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- JennyMédiateur
Le souci, c'est que quand la classe a des moyennes de classe faibles partout, les parents comparent avec une classe qui n'a pas forcément le même niveau...
Il peut y avoir aussi des classes plus faibles dans un certain type de matières. Je ne suis pas sûre que ça soit cohérent de se dire que les élèves sont bons en sport et dans les matières scientifiques et de s'étonner que les moyennes en français soient faibles par exemple.
Il peut y avoir aussi des classes plus faibles dans un certain type de matières. Je ne suis pas sûre que ça soit cohérent de se dire que les élèves sont bons en sport et dans les matières scientifiques et de s'étonner que les moyennes en français soient faibles par exemple.
- lene75Prophète
Disons que ce n'est pas un indicateur parfait mais que ça donne quand même une bonne idée, bien meilleure que de ne rien savoir du tout. Surtout que ce ne sont pas des informations isolées : si une classe qui est bonne partout est mauvaise seulement en français, il y a des chances pour que le prof le signale. Donc on pourra toujours situer si son enfant est encore plus nul que les autres ou pas ou si au contraire sa bonne note est à relativiser dans le contexte. Au-delà du niveau objectif, c'est aussi intéressant de savoir si son enfant arrive à suivre ou est noyé dans la classe dans laquelle il est : c'est souvent un enjeu d'orientation, si mon gamin a telle option qui fait qu'il est dans une classe très forte dans laquelle il se noie, ça vaut peut-être le coup de réfléchir à abandonner l'option pour qu'il soit dans une classe qui lui correspond mieux l'année suivante, ou de lui trouver un établissement où il sera plus à l'aise. Idem quand c'est un seul contrôle qui est raté : le prof le signalera la plupart du temps en conseil de classe si ça correspond à un aspect que la classe n'a pas acquis. Par exemple une classe excellente en rédaction mais nulle en grammaire. Si rien n'est dit on peut juste supposer que c'est ce contrôle précis qui a été raté.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- JennyMédiateur
Comment ça "ne rien savoir du tout" ? Pas d'appréciations sur les copies, pas d'appréciations sur les bulletins ?
Sur l'établissement à choisir, parfois il y a un fossé entre la réputation et la réalité et faut-il pouvoir choisir... Tous les élèves ne sont pas scolarisés dans le privé ou fraudent la carte scolaire...
Sur l'établissement à choisir, parfois il y a un fossé entre la réputation et la réalité et faut-il pouvoir choisir... Tous les élèves ne sont pas scolarisés dans le privé ou fraudent la carte scolaire...
- dandelionVénérable
Il m’arrive de regarder les moyennes de mes élèves dans d’autres matières et je regarde la moyenne de classe et l’écart des notes. C’est tout de même un outil intéressant, que ce soit pour les enseignants, les élèves ou les parents. Ce n’est pas parce que les gens l’utilisent à des fins douteuses que c’est un mauvais outil en soi. Après, c’est sûr que mettre des stats dans les mains d’une population qui n’est pas capable de calculer des pourcentages simples et encore moins de comprendre ce qu’est un coefficient, ça pose forcément des problèmes.
- lene75Prophète
C'est un défaut de l'école publique que de contraindre les enfants à rester des années dans des classes qui ne leur conviennent pas, certes, mais il y a quand même des solutions : tout le monde n'est pas obligé de faire une section générale spé maths ou de choisir une classe bilangue quand on sait que ce groupe regroupe les meilleurs élèves de l'établissement. Ou inversement. On sait tous très bien que les classes n'ont pas les mêmes profils.
Non, les appréciations ne permettent pas du tout de situer le niveau d'un élève à elles seules. C'est un tout qui permet de situer un élève, ni une note seule, qui ne veut rien dire, ni une appréciation seule. Plus on a d'informations mieux on peut situer l'enfant. D'ailleurs les tests standardisés consistent toujours à situer un enfant de façon chiffrée par rapport à sa classe d'âge. L'appréciation seule ne veut rien dire. C'est pas la même chose de dire "Poursuis tes efforts" à un enfant qui est très en dessous de la moyenne, à un qui est moyen ou à un qui est au-dessus. Les compétences cochées encore moins. Ça rend déjà les bulletins difficilement lisibles pour nous, alors pour des gens qui ne sont pas du métier c'est encore bien pire. On en vient à ne même plus savoir si l'exercice est juste ou non.
Discussion sur le WhatsApp des parents hier à propos d'un contrôle qu'on devait signer. Je n'arrive pas à savoir si ce qu'a fait ma fille tient la route ou pas. Tout bêtement on ne sait pas si un élève moyen doit avoir tout bon, ou la moitié de bon, ou... ? Et à vrai dire on a même du mal à situer ce qui est considéré comme OK ou pas. Visiblement les autres parents sont aussi à la rue. Discussion : "Pas sûre de comprendre la consigne." - Explication de la consigne par un autre parent. - "J'ai pourtant bien l'impression que c'est ce qu'il a fait. Alors pourquoi chez nous c'est souligné en orange ? Vous avez ça vous aussi ?" - "Nous on a une croix rouge à côté de la réponse. Sur la feuille de ton fils il n'y a pas de croix rouge, donc c'est que ça doit être la bonne réponse." - "La mienne me dit que la maîtresse a souligné en orange sur les feuilles de tout le monde. Ce n'est pas une correction, c'est l'explication de la consigne." - "Ah donc si on a du orange c'est bon quand même ?" Franchement, ce serait pas plus simple de mettre des notes comparables entre elles que de jouer aux devinettes comme ça ? Quand on présente les bulletins à des professionnels, ils ne sont pas capables de les lire. Même la psychologue scolaire n'est pas capable de situer l'enfant avec ses bulletins sous les yeux.
Non, les appréciations ne permettent pas du tout de situer le niveau d'un élève à elles seules. C'est un tout qui permet de situer un élève, ni une note seule, qui ne veut rien dire, ni une appréciation seule. Plus on a d'informations mieux on peut situer l'enfant. D'ailleurs les tests standardisés consistent toujours à situer un enfant de façon chiffrée par rapport à sa classe d'âge. L'appréciation seule ne veut rien dire. C'est pas la même chose de dire "Poursuis tes efforts" à un enfant qui est très en dessous de la moyenne, à un qui est moyen ou à un qui est au-dessus. Les compétences cochées encore moins. Ça rend déjà les bulletins difficilement lisibles pour nous, alors pour des gens qui ne sont pas du métier c'est encore bien pire. On en vient à ne même plus savoir si l'exercice est juste ou non.
Discussion sur le WhatsApp des parents hier à propos d'un contrôle qu'on devait signer. Je n'arrive pas à savoir si ce qu'a fait ma fille tient la route ou pas. Tout bêtement on ne sait pas si un élève moyen doit avoir tout bon, ou la moitié de bon, ou... ? Et à vrai dire on a même du mal à situer ce qui est considéré comme OK ou pas. Visiblement les autres parents sont aussi à la rue. Discussion : "Pas sûre de comprendre la consigne." - Explication de la consigne par un autre parent. - "J'ai pourtant bien l'impression que c'est ce qu'il a fait. Alors pourquoi chez nous c'est souligné en orange ? Vous avez ça vous aussi ?" - "Nous on a une croix rouge à côté de la réponse. Sur la feuille de ton fils il n'y a pas de croix rouge, donc c'est que ça doit être la bonne réponse." - "La mienne me dit que la maîtresse a souligné en orange sur les feuilles de tout le monde. Ce n'est pas une correction, c'est l'explication de la consigne." - "Ah donc si on a du orange c'est bon quand même ?" Franchement, ce serait pas plus simple de mettre des notes comparables entre elles que de jouer aux devinettes comme ça ? Quand on présente les bulletins à des professionnels, ils ne sont pas capables de les lire. Même la psychologue scolaire n'est pas capable de situer l'enfant avec ses bulletins sous les yeux.
- kiwiGuide spirituel
lene75 a écrit:kiwi a écrit:roxanne a écrit:Ben, honnêtement, comme parent d'un gamin qui galère un peu, j'aimerais bien pouvoir le situer dans sa classe. Et c'est étrange que ce soit top secret, comme d'ailleurs l'étendue des notes. Un 12 dans une moyenne de classe de 12 ce n'est pas la même chose qu'un 12 avec une moyenne de classe à 15.
Mais c'est pas par rapport à la classe qu’il faut le situer, mais par rapport aux attendus de son niveau de classe. Qu’est ce que ça peut faire de savoir le meilleur, le moins bien, la moyenne? Faut voir aussi de quoi la moyenne est constituée (ex : 1 note de cahier et 1 petite interro). Faut voir comment le prof note (on connaît tous des profs qui notent très sec, d’autres de manière souple pour pas dire autre chose. Sur des BB, j’ai déjà eu des écarts de 3 à 4 points sur des notes avec des collègues malgré barème commun). Bref, les moyennes ne signifient rien. Ni la moyenne de classe, ni la moyenne générale, ni même la moyenne dans une matière.
Mais comment peut-on savoir tout ça sans aucun indicateur. Pour savoir si le prof note dur, il faut savoir... si les autres s'en sortent mieux ou pas.
Quand ma grande a 10/10 et que la moyenne est de 10, je me dis que ce n'est pas forcément extraordinaire. Quand elle a 7 et que la moyenne de la même classe est de 6, je me dis que ce n'est pas si nul que ça. En revanche si elle a 7 quand la moyenne est de 9, je me pose des questions. Il n'y a aucune raison pour qu'une même classe ait un niveau significativement plus bas dans certaines matières que dans d'autres, donc c'est un bon indicateur, parce qu'on n'est pas compétent pour juger du niveau de son enfant dans toutes les matières sans aucun repère, et on peut avoir quasiment la même appréciation pour des niveaux très différents. Les gens qui ne sont pas profs encore moins de billes. Même dans les situations particulières c'est utile : on sait qu'ils sont nuls en anglais parce qu'ils n'ont quasiment pas eu de prof pendant deux ans. Même dans ce cas c'est important de savoir si son enfant en est au même point que les autres ou s'il est en train d'être largué.
Inversement en primaire tous ces indicateurs ont été supprimés. L'évaluation par compétences ne permet pas du tout de se situer. Bilan des courses, aucun moyen de connaître le niveau de son enfant. On en est à devoir passer des WISC et des tas de tests standardisés, ou encore les fameux tests nationaux, pour savoir si son enfant a ou non le niveau moyen de sa classe d'âge et s'il est ou non en mesure de suivre dans la classe suivante, alors que c'est une information que l'école devrait pouvoir donner ! Mais à force de noyer le poisson, même les maîtresses ne sont plus en mesure de situer un enfant. Ne parlons pas des parents.
Édit : voilà, tout comme Sisyphe.
Mais c’est justement pour cela que la moyenne ne signifie strictement rien, et que si on veut suivre correctement son gamin, il vaut mieux, quand l’élève a des notes qu’on juge un peu justes dans une matière, voir avec l’enseignant concerné comment il se positionne, non par rapport aux autres de la classe dont on se contrefout, mais par rapport aux exigences de son niveau de classe d’une part, et éplucher ses évaluations d’autre part, pour voir où ça ne va pas (est-ce que c’est le cours qui n’est pas ou mal appris? Est-ce que c’est la rédaction des réponses qui pose problème? La compréhension des consignes, du lexique?).
Une moyenne trimestrielle dans une matière correspond normalement à plusieurs notes qui n’ont pas toutes la même valeur (une note de cahier, on comprend bien que c’est pas pareil qu’une note d’un gros bilan de fin de chapitre ou de plusieurs chapitres, un QCM, c’est pas pareil qu’une dissertation). Une moyenne est dépendante du correcteur. Les notes d’évaluations enfin, qui composent la moyenne, évaluent plusieurs choses. Comment peut-on donner du crédit à une moyenne pour évaluer le niveau de son enfant, à fortiori quand on compare avec les autres, dans ces conditions? Surtout que c’est vraiment trompeur, car le curseur est rarement mis au bon endroit. Par exemple en HG et 6eme, une note inférieure à 15, surtout la 1ere moitié de l’année ne saurait être satisfaisante. Si c’est en-dessous, c’est que clairement, la leçon n’est pas apprise correctement, et que l’élève ne sait pas écrire une phrase correcte. Pourtant, bien des parents dont l’enfant à 14 quand la moyenne de classe est de 12 au contrôle , pourraient se dire : "oh, ça va, il est au-dessus des autres, super". Sauf que non. Ça ne va pas, ni pour l’élève, ni pour la classe, car 12, c’est une moyenne de classe à l’évaluation catastrophique en début de 6eme.
Pourquoi se dire que ce n’est pas extraordinaire quand tout le monde a 10? Une évaluation est faite pour évaluer des acquis. Si tout le monde a 10, ta fille également, c’est que c’est acquis. Tu devrais te réjouir. Si elle a zéro, qu’est ce que ça peut faire que les autres aient zéro aussi, ou 2 ou 10? C’est que ton enfant a eu des difficultés sur ce qui a été évalué, et il va falloir approfondir pour comprendre ce qui ne va pas. Que les autres soient largués aussi, c’est peut être rassurant, mais en quoi ça va faire avancer ton enfant?
- kiwiGuide spirituel
Sisyphe a écrit:Kiwi a écrit:Mais c'est pas par rapport à la classe qu’il faut le situer, mais par rapport aux attendus de son niveau de classe. Qu’est ce que ça peut faire de savoir le meilleur, le moins bien, la moyenne? Faut voir aussi de quoi la moyenne est constituée (ex : 1 note de cahier et 1 petite interro). Faut voir comment le prof note (on connaît tous des profs qui notent très sec, d’autres de manière souple pour pas dire autre chose. Sur des BB, j’ai déjà eu des écarts de 3 à 4 points sur des notes avec des collègues malgré barème commun). Bref, les moyennes ne signifient rien. Ni la moyenne de classe, ni la moyenne générale, ni même la moyenne dans une matière.
Dans le collège de mon aîné est indiquée pour chaque note la meilleure note obtenue dans la classe, la pire note et la moyenne de la classe. Je trouve que ce sont des informations intéressantes. Par exemple, lundi dernier mon fils est revenu avec un 14.5/20 en musique. Il est en deuxième cycle au conservatoire, plutôt doué en musique. Si je n'ai que la note, je ne sais pas dire pourquoi il a une note que j'estime insuffisante vu son niveau en musique. Mais en voyant que la meilleure note est 19 et que la moyenne est à 9,5, je vois clairement que ce n'est pas le professeur qui note trop sec. En creusant un peu avec lui, je comprends qu'il devait donner un titre à des extraits musicaux entendus et justifier son choix, ce qu'il n'a pas fait puisqu'il à dit des choses du type : "J'appellerais ce morceau "Tristesse" parce que c'est triste". J'ai pu lui expliquer pourquoi le professeur avait raison de ne pas avoir donné tous les points à ses réponses. Ce qui est intéressant en musique mais pour toutes les matières finalement.
Bien sûr, j'aurais pu obtenir ces informations en contactant le professeur de musique. Mais je n'allais pas ennuyer un professeur pour un 14,5 !
Je ne vois absolument pas en quoi disposer des notes de la classe t’a permis de comprendre ce qui n’allait pas dans la copie rendue. C’est précisément en mettant le nez dans le contrôle que tu as pu voir ce qui n’allait pas. Et en effet, c’est pas pour cette seule note que tu vas déclencher le plan ORSEC. Par contre, plusieurs notes pas top peuvent justifier un entretien avec le professeur concerné pour comprendre ce qui ne va pas, quels sont les attendus, et comment y remédier pour les atteindre.
- lene75Prophète
kiwi a écrit:Sisyphe a écrit:Kiwi a écrit:Mais c'est pas par rapport à la classe qu’il faut le situer, mais par rapport aux attendus de son niveau de classe. Qu’est ce que ça peut faire de savoir le meilleur, le moins bien, la moyenne? Faut voir aussi de quoi la moyenne est constituée (ex : 1 note de cahier et 1 petite interro). Faut voir comment le prof note (on connaît tous des profs qui notent très sec, d’autres de manière souple pour pas dire autre chose. Sur des BB, j’ai déjà eu des écarts de 3 à 4 points sur des notes avec des collègues malgré barème commun). Bref, les moyennes ne signifient rien. Ni la moyenne de classe, ni la moyenne générale, ni même la moyenne dans une matière.
Dans le collège de mon aîné est indiquée pour chaque note la meilleure note obtenue dans la classe, la pire note et la moyenne de la classe. Je trouve que ce sont des informations intéressantes. Par exemple, lundi dernier mon fils est revenu avec un 14.5/20 en musique. Il est en deuxième cycle au conservatoire, plutôt doué en musique. Si je n'ai que la note, je ne sais pas dire pourquoi il a une note que j'estime insuffisante vu son niveau en musique. Mais en voyant que la meilleure note est 19 et que la moyenne est à 9,5, je vois clairement que ce n'est pas le professeur qui note trop sec. En creusant un peu avec lui, je comprends qu'il devait donner un titre à des extraits musicaux entendus et justifier son choix, ce qu'il n'a pas fait puisqu'il à dit des choses du type : "J'appellerais ce morceau "Tristesse" parce que c'est triste". J'ai pu lui expliquer pourquoi le professeur avait raison de ne pas avoir donné tous les points à ses réponses. Ce qui est intéressant en musique mais pour toutes les matières finalement.
Bien sûr, j'aurais pu obtenir ces informations en contactant le professeur de musique. Mais je n'allais pas ennuyer un professeur pour un 14,5 !
Je ne vois absolument pas en quoi disposer des notes de la classe t’a permis de comprendre ce qui n’allait pas dans la copie rendue. C’est précisément en mettant le nez dans le contrôle que tu as pu voir ce qui n’allait pas. Et en effet, c’est pas pour cette seule note que tu vas déclencher le plan ORSEC. Par contre, plusieurs notes pas top peuvent justifier un entretien avec le professeur concerné pour comprendre ce qui ne va pas, quels sont les attendus, et comment y remédier pour les atteindre.
Ça permet de situer les attentes, tout simplement.
Attendre plusieurs notes pour réagir c'est trop tard. Pour un enfant en difficulté, on ne rattrape pas plusieurs semaines en un claquement de doigts. On ne va pas prendre rendez-vous avec chaque prof à chaque contrôle pour qu'il en fasse l'exégèse pour savoir si ça va ou pas, et si on attend la fin de trimestre, où les choses ne sont d'ailleurs pas forcément plus claires si on n'a que les notes de son enfant, c'est trop tard pour rectifier le tir. C'est à ça que servent les notes intermédiaires : à alerter pour mettre le nez plus précisément dans tel ou tel truc et à rectifier le tir au fur et à mesure. Je ne vois pas l'intérêt qu'il y a à faire de la rétention d'informations dont on dispose. C'est prendre les gens pour des imbéciles, et après on s'étonne qu'ils soient en colère quand on veut orienter leurs enfants. Mais il y a de quoi quand on tombe des nues d'un seul coup alors qu'on croyait que ça roulait.
Par ailleurs, il y a quand même un problème de notation ou d’attentes démesurées quand on en vient à dire qu'un élève qui a 14 est en difficulté et qu'une classe à 12 est faible. On ne peut quand même pas reprocher aux parents de ne pas s'inquiéter que leur gamin ait 14. On casse le thermomètre et après on reproche aux gens de ne pas savoir lire une température. C'est bien le problème qu'on pointe : on met des bonnes notes pour faire plaisir aux parents et on s'étonne qu'ils y croient. Je veux dire collectivement. C'est ce qu'on fait aussi avec le bac : beaucoup de parents croient sincèrement que leurs enfants sont bien meilleurs qu'ils ne l'étaient, puisqu'ils ont des diplômes qu'eux n'ont pas eus.
- JennyMédiateur
Une note plus basse ne fait pas d'un élève, un élève en difficulté. Ca arrive de rater un contrôle, dans ce cas, je conseille de reprendre la copie et l'appréciation, de regarder ce qui n'a pas fonctionné.
Dans certaines de mes classes, un élève qui vient au contrôle et qui a relu son cours est au dessus de la moyenne de classe du devoir. Forcément, quand on saisit 8 z sur une classe de 24... ça rend la moyenne significative avant tout de l'absentéisme. Dans ces cas là, fréquents en cale terminal, j'ai systématiquement la remarque que "ça va parce qu'ils sont au dessus de la moyenne de classe"... Certes, ils étaient là et ont rendu un truc. Je préférerais qu'ils visent 10-12 au lieu de se dire "bah, ça va 7, la moyenne de classe est à 6"
Dans certaines de mes classes, un élève qui vient au contrôle et qui a relu son cours est au dessus de la moyenne de classe du devoir. Forcément, quand on saisit 8 z sur une classe de 24... ça rend la moyenne significative avant tout de l'absentéisme. Dans ces cas là, fréquents en cale terminal, j'ai systématiquement la remarque que "ça va parce qu'ils sont au dessus de la moyenne de classe"... Certes, ils étaient là et ont rendu un truc. Je préférerais qu'ils visent 10-12 au lieu de se dire "bah, ça va 7, la moyenne de classe est à 6"
- kiwiGuide spirituel
Mais on marche sur la tête, franchement. En quoi connaître la moyenne de classe à une évaluation, la meilleure note et la plus basse permet de savoir les attentes du professeur/du chapitre évalué? Tout ce que ça permet, c’est le classement, un classement sans signification en prime. Super.
Pour l’exemple que j’ai donné, je ne casse pas le thermomètre. Mes évaluations et celles des collègues correspondent aux attendus, qui sont très limités en début de 6eme. Donc je peux dire que, quand on n’arrive pas à un total de 15, c’est que la leçon n’est pas maîtrisée, et que l’élève ne sait pas écrire. Parce que c’est ce qu’on leur demande, en 6eme, pendant une bonne partie de l’année : apprendre sa leçon et faire une phrase (j’exagère un peu, mais à peine). Pour ma part, les parents et les élèves sont prévenus (au moment de la réunion de début d’année, et lors des conseils de classe, ils ne peuvent donc pas prétendre ne pas avoir été informés).
Sinon, d’accord avec Jenny : rater un contrôle, ça arrive, sans que ça signifie quoi que ce soit d’ailleurs au niveau de ses apprentissages. Ce n’est pas un drame.
Ah j’oubliais : le parent a besoin d’avoir les notes qui concernent son enfant. Pas davantage. Pourquoi tomberait-il des nues en fin de trimestre s’il suit les notes et surtout consulte ses copies? Parce qu’il ne disposerait pas de la moyenne de classe sérieusement?
Pour l’exemple que j’ai donné, je ne casse pas le thermomètre. Mes évaluations et celles des collègues correspondent aux attendus, qui sont très limités en début de 6eme. Donc je peux dire que, quand on n’arrive pas à un total de 15, c’est que la leçon n’est pas maîtrisée, et que l’élève ne sait pas écrire. Parce que c’est ce qu’on leur demande, en 6eme, pendant une bonne partie de l’année : apprendre sa leçon et faire une phrase (j’exagère un peu, mais à peine). Pour ma part, les parents et les élèves sont prévenus (au moment de la réunion de début d’année, et lors des conseils de classe, ils ne peuvent donc pas prétendre ne pas avoir été informés).
Sinon, d’accord avec Jenny : rater un contrôle, ça arrive, sans que ça signifie quoi que ce soit d’ailleurs au niveau de ses apprentissages. Ce n’est pas un drame.
Ah j’oubliais : le parent a besoin d’avoir les notes qui concernent son enfant. Pas davantage. Pourquoi tomberait-il des nues en fin de trimestre s’il suit les notes et surtout consulte ses copies? Parce qu’il ne disposerait pas de la moyenne de classe sérieusement?
- JennyMédiateur
Kiwi : On est d'accord.
- dandelionVénérable
Je suis au contraire d’accord avec Lene. Je trouve très difficile de se détacher de la valeur que les notes avaient quand j’étais enfant et je ne suis pas allée à la réunion de pré-rentrée de mes collègues, du coup ces chiffres me permettent de mieux situer certains élèves mais également de me situer professionnellement (si estimer le niveau CECRL d’une personne était facile, il n’y aurait pas des tas de publications sur le sujet).
Dans tous les cas, ces critères sont utilisés pour orienter les élèves et, même si on peut en discuter la pertinence, ils apportent une information qui peut être imparfaite mais qui a le mérite d’exister. Les profs de maths en classe prépa n’ont pas l’air de penser que ce soit inutile puisqu’ils donnent ces informations, plus l’écart-type.
Dans tous les cas, ces critères sont utilisés pour orienter les élèves et, même si on peut en discuter la pertinence, ils apportent une information qui peut être imparfaite mais qui a le mérite d’exister. Les profs de maths en classe prépa n’ont pas l’air de penser que ce soit inutile puisqu’ils donnent ces informations, plus l’écart-type.
- ElyasEsprit sacré
dandelion a écrit:Je suis au contraire d’accord avec Lene. Je trouve très difficile de se détacher de la valeur que les notes avaient quand j’étais enfant et je ne suis pas allée à la réunion de pré-rentrée de mes collègues, du coup ces chiffres me permettent de mieux situer certains élèves mais également de me situer professionnellement (si estimer le niveau CECRL d’une personne était facile, il n’y aurait pas des tas de publications sur le sujet).
Dans tous les cas, ces critères sont utilisés pour orienter les élèves et, même si on peut en discuter la pertinence, ils apportent une information qui peut être imparfaite mais qui a le mérite d’exister. Les profs de maths en classe prépa n’ont pas l’air de penser que ce soit inutile puisqu’ils donnent ces informations, plus l’écart-type.
Les profs de prépa sont dans une logique de concours et de compétition. Cela est donc utile dans ce paradigme mental.
- JennyMédiateur
dandelion a écrit:Les profs de maths en classe prépa n’ont pas l’air de penser que ce soit inutile puisqu’ils donnent ces informations, plus l’écart-type.
En CPGE, il y a une logique de concours. C'est différent.
Et plaquer ça sur de jeunes élèves, à part les stresser, je n'en vois pas l'intérêt.
Elyas : Nous nous sommes croisés.
- dandelionVénérable
L’école française est dans une logique de compétition qui me semble indéniable (en même temps, les écoles étrangères aussi). J’avoue que ne pas avoir cet outil ne m’a pas aidée quand je me suis retrouvée dans un système scolaire différent, dont je ne connaissais pas les codes.
A Paris et en région parisienne, le recrutement sur dossier est une réalité qu’on ne peut nier et si je préfèrerais un système à la suisse où tout le monde va à l’école la plus proche de son domicile, sauf les ultra-riches qui peuvent se payer des écoles internationales, je trouve que les parents ont le droit de voir ces indicateurs puisqu’ils sont utilisés pour évaluer la valeur de leur enfant (sur le marché éducatif parisien, qui est réel, y compris dans le public).
A Paris et en région parisienne, le recrutement sur dossier est une réalité qu’on ne peut nier et si je préfèrerais un système à la suisse où tout le monde va à l’école la plus proche de son domicile, sauf les ultra-riches qui peuvent se payer des écoles internationales, je trouve que les parents ont le droit de voir ces indicateurs puisqu’ils sont utilisés pour évaluer la valeur de leur enfant (sur le marché éducatif parisien, qui est réel, y compris dans le public).
- lene75Prophète
Elyas a écrit:dandelion a écrit:Je suis au contraire d’accord avec Lene. Je trouve très difficile de se détacher de la valeur que les notes avaient quand j’étais enfant et je ne suis pas allée à la réunion de pré-rentrée de mes collègues, du coup ces chiffres me permettent de mieux situer certains élèves mais également de me situer professionnellement (si estimer le niveau CECRL d’une personne était facile, il n’y aurait pas des tas de publications sur le sujet).
Dans tous les cas, ces critères sont utilisés pour orienter les élèves et, même si on peut en discuter la pertinence, ils apportent une information qui peut être imparfaite mais qui a le mérite d’exister. Les profs de maths en classe prépa n’ont pas l’air de penser que ce soit inutile puisqu’ils donnent ces informations, plus l’écart-type.
Les profs de prépa sont dans une logique de concours et de compétition. Cela est donc utile dans ce paradigme mental.
Les tests standardisés qui ont pour vocation de donner les outils pour aider les enfants en difficulté fonctionnent de la même manière : en situant les enfants par rapport à leur classe d'âge. Ils ne sont pourtant pas dans une logique de compétition. Un niveau absolu, ça ne veut rien dire, on se situe toujours par rapport à une norme. Les attentes sont calibrées aux capacités moyennes des élèves. En soi, parler et marcher, c'est déjà extraordinaire, on pourrait s'arrêter là. Mais comme il se trouve que la plupart des gens peuvent aller au-delà, la vie a toutes les chances d'être bien compliquée pour ceux qui ne savent que parler et marcher. C'est même la définition du handicap : ne pas pouvoir faire la même chose que les autres. Si les hommes ne possédaient pas la vue, être aveugle ne serait pas un handicap parce que le quotidien ne nécessiterait pas de voir. Je veux bien qu'on dise que chacun avance à son rythme et qu'il ne faut pas regarder les autres, mais ce n'est pas comme ça que ça fonctionne, ni à l'EN ni dans la société, et un enfant qui avance à son rythme dans une classe qui elle n’avance pas à ce rythme, ça ne fonctionne pas.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- JennyMédiateur
dandelion a écrit:L’école française est dans une logique de compétition qui me semble indéniable (en même temps, les écoles étrangères aussi). J’avoue que ne pas avoir cet outil ne m’a pas aidée quand je me suis retrouvée dans un système scolaire différent, dont je ne connaissais pas les codes.
A Paris et en région parisienne, le recrutement sur dossier est une réalité qu’on ne peut nier et si je préfèrerais un système à la suisse où tout le monde va à l’école la plus proche de son domicile, sauf les ultra-riches qui peuvent se payer des écoles internationales, je trouve que les parents ont le droit de voir ces indicateurs puisqu’ils sont utilisés pour évaluer la valeur de leur enfant (sur le marché éducatif parisien, qui est réel, y compris dans le public).
Paris est à part. Mais même dans le reste de la RP, les élèves, en majorité, ne choisissent pas leur établissement.
- ElaïnaDevin
Je partage l'avis de Kiwi et de Jenny. A mon niveau (lycée), la moyenne de la classe n'a pas tellement de sens. Des fois j'ai une bonne classe avec une bonne moyenne, des fois j'ai des classes nulles avec une moyenne nulle. Là par exemple je viens de rendre le premier gros contrôle de mes premières, moyenne de la classe 7,5. Et ce n'est pas parce que "je note sec", c'est parce que dans un bon tiers de copies je n'ai rien trouvé à noter (j'ai donc mis un bon tiers de notes au-dessous de 5). Celui qui a 8 est moins mauvais que les autres, peut-être, mais ça reste très mauvais quand le contrôle consiste, pour 10 points, à réciter le cours, et pour 10 autres points à commenter La Marseillaise avec la problématique et le plan donnés dans la consigne. Le parent de celui qui a 8 aurait bien tort de se rassurer en se disant que "oh bah ça va, de toute façon Mme Elaïna tout le monde le sait qu'elle note sec" (non, Madame Elaïna ne note pas sec, Madame Elaïna note de 0 à 20 et n'hésite pas à mettre 0 ou 1 si la copie est nulle). 8 sur un contrôle comme ça en première c'est déjà à la masse, c'est tout. Donc connaître la moyenne de la classe ne sert à rien, ce qui sert, c'est de regarder le contrôle, de voir que j'ai écrit "méthode non acquise", "gros contresens", "aucune connaissance", "paraphrase", etc.
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
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- JennyMédiateur
Je fais comme toi : notes sur toute la plage out presque, aucun souci à mettre 2 ou 20 et appréciation explicite. Il suffit de lire l'appréciation...
Des classes de lycée avec la majorité des gamins absents ou qui n'ont pas du tout le niveau, on en a et dans ce cas, la moyenne de classe donne parfois une fausse impression.
Des classes de lycée avec la majorité des gamins absents ou qui n'ont pas du tout le niveau, on en a et dans ce cas, la moyenne de classe donne parfois une fausse impression.
- DalvarNiveau 6
Est-ce que vous notez tout le monde de la même façon quand c'est approximatif ? Dans la plupart des copies j'ai toujours pas mal d'approximatif, et j'ai tendance à être gentil avec ceux qui ont eu faux sur le reste et plus exigeants avec ceux qui ont bon sur le reste, du coup je réduits artificiellement l'écart à la moyenne.
Aussi pour les contrôles de compétence avec des calculs par exemple je vais facilement mettre 20 si la copie répond aux attendus, alors que sur des copies avec de la rédaction je vais être plus difficile, j'aurais tendance à mettre 20 que si la copie est du niveau de ce que j'aurais pu faire moi-même, ce qui n'est pas forcément juste quand j'y pense. Mais je n'ai pas fait le master meef alors je n'ai pas vraiment de critères pour noter de façon objective, et même les attendus de ma matière ne me paraissent pas totalement clairs...
Aussi pour les contrôles de compétence avec des calculs par exemple je vais facilement mettre 20 si la copie répond aux attendus, alors que sur des copies avec de la rédaction je vais être plus difficile, j'aurais tendance à mettre 20 que si la copie est du niveau de ce que j'aurais pu faire moi-même, ce qui n'est pas forcément juste quand j'y pense. Mais je n'ai pas fait le master meef alors je n'ai pas vraiment de critères pour noter de façon objective, et même les attendus de ma matière ne me paraissent pas totalement clairs...
- VerduretteModérateur
titeprof a écrit:lene75 : eh non, pasteur est un métier à part entière, et contrairement aux curés, c'est un poste universitaire avant tout (5 ans d'études obligatoires). Et...quel plaisir de me replonger dans les études, qui plus est pour quelque chose qui me passionne !
Juste pour info : le Diplôme Universitaire d'Etudes Théologiques pour devenir prêtre catholique dure six ans.
- valleExpert spécialisé
Phrase délicieuse.Dalvar a écrit:Est-ce que vous notez tout le monde de la même façon quand c'est approximatif ? Dans la plupart des copies j'ai toujours pas mal d'approximatif, et j'ai tendance à être gentil avec ceux qui ont eu faux sur le reste et plus exigeants avec ceux qui ont bon sur le reste, du coup je réduits artificiellement l'écart à la moyenne.
Aussi pour les contrôles de compétence avec des calculs par exemple je vais facilement mettre 20 si la copie répond aux attendus, alors que sur des copies avec de la rédaction je vais être plus difficile, j'aurais tendance à mettre 20 que si la copie est du niveau de ce que j'aurais pu faire moi-même, ce qui n'est pas forcément juste quand j'y pense. Mais je n'ai pas fait le master meef alors je n'ai pas vraiment de critères pour noter de façon objective, et même les attendus de ma matière ne me paraissent pas totalement clairs...
- ElaïnaDevin
Dalvar a écrit:Est-ce que vous notez tout le monde de la même façon quand c'est approximatif ? Dans la plupart des copies j'ai toujours pas mal d'approximatif, et j'ai tendance à être gentil avec ceux qui ont eu faux sur le reste et plus exigeants avec ceux qui ont bon sur le reste, du coup je réduits artificiellement l'écart à la moyenne.
Aussi pour les contrôles de compétence avec des calculs par exemple je vais facilement mettre 20 si la copie répond aux attendus, alors que sur des copies avec de la rédaction je vais être plus difficile, j'aurais tendance à mettre 20 que si la copie est du niveau de ce que j'aurais pu faire moi-même, ce qui n'est pas forcément juste quand j'y pense. Mais je n'ai pas fait le master meef alors je n'ai pas vraiment de critères pour noter de façon objective, et même les attendus de ma matière ne me paraissent pas totalement clairs...
Je ne suis pas sûre de bien comprendre la question mais en ce qui me concerne, en HG, il est difficile d'avoir un "barème", on ne va pas dire "l'intro c'est sur quatre points, la première partie sur tant, etc, la conclusion sur tant". On donne une note globale - personnellement je ne mets jamais de demi-points - qui englobe à la fois
- la présentation. personnellement une copie qui me demande un effort de lecture à cause d'une écriture dégueu aura difficilement la moyenne car je me refuse à mettre une bonne note à quelqu'un qui ne fait même pas d'effort pour être lu,
- l'orthographe : même chose : une copie avec un mot sur deux mal orthographié (majuscules oubliées, accents jamais mis, accord sujet verbe parti aux fraises etc) aura de même difficilement la moyenne
- les idées
- la pertinence des exemples
- la précision des exemples (être capable de nommer un fait, avec une date, des acteurs, des lieux, etc)
Je ne demande pas un niveau agreg mais une capacité à avoir un raisonnement appuyé sur des arguments précis.
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
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- lene75Prophète
Elaïna a écrit:Je partage l'avis de Kiwi et de Jenny. A mon niveau (lycée), la moyenne de la classe n'a pas tellement de sens. Des fois j'ai une bonne classe avec une bonne moyenne, des fois j'ai des classes nulles avec une moyenne nulle. Là par exemple je viens de rendre le premier gros contrôle de mes premières, moyenne de la classe 7,5. Et ce n'est pas parce que "je note sec", c'est parce que dans un bon tiers de copies je n'ai rien trouvé à noter (j'ai donc mis un bon tiers de notes au-dessous de 5). Celui qui a 8 est moins mauvais que les autres, peut-être, mais ça reste très mauvais quand le contrôle consiste, pour 10 points, à réciter le cours, et pour 10 autres points à commenter La Marseillaise avec la problématique et le plan donnés dans la consigne. Le parent de celui qui a 8 aurait bien tort de se rassurer en se disant que "oh bah ça va, de toute façon Mme Elaïna tout le monde le sait qu'elle note sec" (non, Madame Elaïna ne note pas sec, Madame Elaïna note de 0 à 20 et n'hésite pas à mettre 0 ou 1 si la copie est nulle). 8 sur un contrôle comme ça en première c'est déjà à la masse, c'est tout. Donc connaître la moyenne de la classe ne sert à rien, ce qui sert, c'est de regarder le contrôle, de voir que j'ai écrit "méthode non acquise", "gros contresens", "aucune connaissance", "paraphrase", etc.
C'est pour ça qu'en plus de la moyenne apparaissent la note la plus haute et la note la plus basse.
Par ailleurs à mon avis une classe qui serait à ce point nulle en HG le serait dans toutes les matières. Je pense que le cas contraire est exceptionnel et ne peut pas remettre en cause l'utilité de la moyenne comme outil comparatif pour les parents pour situer leur enfant, associé à tout le reste. La plupart du temps une différence de moyenne entre une matière et une autre, ou d'un contrôle à un autre est significative d'une différence de notation plus que d’une différence de niveau de la classe. Et pour reprendre l'objection de Kiwi, en général on sait si la note est une note de DS ou de cahier, et ça peut être intéressant aussi, justement, de savoir sur quel type de note l'enfant est plus ou moins en difficulté.
En revanche pour ma part je note comme au bac, donc les notes en dessous de 5 sont réservées aux "non copies", ce qui remonte artificiellement la moyenne, mais pas plus que le jour J.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- Cléopatra2Guide spirituel
Je note comme au bac, mais du coup rarement en dessous de 5 pour des copies entières, même si elles sont nulles. Je valorise des trucs moisis. Parfois je mets 2 notes entre lesquelles j'ai hésité et j'explique à l'élève à l'oral. S'il n'y a rien, ou juste une intro, je n'ai pas de scrupule à mettre 2.
En 2de et STMG, ce sont des contrôles de connaissance, il y a un barême. On voit tout de suite si on n'a pas appris la leçon ou si c'est la rédaction qui ne va pas.
Je ne donne pas la moyenne de classe aux élèves car je ne la regarde jamais, mais elle est disponible. Moi je n'en ai pas besoin, mais je peux comprendre que les parents l'utilisent. En revanche, comme Kiwi et Jenny, lorsque la moyenne de classe est à 11, en 2de c'est pas terrible, donc un élève a 10 est déjà en difficulté. Ce que je signale dans mes appréciations trimestrielles.
En 2de et STMG, ce sont des contrôles de connaissance, il y a un barême. On voit tout de suite si on n'a pas appris la leçon ou si c'est la rédaction qui ne va pas.
Je ne donne pas la moyenne de classe aux élèves car je ne la regarde jamais, mais elle est disponible. Moi je n'en ai pas besoin, mais je peux comprendre que les parents l'utilisent. En revanche, comme Kiwi et Jenny, lorsque la moyenne de classe est à 11, en 2de c'est pas terrible, donc un élève a 10 est déjà en difficulté. Ce que je signale dans mes appréciations trimestrielles.
- lene75Prophète
D'ailleurs même en tant que prof. Quand je veux savoir comment un élève se débrouille dans les autres matières pour savoir s'il y a quelque chose de spécifique avec la mienne, je regarde aussi la moyenne de classe pour pondérer en fonction. Ça m'intéresse plus de savoir qu'il est en dessous de la moyenne de la (même) classe dans l'autre matière aussi que de savoir sa note brute, qui ne me donne que peu d'indications.
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