurs héros, anciens membres d’un groupe de musique au début des années 80, on suit en particulier celui qui reçoit, plus de trente ans après, la lettre d’acceptation d’une maison de disques, lettre qui n’a pas été distribuée. Chacun a fait son chemin loin de la musique, tout en gardant le souvenir, sinon le regret, du passé. C’est très bien mené, l’auteur s’est amusé avec l'évolution politique de l’un, ce que j’ai trouvé un peu long, mais c’est une lecture agréable. J’ai deux autres livres de cet auteur, dont un publié en 2020…
Rhapsodie française, Antoine Laurain. Auteur découvert avec l’item 49, et livre publié une année bissextile mais qui va me servir pour l’item 19, héros musicien : il y a plusieurs héros, anciens membres d’un groupe de musique au début des années 80, on suit en particulier celui qui reçoit, plus de trente ans après, la lettre d’acceptation d’une maison de disques, lettre qui n’a pas été distribuée. Chacun a fait son chemin loin de la musique, tout en gardant le souvenir, sinon le regret, du passé. C’est très bien mené, l’auteur s’est amusé avec l'évolution politique de l’un, ce que j’ai trouvé un peu long, mais c’est une lecture agréable. J’ai deux autres livres de cet auteur, dont un publié en 2020…
- cavatineNiveau 9
Pour l'item 38. Un livre dont un des personnages principaux est un enfant ou un adolescent, mais le livre n'appartient pas à la littérature jeunesse, je viens d'achever cet après-midi le premier tome du Cycle de Syffe, L'enfant de poussière, de Patrick K. Dewdney.
Avis :
Comment résumer la forte impression que m'a fait ce roman ?
Le style, tout d'abord, est très beau, parfaitement dosé entre un vocabulaire précis et parfois légèrement suranné et une langue fluide et poétique. Les personnages, ensuite, auxquels on s'attache (y compris les chevaux comme Bredda et Pikke !) ; l'aventure et l'action sont bien dosées, et avec de larges touches épiques. Conjuguées à des descriptions et des détails réalistes versant parfois dans le trivial et le cru, elles permettent une immersion totale.
Le personnage de Syffe, qui est donc le narrateur (adulte, revenant dans ce tome sur son enfance, jusqu'à ses 13 ans) fait certes penser au début à celui de Fitz-Chevalerie, mais il s'en détache et devient beaucoup plus consistant (et convaincant, à mes yeux) que le héros de Robin Hobb. Ce roman conjugue beauté et violence, moments de tranquillité et de tumultes (y compris pour le lecteur : j'ai été remuée par la toute fin notamment), philosophie et action. Un grand coup de cœur pour ma part !
À noter cependant que ce premier tome n'est pas un petit format (783 pages en format de poche), et que le rythme sera probablement jugé trop lent pour certains.
Extraits :
- Présentation (éditeur):
- La mort du roi et l'éclatement politique qui s'ensuit plongent les primeautés de Brune dans le chaos.
Orphelin des rues qui ignore tout de ses origines, Syffe grandit à Corne-Brune, une ville isolée sur la frontière sauvage.
Là, il survit librement de rapines et de corvées, jusqu'au jour où il est contraint d'entrer au service du seigneur local. Tour à tour serviteur, espion, apprenti d’un maître-chirurgien, son existence bascule lorsqu’il se voit accusé d’un meurtre. En fuite, il épouse le destin rude d’un enfant-soldat.
Avis :
Comment résumer la forte impression que m'a fait ce roman ?
Le style, tout d'abord, est très beau, parfaitement dosé entre un vocabulaire précis et parfois légèrement suranné et une langue fluide et poétique. Les personnages, ensuite, auxquels on s'attache (y compris les chevaux comme Bredda et Pikke !) ; l'aventure et l'action sont bien dosées, et avec de larges touches épiques. Conjuguées à des descriptions et des détails réalistes versant parfois dans le trivial et le cru, elles permettent une immersion totale.
Le personnage de Syffe, qui est donc le narrateur (adulte, revenant dans ce tome sur son enfance, jusqu'à ses 13 ans) fait certes penser au début à celui de Fitz-Chevalerie, mais il s'en détache et devient beaucoup plus consistant (et convaincant, à mes yeux) que le héros de Robin Hobb. Ce roman conjugue beauté et violence, moments de tranquillité et de tumultes (y compris pour le lecteur : j'ai été remuée par la toute fin notamment), philosophie et action. Un grand coup de cœur pour ma part !
À noter cependant que ce premier tome n'est pas un petit format (783 pages en format de poche), et que le rythme sera probablement jugé trop lent pour certains.
Extraits :
- Spoiler:
- Puis, le visage du geôlier apparut dans la pénombre. C'était un homme laid, maigre et chauve, avec un bubon noir sur la lèvre supérieure. Je vis la sueur sur son front, et pourtant il faisait froid. Il y eut un tintement presque mélodieux, et le trousseau de clefs dont il ne se séparait jamais s'agita dans la serrure. Sa patte osseuse tremblait alors que le fer épousait le fer. Je reculai d'un pas. Il avait le visage rigide, comme celui d'un fou ou d'un fiévreux. La grille s'ouvrit avec un raclement. Le vent chantait au loin, dans les couloirs abandonnés. L'homme avança encore, d'un seul pas raide. J'eus peur de ce qu'il allait me faire, puis je vis l'éclat de l'acide sous sa gorge. Derrière, comme mariée aux ténèbres, une ombre imposante se détacha. Les braises des torches rougeoyantes jetèrent leur éclat sur les plis du tissu et, par intervalles, les écailles lustrées scintillaient. Une voix rocailleuse retentit dans le noir :
— Les fers maintenant.
Le geôlier s’avança et s’accroupit, tâtonnant avec son trousseau près de mes chevilles. L’ombre qui le contrôlait fit un pas en avant.
- Spoiler:
- La clairière obscure avait été envahie par un vol de lucioles. Elles virevoltaient en silence, des milliers de lueurs minuscules qui tournoyaient autour du chêne central, comme une procession de bougies féeriques.
Parfois, il y avait un bruissement furtif, un chasseur ailé piquait dans la clairière, une luciole s'éteignait brusquement, et autour, cela faisait comme une vague lumineuse, comme les rides sur l'eau lorsqu'il pleut. Fasciné par le spectacle phosphorescent, j'en oubliai quelque temps les bleus et l'épuisement. " J'ai toujours aimé les bois de Vaux pour ça", fit Uldrick doucement. "A chaque fois, c'est quand tu commences à ne plus la supporter que cette forêt se rachète pour la lune qui vient. Comme si elle avait besoin qu'on l'aime." J'acquiesçai, la bouche entrouverte, envoûté par la danse lumineuse. " On dirait des fées ", fis-je. " On dirait que c'est la nuit qui… qui ondule. " Uldrick me lança un regard étrange par-dessus le feu. " C'est vrai ", fit-il. " On dirait que la nuit ondule. "
- JennyMédiateur
Ah oui, un de mes gros coups de coeur de ces dernières années. Bonne lecture pour la suite.
- Cléopatra2Guide spirituel
La suite est excellente également!
- cavatineNiveau 9
Merci Jenny !Jenny a écrit:Ah oui, un de mes gros coups de coeur de ces dernières années. Bonne lecture pour la suite.
Super ! Je ne vais pas m'y plonger tout de suite, c'est une lecture tellement prenante (et quand même très remuante par endroits) que je préfère aller vers des choses plus légères pour les prochaines lectures (j'ai donc commencé le troisième tome des aventures d'Amelia Peabody, en attendant de choisir la suite de mes lectures pour le défi ).Cléopatra2 a écrit:La suite est excellente également!
- CasparProphète
22. Ascension (au propre ou au figuré): Servants' Hall, de Margaret Powell
Il y a un extrait de ce livre dans un manuel, et j'ai eu envie de lire le livre en entier.
Margaret Powell était cuisinière dans les années 1920, dans des maisons plus ou moins grandes et elle a écrit trois livres de souvenirs (et un livre de cuisine) sur son métier, qui ont inspiré en partie la série Upstairs, Downstairs (Maîtres et Valets) et Downton Abbey quelques décennies plus tard. L'un d'entre eux est disponible en français sous le titre Les tribulations d'une cuisinière anglaise (en édition de poche).
Ce volume correspond à "Ascension" car l'autrice y raconte entre autres l'histoire de sa "collègue" Rose, une femme de chambre, qui tape dans l'œil du fils de la maison car elle est extrêmement jolie (mais n'a pas grand chose d'autres pour elle), qui l'épouse et l'oblige ainsi à quitter sa classe et son milieu d'origine...pour le pire plus que pour le meilleur.
Une plongée très agréable et intéressante dans un monde disparu, des anecdotes amusantes, une galerie de portraits bien dressés...le tout écrit avec beaucoup d'humour et d'ironie. Margaret Powell n'épargne pas vraiment ses contemporains mais ne s'épargne pas spécialement non plus elle-même.
Les deux autres volumes sont disponibles en Kindle donc il est possible que je les lise aussi.
PS: J'ai réussi à insérer le lien vers mon compte-rendu (enfin la page où se trouve le compte-rendu) en mettant à jour ma liste, merci @Danska.
Il y a un extrait de ce livre dans un manuel, et j'ai eu envie de lire le livre en entier.
Margaret Powell était cuisinière dans les années 1920, dans des maisons plus ou moins grandes et elle a écrit trois livres de souvenirs (et un livre de cuisine) sur son métier, qui ont inspiré en partie la série Upstairs, Downstairs (Maîtres et Valets) et Downton Abbey quelques décennies plus tard. L'un d'entre eux est disponible en français sous le titre Les tribulations d'une cuisinière anglaise (en édition de poche).
Ce volume correspond à "Ascension" car l'autrice y raconte entre autres l'histoire de sa "collègue" Rose, une femme de chambre, qui tape dans l'œil du fils de la maison car elle est extrêmement jolie (mais n'a pas grand chose d'autres pour elle), qui l'épouse et l'oblige ainsi à quitter sa classe et son milieu d'origine...pour le pire plus que pour le meilleur.
Une plongée très agréable et intéressante dans un monde disparu, des anecdotes amusantes, une galerie de portraits bien dressés...le tout écrit avec beaucoup d'humour et d'ironie. Margaret Powell n'épargne pas vraiment ses contemporains mais ne s'épargne pas spécialement non plus elle-même.
Les deux autres volumes sont disponibles en Kindle donc il est possible que je les lise aussi.
PS: J'ai réussi à insérer le lien vers mon compte-rendu (enfin la page où se trouve le compte-rendu) en mettant à jour ma liste, merci @Danska.
- Reine MargotDemi-dieu
Derborence a écrit:Pour Cécile Coulon, je vous conseille Une bête au paradis.
J'ai lu son recueil de poèmes, les Ronces, j'ai adoré.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- nicole 86Expert spécialisé
Caspar a écrit:22. Ascension (au propre ou au figuré): Servants' Hall, de Margaret Powell
Il y a un extrait de ce livre dans un manuel, et j'ai eu envie de lire le livre en entier.
Margaret Powell était cuisinière dans les années 1920, dans des maisons plus ou moins grandes et elle a écrit trois livres de souvenirs (et un livre de cuisine) sur son métier, qui ont inspiré en partie la série Upstairs, Downstairs (Maîtres et Valets) et Downton Abbey quelques décennies plus tard. L'un d'entre eux est disponible en français sous le titre Les tribulations d'une cuisinière anglaise (en édition de poche).
Ce volume correspond à "Ascension" car l'autrice y raconte entre autres l'histoire de sa "collègue" Rose, une femme de chambre, qui tape dans l'œil du fils de la maison car elle est extrêmement jolie (mais n'a pas grand chose d'autres pour elle), qui l'épouse et l'oblige ainsi à quitter sa classe et son milieu d'origine...pour le pire plus que pour le meilleur.
Une plongée très agréable et intéressante dans un monde disparu, des anecdotes amusantes, une galerie de portraits bien dressés...le tout écrit avec beaucoup d'humour et d'ironie. Margaret Powell n'épargne pas vraiment ses contemporains mais ne s'épargne pas spécialement non plus elle-même.
Les deux autres volumes sont disponibles en Kindle donc il est possible que je les lise aussi.
PS: J'ai réussi à insérer le lien vers mon compte-rendu (enfin la page où se trouve le compte-rendu) en mettant à jour ma liste, merci @Danska.
On ne dira jamais assez l'intérêt des manuels. Dixit celle qui a vécu avant l'ère des photocopies et qui n'avait accès à aucune bibliothèque publique ou personnelle avant d'entrer en seconde ! J'avais pour habitude de lire intégralement les manuels de lettres, langues et Histoire-géographie pendant les grandes vacances.
Les tribulations d'une cuisinière anglaise me tente bien comme contrepoint à Proust et je pense à la lecture de Babelio qu'il pourrait convenir aussi pour le défi 22.
- CasparProphète
nicole 86 a écrit:Caspar a écrit:22. Ascension (au propre ou au figuré): Servants' Hall, de Margaret Powell
Il y a un extrait de ce livre dans un manuel, et j'ai eu envie de lire le livre en entier.
Margaret Powell était cuisinière dans les années 1920, dans des maisons plus ou moins grandes et elle a écrit trois livres de souvenirs (et un livre de cuisine) sur son métier, qui ont inspiré en partie la série Upstairs, Downstairs (Maîtres et Valets) et Downton Abbey quelques décennies plus tard. L'un d'entre eux est disponible en français sous le titre Les tribulations d'une cuisinière anglaise (en édition de poche).
Ce volume correspond à "Ascension" car l'autrice y raconte entre autres l'histoire de sa "collègue" Rose, une femme de chambre, qui tape dans l'œil du fils de la maison car elle est extrêmement jolie (mais n'a pas grand chose d'autres pour elle), qui l'épouse et l'oblige ainsi à quitter sa classe et son milieu d'origine...pour le pire plus que pour le meilleur.
Une plongée très agréable et intéressante dans un monde disparu, des anecdotes amusantes, une galerie de portraits bien dressés...le tout écrit avec beaucoup d'humour et d'ironie. Margaret Powell n'épargne pas vraiment ses contemporains mais ne s'épargne pas spécialement non plus elle-même.
Les deux autres volumes sont disponibles en Kindle donc il est possible que je les lise aussi.
PS: J'ai réussi à insérer le lien vers mon compte-rendu (enfin la page où se trouve le compte-rendu) en mettant à jour ma liste, merci @Danska.
On ne dira jamais assez l'intérêt des manuels. Dixit celle qui a vécu avant l'ère des photocopies et qui n'avait accès à aucune bibliothèque publique ou personnelle avant d'entrer en seconde ! J'avais pour habitude de lire intégralement les manuels de lettres, langues et Histoire-géographie pendant les grandes vacances.
Oui, tu as bien raison, et ce n'est pas la première fois que je lis un livre parce qu'il y avait un extrait dans un manuel. Malheureusement les manuels de langues vivantes ont bien changé: beaucoup de photos et de fanfreluches, et les textes sont très courts parce qu'il ne faudrait quand même pas que les élèves s'ennuient à lire des textes trop longs. Il y a eu vraiment un changement notoire avec les nouveaux manuels post-réforme. Seules les manuels de spécialité proposent encore des textes un peu longs et complexes, et encore.
Quand nous avons vidé les maisons de mes grands-parents maternels et paternels, j'y ai récupéré beaucoup de manuels anciens (des années 30 aux années 60 en gros) et certains sont vraiment magnifiques et remplis de trésors.
- nicole 86Expert spécialisé
Caspar a écrit:nicole 86 a écrit:Caspar a écrit:22. Ascension (au propre ou au figuré): Servants' Hall, de Margaret Powell
Il y a un extrait de ce livre dans un manuel, et j'ai eu envie de lire le livre en entier.
Margaret Powell était cuisinière dans les années 1920, dans des maisons plus ou moins grandes et elle a écrit trois livres de souvenirs (et un livre de cuisine) sur son métier, qui ont inspiré en partie la série Upstairs, Downstairs (Maîtres et Valets) et Downton Abbey quelques décennies plus tard. L'un d'entre eux est disponible en français sous le titre Les tribulations d'une cuisinière anglaise (en édition de poche).
Ce volume correspond à "Ascension" car l'autrice y raconte entre autres l'histoire de sa "collègue" Rose, une femme de chambre, qui tape dans l'œil du fils de la maison car elle est extrêmement jolie (mais n'a pas grand chose d'autres pour elle), qui l'épouse et l'oblige ainsi à quitter sa classe et son milieu d'origine...pour le pire plus que pour le meilleur.
Une plongée très agréable et intéressante dans un monde disparu, des anecdotes amusantes, une galerie de portraits bien dressés...le tout écrit avec beaucoup d'humour et d'ironie. Margaret Powell n'épargne pas vraiment ses contemporains mais ne s'épargne pas spécialement non plus elle-même.
Les deux autres volumes sont disponibles en Kindle donc il est possible que je les lise aussi.
On ne dira jamais assez l'intérêt des manuels. Dixit celle qui a vécu avant l'ère des photocopies et qui n'avait accès à aucune bibliothèque publique ou personnelle avant d'entrer en seconde ! J'avais pour habitude de lire intégralement les manuels de lettres, langues et Histoire-géographie pendant les grandes vacances.
Oui, tu as bien raison, et ce n'est pas la première fois que je lis un livre parce qu'il y avait un extrait dans un manuel. Malheureusement les manuels de langues vivantes ont bien changé: beaucoup de photos et de fanfreluches, et les textes sont très courts parce qu'il ne faudrait quand même pas que les élèves s'ennuient à lire des textes trop longs. Il y a eu vraiment un changement notoire avec les nouveaux manuels post-réforme. Seules les manuels de spécialité proposent encore des textes un peu longs et complexes, et encore.
Quand nous avons vidé les maisons de mes grands-parents maternels et paternels, j'y ai récupéré beaucoup de manuels anciens (des années 30 aux années 60 en gros) et certains sont vraiment magnifiques et remplis de trésors.
HS On Et tous ces trésors sont décomptés dans les 1000 volumes de ta bibliothèque ? HS Off
J'ai édité pour dire que le livre en français me tente, en ce moment je suis devenue une acheteuse compulsive de livres papier !
- CasparProphète
nicole 86 a écrit:Caspar a écrit:nicole 86 a écrit:Caspar a écrit:22. Ascension (au propre ou au figuré): Servants' Hall, de Margaret Powell
Il y a un extrait de ce livre dans un manuel, et j'ai eu envie de lire le livre en entier.
Margaret Powell était cuisinière dans les années 1920, dans des maisons plus ou moins grandes et elle a écrit trois livres de souvenirs (et un livre de cuisine) sur son métier, qui ont inspiré en partie la série Upstairs, Downstairs (Maîtres et Valets) et Downton Abbey quelques décennies plus tard. L'un d'entre eux est disponible en français sous le titre Les tribulations d'une cuisinière anglaise (en édition de poche).
Ce volume correspond à "Ascension" car l'autrice y raconte entre autres l'histoire de sa "collègue" Rose, une femme de chambre, qui tape dans l'œil du fils de la maison car elle est extrêmement jolie (mais n'a pas grand chose d'autres pour elle), qui l'épouse et l'oblige ainsi à quitter sa classe et son milieu d'origine...pour le pire plus que pour le meilleur.
Une plongée très agréable et intéressante dans un monde disparu, des anecdotes amusantes, une galerie de portraits bien dressés...le tout écrit avec beaucoup d'humour et d'ironie. Margaret Powell n'épargne pas vraiment ses contemporains mais ne s'épargne pas spécialement non plus elle-même.
Les deux autres volumes sont disponibles en Kindle donc il est possible que je les lise aussi.
On ne dira jamais assez l'intérêt des manuels. Dixit celle qui a vécu avant l'ère des photocopies et qui n'avait accès à aucune bibliothèque publique ou personnelle avant d'entrer en seconde ! J'avais pour habitude de lire intégralement les manuels de lettres, langues et Histoire-géographie pendant les grandes vacances.
Oui, tu as bien raison, et ce n'est pas la première fois que je lis un livre parce qu'il y avait un extrait dans un manuel. Malheureusement les manuels de langues vivantes ont bien changé: beaucoup de photos et de fanfreluches, et les textes sont très courts parce qu'il ne faudrait quand même pas que les élèves s'ennuient à lire des textes trop longs. Il y a eu vraiment un changement notoire avec les nouveaux manuels post-réforme. Seules les manuels de spécialité proposent encore des textes un peu longs et complexes, et encore.
Quand nous avons vidé les maisons de mes grands-parents maternels et paternels, j'y ai récupéré beaucoup de manuels anciens (des années 30 aux années 60 en gros) et certains sont vraiment magnifiques et remplis de trésors.
HS On Et tous ces trésors sont décomptés dans les 1000 volumes de ta bibliothèque ? HS Off
J'ai édité pour dire que le livre en français me tente, en ce moment je suis devenue une acheteuse compulsive de livres papiers !
Oui, j'ai absolument tout compté, y compris les livres de cuisine, manuels scolaires (actuels)...
Servants' hall n'est pas traduit en français à ma connaissance et n'est pas non plus disponible en version numérique, je l'ai acheté d'occasion (en excellent état) parce qu'il n'est plus édité. En revanche Les tribulations d'une cuisinière anglaise semble disponible. Je pense qu'il s'agit du premier volume des mémoires de Margaret Powell (Life below stairs je pense). J'ajoute à ce que j'ai dit plus haut que ces employeurs se suivent et ne se ressemblent pas, les conditions de vie et de travail sont très variables: une employeuse très radine = confort minimal pour les domestiques, en revanche une autre veille au bien-être et au confort de ses employés, mais pas au point de s'intéresser à leur vie et à leurs problèmes.
- AdrenFidèle du forum
Bonjour à tous,
pour le défi n°10 "un livre sur la langue ou les langues", j'ai lu comme d'autres Eden d'Audur Ava Olafsdottir que je m'étais acheté en décembre.
J'avais déjà lu un autre de ses romans qui m'avait bien plu. Dans celui-ci, Alba est une linguiste spécialiste des langues en voie de disparition et au retour d'un colloque, elle visite un maison isolée sur la lande, avec un terrain sur lequel elle envisage de replanter 2000 bouleaux, pour l'abriter du vent. Les préoccupations écologiques côtoient celles sur la langue et ses évolutions. J'ai apprécié ces réflexions sur une langue inconnue et qui pourtant semble presque familière et compréhensible. J'aime aussi les romans islandais pour ce qu'ils nous montrent de ce pays minuscule et de son mode de vie différent. Une lecture charmante, mais dont je ne sais pas ce qu'il me restera au long cours.
pour le défi n°10 "un livre sur la langue ou les langues", j'ai lu comme d'autres Eden d'Audur Ava Olafsdottir que je m'étais acheté en décembre.
J'avais déjà lu un autre de ses romans qui m'avait bien plu. Dans celui-ci, Alba est une linguiste spécialiste des langues en voie de disparition et au retour d'un colloque, elle visite un maison isolée sur la lande, avec un terrain sur lequel elle envisage de replanter 2000 bouleaux, pour l'abriter du vent. Les préoccupations écologiques côtoient celles sur la langue et ses évolutions. J'ai apprécié ces réflexions sur une langue inconnue et qui pourtant semble presque familière et compréhensible. J'aime aussi les romans islandais pour ce qu'ils nous montrent de ce pays minuscule et de son mode de vie différent. Une lecture charmante, mais dont je ne sais pas ce qu'il me restera au long cours.
- OudemiaBon génie
Je continue les livres d’Antoine Laurain avec Le Service des manuscrits paru en 2020, année bissextile, donc bon pour l’item 47. Vous le devinez, ça se passe dans une maison d’édition où travaille le personnage principal, dont on découvre peu à peu la vie par de fréquents et brefs retours en arrière ; il y a aussi un manuscrit à l’auteur mystérieux. Le tout saupoudré de surprises… J’aime beaucoup cet auteur qui me rappelle, en plus léger, feu Pierre Charras dont je parlais souvent avec ma dentiste grande lectrice, qui a pris sa retraite et à qui je ne pourrai pas le faire découvrir.
- Cléopatra2Guide spirituel
Pour Un moyen de transport sur la couverture, j'ai lu A véli-vélo de Frédéric Vinclère. C'est un livre que j'ai emprunté à ma fille qui l'a lu dans le cadre du prix littéraire jeunesse aéroports de Paris.
Ce matin, la classe d'Anna doit faire une randonnée de 33 kilomètres à vélo, mais Anna pense qu'elle n'y arrivera pas (il est sous-entendu qu'elle est un peu ronde). La randonnée commence, il faudra faire avec une maîtresse surmotivée, des élèves qui font la course, un parent d'élève qui se la pète etc.
Bon. Je n'ai pas trop aimé ce livre (ma fille non plus). Les enfants enchaînent des imprévus, la journée bien sûr ne se déroule pas aussi bien qu'escompté. J'ai trouvé les dialogues assez artificiels, surtout entre enfants. Et puis j'avoue que pour un roman qui prône le dépassement de soi et la "bienveillance" (Anna qui est trop grosse réalise un exploit et se fait confiance), le traitement d'un des personnages m'a dérangée. Le premier de la classe, qui a un an d'avance, est présenté comme un horrible enfant imbu de lui-même, gavé d'activités extra-scolaires par ses parents (son père est présent et est horrible, méchant, contre les profs etc), sans ami, exclu du groupe à raison etc. Alors je projette sûrement, mais comme ma fille a un an d'avance et est la première de la classe, j'ai trouvé que c'était franchement pas top. Certes il a un petit arc de rédemption et il se fait 1 copain, mais honnêtement le personnage est affreux. Et ce n'est pas traité sous forme comique comme dans le petit Nicolas, où les personnages sont des caricatures. Là ça se veut réaliste. J'en ai parlé à ma fille qui n'a pas aimé le roman, et elle s'est trouvée assez mal de lire cette description également.
Bon, je ne vous recommande pas de lire ce livre, il peut peut-être plaire, mais ce n'était clairement pas pour moi. Je précise que je lis beaucoup de romans jeunesse de toutes sortes, et qu'il est rare qu'ils ne me plaisent pas.
Il peut aussi entrer dans Quel temps!
Ce matin, la classe d'Anna doit faire une randonnée de 33 kilomètres à vélo, mais Anna pense qu'elle n'y arrivera pas (il est sous-entendu qu'elle est un peu ronde). La randonnée commence, il faudra faire avec une maîtresse surmotivée, des élèves qui font la course, un parent d'élève qui se la pète etc.
Bon. Je n'ai pas trop aimé ce livre (ma fille non plus). Les enfants enchaînent des imprévus, la journée bien sûr ne se déroule pas aussi bien qu'escompté. J'ai trouvé les dialogues assez artificiels, surtout entre enfants. Et puis j'avoue que pour un roman qui prône le dépassement de soi et la "bienveillance" (Anna qui est trop grosse réalise un exploit et se fait confiance), le traitement d'un des personnages m'a dérangée. Le premier de la classe, qui a un an d'avance, est présenté comme un horrible enfant imbu de lui-même, gavé d'activités extra-scolaires par ses parents (son père est présent et est horrible, méchant, contre les profs etc), sans ami, exclu du groupe à raison etc. Alors je projette sûrement, mais comme ma fille a un an d'avance et est la première de la classe, j'ai trouvé que c'était franchement pas top. Certes il a un petit arc de rédemption et il se fait 1 copain, mais honnêtement le personnage est affreux. Et ce n'est pas traité sous forme comique comme dans le petit Nicolas, où les personnages sont des caricatures. Là ça se veut réaliste. J'en ai parlé à ma fille qui n'a pas aimé le roman, et elle s'est trouvée assez mal de lire cette description également.
Bon, je ne vous recommande pas de lire ce livre, il peut peut-être plaire, mais ce n'était clairement pas pour moi. Je précise que je lis beaucoup de romans jeunesse de toutes sortes, et qu'il est rare qu'ils ne me plaisent pas.
Il peut aussi entrer dans Quel temps!
- EloahExpert spécialisé
Je place dans le défi 8 "hors des sentiers battus" ma lecture d'une étonnante pièce de Jean Anouilh, La Grotte, dont je n'avais jamais entendu parler et que j'ai adorée ! Le personnage principal de la pièce est l'auteur lui-même : dans la scène d'exposition, l'auteur s'excuse auprès du public venu voir une pièce qu'il n'a pas réussi à écrire. Dans le 1er acte, l'auteur expose ses doutes, se confie à l'un de ses personnages, Le Commissaire, et il fait jouer des scènes dans le désordre pour présenter personnages et intrigue. L'intrigue tient en une phrase : la cuisinière d'une famille bourgeoise a été retrouvée assassinée. Lorsque le rideau se lève après l'entracte, les personnages sont sur scène alors que l'auteur est toujours en pause. Les personnages prennent alors l'initiative d'interpréter des scènes plus ou moins de leur cru pour expliquer ce qui a conduit au meurtre de la cuisinière. Lorsque l'auteur revient il se rend compte que non seulement sa pièce mais aussi ses personnages lui ont échappé, il devient le spectateur de sa propre pièce inachevée ... La pièce, plutôt comique à l'acte I, devient un drame social à l'acte II. Etonnant et très bien mené !
- RyuzakiNiveau 9
Pour le défi 17, "Un livre avec trois a dans le titre", j'ai lu L'adieu aux armes d'Ernest Hemingway. Je n'ai pas été subjugué par cette histoire d'un ambulancier blessé pendant la première guerre mondiale et qui vit une histoire d'amour avec une infirmière. Je n'ai pas détesté, mais ça m'a semblé assez oubliable.
- OudemiaBon génie
Millésime 54, d’Antoine Laurain : je continue avec cet auteur qui ne me déçoit pas. Ici l'histoire commence avec une soucoupe volante dans les vignes, et un immeuble haussmannien resté, en partie, au descendant du constructeur : on passe un bon moment avec les divers et improbables développements. Antoine Laurain sait trouver des détails savoureux qui s’enchainent et font le sel de son texte ; il s’amuse aussi à citer un lieu et un personnage d’un autre roman. Je ne pensais pas pouvoir caser ce livre dans le défi, mais je me suis aperçue qu’il pouvait aller dans 45-Quel temps, pas celui qu’il fait mais celui qui passe, je n’en dirai pas plus…
Eloah, tu m'intrigues, et je vois que La grotte est disponible en Etonnants classiques, ça ne vaut pas la peine de s'en priver, je vais me le procurer !
Eloah, tu m'intrigues, et je vois que La grotte est disponible en Etonnants classiques, ça ne vaut pas la peine de s'en priver, je vais me le procurer !
- lulucastagnetteEmpereur
Pour le défi 22 (ascension), j'ai lu Cent millions d'années et un jour de Jean-Baptiste Andréa.
Années 50, un paléontologue désargenté monte une expédition dans les Alpes avec deux vieilles connaissances et un guide chevronné. Il espère trouver, pris dans la glace, un squelette de dinosaure d'une espèce inconnue, se basant sur le témoignage d'un homme croisé par hasard qui aurait aperçu ce qu'il a pris pour un "dragon" vingt ans auparavant.
La petite équipe se prépare pour une ascension difficile, sachant qu'ils ont peu de temps avant que l'hiver les chasse de la montagne.
C'est mon premier roman de l'auteur "goncourisé" cette année. C'est un roman plutôt lent et contemplatif mais qui, ma foi, s'accorde bien avec le sujet choisi. J'ai trouvé ça réussi, dans le genre.
Années 50, un paléontologue désargenté monte une expédition dans les Alpes avec deux vieilles connaissances et un guide chevronné. Il espère trouver, pris dans la glace, un squelette de dinosaure d'une espèce inconnue, se basant sur le témoignage d'un homme croisé par hasard qui aurait aperçu ce qu'il a pris pour un "dragon" vingt ans auparavant.
La petite équipe se prépare pour une ascension difficile, sachant qu'ils ont peu de temps avant que l'hiver les chasse de la montagne.
C'est mon premier roman de l'auteur "goncourisé" cette année. C'est un roman plutôt lent et contemplatif mais qui, ma foi, s'accorde bien avec le sujet choisi. J'ai trouvé ça réussi, dans le genre.
- AdrenFidèle du forum
J'ai justement Cent millions d'années... dans ma bibliothèque, ce sera l'occasion de le lire !
Le compte-rendu d'éloge sur La Grotte me donne bien envie aussi de chercher le texte de cette pièce.
Le compte-rendu d'éloge sur La Grotte me donne bien envie aussi de chercher le texte de cette pièce.
- DanskaProphète
Avec un peu de retard, mes dernières lectures pour le défi :
Pour le 1, un livre dont la couverture est verte : Thomas le Rimeur, de Ellen Kushner. Poète et harpiste de talent, joyeux vivant et insouciant, le jeune Thomas parcourt le monde en vivant de ses chants et de sa musique... jusqu'au jour où il croise la reine des Elfes et accepte son baiser, et bien plus encore, ce qui l'entraînera pendant sept ans au pays des Elfes. Il en ressortira très changé, avec le don "de la langue qui ne ment pas", et toujours sa musique au bout des doigts... Un livre difficile à classer, original, poétique et enchanteur, qui évoque les légendes celtes et rappelle beaucoup certaines des légendes arthuriennes.
2. Un livre d'un auteur dont le prénom ou le nom est aussi un nom commun : Triste tigre, de Neige Sinno. Livre publié récemment et qui a beaucoup fait parler de lui ; l'auteur y explore, sous tous les angles possibles, la question de l'inceste et du viol, particulièrement sur les enfants, à travers sa propre histoire, ainsi que les conséquences de ces actes sur les victimes comme sur les agresseurs (sans surprise, les seconds s'en remettent mieux que les premiers !). Quelques passages terriblement marquants et très justes sur la notion de consentement chez les enfants, sur la façon dont la mémoire se construit autour du souvenir traumatique, quelques chiffres glaçants aussi sur le nombre d'enfants victimes et le nombre de procès, a fortiori de condamnations. Un livre très riche aussi en références littéraires, convoquées pour apporter d'autres angles de vue sur ce sujet... mais un livre qui est aussi étouffant étant donné son sujet, mieux vaut prendre du temps pour le lire et ne pas essayer de le finir en une seule fois.
Et beaucoup plus léger malgré un sujet tout aussi grave, pour le 16, un livre publié chez Sabine Wespieser Éditeur : Ce genre de petites choses, de Claire Keegan. Un récit fictionnel mais basé sur le sort bien réel réservé aux filles-mères dans l'Irlande de la fin du XXe siècle, il y a quelques décennies à peine. Le livre, très court, s'attache aux pas de Bill Furlong, marchand de bois et de charbon, très affairé à l'approche de Noël entre sa femme, ses cinq filles et son travail - ce qui ne l'empêchera pas de marquer un temps d'arrêt en découvrant fortuitement une gamine abandonnée dans le froid, dans le couvent destiné aux filles-mères de la région. Un livre agréable à lire qui dessine avec beaucoup de finesse le portrait d'un de ces "héros ordinaires du quotidien", je recommande.
Edit : je me rends compte que je ne sais pas où insérer le lien vers ce post pour qu'il soit simple à retrouver... Dans le topic des listes c'est vite surchargé, ici il se perd au milieu des autres
Pour le 1, un livre dont la couverture est verte : Thomas le Rimeur, de Ellen Kushner. Poète et harpiste de talent, joyeux vivant et insouciant, le jeune Thomas parcourt le monde en vivant de ses chants et de sa musique... jusqu'au jour où il croise la reine des Elfes et accepte son baiser, et bien plus encore, ce qui l'entraînera pendant sept ans au pays des Elfes. Il en ressortira très changé, avec le don "de la langue qui ne ment pas", et toujours sa musique au bout des doigts... Un livre difficile à classer, original, poétique et enchanteur, qui évoque les légendes celtes et rappelle beaucoup certaines des légendes arthuriennes.
- La couverture:
2. Un livre d'un auteur dont le prénom ou le nom est aussi un nom commun : Triste tigre, de Neige Sinno. Livre publié récemment et qui a beaucoup fait parler de lui ; l'auteur y explore, sous tous les angles possibles, la question de l'inceste et du viol, particulièrement sur les enfants, à travers sa propre histoire, ainsi que les conséquences de ces actes sur les victimes comme sur les agresseurs (sans surprise, les seconds s'en remettent mieux que les premiers !). Quelques passages terriblement marquants et très justes sur la notion de consentement chez les enfants, sur la façon dont la mémoire se construit autour du souvenir traumatique, quelques chiffres glaçants aussi sur le nombre d'enfants victimes et le nombre de procès, a fortiori de condamnations. Un livre très riche aussi en références littéraires, convoquées pour apporter d'autres angles de vue sur ce sujet... mais un livre qui est aussi étouffant étant donné son sujet, mieux vaut prendre du temps pour le lire et ne pas essayer de le finir en une seule fois.
Et beaucoup plus léger malgré un sujet tout aussi grave, pour le 16, un livre publié chez Sabine Wespieser Éditeur : Ce genre de petites choses, de Claire Keegan. Un récit fictionnel mais basé sur le sort bien réel réservé aux filles-mères dans l'Irlande de la fin du XXe siècle, il y a quelques décennies à peine. Le livre, très court, s'attache aux pas de Bill Furlong, marchand de bois et de charbon, très affairé à l'approche de Noël entre sa femme, ses cinq filles et son travail - ce qui ne l'empêchera pas de marquer un temps d'arrêt en découvrant fortuitement une gamine abandonnée dans le froid, dans le couvent destiné aux filles-mères de la région. Un livre agréable à lire qui dessine avec beaucoup de finesse le portrait d'un de ces "héros ordinaires du quotidien", je recommande.
Edit : je me rends compte que je ne sais pas où insérer le lien vers ce post pour qu'il soit simple à retrouver... Dans le topic des listes c'est vite surchargé, ici il se perd au milieu des autres
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