- MitcindyNiveau 10
Bonjour,
Alors, c'est la première fois que cela m'arrive...
J'ai cette année une classe de seconde qui ne participe presque pas en classe depuis la rentrée.
Ils font leur travail, se comportent bien mais n'osent pas prendre la parole lors de la restitution en commun !
Sur les 25 élèves germanistes, seuls 4 élèves participent spontanément ! Les autres ne prennent la parole que lorsque je les interroge.
Je me sens bien seule avec eux ! J'ai beau essayer de les mettre à l'aise, ils ne parlent pas. Quand je leur fais la remarque, ils baissent les yeux.
Que faites-vous quand ça arrive ?
Alors, c'est la première fois que cela m'arrive...
J'ai cette année une classe de seconde qui ne participe presque pas en classe depuis la rentrée.
Ils font leur travail, se comportent bien mais n'osent pas prendre la parole lors de la restitution en commun !
Sur les 25 élèves germanistes, seuls 4 élèves participent spontanément ! Les autres ne prennent la parole que lorsque je les interroge.
Je me sens bien seule avec eux ! J'ai beau essayer de les mettre à l'aise, ils ne parlent pas. Quand je leur fais la remarque, ils baissent les yeux.
Que faites-vous quand ça arrive ?
- Lord StevenExpert
Euh... Rien je vous avoue. C'est le lot de bien des classes, la majorité silencieuse. Du moment qu'ils se tiennent bien cela me suffit. Une fois que vous leur avez expliqué que ne pas participer spontanément ne peut que leur nuire, je ne vois pas ce que vous pouvez faire de plus. Il y a fort fort longtemps lorsque j'ai débuté ma carrière, j'avais un secrétaire de séance, qui changeait à chaque fois, chargé de mettre un bâton dans une grille à chaque intervention. J'ai laissé tomber car les élèves mutiques restaient mutiques, donc on en arrivait à des notes de complaisance complètement hors sol.
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If you play with a cat, you should mind his scratch
- MitcindyNiveau 10
Lord Steven a écrit:Euh... Rien je vous avoue. C'est le lot de bien des classes, la majorité silencieuse. Du moment qu'ils se tiennent bien cela me suffit. Une fois que vous leur avez expliqué que ne pas participer spontanément ne peut que leur nuire, je ne vois pas ce que vous pouvez faire de plus. Il y a fort fort longtemps lorsque j'ai débuté ma carrière, j'avais un secrétaire de séance, qui changeait à chaque fois, chargé de mettre un bâton dans une grille à chaque intervention. J'ai laissé tomber car les élèves mutiques restaient mutiques, donc on en arrivait à des notes de complaisance complètement hors sol.
Arff !
J'ai pourtant mis en place une note de participation !
Je pourrais mettre en place un secrétaire chargé de la restitution dans chaque îlot de travail mais je ne travaille pas toujours en îlot.
Certains semblent paniqués à l'idée de s'exprimer dans une langue étrangère.
Quand je leur ai demandé si ce que je faisais était trop difficile, certains ne répondent pas, d'autres ont dit "l'année dernière, on n'a rien fait !" (Ben voyons !!!).
Dur dur.
- ElaïnaDevin
Personnellement, je ne fais rien. Et à titre personnel, je trouve le système de note de participation tout particulièrement infâme parce qu'il me semble qu'un élève a encore le droit de se taire en classe sauf bien sûr dans le cas explicite d'une évaluation orale (où, dans ce cas précis, il écoperait ma foi d'un zéro pour travail non fait). Je hais toujours, comme j'ai haï, les mentions sur les bulletins du style "bonne élève qui doit participer davantage" (bah écoute coco si t'as besoin des élèves pour faire ton cours, c'est ton cours qui a un problème hein).
Tant qu'un élève se tient bien et travaille honorablement, je ne vois pas pourquoi on aurait à exiger une participation orale. Oui, c'est un peu ch* comme la mort, un cours où on est le seul à parler. Mais un élève qui se tait, c'est respectable.
Tant qu'un élève se tient bien et travaille honorablement, je ne vois pas pourquoi on aurait à exiger une participation orale. Oui, c'est un peu ch* comme la mort, un cours où on est le seul à parler. Mais un élève qui se tait, c'est respectable.
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
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- gnafron2004Grand sage
Elaïna, on parle d'un cours de langue... donc la participation est intrinsèque à l'apprentissage de ladite langue....
- MitcindyNiveau 10
Elaïna a écrit:Personnellement, je ne fais rien. Et à titre personnel, je trouve le système de note de participation tout particulièrement infâme parce qu'il me semble qu'un élève a encore le droit de se taire en classe sauf bien sûr dans le cas explicite d'une évaluation orale (où, dans ce cas précis, il écoperait ma foi d'un zéro pour travail non fait). Je hais toujours, comme j'ai haï, les mentions sur les bulletins du style "bonne élève qui doit participer davantage" (bah écoute coco si t'as besoin des élèves pour faire ton cours, c'est ton cours qui a un problème hein).
Tant qu'un élève se tient bien et travaille honorablement, je ne vois pas pourquoi on aurait à exiger une participation orale. Oui, c'est un peu ch* comme la mort, un cours où on est le seul à parler. Mais un élève qui se tait, c'est respectable.
Je n'ai pas dit que je ne respectais pas les élèves et ici, on a cours de langue. Je ne peux pas tout le temps faire du magistral.
- pseudo-intelloSage
Quand je veux m'assurer d'entendre tous les élèves, ils sont interrogés chacun à leur tour, voisin après voisin.
Les élèves ont bien le droit de ne pas aimer se mettre en avant (et comme Elaïna, je ne suis pas friande des mentions "doit participer davantage sur le bulletin, sauf élève extraverti qui, quitte à causer en classe, gagnerait à le faire sur des sujets pertinents et dans les règles de l'art).
Et moi, j'ai bien le droit de les interroger.
Les élèves ont bien le droit de ne pas aimer se mettre en avant (et comme Elaïna, je ne suis pas friande des mentions "doit participer davantage sur le bulletin, sauf élève extraverti qui, quitte à causer en classe, gagnerait à le faire sur des sujets pertinents et dans les règles de l'art).
Et moi, j'ai bien le droit de les interroger.
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- MitcindyNiveau 10
pseudo-intello a écrit:Quand je veux m'assurer d'entendre tous les élèves, ils sont interrogés chacun à leur tour, voisin après voisin.
Les élèves ont bien le droit de ne pas aimer se mettre en avant (et comme Elaïna, je ne suis pas friande des mentions "doit participer davantage sur le bulletin, sauf élève extraverti qui, quitte à causer en classe, gagnerait à le faire sur des sujets pertinents et dans les règles de l'art).
Et moi, j'ai bien le droit de les interroger.
Tout à fait !!!
- LombalgiaNiveau 10
Tu ne dis rien de leur niveau en allemand, ni des raisons possibles de leur mutisme. A ton avis ces élèves redoutent-ils plutôt ton jugement sur leur niveau en allemand ou bien au contraire le regard des condisciples de leur âge, s'agit-il de petits ados ayant du mal à sortir du virtuel ? Par les collègues quel retours as-tu sur leurs personnalités ou phénomène de groupe parmi eux ? Sont-ils seulement apathiques ?
Dans tous les cas, plutôt que de leur faire remarquer qu'ils ne participent pas (ce qu'ils peuvent prendre comme un reproche et les fermer encore plus), essaie plutôt d'exprimer ton appréciation de l'ambiance calme et propice à l'étude, de leur bon niveau en allemand ou du fait qu'ils écoutent, apprennent et progressent. Félicite les réponses de ceux qui osent parler alors qu'ils ne le faisaient pas encore. Essaie de les mettre en confiance et leur montrer que tu aimes bien les retrouver, eux, la classe et chacun d'entre eux. Cela peut passer aussi par une activité en rapport avec ta discipline autour de quelque chose qui leur permette de sortir de leur coquille. J'ai dans l'idée que tu ne dois pas manquer d'injonctions et d'idées en ce sens. C'est le début d'année, ils ne se connaissent pas tous. Dans quelques semaines les choses pourraient avoir fort changé... Ces conseils sont un peu simplets et tu y auras sans doute déjà pensé.
Dans tous les cas, plutôt que de leur faire remarquer qu'ils ne participent pas (ce qu'ils peuvent prendre comme un reproche et les fermer encore plus), essaie plutôt d'exprimer ton appréciation de l'ambiance calme et propice à l'étude, de leur bon niveau en allemand ou du fait qu'ils écoutent, apprennent et progressent. Félicite les réponses de ceux qui osent parler alors qu'ils ne le faisaient pas encore. Essaie de les mettre en confiance et leur montrer que tu aimes bien les retrouver, eux, la classe et chacun d'entre eux. Cela peut passer aussi par une activité en rapport avec ta discipline autour de quelque chose qui leur permette de sortir de leur coquille. J'ai dans l'idée que tu ne dois pas manquer d'injonctions et d'idées en ce sens. C'est le début d'année, ils ne se connaissent pas tous. Dans quelques semaines les choses pourraient avoir fort changé... Ces conseils sont un peu simplets et tu y auras sans doute déjà pensé.
- ElaïnaDevin
Je répète des fois que ça ne soit pas clair :
- si on interroge un élève et qu'il refuse de répondre, cela doit être sanctionné (c'est un refus de travail). Que ça soit en langue, en maths, en histoire, en cours de cuisine (ah non c'est pas encore fait).
- si on n'interroge pas explicitement, l'élève a le droit de ne pas aimer sauter sur sa chaise comme un cabri en disant "moi moi moi m'dame". Et il est infâme de le sanctionner par une note de participation (qui revient donc très souvent à valoriser les grandes gueules et à mépriser le travail silencieux et efficace des autres).
- si on interroge un élève et qu'il refuse de répondre, cela doit être sanctionné (c'est un refus de travail). Que ça soit en langue, en maths, en histoire, en cours de cuisine (ah non c'est pas encore fait).
- si on n'interroge pas explicitement, l'élève a le droit de ne pas aimer sauter sur sa chaise comme un cabri en disant "moi moi moi m'dame". Et il est infâme de le sanctionner par une note de participation (qui revient donc très souvent à valoriser les grandes gueules et à mépriser le travail silencieux et efficace des autres).
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- Clecle78Bon génie
Eh bien moi j'aime bien inviter les discrets à participer et les extravertis à se modérer. Je suis incapable de mettre des notes de participation par contre. Bien sûr, on peut être discret de nature mais c'est bien d'aller contre sa nature aussi. Et je n'hésitais pas à l'indiquer sur les bulletins. Franchement j'avais la seconde de la mort il y a 2 ans et pour la plupart des élèves c'était juste une grosse flemme et c'était pas cool de faire cours toute seule.
- DesolationRowEmpereur
Mille fois d'accord avec Elaïna. Je détestais participer, je ne demandais qu'à ce qu'on me fiche la paix, et je ne vois pas en quoi ça concerne qui que ce soit, en particulier le professeur, que j'aie envie ou pas d'intervenir, et je ne vois pas que ça regarde un enseignant de veiller à ce que j'aille "contre ma nature", ma nature est très bien merci pour elle
En cours de langue, c'est évidemment différent.
En cours de langue, c'est évidemment différent.
- Clecle78Bon génie
Eh bien, le français est aussi un cours de langue si on va par là. Chacun ses convictions sur le sujet mais j'avoue que ficher la paix aux élèves ne faisait pas partie de mes préoccupations principales sinon j'aurais choisi un autre métier.
- DesolationRowEmpereur
Clecle78 a écrit:Eh bien, le français est aussi un cours de langue si on va par là. Chacun ses convictions sur le sujet mais j'avoue que ficher la paix aux élèves ne faisait pas partie de mes préoccupations principales sinon j'aurais choisi un autre métier.
Mais en quoi le métier que vous avez choisi exige que vous cassiez les pieds à un élève qui fait son travail, sans qu'on puisse rien lui reprocher ? A part la volonté, visiblement abusive, de pousser les gens à "aller contre leur nature", je ne vois pas.
- PrezboGrand Maître
Clecle78 a écrit:Eh bien moi j'aime bien inviter les discrets à participer et les extravertis à se modérer. Je suis incapable de mettre des notes de participation par contre. Bien sûr, on peut être discret de nature mais c'est bien d'aller contre sa nature aussi. Et je n'hésitais pas à l'indiquer sur les bulletins. Franchement j'avais la seconde de la mort il y a 2 ans et pour la plupart des élèves c'était juste une grosse flemme et c'était pas cool de faire cours toute seule.
Bien pour quoi ? Nous sommes enseignants, pas thérapeutes pour des élèves qui ne sont pas en demande de thérapie,et je ne viens pas en classe pour vivre un moment de convivialité. En langue c'est sans doute différent car évaluer l'expression orale fait partie des attendus à évaluer, mais les élèves silencieux et efficace et les classes qui n'ont pas de questions à tort et à travers, ça ma convient personnellement très bien.
- IridianeFidèle du forum
J’avoue que je suis aussi d’accord avec Elaïna et DesolationRow: quand j’étais au collège-lycée, ça ne me dérangeait pas de participer de temps en temps à petite dose, mais la plupart du temps je préférais me taire et écouter le cours - surtout des cours avec beaucoup de contenu comme en lettres, histoire, philo… à vrai dire rien ne me plaisait plus que le cours magistral. Alors après, en tant qu’enseignante, quand j’étais dans le secondaire et encore maintenant en licence je fais ce qu’on appelle dans le jargon pédagogique du cours « dialogué »: je pose des questions, parce que je sais qu’il y a des élèves pour lesquels c’est important de pouvoir s’exprimer à l’oral, c’est ce qui va capter et maintenir leur attention. Mais, dans le même temps, je n’oblige personne à prendre la parole en cours, je considère que c’est à moi de leur apporter le contenu, pas à eux de le deviner.
En revanche, Mitcindy parle d’un cours de langue vivante et là c’est différent, c’est sans doute plus compliqué… sans forcément mettre une note de participation, peut être prévoir plus d’évaluations orales, pour les contraindre à parler ?
En revanche, Mitcindy parle d’un cours de langue vivante et là c’est différent, c’est sans doute plus compliqué… sans forcément mettre une note de participation, peut être prévoir plus d’évaluations orales, pour les contraindre à parler ?
- OudemiaBon génie
Et il s'agit ici d'un cours de langue, c'est là tout le problèmeDesolationRow a écrit:Mille fois d'accord avec Elaïna. Je détestais participer, je ne demandais qu'à ce qu'on me fiche la paix, et je ne vois pas en quoi ça concerne qui que ce soit, en particulier le professeur, que j'aie envie ou pas d'intervenir, et je ne vois pas que ça regarde un enseignant de veiller à ce que j'aille "contre ma nature", ma nature est très bien merci pour elle
En cours de langue, c'est évidemment différent.
Je ne parlerais donc pas de participation, mais plutôt de prise de parole, ou de compréhension/restitution orale, voire d'évaluation orale, ou autre appellation.
Le tout est de leur faire comprendre qu'il ne s'agit pas d'avoir envie ou pas de "participer", mais qu'il y a obligation de s'exprimer oralement, qu'ils sont là pour apprendre à le faire, quoi qu'il se soit passé les années précédentes, et qu'ils seront repris et corrigés au début (enfin, c'est ce que j'imagine), et progresseront par leur travail etc.
On est encore en début d'année, je pense que c'est possible de les faire changer d'attitude
- MitcindyNiveau 10
Iridiane a écrit:J’avoue que je suis aussi d’accord avec Elaïna et DesolationRow: quand j’étais au collège-lycée, ça ne me dérangeait pas de participer de temps en temps à petite dose, mais la plupart du temps je préférais me taire et écouter le cours - surtout des cours avec beaucoup de contenu comme en lettres, histoire, philo… à vrai dire rien ne me plaisait plus que le cours magistral. Alors après, en tant qu’enseignante, quand j’étais dans le secondaire et encore maintenant en licence je fais ce qu’on appelle dans le jargon pédagogique du cours « dialogué »: je pose des questions, parce que je sais qu’il y a des élèves pour lesquels c’est important de pouvoir s’exprimer à l’oral, c’est ce qui va capter et maintenir leur attention. Mais, dans le même temps, je n’oblige personne à prendre la parole en cours, je considère que c’est à moi de leur apporter le contenu, pas à eux de le deviner.
En revanche, Mitcindy parle d’un cours de langue vivante et là c’est différent, c’est sans doute plus compliqué… sans forcément mettre une note de participation, peut être prévoir plus d’évaluations orales, pour les contraindre à parler ?
Oui, je fais beaucoup d'évaluations à l'oral. Certains ne parlent jamais en cours mais écoutent. Quand j'écoute leur enregistrement, c'est pourtant parfait.
Comme cette classe ne parle pas, je les fais lire tous à tour de rôle. Ils semblent apprécier car ils ont un "filet de sécurité".
Moi aussi, je détestais participer en cours et j'étais extrêmement timide en classe !! Contrairement à certains, j'en veux à mes professeurs de m'avoir laissée dans mon coin et de ne pas m'avoir bousculée et sortie de ma zone de confort ! J'ai appris très tard à parler en public et maintenant, je peux parler devant 1000 personnes sans problème !! Pourquoi ? Parce que quelqu'un, un jour, m'a bousculée et cru en moi !!
- Panta RheiExpert
J'écris en tant que professeur de LVE. Sur 5 activités langagières, nous en avons 3 qui relèvent de la pratique de l'oral. L'oral est donc central, au coeur de nos séances. Plus le professeur parle, moins les élèves parlent. Il convient de tout essayer pour les faire parler donc.
Mitcindy, les rituels (pas seulement le teacher's assistant) permettent de sécuriser la prise de parole en C. & I. des plus faibles, des moins "à l'aise".
Le système des récompenses fonctionne bien au collège chez moi (rural, mixte socialement).
Fiche de participation avec : un x, un +, une * (star) et un * entourée (super star) => selon la prise de risque, la qualité (grammaticale OU phonologique).
Pour les mutiques, j'ai en place les classiques médailles olympiques (plus qu'un s'essayent à aller jusqu'à l'or). Il arrive toujours qu'en cours d'année, certains basculent du système médailles vers le premier; c'est une grande victoire que je ne manque jamais de complimenter oralement en surjouant un peu. Ces élèves (les miens en tout cas) ont finalement besoin d'être félicités et encouragés.
Entre la plante verte genre blob, celui qui va en vacances aux EU (mais qui préfère attendre que ça passe parce que c'est trop simple pour lui) et l'élève sympathique qui fait des efforts incroyables (sur les rituels par exemple) ou même qui se plante à chaque fois, je préfère le dernier. J'arrange toujours sa moyenne d'ailleurs.
Mitcindy, les rituels (pas seulement le teacher's assistant) permettent de sécuriser la prise de parole en C. & I. des plus faibles, des moins "à l'aise".
Le système des récompenses fonctionne bien au collège chez moi (rural, mixte socialement).
Fiche de participation avec : un x, un +, une * (star) et un * entourée (super star) => selon la prise de risque, la qualité (grammaticale OU phonologique).
Pour les mutiques, j'ai en place les classiques médailles olympiques (plus qu'un s'essayent à aller jusqu'à l'or). Il arrive toujours qu'en cours d'année, certains basculent du système médailles vers le premier; c'est une grande victoire que je ne manque jamais de complimenter oralement en surjouant un peu. Ces élèves (les miens en tout cas) ont finalement besoin d'être félicités et encouragés.
Entre la plante verte genre blob, celui qui va en vacances aux EU (mais qui préfère attendre que ça passe parce que c'est trop simple pour lui) et l'élève sympathique qui fait des efforts incroyables (sur les rituels par exemple) ou même qui se plante à chaque fois, je préfère le dernier. J'arrange toujours sa moyenne d'ailleurs.
_________________
- Signature:
- 'Don't you find yourself getting bored?' she asked of her sister. 'Don't you find, that things fail to materialise? NOTHING MATERIALISES! Everything withers in the bud.'
'What withers in the bud?' asked Ursula.
'Oh, everything—oneself—things in general.'First Page of Women in Love, D. H. Lawrence
- MitcindyNiveau 10
Panta Rhei a écrit:J'écris en tant que professeur de LVE. Sur 5 activités langagières, nous en avons 3 qui relèvent de la pratique de l'oral. L'oral est donc central, au coeur de nos séances. Plus le professeur parle, moins les élèves parlent. Il convient de tout essayer pour les faire parler donc.
Mitcindy, les rituels (pas seulement le teacher's assistant) permettent de sécuriser la prise de parole en C. & I. des plus faibles, des moins "à l'aise".
Le système des récompenses fonctionne bien au collège chez moi (rural, mixte socialement).
Fiche de participation avec : un x, un +, une * (star) et un * entourée (super star) => selon la prise de risque, la qualité (grammaticale OU phonologique).
Pour les mutiques, j'ai en place les classiques médailles olympiques (plus qu'un s'essayent à aller jusqu'à l'or). Il arrive toujours qu'en cours d'année, certains basculent du système médailles vers le premier; c'est une grande victoire que je ne manque jamais de complimenter oralement en surjouant un peu. Ces élèves (les miens en tout cas) ont finalement besoin d'être félicités et encouragés.
Entre la plante verte genre blob, celui qui va en vacances aux EU (mais qui préfère attendre que ça passe parce que c'est trop simple pour lui) et l'élève sympathique qui fait des efforts incroyables (sur les rituels par exemple) ou même qui se plante à chaque fois, je préfère le dernier. J'arrange toujours sa moyenne d'ailleurs.
Bravo !
J'avoue que je n'ai pas mis en place un système aussi détaillé.
Peut-être que je parle trop et que je les impressionne. C'est possible. D'un autre côté, cela forme leur oreille. Les vidéos ne sont pas optimales, du moins en allemand. Je trouve que peu sont de qualité, les acteurs ne faisant que peu d'efforts pour parler distinctement.
Je vais mettre en place encore plus de rituels.
- CasparProphète
Tu peux aussi trouver des vidéos authentiques sur YouTube ou ailleurs, même si bien sûr pour des collégiens ce n'est pas toujours facile de trouver des documents accessibles aux élèves.
- Panta RheiExpert
@ Cindy, un des rares trucs entendus en formation est en effet de limiter de TTT (Teacher Talking Time) au maximum.
Les bonnes vieilles flashcards sont toujours d'actualité. Tu peux en faire avec "WER?" "WANN?" (etc...) et interroger systématiquement les plus faibles d'abord.
Pour les rituels, en allemand, c'est encore plus important et apporte une plus value indéniable. Les ancres mémorielles...
Par exemple : "Ich bin mit dir / ihm / ihr (nicht) einverstanden" et paf tu fixes le datif.
Pour l'inter-correction "Er sollte das / (...) nicht sagen sondern .... ". "Was er/sie sagen muss, ist ..." (verbe à la fin).
Il est peut-être un peu tard en seconde mais besser spät als nie :o)
Les bonnes vieilles flashcards sont toujours d'actualité. Tu peux en faire avec "WER?" "WANN?" (etc...) et interroger systématiquement les plus faibles d'abord.
Pour les rituels, en allemand, c'est encore plus important et apporte une plus value indéniable. Les ancres mémorielles...
Par exemple : "Ich bin mit dir / ihm / ihr (nicht) einverstanden" et paf tu fixes le datif.
Pour l'inter-correction "Er sollte das / (...) nicht sagen sondern .... ". "Was er/sie sagen muss, ist ..." (verbe à la fin).
Il est peut-être un peu tard en seconde mais besser spät als nie :o)
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- Signature:
- 'Don't you find yourself getting bored?' she asked of her sister. 'Don't you find, that things fail to materialise? NOTHING MATERIALISES! Everything withers in the bud.'
'What withers in the bud?' asked Ursula.
'Oh, everything—oneself—things in general.'First Page of Women in Love, D. H. Lawrence
- Lord StevenExpert
Bon Panta je n'ai pas compris la moitié de votre message mais je crois que le message initial de Cindy portait sur la participation spontanée. On peut toujours interroger Pierre Paul ou Jacques sans pour autant susciter la participation spontanée. Je pense juste que c'est impossible. Du moins au lycée quand la carotte ludique ne fonctionne plus. En revanche je pense qu'en college, la médaille olympique est fort sympathique.
Et pour ceux qui n'ont jamais cherché à participer.... quand ils voyageront et se rendront compte qu'ils sont à peu près aussi à l'aise que des candidats de Pékin Express, eh bien tant pis, viendra le temps des regrets.
Et pour ceux qui n'ont jamais cherché à participer.... quand ils voyageront et se rendront compte qu'ils sont à peu près aussi à l'aise que des candidats de Pékin Express, eh bien tant pis, viendra le temps des regrets.
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- beaverforeverNeoprof expérimenté
Euh... ???Elaïna a écrit:bah écoute coco si t'as besoin des élèves pour faire ton cours, c'est ton cours qui a un problème hein
Sinon, il y a la participation aléatoire : tu associes chaque élève à un nom de carte à jouer, puis tu utilises un paquet de carte pour tirer au sort celui qui participe. Pour que cela fonctionne bien, il faut valoriser les erreurs et couper court au jugement de groupe. Il faut aussi ajuster en fonction des cas particuliers. J'ai une élève qui fait de la phobie sociale, je lui ai bien attribué une carte, mais elle n'est pas dans le paquet (et elle sait qu'elle ne sera pas tiré au sort). J'ai aussi des élèves qui sont moyennement anxieux de répondre devant la classe. J'ai donc mis un signe a côté de leur nom pour être certain de ne pas oublier de faire en sorte que l'interaction soit la plus utile pour eux. Et évidemment, quand je vois qu'un élève monte en stress, je ne prolonge pas la situation.
C'est particulièrement utile pour faire participer les élèves sous-mariniers.
- roxanneOracle
J'avais la même l'année dernière et mon Dieu, quel ennui. Ils s'étaient installés dans ce fonctionnement, il y avait un gamin complétement blasé qui finissait par me parler. Et, ce n'était pas de la timidité, c'était une façon de montrer qu'ils s'en foutaient en fait et pour moi, à long terme, une forme d'insolence. C'est très long une année à parler toute seule. Je sollicite tous les élèves et j'attends d'eux qu'ils essaient au moins. J'ai renvoyé dans ses cordes une jeune fille quia soupiré en Première lorsque je l'ai interrogée. Et ça a fonctionné car depuis, elle lève la main. Je ne mets pas de note de participation mais lorsque, il y a des élèves qui font vraiment des efforts pour répondre, essayer (et ce sans être hystériques), je leur mets un 10 sur 10 (sans noter les autres) parce que pour moi, c'est un vrai travail. Et je trouve qu'il y a de plus en plus de classes comme ça, amorphes.Clecle78 a écrit:Eh bien moi j'aime bien inviter les discrets à participer et les extravertis à se modérer. Je suis incapable de mettre des notes de participation par contre. Bien sûr, on peut être discret de nature mais c'est bien d'aller contre sa nature aussi. Et je n'hésitais pas à l'indiquer sur les bulletins. Franchement j'avais la seconde de la mort il y a 2 ans et pour la plupart des élèves c'était juste une grosse flemme et c'était pas cool de faire cours toute seule.
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