- kiwiGuide spirituel
Je ne serai pas aussi catégorique sur les temps partiels. Mon conjoint y est depuis des années, et il a des edt conformes à ses souhaits. L’edt n’est pas le seul paramètre à prendre en compte dans un temps partiel : classes en moins, copies en moins, heures en moins, réunions en moins, emmerdes en moins...
- LiliFranceNiveau 5
kiwi a écrit:Je ne serai pas aussi catégorique sur les temps partiels. Mon conjoint y est depuis des années, et il a des edt conformes à ses souhaits. L’edt n’est pas le seul paramètre à prendre en compte dans un temps partiel : classes en moins, copies en moins, heures en moins, réunions en moins, emmerdes en moins...
Tout à fait ! Les avantages d'un temps partiel ne doivent pas se résumer à l'EDT même si cela est rageant de devoir venir 4 ou 5 fois, surtout quand on habite loin. Bref, j'ai l'impression que tout cela dépend grandement de la politique de l'établissement et que nous ne sommes pas tous logés à la même enseigne à ce niveau. Et si avoir un EDT compact sur 2 ou 2,5 jours est le critère le plus important pour nous, pourquoi ne pas songer à basculer dans le premier degré ? Au moins, pas de risque de mauvaise surprise chaque année...
Une ou des classes en moins, c'est une charge mentale en moins et du temps libre en plus (le week-end, les vacances...), même si on a des trous en période scolaire.
- ProvenceEnchanteur
Quand tu passes ta vie au travail parce que pour une heure de cours tu as une heure de trou, tu perds ton temps et le rattrapes le week-end. Ce n’est pas rageant (je crois que les plaintes ne sont pas d’ordre affectif), ça complique singulièrement ton année en t’épuisant, malgré le temps partiel.
Il existe différentes raisons pour lesquelles on passe à temps partiel, pour un temps court ou plus long. Cela ne justifie pas qu’on change de métier (c’est une curieuse idée entre nous).
Il existe différentes raisons pour lesquelles on passe à temps partiel, pour un temps court ou plus long. Cela ne justifie pas qu’on change de métier (c’est une curieuse idée entre nous).
- anthinéaGuide spirituel
Petite pensée pour ma CDE qui doit faire ses edt avec des variables supplémentaires :
Ma collègue a obtenu sa démission en fin d’année ce sera donc un bmp
Je ne sais pas quand je reprend en mi temps thérapeutique car le comité n’a pas encore statué sur mon CLM. Il y a déjà un bmp en lettres, il en faudra un deuxième. Cette situation me taraude depuis des semaines.
Ma collègue a obtenu sa démission en fin d’année ce sera donc un bmp
Je ne sais pas quand je reprend en mi temps thérapeutique car le comité n’a pas encore statué sur mon CLM. Il y a déjà un bmp en lettres, il en faudra un deuxième. Cette situation me taraude depuis des semaines.
- JennyMédiateur
Il y a des établissements où avoir un endroit pour travailler pendant les heures de trous est quasi-impossible. J’avais ça une année, une heure de trou après 1 ou 2 h de cours à chaque fois, très peu de place en SdP et quasiment pas de tables, pas de salle libre. Bref, je travaillais aussi le soir tard et le week-end.
- zigmag17Guide spirituel
Provence a écrit:Quand tu passes ta vie au travail parce que pour une heure de cours tu as une heure de trou, tu perds ton temps et le rattrapes le week-end. Ce n’est pas rageant (je crois que les plaintes ne sont pas d’ordre affectif), ça complique singulièrement ton année en t’épuisant, malgré le temps partiel.
Il existe différentes raisons pour lesquelles on passe à temps partiel, pour un temps court ou plus long. Cela ne justifie pas qu’on change de métier (c’est une curieuse idée entre nous).
Tout à fait d'accord.
- lene75Prophète
Comme le conjoint de kiwi, il faut dire que c'est le même établissement. Ça m'a sauvé la mise pour les soins de ma fille.
En revanche ce qui est vrai, c'est qu'on peut se retrouver proportionnellement pénalisé dans les répartitions de services, parce qu'un temps complet apparaît toujours très lourd à côté d'un temps partiel et qu'on va plus charger le temps partiel. De sorte que j'ai parfois l'impression que mon temps partiel sert à alléger les services des autres. Il me faut souvent aussi revenir ou rester plusieurs heures sur place pour être là en soirée quand j'ai fini plus tôt ou sur mon jour off pour les réunions, conseils de classe, etc., d'autant plus que je n'ai pas d'autre choix que d'être coordo. Les formations ont aussi toutes les chances de tomber un jour off. Et ce qui me fait le plus enrager, c'est qu'il ne soit pas tenu compte des temps partiels pour les convocations.
Donc dans l'ensemble j'y gagne quand même, avec des PA attentifs, enfin c'est surtou qu'il m'aurait été très difficile de continuer à travailler sinon avec les soins de ma fille, mais on se fait quand même arnaquer sur certains points, et c'est pénalisant pour la retraite.
En revanche ce qui est vrai, c'est qu'on peut se retrouver proportionnellement pénalisé dans les répartitions de services, parce qu'un temps complet apparaît toujours très lourd à côté d'un temps partiel et qu'on va plus charger le temps partiel. De sorte que j'ai parfois l'impression que mon temps partiel sert à alléger les services des autres. Il me faut souvent aussi revenir ou rester plusieurs heures sur place pour être là en soirée quand j'ai fini plus tôt ou sur mon jour off pour les réunions, conseils de classe, etc., d'autant plus que je n'ai pas d'autre choix que d'être coordo. Les formations ont aussi toutes les chances de tomber un jour off. Et ce qui me fait le plus enrager, c'est qu'il ne soit pas tenu compte des temps partiels pour les convocations.
Donc dans l'ensemble j'y gagne quand même, avec des PA attentifs, enfin c'est surtou qu'il m'aurait été très difficile de continuer à travailler sinon avec les soins de ma fille, mais on se fait quand même arnaquer sur certains points, et c'est pénalisant pour la retraite.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- kiwiGuide spirituel
Provence a écrit:Quand tu passes ta vie au travail parce que pour une heure de cours tu as une heure de trou, tu perds ton temps et le rattrapes le week-end. Ce n’est pas rageant (je crois que les plaintes ne sont pas d’ordre affectif), ça complique singulièrement ton année en t’épuisant, malgré le temps partiel.
Il existe différentes raisons pour lesquelles on passe à temps partiel, pour un temps court ou plus long. Cela ne justifie pas qu’on change de métier (c’est une curieuse idée entre nous).
Je suis à temps plein, ai de nombreuses heures de trou, et les rentabilise en faisant tout mon travail, ce qui fait que le week-end, je ne travaille quasiment jamais (de toute façon, avec 3 enfants de moins de 7ans, et les activités extra-scolaires le samedi, difficile de faire autrement). Ça fait 7ans que je fonctionne ainsi.
Alors oui, il existe des établissements où c’est difficile de travailler (pas de salle disponible, des collègues en sdp bruyants, pas d’ordinateur en état de fonctionner). Est-ce le cas partout? Je ne crois pas.
Oui, il existe des établissements avec des adjoints ou des chefs dépourvus de la moindre empathie et jugeotte prêts à pousser au burn out plutôt que de tenter de mettre les personnels dans de bonnes conditions de travail. Est-ce le cas partout? Je ne le crois pas non plus.
Donc je maintiens que le temps partiel présente des avantages non négligeables, mais aussi des inconvénients (retraite, perte de salaire si à côté on n’a pas de complément caf), et qu’effectivement, on prend le risque d’avoir, comme tous les ans et pour tout le monde, un edt pas top. Je rejoins Lene sur les convocations pour examen qui ne se font pas sur la base de la quotité travaillée, c’est juste un scandale. Mais de là à parler d’arnaque... Je suis donc moins catégorique sur le temps partiel, c’est tout.
- ProvenceEnchanteur
Tout le travail ne peut pas se faire sur place, et sur la correction de certains travaux, pour la préparation de certains cours, on a besoin d’un temps long, pas constamment interrompu. Tant mieux pour toi si ça te satisfait. Je reste, quant à moi, catégorique sur le fait que l’emploi du temps de cette année m’a pourri la vie. Et pourtant j’en ai connu des mauvais. Mes collègues à temps plein avec heures sup étaient mieux servis que moi.
- kiwiGuide spirituel
Provence a écrit:Tout le travail ne peut pas se faire sur place, et sur la correction de certains travaux, pour la préparation de certains cours, on a besoin d’un temps long, pas constamment interrompu. Tant mieux pour toi si ça te satisfait. Je reste, quant à moi, catégorique sur le fait que l’emploi du temps de cette année m’a pourri la vie. Et pourtant j’en ai connu des mauvais. Mes collègues à temps plein avec heures sup étaient mieux servis que moi.
Si tu entends par être mieux servi le fait de ne pas avoir d’heures de trou, tes collègues à temps plein et avec hs auront toujours un meilleur edt par la force des choses...
- ProvenceEnchanteur
Non. Ne pas faire 8-5 tous les jours, avoir deux demi-journées libérées…
- JennyMédiateur
Provence a écrit:Non. Ne pas faire 8-5 tous les jours, avoir deux demi-journées libérées…
Et c'est beaucoup plus facile à obtenir avec un temps plein avec HS d'après mon expérience.
- dahliaNiveau 1
J'ai renoncé au temps partiel de droit pour élever mes enfants en bas âge car non seulement mon emploi du temps n'était pas du tout aménagé, il avait seulement des trous en plus pendant lesquels je ne pouvais décemment pas travailler (pas de salle au calme ni d'ordinateur libre la plupart du temps, + perte de temps liée au fait de 1. devoir se déplacer car pas de salle attitrée en raison précisément du temps partiel 2. sortir - ranger ses affaires plusieurs fois par jour), mais en plus j'étais sans cesse sollicitée par mes collègues pour des choses qui concernaient toute l'équipe comme préparer les fiches sortie en commun, passer au secrétariat pour x ou y raison concernant l'équipe, préparer le sujet de DNB y compris une version dys, les achats à la gestion, les conseils péda, parce que "tu es à temps partiel donc tu as le temps..."). Plus jamais. Je suis à temps plein à présent parce que j'ai le choix, je compatis avec ceux pour qui ce n'est pas possible de repasser à temps plein car je sais bien que l'établissement / les collègues ne comprennent pas toujours que temps partiel = en principe travail + présence sur le lieu de travail partiels.
- ProvenceEnchanteur
Jenny a écrit:Provence a écrit:Non. Ne pas faire 8-5 tous les jours, avoir deux demi-journées libérées…
Et c'est beaucoup plus facile à obtenir avec un temps plein avec HS d'après mon expérience.
C’est beaucoup plus facile à obtenir quand on ne place pas les langues anciennes aux extrémités, d’après mon expérience.
- henrietteMédiateur
Dans notre discipline, en effet, si on a beaucoup d'heures de langues anciennes, alors un temps partiel devient vite l'assurance d'un EDT gruyère : M1, M4, S0, S3.Provence a écrit:Jenny a écrit:Provence a écrit:Non. Ne pas faire 8-5 tous les jours, avoir deux demi-journées libérées…
Et c'est beaucoup plus facile à obtenir avec un temps plein avec HS d'après mon expérience.
C’est beaucoup plus facile à obtenir quand on ne place pas les langues anciennes aux extrémités, d’après mon expérience.
Si on peut avoir sa salle et y rester quand on a des trous, alors cela permet de vraiment travailler sur place et de ne presque pas rapporter de copies à la maison. Sinon, c'est l'enfer.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- GanbatteHabitué du forum
henriette a écrit:Dans notre discipline, en effet, si on a beaucoup d'heures de langues anciennes, alors un temps partiel devient vite l'assurance d'un EDT gruyère : M1, M4, S0, S3.Provence a écrit:Jenny a écrit:Provence a écrit:Non. Ne pas faire 8-5 tous les jours, avoir deux demi-journées libérées…
Et c'est beaucoup plus facile à obtenir avec un temps plein avec HS d'après mon expérience.
C’est beaucoup plus facile à obtenir quand on ne place pas les langues anciennes aux extrémités, d’après mon expérience.
Si on peut avoir sa salle et y rester quand on a des trous, alors cela permet de vraiment travailler sur place et de ne presque pas rapporter de copies à la maison. Sinon, c'est l'enfer.
Ce sont effectivement les plus compliqués à polir sur un TP, parce que même en prenant du français à côté, ce sera une, deux classes maximum, donc peu de possibilités pour combler entre M1 et S1.
- henrietteMédiateur
Ça, c'est avant tout lié au choix d'archipéliser les latinistes sur X classes en barrettes.Ganbatte a écrit:henriette a écrit:Dans notre discipline, en effet, si on a beaucoup d'heures de langues anciennes, alors un temps partiel devient vite l'assurance d'un EDT gruyère : M1, M4, S0, S3.Provence a écrit:Jenny a écrit:Provence a écrit:Non. Ne pas faire 8-5 tous les jours, avoir deux demi-journées libérées…
Et c'est beaucoup plus facile à obtenir avec un temps plein avec HS d'après mon expérience.
C’est beaucoup plus facile à obtenir quand on ne place pas les langues anciennes aux extrémités, d’après mon expérience.
Si on peut avoir sa salle et y rester quand on a des trous, alors cela permet de vraiment travailler sur place et de ne presque pas rapporter de copies à la maison. Sinon, c'est l'enfer.
Ce sont effectivement les plus compliqués à polir sur un TP, parce que même en prenant du français à côté, ce sera une, deux classes maximum, donc peu de possibilités pour combler entre M1 et S1.
Lorsque les latinistes sont sur une classe, cela fait une "petite" permanence. Lorsqu'ils sont sur 3 ou 4 classes, les mettre à des horaires non périphériques surcharge automatiquement la vie scolaire. Mais le choix se fait malheureusement souvent au dépend de l'EDT du prof de LCA.
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- NatouJe viens de m'inscrire !
Bonjour à toutes et tous,
Je voudrais recueillir vos conseils sur une situation compliquée que je rencontre. Je suis nouvelle dans un lycée (avec une affectation relativement tardive, fin juin). J’exerce depuis de nombreuses années en parallèle en université et on me propose cette année d’assurer un CM (2h hebdo). L’université a absolument besoin d’avoir une visibilité sur les emplois du temps pour caler ensuite tous les créneaux de TD assortis à mon CM. Or l’adjointe du lycée que je rejoins (que j’ai contactée le lendemain de mon affectation) refuse catégoriquement de s’engager sur le créneau d’1/2 journée que j’ai demandé, et refuse également de me donner la moindre information sur le moment qui peut être libéré dans mon emploi du temps. La situation est ingérable, et je ne sais plus quoi faire. Je ne souhaite absolument pas renoncer à un cours universitaire qui représente l’aboutissement de nombreuses heures de travail et je réfléchis à démissionner de l’éducation nationale pour obtenir la certitude de pouvoir assurer ce créneau. Quelqu’un a-t-il une suggestion de voie alternative possible? (Pour précision, mon service comporte 15h et je ne demande pas d’HSA et le créneau demandé n’est pas sur un créneau soumis à une forte pression - il s’agit d’une matinée sans continuité avec le week-end, hors mercredi- et il s’agit de la seule demande d’aménagement que j’ai effectuée).
Je suis preneuse de tout retour d’expérience et de toute suggestion en la matière.
Merci d’avance!
Je voudrais recueillir vos conseils sur une situation compliquée que je rencontre. Je suis nouvelle dans un lycée (avec une affectation relativement tardive, fin juin). J’exerce depuis de nombreuses années en parallèle en université et on me propose cette année d’assurer un CM (2h hebdo). L’université a absolument besoin d’avoir une visibilité sur les emplois du temps pour caler ensuite tous les créneaux de TD assortis à mon CM. Or l’adjointe du lycée que je rejoins (que j’ai contactée le lendemain de mon affectation) refuse catégoriquement de s’engager sur le créneau d’1/2 journée que j’ai demandé, et refuse également de me donner la moindre information sur le moment qui peut être libéré dans mon emploi du temps. La situation est ingérable, et je ne sais plus quoi faire. Je ne souhaite absolument pas renoncer à un cours universitaire qui représente l’aboutissement de nombreuses heures de travail et je réfléchis à démissionner de l’éducation nationale pour obtenir la certitude de pouvoir assurer ce créneau. Quelqu’un a-t-il une suggestion de voie alternative possible? (Pour précision, mon service comporte 15h et je ne demande pas d’HSA et le créneau demandé n’est pas sur un créneau soumis à une forte pression - il s’agit d’une matinée sans continuité avec le week-end, hors mercredi- et il s’agit de la seule demande d’aménagement que j’ai effectuée).
Je suis preneuse de tout retour d’expérience et de toute suggestion en la matière.
Merci d’avance!
- LagomorpheFidèle du forum
Natou a écrit:Bonjour à toutes et tous,
Je voudrais recueillir vos conseils sur une situation compliquée que je rencontre. Je suis nouvelle dans un lycée (avec une affectation relativement tardive, fin juin). J’exerce depuis de nombreuses années en parallèle en université et on me propose cette année d’assurer un CM (2h hebdo). L’université a absolument besoin d’avoir une visibilité sur les emplois du temps pour caler ensuite tous les créneaux de TD assortis à mon CM. Or l’adjointe du lycée que je rejoins (que j’ai contactée le lendemain de mon affectation) refuse catégoriquement de s’engager sur le créneau d’1/2 journée que j’ai demandé, et refuse également de me donner la moindre information sur le moment qui peut être libéré dans mon emploi du temps. La situation est ingérable, et je ne sais plus quoi faire. Je ne souhaite absolument pas renoncer à un cours universitaire qui représente l’aboutissement de nombreuses heures de travail et je réfléchis à démissionner de l’éducation nationale pour obtenir la certitude de pouvoir assurer ce créneau. Quelqu’un a-t-il une suggestion de voie alternative possible? (Pour précision, mon service comporte 15h et je ne demande pas d’HSA et le créneau demandé n’est pas sur un créneau soumis à une forte pression - il s’agit d’une matinée sans continuité avec le week-end, hors mercredi- et il s’agit de la seule demande d’aménagement que j’ai effectuée).
Je suis preneuse de tout retour d’expérience et de toute suggestion en la matière.
Merci d’avance!
Si tu es prête à en arriver là, à ta place j'écrirai à la PA pour lui dire que "je ne pourrai pas être présente dans l'établissement tel unique jour de la semaine sur tel créneau horaire (mais tous les autres restent évidemment disponibles). Dans le cas où les contraintes inhérentes au bon fonctionnement de l'établissement rendraient cet arrangement irréalisable, je serais dans l'obligation de présenter ma démission à M./Mme le Recteur."
Sans l'argument-massue final, je n'aurais pas tenté, de peur de tomber sur une tordue qui va faire exprès de me blinder le seul créneau libre que je demande. Mais en mettant la démission en balance, l'adjointe doit choisir entre t'arranger et risquer de se retrouver avec un poste non pourvu à la rentrée, ça peut faire réfléchir. Evidemment, il faut bien peser le pour et le contre pour toi d'une potentielle démission. Tu parles de l'aboutissement de nombreuses heures de travail, mais est-ce qu'au bout-de-l'aboutissement il y a possibilité raisonnable d'un emploi universitaire ?
- Ramanujan974Érudit
Je ne sais pas si c'est possible que :
Tu fasses remonter au président de l'université que tu as des soucis pour avoir ton mardi matin de libéré.
Celui ci en réfère au recteur qui appelle ton proviseur pour qu'il te libère le mardi matin.
Tu fasses remonter au président de l'université que tu as des soucis pour avoir ton mardi matin de libéré.
Celui ci en réfère au recteur qui appelle ton proviseur pour qu'il te libère le mardi matin.
- ElaïnaDevin
Pour ma part en tant que vacataire j'explique (comme je viens de le faire à un institut d'enseignement supérieur il y a une heure) que je n'ai pas mon emploi du temps, que je ne l'aurai pas avant fin août et donc que pour les créneaux il va falloir attendre. En quasiment 15 ans je n'ai jamais eu de problème... de toute façon les facs ont trop besoin de larbins enseignants pour se passer de nos services, donc même s'ils se la jouent "haannnn bah on demandera à quelqu'un d'autre", dans la pratique, comme tout le monde a le même problème, ils devraient comprendre.
Dans l'intervalle je fais mes voeux en expliquant pourquoi je demande tel créneau. Là encore en quasiment 15 ans jamais eu de problème.
Dans l'intervalle je fais mes voeux en expliquant pourquoi je demande tel créneau. Là encore en quasiment 15 ans jamais eu de problème.
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
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- Elle aimeExpert
Natou a écrit:Bonjour à toutes et tous,
Je voudrais recueillir vos conseils sur une situation compliquée que je rencontre. Je suis nouvelle dans un lycée (avec une affectation relativement tardive, fin juin)
Ce n'est pas tardif, enfin selon l'EN... Notre nouveau collègue TZR a été affecté la semaine dernière.
Natou a écrit:J’exerce depuis de nombreuses années en parallèle en université et on me propose cette année d’assurer un CM (2h hebdo). L’université a absolument besoin d’avoir une visibilité sur les emplois du temps pour caler ensuite tous les créneaux de TD assortis à mon CM. Or l’adjointe du lycée que je rejoins (que j’ai contactée le lendemain de mon affectation) refuse catégoriquement de s’engager sur le créneau d’1/2 journée que j’ai demandé, et refuse également de me donner la moindre information sur le moment qui peut être libéré dans mon emploi du temps.
Elle ne le peut sans doute pas pour le moment, pour toutes les raisons évoquées dans ce fil.
Natou a écrit: La situation est ingérable, et je ne sais plus quoi faire.
Bien évidemment, et j'en suis désolée pour vous.
Natou a écrit: Je ne souhaite absolument pas renoncer à un cours universitaire qui représente l’aboutissement de nombreuses heures de travail et je réfléchis à démissionner de l’éducation nationale pour obtenir la certitude de pouvoir assurer ce créneau.
Pesez bien le pour et le contre (financier, d'abord).
Natou a écrit:Quelqu’un a-t-il une suggestion de voie alternative possible?
Si les deux CDE du fil vous lisent, je pense qu'ils seront de très bon conseil pour l'aspect administratif et organisation. Ou d'autres collègues avec une expérience similaire. Elaïna ? EDIT : Elle a vous a répondu quand je rédigeais mon message.
Euh, on n'a pas à les demander... 3e année avec 2HSA, je n'ai rien demandé (si :"Si possible, ne pas avoir d'HSA").Natou a écrit:(Pour précision, mon service comporte 15h et je ne demande pas d’HSA
Bon courage, j'espère que vous trouverez ici l'aide dont vous avez besoin.
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"Moi, je crois que la grammaire, c’est une voie d’accès à la beauté. Quand on parle, quand on lit ou quand on écrit, on sent bien si on a fait une belle phrase ou si on est en train d’en lire une. On est capable de reconnaître une belle tournure ou un beau style. Mais quand on fait de la grammaire, on a accès à une autre dimension de la beauté de la langue. Faire de la grammaire, c’est la décortiquer, regarder comment elle est faite, la voir toute nue, en quelque sorte. Et c’est là que c’est merveilleux : parce qu’on se dit : « Comme c’est bien fait, qu’est-ce que c’est bien fichu ! », « Comme c’est solide, ingénieux, subtil ! ». Moi, rien que savoir qu’il y a plusieurs natures de mots et qu’on doit les connaître pour en conclure à leurs usages et à leurs compatibilités possibles, ça me transporte."
- NatouJe viens de m'inscrire !
Elaïna a écrit:Pour ma part en tant que vacataire j'explique (comme je viens de le faire à un institut d'enseignement supérieur il y a une heure) que je n'ai pas mon emploi du temps, que je ne l'aurai pas avant fin août et donc que pour les créneaux il va falloir attendre. En quasiment 15 ans je n'ai jamais eu de problème... de toute façon les facs ont trop besoin delarbinsenseignants pour se passer de nos services, donc même s'ils se la jouent "haannnn bah on demandera à quelqu'un d'autre", dans la pratique, comme tout le monde a le même problème, ils devraient comprendre.
Dans l'intervalle je fais mes voeux en expliquant pourquoi je demande tel créneau. Là encore en quasiment 15 ans jamais eu de problème.
Jusqu’à présent, en TD, je n’ai jamais eu de problème non plus, mais en CM, l’université doit bloquer le créneau commun en amont pour éviter le chevauchement avec tous les groupes de TD (en l’occurrence, il y a 6 groupes…). C’est pour cela que c’est bien moins flexible (donc beaucoup plus stressant).
- NatouJe viens de m'inscrire !
Lagomorphe a écrit:Natou a écrit:Bonjour à toutes et tous,
Je voudrais recueillir vos conseils sur une situation compliquée que je rencontre. Je suis nouvelle dans un lycée (avec une affectation relativement tardive, fin juin). J’exerce depuis de nombreuses années en parallèle en université et on me propose cette année d’assurer un CM (2h hebdo). L’université a absolument besoin d’avoir une visibilité sur les emplois du temps pour caler ensuite tous les créneaux de TD assortis à mon CM. Or l’adjointe du lycée que je rejoins (que j’ai contactée le lendemain de mon affectation) refuse catégoriquement de s’engager sur le créneau d’1/2 journée que j’ai demandé, et refuse également de me donner la moindre information sur le moment qui peut être libéré dans mon emploi du temps. La situation est ingérable, et je ne sais plus quoi faire. Je ne souhaite absolument pas renoncer à un cours universitaire qui représente l’aboutissement de nombreuses heures de travail et je réfléchis à démissionner de l’éducation nationale pour obtenir la certitude de pouvoir assurer ce créneau. Quelqu’un a-t-il une suggestion de voie alternative possible? (Pour précision, mon service comporte 15h et je ne demande pas d’HSA et le créneau demandé n’est pas sur un créneau soumis à une forte pression - il s’agit d’une matinée sans continuité avec le week-end, hors mercredi- et il s’agit de la seule demande d’aménagement que j’ai effectuée).
Je suis preneuse de tout retour d’expérience et de toute suggestion en la matière.
Merci d’avance!
Si tu es prête à en arriver là, à ta place j'écrirai à la PA pour lui dire que "je ne pourrai pas être présente dans l'établissement tel unique jour de la semaine sur tel créneau horaire (mais tous les autres restent évidemment disponibles). Dans le cas où les contraintes inhérentes au bon fonctionnement de l'établissement rendraient cet arrangement irréalisable, je serais dans l'obligation de présenter ma démission à M./Mme le Recteur."
Sans l'argument-massue final, je n'aurais pas tenté, de peur de tomber sur une tordue qui va faire exprès de me blinder le seul créneau libre que je demande. Mais en mettant la démission en balance, l'adjointe doit choisir entre t'arranger et risquer de se retrouver avec un poste non pourvu à la rentrée, ça peut faire réfléchir. Evidemment, il faut bien peser le pour et le contre pour toi d'une potentielle démission. Tu parles de l'aboutissement de nombreuses heures de travail, mais est-ce qu'au bout-de-l'aboutissement il y a possibilité raisonnable d'un emploi universitaire ?
Je pense que je vais essayer ça, sans perspective d’emploi définitif à l’université, mais on verra bien ce qui m’est répondu. En étape 2, je me rabats sinon sur le recteur. Et en l’absence de réponse positive, il y a un monde hors de l’éducation nationale (pas forcément clément, mais pas forcément moins accueillant non plus). Merci beaucoup à tous!
- ElaïnaDevin
Natou a écrit:Elaïna a écrit:Pour ma part en tant que vacataire j'explique (comme je viens de le faire à un institut d'enseignement supérieur il y a une heure) que je n'ai pas mon emploi du temps, que je ne l'aurai pas avant fin août et donc que pour les créneaux il va falloir attendre. En quasiment 15 ans je n'ai jamais eu de problème... de toute façon les facs ont trop besoin delarbinsenseignants pour se passer de nos services, donc même s'ils se la jouent "haannnn bah on demandera à quelqu'un d'autre", dans la pratique, comme tout le monde a le même problème, ils devraient comprendre.
Dans l'intervalle je fais mes voeux en expliquant pourquoi je demande tel créneau. Là encore en quasiment 15 ans jamais eu de problème.
Jusqu’à présent, en TD, je n’ai jamais eu de problème non plus, mais en CM, l’université doit bloquer le créneau commun en amont pour éviter le chevauchement avec tous les groupes de TD (en l’occurrence, il y a 6 groupes…). C’est pour cela que c’est bien moins flexible (donc beaucoup plus stressant).
Je vais être un peu brutale mais l'université n'est pas trop en mesure, malheureusement, de faire la fine bouche, s'ils ont besoin de toi (et spoiler alert : ils ont besoin de toi), ils vont devoir s'adapter.
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- M.@Niveau 5
6 groupes de TD ce n'est pas si énorme que cela et je suis complètement de l'avis de @Elaïna. Les Universités ont vraiment besoin de vacataires et ont l'habitude des EDT donnés fin août.
Je peux comprendre ton stress mais je pense que demander au recteur n'est pas la bonne solution.
Zi tu penses avoir les moyens d'avoir un poste dans le supérieur on peut imaginer que l'université va s'accommoder de ton edt.
Je peux comprendre ton stress mais je pense que demander au recteur n'est pas la bonne solution.
Zi tu penses avoir les moyens d'avoir un poste dans le supérieur on peut imaginer que l'université va s'accommoder de ton edt.
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