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- PrezboGrand Maître
Vieux_Mongol a écrit:Autant pour les agrégés c'est discutable autant les normaliens que j'ai pu croiser avaient tous un sacré paquet de chevaux sous le capot
Bon, je crois qu'il faut qu'on se calme sur les allusions licencieuses.
- profdoctoujoursNiveau 6
lene75 a écrit:EdithW a écrit:Mathador a écrit:Techniquement, ce grade est compatible avec l'exercice de la discipline documentation.Laugarithme a écrit:" La dame du CDI" peut s'intéresser à un sujet sur les agregés elle qui, hélas, n'aura pas l'occasion de devenir agrégée puisque ce grade n'existe pas pour les professeurs documentalistes. Pourquoi d'ailleurs ?
Mais comme l'agrégation n'a pas de section documentation, il faut être recruté comme agrégé d'une autre discipline puis être autorisé à occuper un poste de documentation.
Cela peut se faire soit par la procédure de discipline sans concours, soit par l'obtention du CAPES de documentation (la note de service sur l'affectation des lauréats prévoit explicitement le maintien de la qualité d'agrégé dans ce cas précis).
L’absence d’agrégation pour les profs docs me choquerait moins si elle n’existait pas en EPS. Autant la plus grande technicité / connaissance approfondie d’une discipline (lettres, maths, histoire géo, etc) des agrégés semble aller de soi, notamment pour le lycée ou le post bac, autant je ne vois pas du tout la différence entre préparer les 6e ou les terminales au cross ou leur faire faire quelque activité sportive que ce soit. Ce en quoi les profs d’EPS nous (les profs docs) rejoignent, j’estime avoir fait vraiment le même travail en liaison CM2/6e et en lycée, la complexité et le choix des supports peuvent éventuellement être différents mais ce sont les mêmes activités, les mêmes ressorts utilisés, les mêmes explications.
Pour moi, il y a beaucoup d’autres priorités que l’agrégation : un texte officiel établissant un poste ou un demi-poste par établissement par exemple serait vraiment une priorité (ça n’est pas le cas et il peut y avoir des collèges sans CDI ou avec 9h/semaine). Mais je comprends les collègues pour qui c’est important et, point essentiel, une agrégation permettrait enfin que nos inspecteurs y connaissent quelque chose!
C'est un peu HS, mais en quoi consistent les épreuves pour devenir prof-doc ?
Ça ne me paraîtrait pas absurde qu'on fasse une différence en affectant par exemple en lycée des gens qui auraient un savoir plus encyclopédique validé par une agrégation. Je pense notamment à nos élèves HPI qui trouvent souvent refuge au CDI et discutent avec la documentaliste. Il faut en savoir, des choses, pour pouvoir leur conseiller des lectures et soutenir leur conversation. Je pense aussi à la préparation du grand oral, ou tout simplement aux séances organisées en collaboration avec des collègues. Bien sûr il y a l'expertise du collègue de la discipline, mais c'est quand même un gros plus d'avoir soi-même des connaissances dans la discipline en question. Or avoir des connaissances dans tous les domaines, ce n'est pas rien !
C'est une difficulté similaire à celle qu'on rencontre en philo : sans être pour autant spécialiste de chaque discipline dans ses aspects techniques, ce n'est pas rien de pouvoir répondre aussi bien à des élèves passionnés de littérature que de maths que d'histoire que d'art que d’économie, etc. (pour le sport je passe mon tour, même si une année j'avais appris des trucs sur la natation pour pouvoir accrocher des élèves nageurs de haut niveau), ou d'initier à la méta réflexion sur tous ces domaines des élèves qui ne le sont pas. D'où l'impression d'un puits sans fond qui me fait halluciner quand je lis qu'on ne se servirait pas au quotidien de ce qu'on a appris pour préparer l'agrégation, aussi bien en termes de contenus que de méthodes et d'efficacité de travail.
Les épreuves ont un peu changé depuis que je l'ai passé (une certaine réforme est passé par là...), mais en gros :
-une épreuve "disciplinaire" autour de la culture numérique et de l'information. Quand je l'ai passé c'était une composition sur la culture numérique + une question sur l'histoire et les notions de la documentation et de l'information. Il me semble que maintenant, ils ont un peu lié les deux et qu'ils demandent de lier ça au système éducatif français. Ca implique de beaucoup bachoter autour des sciences de l'information et de la communication (SIC) et de la culture numérique.
-une épreuve de politique documentaire. On te donne une tonne de documents sur un thème lié à l'EN ou à la pédagogie (par exemple quand je l'ai passé c'était sur l'éducation à l'esprit critique), tu dois les classer dans un plan, produire une note de synthèse, puis fournir un point de vue personnel sur comment tu traiterais cette thématique dans l'établissement en t'appuyant sur les trois missions du prof-doc. En tout cas c'était ça quand je l'ai passé, il me semble que maintenant il donne beaucoup plus de place à l'élaboration d'un projet documentaire sur le thème.
Pour l'oral, ayant passé l'année du covid, je ne l'ai pas passé mais je me souviens qu'il y a une épreuve où on te dit "le prof de matière X vous sollicite sur une séance sur tel sujet pour tel niveau" (le truc super crédible), co-construisez une séquence sur le thème en incluant de l'EMI. Ca pouvait être un prof de n'importe quelle discipline dans n'importe quel type d'établissement (lycée pro, collège, etc). Il y avait aussi une épreuve où on devait utiliser un logiciel documentaire pour y entrer des ressources sur un sujet donné, en justifiant le choix de telle ou telle ressource et bien sûr en remplissant correctement les champs.
Si tu regardes le programme de SNT en seconde, tu as une partie autour de l'impact du numérique sur l'information : ça fait partie du contenu disciplinaire qu'on apprend pour le concours (et la raison pour laquelle les profs-docs, dans certains établissements, interviennent sur une partie du programme de SNT).
On peut faire les mêmes thèmes au collège et au lycée (du style la recherche d'information, les fake news, la liberté de la presse, l'impact des algorithmes sur l'information...) mais on va bien sûr plus loin au lycée qu'au collège. Les séances que j'ai pu faire au collège étaient différentes en fin de celles au lycée, que ce soit dans les conceptions ou dans les supports que j'utilise.
On disait justement l'autre jour à une formatrice qu'on aimerait bien avoir de temps en temps une formation disciplinaire plutôt que purement pédagogique, d'autant plus que les connaissances évoluent vite (vu qu'on étudie des objets et des pratiques qui évoluent vite). Bon bien sûr, il y a certaines choses qui n'évoluent pas, mais voilà...
- Vieux_MongolFidèle du forum
Prezbo a écrit:Vieux_Mongol a écrit:Autant pour les agrégés c'est discutable autant les normaliens que j'ai pu croiser avaient tous un sacré paquet de chevaux sous le capot
Bon, je crois qu'il faut qu'on se calme sur les allusions licencieuses.
Ah mais pour une fois il n'y en a aucune !
- slynopHabitué du forum
Il a aussi le poil soyeux et bien peigné et la truffe humide et luisante, signe de bonne santé.NLM76 a écrit:N'importe quoi. Un véritable agrégé ne porte pas de "T-shirt". Un véritable agrégé n'a pas besoin de dire qu'il l'est, et encore moins de l'afficher sur un vulgaire "T-shirt". Son port de tête, son élégance naturelle, sa prunelle brillante, sa douce fermeté naturelle, son aménité rayonnante, sa démarche à la fois assurée et souple... tout dit de lui, au premier regard, qu'il n'est pas qu'un simple mortel.
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"C'est pas moi qu'explique mal, c'est les autres qui sont cons !", Perceval dans Kaamelot.
- nonoHabitué du forum
J'adore !slynop a écrit:Il a aussi le poil soyeux et bien peigné et la truffe humide et luisante, signe de bonne santé.NLM76 a écrit:N'importe quoi. Un véritable agrégé ne porte pas de "T-shirt". Un véritable agrégé n'a pas besoin de dire qu'il l'est, et encore moins de l'afficher sur un vulgaire "T-shirt". Son port de tête, son élégance naturelle, sa prunelle brillante, sa douce fermeté naturelle, son aménité rayonnante, sa démarche à la fois assurée et souple... tout dit de lui, au premier regard, qu'il n'est pas qu'un simple mortel.
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Prof en LP
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
NLM76 a écrit:N'importe quoi. Un véritable agrégé ne porte pas de "T-shirt". Un véritable agrégé n'a pas besoin de dire qu'il l'est, et encore moins de l'afficher sur un vulgaire "T-shirt". Son port de tête, son élégance naturelle, sa prunelle brillante, sa douce fermeté naturelle, son aménité rayonnante, sa démarche à la fois assurée et souple... tout dit de lui, au premier regard, qu'il n'est pas qu'un simple mortel.
Au temps pour moi. J'aurais dû préciser qu'il existe un cas spécifique pour le corps des Agrégés de Grammaire, le plus proche du corps des dieux grecs, et dont les représentants ne portent évidemment pas de T-shirt. Existe aussi en version femme, cela va sans dire.
- profdoctoujoursNiveau 6
Je vois que je me suis faite grillée par EdithW dans la réponse.
Pour le coup je ne suis pas d'accord. Alors c'est vrai que c'est très variable d'un établissement à un autre. Au collège, c'est fréquent d'avoir les 6e à l'année (ce n'est pas toujours le cas, mais ce n'est pas rare), alors qu'en lycée, on n'a pas de classe à l'année (à moins de se positionner sur les SNT, et encore on ne fait pas tout le programme en général, on n'a pas les compétences sur tout le programme). Donc on doit batailler avec les collègues pour avoir une séance d'EMI (et une séquence, n'en parlons pas), d'autant plus que les profs sont stressés par le bac et moins enclin à travailler avec nous.
Malgré tout les séances que je propose ne sont pas les mêmes, elles vont plus loin au lycée, en particulier sur les séances qui sont de l'EMI pure. Et justement, une des choses qui me frustrent beaucoup (et me donnent parfois envie de changer de métier), c'est que quand on est en collaboration avec un autre professeur (seule façon où je suis d'avoir une séquence), j'interviens toujours en retrait. Alors c'est logique vous me direz, le prof est occupé par sa matière; mais j'ai pu constater maintes fois que quand je propose des projets aux profs, souvent un truc un peu ludique du style créer une webradio ou un journal, c'est la galère pour leur faire comprendre que j'ai moi aussi des connaissances à transmettre, que ce n'est pas juste "oh ils vont faire une une de journal, c'est ludique et ça change un peu"; non j'essaye aussi de transmettre des notions autour de la sémiologie de l'image et des médias. De même si je propose par exemple de créer un faux compte sur un réseau social pour Manon Lescaut, c'est pas juste parce que c'est fun (même si je trouve ça fun), ce serait pour apporter des connaissances sur comment les réseaux sociaux fonctionnent. Il m'arrive aussi fréquemment de me dire "ah j'ai envie de leur parler de ça, seulement il faut déjà qu'ils aient acquis ça pour comprendre, je pourrais le faire si j'avais toute une séquence mais malheureusement je n'ai qu'une heure". Du coup je trouve très frustrant qu'on dise "de toute façon on a pas besoin du contenu disciplinaire" alors que j'essaye désespérément de trouver comment l'apporter aux élèves.
Pour le coup je ne suis pas d'accord. Alors c'est vrai que c'est très variable d'un établissement à un autre. Au collège, c'est fréquent d'avoir les 6e à l'année (ce n'est pas toujours le cas, mais ce n'est pas rare), alors qu'en lycée, on n'a pas de classe à l'année (à moins de se positionner sur les SNT, et encore on ne fait pas tout le programme en général, on n'a pas les compétences sur tout le programme). Donc on doit batailler avec les collègues pour avoir une séance d'EMI (et une séquence, n'en parlons pas), d'autant plus que les profs sont stressés par le bac et moins enclin à travailler avec nous.
Malgré tout les séances que je propose ne sont pas les mêmes, elles vont plus loin au lycée, en particulier sur les séances qui sont de l'EMI pure. Et justement, une des choses qui me frustrent beaucoup (et me donnent parfois envie de changer de métier), c'est que quand on est en collaboration avec un autre professeur (seule façon où je suis d'avoir une séquence), j'interviens toujours en retrait. Alors c'est logique vous me direz, le prof est occupé par sa matière; mais j'ai pu constater maintes fois que quand je propose des projets aux profs, souvent un truc un peu ludique du style créer une webradio ou un journal, c'est la galère pour leur faire comprendre que j'ai moi aussi des connaissances à transmettre, que ce n'est pas juste "oh ils vont faire une une de journal, c'est ludique et ça change un peu"; non j'essaye aussi de transmettre des notions autour de la sémiologie de l'image et des médias. De même si je propose par exemple de créer un faux compte sur un réseau social pour Manon Lescaut, c'est pas juste parce que c'est fun (même si je trouve ça fun), ce serait pour apporter des connaissances sur comment les réseaux sociaux fonctionnent. Il m'arrive aussi fréquemment de me dire "ah j'ai envie de leur parler de ça, seulement il faut déjà qu'ils aient acquis ça pour comprendre, je pourrais le faire si j'avais toute une séquence mais malheureusement je n'ai qu'une heure". Du coup je trouve très frustrant qu'on dise "de toute façon on a pas besoin du contenu disciplinaire" alors que j'essaye désespérément de trouver comment l'apporter aux élèves.
- BaldredSage
Aperçu par hasard a écrit:NLM76 a écrit:N'importe quoi. Un véritable agrégé ne porte pas de "T-shirt". Un véritable agrégé n'a pas besoin de dire qu'il l'est, et encore moins de l'afficher sur un vulgaire "T-shirt". Son port de tête, son élégance naturelle, sa prunelle brillante, sa douce fermeté naturelle, son aménité rayonnante, sa démarche à la fois assurée et souple... tout dit de lui, au premier regard, qu'il n'est pas qu'un simple mortel.
Au temps pour moi. J'aurais dû préciser qu'il existe un cas spécifique pour le corps des Agrégés de Grammaire, le plus proche du corps des dieux grecs, et dont les représentants ne portent évidemment pas de T-shirt. Existe aussi en version femme, cela va sans dire.
Bonjour le cliché... (et merci..)
inutile de s'épuiser à la salle, il y a tant de personnes sapiosexuelles que le simple mot d'agrégé met en émoi, ces 28 pages le montrent assez, ainsi que ma messagerie néo, saturée.
- issoireNiveau 9
Je viens de comprendre ! Ça se voit que j’ai pas fait l’ENS.
- NLM76Grand Maître
Cela va sans dire, évidemment.Aperçu par hasard a écrit:NLM76 a écrit:N'importe quoi. Un véritable agrégé ne porte pas de "T-shirt". Un véritable agrégé n'a pas besoin de dire qu'il l'est, et encore moins de l'afficher sur un vulgaire "T-shirt". Son port de tête, son élégance naturelle, sa prunelle brillante, sa douce fermeté naturelle, son aménité rayonnante, sa démarche à la fois assurée et souple... tout dit de lui, au premier regard, qu'il n'est pas qu'un simple mortel.
Au temps pour moi. J'aurais dû préciser qu'il existe un cas spécifique pour le corps des Agrégés de Grammaire, le plus proche du corps des dieux grecs, et dont les représentants ne portent évidemment pas de T-shirt. Existe aussi en version femme, cela va sans dire.
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- AscagneGrand sage
Un T-Shirt ?
Alors qu'avec un peu de courage on pourrait aller au travail costumé en Time Lords de Doctor Who ? Ou à la rigueur arborer un système d'auréole portative ?
Franchement !
Alors qu'avec un peu de courage on pourrait aller au travail costumé en Time Lords de Doctor Who ? Ou à la rigueur arborer un système d'auréole portative ?
Franchement !
- HonchampDoyen
Aperçu par hasard a écrit:NLM76 a écrit:N'importe quoi. Un véritable agrégé ne porte pas de "T-shirt". Un véritable agrégé n'a pas besoin de dire qu'il l'est, et encore moins de l'afficher sur un vulgaire "T-shirt". Son port de tête, son élégance naturelle, sa prunelle brillante, sa douce fermeté naturelle, son aménité rayonnante, sa démarche à la fois assurée et souple... tout dit de lui, au premier regard, qu'il n'est pas qu'un simple mortel.
Au temps pour moi. J'aurais dû préciser qu'il existe un cas spécifique pour le corps des Agrégés de Grammaire, le plus proche du corps des dieux grecs, et dont les représentants ne portent évidemment pas de T-shirt. Existe aussi en version femme, cela va sans dire.
J'ai cru que c'était une nouvelle photo d'Emmanuel Macron.
Ceci dit, vous n'êtes guère au fait des poncifs sur les agrégés.
Je n'ai jamais entendu dire qu'on les représentait comme des bêtes de muscles ! De jolis corps et un port de tête à la BHL, oui. Mais plus souvent des gars un peu souffreteux , à cause de la trop grande fréquentation des lieux d'études, privés trop souvent de lumière naturelle et de grand air.
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- issoireNiveau 9
Pour se faire des copains dans la salle des profs
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
issoire a écrit:Pour se faire des copains dans la salle des profs
Si c'est un mot de passe pour une soirée costumée, c'est un poil plus difficile à retenir que "Fidelio".
- eviradnus18Niveau 2
J'avais lu un rapport du concours d'agrég qui disait " ce sont des professeurs qui veulent vous agréger à leur corps".
L'expression veut tout dire.
Aucun humour sur soi-même si ce n'est celui d'être une forme de pseudo élite finalement embringuée dans les mêmes soucis que les autres mais avec un peu moins d'heures de cours, normalement, et un peu plus d'argent, c'est cool.
À part ça, entre les bi-admissibles, les agrégés de concours interne, externe, par ancienneté, que sommes-nous? Rien que des personnes aux parcours intellectuels divers, aux sensibilités parfois convergentes, parfois divergentes, aux prises avec des difficultés semblables.
Le reste s'envolera sur nos tombes comme les pétales des fleurs de rhétorique au vent des prétentions qui passent.
L'expression veut tout dire.
Aucun humour sur soi-même si ce n'est celui d'être une forme de pseudo élite finalement embringuée dans les mêmes soucis que les autres mais avec un peu moins d'heures de cours, normalement, et un peu plus d'argent, c'est cool.
À part ça, entre les bi-admissibles, les agrégés de concours interne, externe, par ancienneté, que sommes-nous? Rien que des personnes aux parcours intellectuels divers, aux sensibilités parfois convergentes, parfois divergentes, aux prises avec des difficultés semblables.
Le reste s'envolera sur nos tombes comme les pétales des fleurs de rhétorique au vent des prétentions qui passent.
- IridianeFidèle du forum
eviradnus18 a écrit:
Aucun humour sur soi-même si ce n'est celui d'être une forme de pseudo élite finalement embringuée dans les mêmes soucis que les autres mais avec un peu moins d'heures de cours, normalement, et un peu plus d'argent, c'est cool.
Un tableau en toute simplicité totalement dénué de ridicule bien sûr ! Je te rassure j’ai bcp d’humour sur moi-même mais présentement c’est plutôt sur ton message que j’ai envie d’en faire
- uneodysséeNeoprof expérimenté
Sur la question de la qualification, puisque c’est tout de même de cela qu’il est question à l’origine, je suis tombée un peu par hasard sur ceci : https://www.arte.tv/fr/videos/113629-009-A/et-si-on-etait-paye-a-ne-rien-faire/
Où l’on retrouve avec Bernard Friot l’idée du salaire à vie et à la qualification, au cœur du roman Eutopia, de Camille Leboulanger, que j’avais adoré.
Où l’on retrouve avec Bernard Friot l’idée du salaire à vie et à la qualification, au cœur du roman Eutopia, de Camille Leboulanger, que j’avais adoré.
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