Les universités sommées de faire le tri dans leurs formations

piesco a écrit:

Ergo a écrit:En plus, on a plein de sous qui dorment dans nos fonds de roulement, là, donc hop hop hop, faut les rendre.
Nous, ce sont les bâtiments de l'UFR sciences qui s'écroulent le plus, on n'a qu'à commencer par fermer les formations dont les salles n'ont plus de plafond. Pas de plafond, pas de formation, c'est un bon slogan, je trouve.

Oh que oui, je vote pour.

Iridiane a écrit:J’ai une question à ce sujet pour les enseignants du supérieur, pardon si c’est naïf (je viens d’être recrutée et je suis pleine d’illusions): si un département ferme purement et simplement, que deviennent les titulaires qui y sont rattachés ? J’imagine qu’on ne peut pas leur dire « allez bye, licenciement économique »?

epekeina.tes.ousias a écrit:Maintenant, dans les cas les plus difficiles et quelle que soit sa section, il est toujours possible reverser un MCF ou un PU en Inspé (avec interdiction de refuser). Pour ma part, ça m'est égal, j'y suis déjà !

Mathador a écrit:

epekeina.tes.ousias a écrit:Maintenant, dans les cas les plus difficiles et quelle que soit sa section, il est toujours possible reverser un MCF ou un PU en Inspé (avec interdiction de refuser). Pour ma part, ça m'est égal, j'y suis déjà !

Et si l'université n'est pas celle de l'académie qui héberge l'INSPÉ ? Service principal de 0h (ou quelques heures de cours pour non-spécialistes) avec complément de service dans l'INSPÉ de l'académie ?

epekeina.tes.ousias a écrit:En quoi cette photo d'une réunion de labo nous instruit-elle ?

La question de la gestion budgétaire est brûlante sous l’effet d’un troisième pic démographique – après ceux des années 1960 et 1985 – et d’un financement moindre de l’Etat, dont les dépenses par étudiant diminuent continûment depuis plus de dix ans. Il aurait ainsi fallu injecter 3,2 milliards d’euros pour seulement conserver le taux d’encadrement des étudiants entre 2014 et 2018 à son niveau de 2013, a calculé l’économiste Stéphane Calviac, ancien sous-directeur du financement de l’enseignement supérieur au ministère, dans un article publié dans la Revue française d’administration publique, en 2019.
[…]
Chaque année, les universités diplôment 500 000 étudiants sur un total de 1,7 million, « ce qui est tout à fait raisonnable compte tenu de la durée des études », relève-t-il, balayant l’idée d’un échec généralisé. Quant aux données d’insertion, pour lesquelles le chef de l’Etat a annoncé une « révolution » de la « transparence », M. Gellé souligne qu’elles sont d’ores et déjà fournies sur la base de statistiques collectées auprès des établissements par le ministère de l’enseignement supérieur. Ce qui reste à préciser, en revanche, « c’est la réalité des emplois et des rémunérations annoncés par d’autres structures d’enseignement supérieur », tacle-t-il à l’attention du secteur florissant de l’enseignement privé lucratif, porté par le boom des formations en apprentissage.