Discussion autour des emplois du temps et des fiches de vœux

roxanne a écrit:Il y a aussi le sport national consistant à ne jamais être satisfait d'un EDT quel qu'il soir. Je connais quelques champions dans ce domaine.

Ceux-là c'est facile, il suffit de faire une modification un peu nulle juste avant de délivrer les emplois du temps, et de la corriger après râlerie

roxanne a écrit:Il y a aussi le sport national consistant à ne jamais être satisfait d'un EDT quel qu'il soir. Je connais quelques champions dans ce domaine.

Oh que oui
Cette année, un professeur mécontent car il avait demandé à travailler au maximum le matin, or il s'avère qu'il travaillait UN après-midi : c'était le vendredi

LadyOlenna a écrit:

roxanne a écrit:Il y a aussi le sport national consistant à ne jamais être satisfait d'un EDT quel qu'il soir. Je connais quelques champions dans ce domaine.

Oh que oui
Cette année, un professeur mécontent car il avait demandé à travailler au maximum le matin, or il s'avère qu'il travaillait UN après-midi : c'était le vendredi

Comment ça tu ne lui as pas libéré quatre demi-journées ? Mais qui a des adjointes pareilles enfin ?

LadyOlenna a écrit:

roxanne a écrit:Il y a aussi le sport national consistant à ne jamais être satisfait d'un EDT quel qu'il soir. Je connais quelques champions dans ce domaine.

Oh que oui
Cette année, un professeur mécontent car il avait demandé à travailler au maximum le matin, or il s'avère qu'il travaillait UN après-midi : c'était le vendredi

C’était mon emploi du temps de l’année dernière, je faisais 8h-11h tous les jours, et le vendredi 8h -15h30, (je suis à 16h). Tout le monde me disait que je n’avais vraiment pas de chance et me disait que cela pouvait sûrement s’arranger. Ben non, si c’était comme ça , c’est que cela n’avait pas pu se faire autrement, mes vœux étaient respectés (pas de cours en S3-S4 et un max le matin), personnellement j’en étais très satisfaite et je n’ai jamais râler auprès du PA.

Ganbatte a écrit:

roxanne a écrit:Il y a aussi le sport national consistant à ne jamais être satisfait d'un EDT quel qu'il soir. Je connais quelques champions dans ce domaine.

Ceux-là c'est facile, il suffit de faire une modification un peu nulle juste avant de délivrer les emplois du temps, et de la corriger après râlerie

sookie a écrit:

LadyOlenna a écrit:

roxanne a écrit:Il y a aussi le sport national consistant à ne jamais être satisfait d'un EDT quel qu'il soir. Je connais quelques champions dans ce domaine.

Oh que oui
Cette année, un professeur mécontent car il avait demandé à travailler au maximum le matin, or il s'avère qu'il travaillait UN après-midi : c'était le vendredi

C’était mon emploi du temps de l’année dernière, je faisais 8h-11h tous les jours, et le vendredi 8h -15h30, (je suis à 16h). Tout le monde me disait que je n’avais vraiment pas de chance et me disait que cela pouvait sûrement s’arranger. Ben non, si c’était comme ça , c’est que cela n’avait pas pu se faire autrement, mes vœux étaient respectés (pas de cours en S3-S4 et un max le matin), personnellement j’en étais très satisfaite et je n’ai jamais râler auprès du PA.

Si on ne vit pas loin de l'établissement, côté qualité de vie c'est assez idéal je trouve.

Certains profs feraient bien de revenir après le 14 juillet pour voir ce qui se passe dans les bureaux des perdirs, et si on leur donnait ne serait-ce qu'un EDT d'un niveau à organiser, ils arrêteraient de râler. Je pense à ma CDE, en pleine chimio, qui a repiqué un an pour ne pas que le collège ferme, et qui doit faire l'EDT à l'aveugle ou presque vu le peu de réponse des autres CDE des établissements où complètent les profs... Dieu sait qu'elle a des défauts, mais là, je lui ai fait un petit message de sympathie aujourd'hui. On vous aime les perdirs... courage!

En effet, @EdithW. Mon chef (officiellement en rééducation post-op) et l'adjoint étaient au bureau toute la journée pour tenter d'arracher au rectorat les couplages, et faire baisser le surbooking que nous impose la DSDEN - chez nous, doucettement, 31 élèves par classe est en train de devenir normal...

EdithW a écrit:Certains profs feraient bien de revenir après le 14 juillet pour voir ce qui se passe dans les bureaux des perdirs, et si on leur donnait ne serait-ce qu'un EDT d'un niveau à organiser, ils arrêteraient de râler. Je pense à ma CDE, en pleine chimio, qui a repiqué un an pour ne pas que le collège ferme, et qui doit faire l'EDT à l'aveugle ou presque vu le peu de réponse des autres CDE des établissements où complètent les profs... Dieu sait qu'elle a des défauts, mais là, je lui ai fait un petit message de sympathie aujourd'hui. On vous aime les perdirs... courage!

Pour les chocolats et les bouteilles de vin envoyer à la modération, qui fera suivre

Ganbatte a écrit:

sookie a écrit:

LadyOlenna a écrit:

roxanne a écrit:Il y a aussi le sport national consistant à ne jamais être satisfait d'un EDT quel qu'il soir. Je connais quelques champions dans ce domaine.

Oh que oui
Cette année, un professeur mécontent car il avait demandé à travailler au maximum le matin, or il s'avère qu'il travaillait UN après-midi : c'était le vendredi

C’était mon emploi du temps de l’année dernière, je faisais 8h-11h tous les jours, et le vendredi 8h -15h30, (je suis à 16h). Tout le monde me disait que je n’avais vraiment pas de chance et me disait que cela pouvait sûrement s’arranger. Ben non, si c’était comme ça , c’est que cela n’avait pas pu se faire autrement, mes vœux étaient respectés (pas de cours en S3-S4 et un max le matin), personnellement j’en étais très satisfaite et je n’ai jamais râler auprès du PA.

Si on ne vit pas loin de l'établissement, côté qualité de vie c'est assez idéal je trouve.

Oui ce qui est mon cas (à peine un quart d’heure en voiture), parce qu’il faut quand même revenir pour tous les conseils et réunions.

LadyOlenna a écrit:

roxanne a écrit:Il y a aussi le sport national consistant à ne jamais être satisfait d'un EDT quel qu'il soir. Je connais quelques champions dans ce domaine.

Oh que oui
Cette année, un professeur mécontent car il avait demandé à travailler au maximum le matin, or il s'avère qu'il travaillait UN après-midi : c'était le vendredi

Il y a aussi des profs qui ne sont pas contents car tous leurs vœux ont été exhaussés, mais ils sont jaloux car c'est aussi le cas pour la plupart des collègues, et que finalement ils souhaiteraient refaire des vœux car pendant les vacances ils ont changés d'avis...

EdithW a écrit:Certains profs feraient bien de revenir après le 14 juillet pour voir ce qui se passe dans les bureaux des perdirs, et si on leur donnait ne serait-ce qu'un EDT d'un niveau à organiser, ils arrêteraient de râler. Je pense à ma CDE, en pleine chimio, qui a repiqué un an pour ne pas que le collège ferme, et qui doit faire l'EDT à l'aveugle ou presque vu le peu de réponse des autres CDE des établissements où complètent les profs... Dieu sait qu'elle a des défauts, mais là, je lui ai fait un petit message de sympathie aujourd'hui. On vous aime les perdirs... courage!

Je trouve que tu mélanges tout et n’importe quoi.
J’ai eu un emploi du temps épouvantable qui a considérablement compliqué mon travail. Et je râle si je veux. Tant mieux pour toi si tu es satisfaite.
Quant au sacrifice de sa santé au service de l’établissement, c’est une absurdité qui n’a rien d’admirable.

Provence a écrit:

EdithW a écrit:Certains profs feraient bien de revenir après le 14 juillet pour voir ce qui se passe dans les bureaux des perdirs, et si on leur donnait ne serait-ce qu'un EDT d'un niveau à organiser, ils arrêteraient de râler. Je pense à ma CDE, en pleine chimio, qui a repiqué un an pour ne pas que le collège ferme, et qui doit faire l'EDT à l'aveugle ou presque vu le peu de réponse des autres CDE des établissements où complètent les profs... Dieu sait qu'elle a des défauts, mais là, je lui ai fait un petit message de sympathie aujourd'hui. On vous aime les perdirs... courage!

Je trouve que tu mélanges tout et n’importe quoi.
J’ai eu un emploi du temps épouvantable qui a considérablement compliqué mon travail. Et je râle si je veux. Tant mieux pour toi si tu es satisfaite.
Quant au sacrifice de sa santé au service de l’établissement, c’est une absurdité qui n’a rien d’admirable.

+10000 ! Au bout d’un moment, on peut plaindre les gens, mais s’ils veulent absolument bosser quand ils sont en chimio et sacrifier leur vie pour leur boulot bah… c’est leur problème hein. M’est avis que quand on en est là, il faut songer à voir un psy mais bon…

J'habite à 35/45 mn de mon collège.
Chaque année je prends le parti de me dire que l'edt n'est que pour une année et je me débrouille pour y trouver des points positifs. Sinon l'année est beau trop longue et je n'ai pas envie que ça me bouffe de l'énergie.

Euh, les collègues "en chimio" sont des personnes qui s'occupent l'esprit et luttent contre le cancer bien comme iels veulent et n'ont pas demandé à être jugé•es par des collègues éventuellement bien portant•es par contre, merci.

doubledecker a écrit:J'habite à 35/45 mn de mon collège.
Chaque année je prends le parti de me dire que l'edt n'est que pour une année et je me débrouille pour y trouver des points positifs. Sinon l'année est beau trop longue et je n'ai pas envie que ça me bouffe de l'énergie.

C'est bien si on peut positiver mais je trouve que certains edt sont plus usants et énergivores que d'autres, et sur toute une année scolaire l'usure se fait sentir. Je me rappelle d'hivers qui m'ont semblé très longs où réellement je n'ai jamais vu le jour, avec des cours qui se terminaient à 18h pour reprendre le lendemain à 8h, avec l' impression de me mouvoir dans un tunnel sans fin. Rentrer chez moi tard et dans l'obscurité, me lever le lendemain matin tôt et dans l'obscurité, avec l'impression de ne pas avoir le temps de récupérer et un organisme qui peinait à se régénérer, avec en plus la charge professionnelle à assumer , je trouvais que ça faisait beaucoup. Et je ne m'en souviens plus exactement mais je sais que les week-ends me suffisaient à peine à récupérer. Mon énergie de fait était bouffée par ce rythme que je subissais et pas par le fait que je pestais contre cet edt que je n'avais pas demandé.
Vu les classes que je vais avoir l'an prochain j'espère sincèrement qu'on ne va pas me recoller ce genre d'horaires parce que vraiment ça va s'ajouter à la fatigue des cours et je trouve ça usant.

Soirée a écrit:Euh, les collègues "en chimio" sont des personnes qui s'occupent l'esprit et luttent contre le cancer bien comme iels veulent et n'ont pas demandé à être jugé•es par des collègues éventuellement bien portant•es par contre, merci.

C’est vrai, au temps pour moi. En revanche, je maintiens ma position sur le fait que sacrifier sa santé pour son boulot n’a rien d’admirable (comme le soulignait Provence) et que ce n’est en rien un argument dans le débat de ce fil.

zigmag17 a écrit:

doubledecker a écrit:J'habite à 35/45 mn de mon collège.
Chaque année je prends le parti de me dire que l'edt n'est que pour une année et je me débrouille pour y trouver des points positifs. Sinon l'année est beau trop longue et je n'ai pas envie que ça me bouffe de l'énergie.

C'est bien si on peut positiver mais je trouve que certains edt sont plus usants et énergivores que d'autres, et sur toute une année scolaire l'usure se fait sentir. Je me rappelle d'hivers qui m'ont semblé très longs où réellement je n'ai jamais vu le jour, avec des cours qui se terminaient à 18h pour reprendre le lendemain à 8h, avec l' impression de me mouvoir dans un tunnel sans fin. Rentrer chez moi tard et dans l'obscurité, me lever le lendemain matin tôt et dans l'obscurité, avec l'impression de ne pas avoir le temps de récupérer et un organisme qui peinait à se régénérer, avec en plus la charge professionnelle à assumer , je trouvais que ça faisait beaucoup. Et je ne m'en souviens plus exactement mais je sais que les week-ends me suffisaient à peine à récupérer. Mon énergie de fait était bouffée par ce rythme que je subissais et pas par le fait que je pestais contre cet edt que je n'avais pas demandé.
Vu les classes que je vais avoir l'an prochain j'espère sincèrement qu'on ne va pas me recoller ce genre d'horaires parce que vraiment ça va s'ajouter à la fatigue des cours et je trouve ça usant.

Depuis quelques années nos emplois du temps sont bons, que de fatigue en moins. Je mesure bien la différence. J'ai toujours accepté les emplois du temps sans trop râler et toujours essayé de m'en accommoder mais tout de même, il n'y a pas photo. J'espère que celui à venir sera bon...

La difficulté aussi c'est que chacun a le sentiment que ses raisons à lui pour obtenir tel ou tel vœu sont plus valables que celles des autres.
Par exemple cette année, quand j'ai annoncé que je ne saisirai qu'un seul vœu sur le logiciel au lieu de deux habituellement (un vœu = soit une demi-journée, soit commencer à 9h tous les matins, soit finir à 16h tous les soirs), ça a été un vrai défilé dans mon bureau pour m'expliquer que, pour la personne concernée, il lui fallait impérativement deux voeux :
- je passe l'agrégation j'ai besoin d'une journée entière de boulot
- je garde ma petite fille le mercredi matin et le vendredi après-midi
- je déménage cet été à [bled se situant à 45mn de route] et je ne souhaite pas venir plus de quatre fois par semaine
- je suis agrégée et ne fais que 15h, j'ai droit à un vœu supplémentaire
Je ne remets pas en cause le fondement de toutes ces demandes, mais si je commence à accorder deux voeux à l'un je dois les accorder à tous les autres, et ce n'est plus possible de construire les EDT (je vois déjà comment j'ai galéré avec un vœu à satisfaire cette semaine !), d'autant que j'ai déjà un professeur à libérer le mercredi, jeudi et vendredi (cours à la fac), une autre à libérer cinq demi-journées précises par semaine (cours à l'INSPE), un autre à mi-temps thérapeutique avec cours uniquement le matin, une stagiaire en arts plastiques à libérer le jeudi...
Certains collègues l'ont bien compris quand j'ai fini par envoyer un message Pronote expliquant les contraintes, mais je vois bien que d'autres trouvent que c'est injuste et que je suis de mauvaise volonté.

Quand tu es à temps partiel et tu tu commences à huit heures pour finir à 17h (j’avais une demi-journée) avec des heures de trou partout, ce n’est pas une difficulté à positiver (j’arrive assez bien à m’adapter), ce n’est pas un problème de voeu non respecté, c’est un problème d’emploi du temps mal ficelé qui mange un temps fou. J’ai fini l’année sur les rotules.

LadyOlenna a écrit:La difficulté aussi c'est que chacun a le sentiment que ses raisons à lui pour obtenir tel ou tel vœu sont plus valables que celles des autres.
Par exemple cette année, quand j'ai annoncé que je ne saisirai qu'un seul vœu sur le logiciel au lieu de deux habituellement (un vœu = soit une demi-journée, soit commencer à 9h tous les matins, soit finir à 16h tous les soirs), ça a été un vrai défilé dans mon bureau pour m'expliquer que, pour la personne concernée, il lui fallait impérativement deux voeux :
- je passe l'agrégation j'ai besoin d'une journée entière de boulot
- je garde ma petite fille le mercredi matin et le vendredi après-midi
- je déménage cet été à [bled se situant à 45mn de route] et je ne souhaite pas venir plus de quatre fois par semaine
- je suis agrégée et ne fais que 15h, j'ai droit à un vœu supplémentaire
Je ne remets pas en cause le fondement de toutes ces demandes, mais si je commence à accorder deux voeux à l'un je dois les accorder à tous les autres, et ce n'est plus possible de construire les EDT (je vois déjà comment j'ai galéré avec un vœu à satisfaire cette semaine !), d'autant que j'ai déjà un professeur à libérer le mercredi, jeudi et vendredi (cours à la fac), une autre à libérer cinq demi-journées précises par semaine (cours à l'INSPE), un autre à mi-temps thérapeutique avec cours uniquement le matin, une stagiaire en arts plastiques à libérer le jeudi...
Certains collègues l'ont bien compris quand j'ai fini par envoyer un message Pronote expliquant les contraintes, mais je vois bien que d'autres trouvent que c'est injuste et que je suis de mauvaise volonté.

Enfin bon, "je suis agrégée et j'ai droit à deux vœux", comment dire ...

Bonjour,
Petite question aux concepteurs d’emplois du temps : peut-on imposer 8 h de cours dans une journée ?

Une de mes adjointes mettait systématiquement les temps partiels sur 5 voire 6 jours pour inciter les collègues à reprendre à temps plein. Stratégie assumée et efficace.
Je me rends compte à posteriori que certains emplois du temps que je trouvais mauvais n'étaient objectivement pas si mal que ca, simplement pas vraiment adaptés à mes contraintes ou attentes du moment . Au fil du temps j'ai appris à me satisfaire de ce que j'avais, du moment que mon vœu 1 était accordé.

eliam a écrit:

LadyOlenna a écrit:La difficulté aussi c'est que chacun a le sentiment que ses raisons à lui pour obtenir tel ou tel vœu sont plus valables que celles des autres.
Par exemple cette année, quand j'ai annoncé que je ne saisirai qu'un seul vœu sur le logiciel au lieu de deux habituellement (un vœu = soit une demi-journée, soit commencer à 9h tous les matins, soit finir à 16h tous les soirs), ça a été un vrai défilé dans mon bureau pour m'expliquer que, pour la personne concernée, il lui fallait impérativement deux voeux :
- je passe l'agrégation j'ai besoin d'une journée entière de boulot
- je garde ma petite fille le mercredi matin et le vendredi après-midi
- je déménage cet été à [bled se situant à 45mn de route] et je ne souhaite pas venir plus de quatre fois par semaine
- je suis agrégée et ne fais que 15h, j'ai droit à un vœu supplémentaire
Je ne remets pas en cause le fondement de toutes ces demandes, mais si je commence à accorder deux voeux à l'un je dois les accorder à tous les autres, et ce n'est plus possible de construire les EDT (je vois déjà comment j'ai galéré avec un vœu à satisfaire cette semaine !), d'autant que j'ai déjà un professeur à libérer le mercredi, jeudi et vendredi (cours à la fac), une autre à libérer cinq demi-journées précises par semaine (cours à l'INSPE), un autre à mi-temps thérapeutique avec cours uniquement le matin, une stagiaire en arts plastiques à libérer le jeudi...
Certains collègues l'ont bien compris quand j'ai fini par envoyer un message Pronote expliquant les contraintes, mais je vois bien que d'autres trouvent que c'est injuste et que je suis de mauvaise volonté.

Enfin bon, je suis agrégée et j'ai droit à deux vœux, comment dire ...

Ben moi cette année je ne peux pas. In fine la collègue a bien eu deux demi-journées, mais pas forcément celle qu'elle voulait en second choix (elle a eu le premier).
Et je repose ma question : si je le lui accorde à elle, pourquoi pas aux autres ? Leurs raisons sont tout aussi valables.
En gros cette semaine, à chaque fois que j'ai voulu déplacer un cours, ça a donné :
- ah non tiens pas là, y'a un cours de maths en barrette
- ah non tiens pas là, y'a un cours de français en barrette
- ah non tiens pas là, y'a un cours d'EPS
- ah non tiens pas là, y'a plus de salle disponible
- ah non tiens pas là, y'a un cours de latin
- ah non tiens pas là, ça va créer deux heures de permanence consécutives pour la classe
Je suis désolée mais je ne suis pas magicienne.

Le premier choix respecté et une autre demi-journée, je trouve ça très bien (surtout en collège où les collègues ont aussi le samedi matin et le mercredi après-midi).

LadyOlenna a écrit:La difficulté aussi c'est que chacun a le sentiment que ses raisons à lui pour obtenir tel ou tel vœu sont plus valables que celles des autres.
Par exemple cette année, quand j'ai annoncé que je ne saisirai qu'un seul vœu sur le logiciel au lieu de deux habituellement (un vœu = soit une demi-journée, soit commencer à 9h tous les matins, soit finir à 16h tous les soirs), ça a été un vrai défilé dans mon bureau pour m'expliquer que, pour la personne concernée, il lui fallait impérativement deux voeux :
- je passe l'agrégation j'ai besoin d'une journée entière de boulot
- je garde ma petite fille le mercredi matin et le vendredi après-midi
- je déménage cet été à [bled se situant à 45mn de route] et je ne souhaite pas venir plus de quatre fois par semaine
- je suis agrégée et ne fais que 15h, j'ai droit à un vœu supplémentaire
Je ne remets pas en cause le fondement de toutes ces demandes, mais si je commence à accorder deux voeux à l'un je dois les accorder à tous les autres, et ce n'est plus possible de construire les EDT (je vois déjà comment j'ai galéré avec un vœu à satisfaire cette semaine !), d'autant que j'ai déjà un professeur à libérer le mercredi, jeudi et vendredi (cours à la fac), une autre à libérer cinq demi-journées précises par semaine (cours à l'INSPE), un autre à mi-temps thérapeutique avec cours uniquement le matin, une stagiaire en arts plastiques à libérer le jeudi...
Certains collègues l'ont bien compris quand j'ai fini par envoyer un message Pronote expliquant les contraintes, mais je vois bien que d'autres trouvent que c'est injuste et que je suis de mauvaise volonté.

Sur ce que tu dis des demandes c'est très vrai. Il y a des demandes liées à des contraintes incompressibles. A côté de ça, et c'est ce que je fustige depuis des années mais il n'y a rien à faire, existe un deux poids-deux mesures, et dans mon établissement il y a toujours parmi ceux dont tu parles et qui émettent plusieurs vœux au lieu d'un seul, ceux qui passeront outre cette obligation et qui obtiendront satisfaction, et ceux qui s'entendent dire " Vous savez bien que vous n'aviez qu'un voeu à émettre, vous l'avez eu, ne vous plaignez pas". C'est de l'injustice flagrante et on a beau s'élever contre elle il n'y a rien à faire.
Cette année une collègue a jeté un œil sur des fiches de vœux qu'étaient en train de remplir d'autres collègues en sdp, elle était outrée. Nous pouvions émettre 2 vœux maximum, ce qui est déjà pas mal. Certains collègues ont rempli 2 feuilles! Et des trucs délirants liés à leur confort personnel.
Ce qui est décourageant, agaçant, révoltant... c'est que ce sont toujours les mêmes qui cumulent les points positifs des edt. Dans l'idéal j'adorerais bosser 4 ou 3 jours ( c'est possible) par semaine de 9h à 16h. Mathématiquement sur un edt à 18h c'est possible .
Comme c'est bizarre! C'est ce que certains ont systématiquement année après année. Bon nous en LP c'est différent et ce sont souvent les collègues de pro qui bénéficient de ce genre d'agrément ( ils demandent des blocs de 3 ou 4h et le matin le plus souvent).
Je comprends très bien les contraintes objectives. Mais les passe-droits je ne m'y fais pas.