Petite angoisse de pré rentrée.

zigmag17 a écrit:

mamieprof a écrit:Toujours la même angoisse d un edt merdique mais je relativise car j'ai décidé de faire encore 2 années scolaires plus un mois et demi pour partir à 65 ans.
Pour la première fois depuis ma titularisation, j'ai demandé à ne pas être  PP. Ça devrait être respecté.  Ne plus être PP de terminale  va me libérer d'une charge que j'aimais beaucoup mais qui , entre l'administratif et Parcoursup,  devenait trop prenante y compris pendant les vacances scolaires.
Et la remise des edt après la grand messe de la direction est insupportable. J'ai 11 ans d' EN,  je ne comprends toujours pas pourquoi on nous infantilise autant.

J'ai plus de 30 ans d'EN. L'ENSAP me donne des simulations de départ à partir de 63 ans. Honnêtement je vais faire des calculs et voir si ça passe comme ça avec une minuscule retraite. Je n'aurai peut-être pas la quiétude financière mais au moins la tranquillité de l'esprit.
Je n'en peux plus moi non plus de cette infantilisation, ni des passe-droits que s'arrogent certains, ni des petits caporaux ( de plus en plus de collègues et de CPE se prennent pour des chefs et notre marge de manœuvre est réduite). Franchement cette médiocrité j'en ai ma claque. Ce qui ne m'empêche pas d'etre là année après année , et ça c'est vraiment un travail que je dois mener pour comprendre les ressorts de ma passivité.

Du vécu, pour moi. Et je suis partie sans faire de calculs. Mais je ne vis pas seule et mon logement est payé. 
Je me suis amusée hier, à la louche, à faire un calcul de nos deux salaires  avec deux enfants et un prêt, il m'en reste autant aujourd'hui ( voire plus selon les impôts puisque j'en paye plus que lorsque j'avais des enfants. Je parle en % pour que le chiffre soit fiable).
Je n'en pouvais plus de tout ce que tu as écrit entre injonctions et moyens en baisse, sans compter les parents.
Je valide aussi ce qu'a écrit Malavita.

zigmag17 a écrit:

mamieprof a écrit:Toujours la même angoisse d un edt merdique mais je relativise car j'ai décidé de faire encore 2 années scolaires plus un mois et demi pour partir à 65 ans.
Pour la première fois depuis ma titularisation, j'ai demandé à ne pas être  PP. Ça devrait être respecté.  Ne plus être PP de terminale  va me libérer d'une charge que j'aimais beaucoup mais qui , entre l'administratif et Parcoursup,  devenait trop prenante y compris pendant les vacances scolaires.
Et la remise des edt après la grand messe de la direction est insupportable. J'ai 11 ans d' EN,  je ne comprends toujours pas pourquoi on nous infantilise autant.

J'ai plus de 30 ans d'EN. L'ENSAP me donne des simulations de départ à partir de 63 ans. Honnêtement je vais faire des calculs et voir si ça passe comme ça avec une minuscule retraite. Je n'aurai peut-être pas la quiétude financière mais au moins la tranquillité de l'esprit.
Je n'en peux plus moi non plus de cette infantilisation, ni des passe-droits que s'arrogent certains, ni des petits caporaux ( de plus en plus de collègues et de CPE se prennent pour des chefs et notre marge de manœuvre est réduite). Franchement cette médiocrité j'en ai ma claque. Ce qui ne m'empêche pas d'etre là année après année , et ça c'est vraiment un travail que je dois mener pour comprendre les ressorts de ma passivité.

31ème rentrée en ce qui me concerne. Je partirai avant l'âge légal de la retraite. Ce qui me gêne le plus c'est la question de la couverture maladie même si je sais que je peux dépendre de la sécu de quelqu'un d'autre.

Malavita a écrit:

zigmag17 a écrit:Rien fait. J'envisage cette rentrée comme un évènement désagréable qui va se poursuivre toute l'année.  Les répartitions ont été faites de telle sorte que je ne décolère pas et me retrouve pour la première fois depuis des lustres avec un nombre conséquent de classes, et pour certaines des classes subies. Je vais donc travailler comme quand j'ai débuté : au jour le jour, sans quoi je vais disjoncter. Il ne manquerait plus qu'un edt mal ficelé parachève le tout et je ferai ce qu'a fait l'une de mes collègues il y a quelques années : aucune incursion en salle des profs, photocops, cours et basta.
Le mode grosse contrariété est enclenché, j'en veux énormément à certains collègues et aux coordos qui ont mené ces répartitions, c'est douloureux de se dire que l'on fait partie des gens qui auront subi des décisions de A à Z pendant toute leur carrière tandis que d'autres savent se faire entendre et savent comment obtenir ce qu'ils veulent( pourtant je sais dire ce que je veux mais ça n'a aucune portée manifestement).
Pas hâte d'y être, pas hâte d'en cauchemarder non plus.

Aïe. Je suis vraiment désolée pour toi. Je ne comprends, ce n'est pas l'équipe de LHG qui a géré la répartition ?

A titre personnel, je commence d'angoisser car l'ambiance de mon établissement est délétère et j'ai deux collègues avec qui je m'entendais bien qui sont parties. En revanche, si notre répartition est acceptée (on ne le sait toujours pas..., l'an dernier, on a découvert la validation, le jour de la pré-rentée ), je me retrouve pour la première fois avec seulement trois classes et deux niveau.
En revanche, ce qui m'inquiète c'est que notre direction est toujours en place avec de gros dysfonctionnements et une incapacité à cadrer les élèves (car leur parole est d'or), une vie scolaire qui fait sa loi et des collègues qui tutoient la direction...

Je connais ce que tu décris dans ton dernier paragraphe. J'espère que ça ira et que tu vas retrouver des collègues avec qui échanger, dans des contextes comme ceux-là se sentir compris et soutenu est primordial .
Pour moi c'est la première fois que je suis confrontée à des méthodes établies par les coordos, à savoir que la réunion de répartitions était là pour valider leurs propositions deja inscrites dans un tableau, sachant que celles-ci convenaient à tous sauf à moi ( on est nombreux en LH). En amont nous avions tous procédé aux vœux habituels( classes suivies entre autres), mais pour ce dont je n'étais pas sûre, trop tard! J'attendais la réunion pour discuter de telle ou telle option et suivre les discussions. Eh bien non, c'était plié car les échanges avaient eu lieu par mails mais pas à destination de tous, seulement entre chaque collègue et les coordos. Aucune transparence, aucune visibilité. Alors que j'avais fait part de mes desiderata à tout le monde. Résultat : j'ai réussi à faire procéder à des changements à la marge mais je vais avoir 6 classes et 5 niveaux. Bien sûr les autres collègues sont , sauf deux qui m'ont relativement sauvé la mise, restés arc-boutés sur leurs demandes. Et tout bouger ensuite etait trop compliqué. Magnifique. Heureusement que j'ai déjà travaillé avec tous ces niveaux avant. Mais en term bac, avec le nouveau programme en plus, ça va être costaud.
J'ai bien retenu la leçon pour l'année prochaine.

zigmag17 a écrit:Rien fait. J'envisage cette rentrée comme un évènement désagréable qui va se poursuivre toute l'année.  Les répartitions ont été faites de telle sorte que je ne décolère pas et me retrouve pour la première fois depuis des lustres avec un nombre conséquent de classes, et pour certaines des classes subies. Je vais donc travailler comme quand j'ai débuté : au jour le jour, sans quoi je vais disjoncter. Il ne manquerait plus qu'un edt mal ficelé parachève le tout et je ferai ce qu'a fait l'une de mes collègues il y a quelques années : aucune incursion en salle des profs, photocops, cours et basta.
Le mode grosse contrariété est enclenché, j'en veux énormément à certains collègues et aux coordos qui ont mené ces répartitions, c'est douloureux de se dire que l'on fait partie des gens qui auront subi des décisions de A à Z pendant toute leur carrière tandis que d'autres savent se faire entendre et savent comment obtenir ce qu'ils veulent( pourtant je sais dire ce que je veux mais ça n'a aucune portée manifestement).
Pas hâte d'y être, pas hâte d'en cauchemarder non plus.

Je suis désolée pour toi et je compatis.
J'espère que tu trouveras du soutien pour éclairer ton année...

Petit stress aussi pour moi pour la rentrée dans mon nouvel etb. Crainte d'un etd pourri et des difficultés de sociabilisation avec mes futurs collègues.

GigiNeo a écrit:

zigmag17 a écrit:Rien fait. J'envisage cette rentrée comme un évènement désagréable qui va se poursuivre toute l'année.  Les répartitions ont été faites de telle sorte que je ne décolère pas et me retrouve pour la première fois depuis des lustres avec un nombre conséquent de classes, et pour certaines des classes subies. Je vais donc travailler comme quand j'ai débuté : au jour le jour, sans quoi je vais disjoncter. Il ne manquerait plus qu'un edt mal ficelé parachève le tout et je ferai ce qu'a fait l'une de mes collègues il y a quelques années : aucune incursion en salle des profs, photocops, cours et basta.
Le mode grosse contrariété est enclenché, j'en veux énormément à certains collègues et aux coordos qui ont mené ces répartitions, c'est douloureux de se dire que l'on fait partie des gens qui auront subi des décisions de A à Z pendant toute leur carrière tandis que d'autres savent se faire entendre et savent comment obtenir ce qu'ils veulent( pourtant je sais dire ce que je veux mais ça n'a aucune portée manifestement).
Pas hâte d'y être, pas hâte d'en cauchemarder non plus.

Je suis désolée pour toi et je compatis.
J'espère que tu trouveras du soutien pour éclairer ton année...

Merci! Heureusement j'ai aussi des collègues super avec qui je peux rire et décompresser en toute décontraction. Mais je fulmine quand même et certains n'auront aucun mot de ma part de l'année, ca c'est sûr!

28e rentrée... Pas d'angoisse, plutôt une certaine fatigue anticipée à l'idée de l'année scolaire à venir.
Je n'ai rien fait des vacances pour le collège. Hier, j'ai vidé mon cartable, que j'avais abandonné dans un coin depuis juillet. Les vacances sont passées comme dans un souffle. Il y a longtemps que je ne culpabilise plus.
J'ai reçu mon edt hier, c'est la première fois que je le reçois si tôt de toute ma carrière (notre cde change, l'ancien a voulu envoyer les edt avant de prendre ses fonctions dans son nouvel établissement. Je regrette déjà ce chef...) Je suis libérée du seul stress possible de la prérentrée.
Mes deux enfants entrent en terminale dans quelques jours et leur année scolaire, avec ses échéances et ses enjeux, occulte complètement la mienne.

Des pensées à tous ceux qui connaissent des rentrées difficiles. Zigmag

M le Maudit a écrit:

zigmag17 a écrit:

mamieprof a écrit:Toujours la même angoisse d un edt merdique mais je relativise car j'ai décidé de faire encore 2 années scolaires plus un mois et demi pour partir à 65 ans.
Pour la première fois depuis ma titularisation, j'ai demandé à ne pas être  PP. Ça devrait être respecté.  Ne plus être PP de terminale  va me libérer d'une charge que j'aimais beaucoup mais qui , entre l'administratif et Parcoursup,  devenait trop prenante y compris pendant les vacances scolaires.
Et la remise des edt après la grand messe de la direction est insupportable. J'ai 11 ans d' EN,  je ne comprends toujours pas pourquoi on nous infantilise autant.

J'ai plus de 30 ans d'EN. L'ENSAP me donne des simulations de départ à partir de 63 ans. Honnêtement je vais faire des calculs et voir si ça passe comme ça avec une minuscule retraite. Je n'aurai peut-être pas la quiétude financière mais au moins la tranquillité de l'esprit.
Je n'en peux plus moi non plus de cette infantilisation, ni des passe-droits que s'arrogent certains, ni des petits caporaux ( de plus en plus de collègues et de CPE se prennent pour des chefs et notre marge de manœuvre est réduite). Franchement cette médiocrité j'en ai ma claque. Ce qui ne m'empêche pas d'etre là année après année , et ça c'est vraiment un travail que je dois mener pour comprendre les ressorts de ma passivité.

31ème rentrée en ce qui me concerne. Je partirai avant l'âge légal de la retraite. Ce qui me gêne le plus c'est la question de la couverture maladie même si je sais que je peux dépendre de la sécu de quelqu'un d'autre.

Pour la Sécu de base tu aurais droit à la PUMa: https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F34308 . Elle est alors gratuite, sauf si tu perçois des revenus du capital conséquents (il y a alors une taxe supplémentaire dessus).

Pas d'angoisse, mais plutôt un certain manque de motivation. J'ai l'impression de ne pas avoir vraiment coupé avec le travail, c'est comme si je sortais à peine des oraux de français.
Bon courage à tous !

A peu près le même état d'esprit que Zigmag. Je n'ai toujours pas, malgré mes efforts pour relativiser, digéré la répartition. Dans mon établissement certains collègues sont payés en pacte pour faire les EDT. C'est insupportable mais ça passe.
J'espère avoir une salle (pour la première fois en 25 rentrées dans mon établissement) pour mettre le moins possible les pieds en salle des profs. J'ai pensé à demander une mutation (avoir un tel rapport au travail me dérange) mais dans mon coin il n'y a aucun poste.

Tivinou a écrit:A peu près le même état d'esprit que Zigmag. Je n'ai toujours pas, malgré mes efforts pour relativiser, digéré la répartition. Dans mon établissement certains collègues sont payés en pacte pour faire les EDT. C'est insupportable mais ça passe.
J'espère avoir une salle (pour la première fois en 25 rentrées dans mon établissement) pour mettre le moins possible les pieds en salle des profs. J'ai pensé à demander une mutation (avoir un tel rapport au travail me dérange) mais dans mon coin il n'y a aucun poste.

Alors ça... !

L'infantilisation des professeurs avec les emplois du temps au dernier moment, ça ne me manque vraiment pas. J'ai eu quelques chefs qui ne pratiquaient pas ainsi, c'est donc possible. Et les services établis sans consultation de toute l'équipe par un coordonateur tout puissant c'est plus possible non plus. J'ai connu ce type de potentat aussi et les échanges de certains membres de l'équipe derrière le dos de quelques uns.

Un peu de stress, quelques cauchemars... Extraordinairement timide, j'appréhende toujours la rentrée, et encore plus la pré-rentrée. On doit suivre un parcours bien balisé : accueil autour d'un petit-déjeuner où l'on retrouve les collègues, plénière avec remise des emplois du temps et d'une avalanche de documents, puis des réunions dont j'ai du mal à comprendre l'indispensable nécessité et l'efficacité réelle. Et pendant les pauses, je dois aménager ma nouvelle salle, imprimer mes premiers cours et réfléchir à l'organisation de mon année en fonction de l'emploi du temps..

Mathador a écrit:

M le Maudit a écrit:

zigmag17 a écrit:

mamieprof a écrit:Toujours la même angoisse d un edt merdique mais je relativise car j'ai décidé de faire encore 2 années scolaires plus un mois et demi pour partir à 65 ans.
Pour la première fois depuis ma titularisation, j'ai demandé à ne pas être  PP. Ça devrait être respecté.  Ne plus être PP de terminale  va me libérer d'une charge que j'aimais beaucoup mais qui , entre l'administratif et Parcoursup,  devenait trop prenante y compris pendant les vacances scolaires.
Et la remise des edt après la grand messe de la direction est insupportable. J'ai 11 ans d' EN,  je ne comprends toujours pas pourquoi on nous infantilise autant.

J'ai plus de 30 ans d'EN. L'ENSAP me donne des simulations de départ à partir de 63 ans. Honnêtement je vais faire des calculs et voir si ça passe comme ça avec une minuscule retraite. Je n'aurai peut-être pas la quiétude financière mais au moins la tranquillité de l'esprit.
Je n'en peux plus moi non plus de cette infantilisation, ni des passe-droits que s'arrogent certains, ni des petits caporaux ( de plus en plus de collègues et de CPE se prennent pour des chefs et notre marge de manœuvre est réduite). Franchement cette médiocrité j'en ai ma claque. Ce qui ne m'empêche pas d'etre là année après année , et ça c'est vraiment un travail que je dois mener pour comprendre les ressorts de ma passivité.

31ème rentrée en ce qui me concerne. Je partirai avant l'âge légal de la retraite. Ce qui me gêne le plus c'est la question de la couverture maladie même si je sais que je peux dépendre de la sécu de quelqu'un d'autre.

Pour la Sécu de base tu aurais droit à la PUMa: https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F34308 . Elle est alors gratuite, sauf si tu perçois des revenus du capital conséquents (il y a alors une taxe supplémentaire dessus).

Merci Mathador. Ce qui m'embête avec la PUMA c'est que (comme avant avec la CMU) certains praticiens refusent de traiter les patients y ayant droit (dentistes en particulier). Je sais aussi qu'il existe une mutuelle dont le prix est très accessible. Mais d'ici là l'éducation nationale sera devenu un havre de paix très convoité et je serai ravi d'y rester jusqu'à 64 ans !!!

zigmag17 a écrit:

Malavita a écrit:

zigmag17 a écrit:Rien fait. J'envisage cette rentrée comme un évènement désagréable qui va se poursuivre toute l'année.  Les répartitions ont été faites de telle sorte que je ne décolère pas et me retrouve pour la première fois depuis des lustres avec un nombre conséquent de classes, et pour certaines des classes subies. Je vais donc travailler comme quand j'ai débuté : au jour le jour, sans quoi je vais disjoncter. Il ne manquerait plus qu'un edt mal ficelé parachève le tout et je ferai ce qu'a fait l'une de mes collègues il y a quelques années : aucune incursion en salle des profs, photocops, cours et basta.
Le mode grosse contrariété est enclenché, j'en veux énormément à certains collègues et aux coordos qui ont mené ces répartitions
[...]

Aïe. Je suis vraiment désolée pour toi. Je ne comprends, ce n'est pas l'équipe de LHG qui a géré la répartition ?

A titre personnel, je commence d'angoisser car l'ambiance de mon établissement est délétère et j'ai deux collègues avec qui je m'entendais bien qui sont parties. En revanche, si notre répartition est acceptée (on ne le sait toujours pas..., l'an dernier, on a découvert la validation, le jour de la pré-rentée ), je me retrouve pour la première fois avec seulement trois classes et deux niveau.
En revanche, ce qui m'inquiète c'est que notre direction est toujours en place avec de gros dysfonctionnements [...]

Je connais ce que tu décris dans ton dernier paragraphe. J'espère que ça ira et que tu vas retrouver des collègues avec qui échanger, dans des contextes comme ceux-là se sentir compris et soutenu est primordial .
Pour moi c'est la première fois que je suis confrontée à des méthodes établies par les coordos, à savoir que la réunion de répartitions était là pour valider leurs propositions deja inscrites dans un tableau, sachant que celles-ci convenaient à tous sauf à moi ( on est nombreux en LH). En amont nous avions tous procédé aux vœux habituels( classes suivies entre autres), mais pour ce dont je n'étais pas sûre, trop tard ! J'attendais la réunion pour discuter de telle ou telle option et suivre les discussions. Eh bien non, c'était plié car les échanges avaient eu lieu par mails mais pas à destination de tous, seulement entre chaque collègue et les coordos. Aucune transparence, aucune visibilité.  Alors que j'avais fait part de mes desiderata à tout le monde. Résultat : j'ai réussi à faire procéder à des changements à la marge mais je vais avoir 6 classes et 5 niveaux. Bien sûr les autres collègues sont , sauf deux qui m'ont relativement sauvé la mise,  restés arc-boutés sur leurs demandes. Et tout bouger ensuite était trop compliqué. Magnifique.  Heureusement que j'ai déjà travaillé avec tous ces niveaux avant. Mais en term bac, avec le nouveau programme en plus, ça va être costaud.  
J'ai bien retenu la leçon pour l'année prochaine.

J'ai des collègues d'une autre équipe péda qui fonctionne par mail et ensuite la coordo présente la répartition terminée. Ca ne se plaint pas.
Dans mon équipe de LHG la répartition se fait toujours dans la bonne ambiance voire la franche rigolade (sauf quand il s'agit de tout recompter et reporter sur les doc définitifs pour la direction où on galère toujours un peu). La façon de procéder de tes collègues, Zigmag, a été plutôt dégueulasse.

On risque de dériver et cela pourrait plutôt prendre place dans la section enseignement pro, mais comment fais-tu pour avoir 6 classes (sans parler des cinq niveaux) ? Dans mon lycée nous avons en général 3 ou 3.5 classes (lorsqu'on est obligé de partager entre collègues une classe entre histoire-Géo et lettres). Cette année je vais en avoir quatre mais parce que j'ai trois classes à effectifs réduits, 15, donc sans dédoublement, mais c'est rare. Nous avons pas mal de classes à 32 ce qui fait qu'avec les dédoublements on s'en sort plutôt pas mal sur le nombre de classes.

Sinon, pour les répartitions validées ou non et en fin d'année je trouve cela assez peu normal et si changement il doit y avoir je trouve encore moins normal que la direction ne communique pas à l'avance (voire discute avec les collègues). Ce n'est guère courtois et respectable. J'ai deux amis-collègues qui se sont retrouvés à la rentrée avec des classes totalement différentes parce que tel collègue ou tel autre était passé après la répartition dans le bureau du chef pour tout changer (ils avaient préparés leurs cours à l'avance).

L'inquiétude pour la rentrée, concernant notre équipe, c'est que nous ne savons pas quel coup de Trafalgar nous ont préparé l'adjoint et le DDFPT. Je sais juste, passant dans le couloir pour aller au secrétariat de direction avoir entendu (alors qu'ils parlaient des EDT des lettres-histoire), que j'ai entendu "ça, on va en entendre parler pendant toute l'année". J'imagine le pire. Favoritisme pour l'un (car on n'a pas le droit de demander une journée complète mais qu'un a bien fait comprendre qu'il aimerait tout son vendredi, sans le demander officiellement, et que l'adjoint lui doit de bons services) ? EDT pourris pour tous étant donné ce que la direction nous a pondu et imposé pour certaines heures. Ça pue et ça ne rassure pas à la veille de la rentrée.

Tivinou a écrit:A peu près le même état d'esprit que Zigmag. Je n'ai toujours pas, malgré mes efforts pour relativiser, digéré la répartition. Dans mon établissement certains collègues sont payés en pacte pour faire les EDT. C'est insupportable mais ça passe.
J'espère avoir une salle (pour la première fois en 25 rentrées dans mon établissement) pour mettre le moins possible les pieds en salle des profs. J'ai pensé à demander une mutation (avoir un tel rapport au travail me dérange) mais dans mon coin il n'y a aucun poste.

Pour les edt c'est un peu la même configuration dans mon LP mais pas tout à fait. Cela dit au bout du compte on en revient toujours à la même chose: personne n'est à sa place mais tout le monde se sent supérieur à ceux qui subissent ( dont nous sommes, apparemment).
Je ne sais pas si la mutation est une réelle option. J'ai tout envoyé valser il y a quelques années, j'avais fait le tour de plein de choses et je pensais que l'herbe était plus verte ailleurs. Sans doute est-ce le cas parfois. Là, non. Je retrouve les mêmes dysfonctionnements, exactement. Ne regrette pas de ne pas pouvoir bouger. Après, si cela devient trop insupportable, tu peux tenter, visibilité sur les postes ou pas, on ne sait jamais.

Aperçu par hasard a écrit:

Tivinou a écrit:A peu près le même état d'esprit que Zigmag. Je n'ai toujours pas, malgré mes efforts pour relativiser, digéré la répartition. Dans mon établissement certains collègues sont payés en pacte pour faire les EDT. C'est insupportable mais ça passe.
J'espère avoir une salle (pour la première fois en 25 rentrées dans mon établissement) pour mettre le moins possible les pieds en salle des profs. J'ai pensé à demander une mutation (avoir un tel rapport au travail me dérange) mais dans mon coin il n'y a aucun poste.

Alors ça... !

What ? Les parasites ! Et le gaspillage ! Gaspillage cautionné d'ailleurs. C'est dingue.

zigmag17 a écrit:

Je connais ce que tu décris dans ton dernier paragraphe. J'espère que ça ira et que tu vas retrouver des collègues avec qui échanger, dans des contextes comme ceux-là se sentir compris et soutenu est primordial .
Pour moi c'est la première fois que je suis confrontée à des méthodes établies par les coordos, à savoir que la réunion de répartitions était là pour valider leurs propositions deja inscrites dans un tableau, sachant que celles-ci convenaient à tous sauf à moi ( on est nombreux en LH). En amont nous avions tous procédé aux vœux habituels( classes suivies entre autres), mais pour ce dont je n'étais pas sûre, trop tard! J'attendais la réunion pour discuter de telle ou telle option et suivre les discussions. Eh bien non, c'était plié car les échanges avaient eu lieu par mails mais pas à destination de tous, seulement entre chaque collègue et les coordos. Aucune transparence, aucune visibilité.  Alors que j'avais fait part de mes desiderata à tout le monde. Résultat : j'ai réussi à faire procéder à des changements à la marge mais je vais avoir 6 classes et 5 niveaux. Bien sûr les autres collègues sont , sauf deux qui m'ont relativement sauvé la mise,  restés arc-boutés sur leurs demandes. Et tout bouger ensuite etait trop compliqué. Magnifique.  Heureusement que j'ai déjà travaillé avec tous ces niveaux avant. Mais en term bac, avec le nouveau programme en plus, ça va être costaud.  
J'ai bien retenu la leçon pour l'année prochaine.

Ah oui... Je ne pensais pas que ce genre de pratique avait cours en LP (sur le lycée G, cela se passe comme cela dans une équipe). Je ne comprends pas que les répartitions ne soient pas réalisées en toute transparence. Et six classes sur cinq niveaux mais quelle horreur   Si tu es épuisée, malade, n'hésite pas à aller voir un médecin.
On s'entend bien dans notre équipe de LHG, heureusement (au grand regret de notre direction, qui a tenté le divisé pour mieux régner sans succès !)

Bon courage à toi et à @Tivinou

Edit : Même questionnement de @Jacq pour les six classes car avec les dédoublements nous avons entre trois et quatre classes sur deux à trois niveaux.

Jacq a écrit:

zigmag17 a écrit:

Malavita a écrit:

zigmag17 a écrit:Rien fait. J'envisage cette rentrée comme un évènement désagréable qui va se poursuivre toute l'année.  Les répartitions ont été faites de telle sorte que je ne décolère pas et me retrouve pour la première fois depuis des lustres avec un nombre conséquent de classes, et pour certaines des classes subies. Je vais donc travailler comme quand j'ai débuté : au jour le jour, sans quoi je vais disjoncter. Il ne manquerait plus qu'un edt mal ficelé parachève le tout et je ferai ce qu'a fait l'une de mes collègues il y a quelques années : aucune incursion en salle des profs, photocops, cours et basta.
Le mode grosse contrariété est enclenché, j'en veux énormément à certains collègues et aux coordos qui ont mené ces répartitions
[...]

Aïe. Je suis vraiment désolée pour toi. Je ne comprends, ce n'est pas l'équipe de LHG qui a géré la répartition ?

A titre personnel, je commence d'angoisser car l'ambiance de mon établissement est délétère et j'ai deux collègues avec qui je m'entendais bien qui sont parties. En revanche, si notre répartition est acceptée (on ne le sait toujours pas..., l'an dernier, on a découvert la validation, le jour de la pré-rentée ), je me retrouve pour la première fois avec seulement trois classes et deux niveau.
En revanche, ce qui m'inquiète c'est que notre direction est toujours en place avec de gros dysfonctionnements [...]

Je connais ce que tu décris dans ton dernier paragraphe. J'espère que ça ira et que tu vas retrouver des collègues avec qui échanger, dans des contextes comme ceux-là se sentir compris et soutenu est primordial .
Pour moi c'est la première fois que je suis confrontée à des méthodes établies par les coordos, à savoir que la réunion de répartitions était là pour valider leurs propositions deja inscrites dans un tableau, sachant que celles-ci convenaient à tous sauf à moi ( on est nombreux en LH). En amont nous avions tous procédé aux vœux habituels( classes suivies entre autres), mais pour ce dont je n'étais pas sûre, trop tard ! J'attendais la réunion pour discuter de telle ou telle option et suivre les discussions. Eh bien non, c'était plié car les échanges avaient eu lieu par mails mais pas à destination de tous, seulement entre chaque collègue et les coordos. Aucune transparence, aucune visibilité.  Alors que j'avais fait part de mes desiderata à tout le monde. Résultat : j'ai réussi à faire procéder à des changements à la marge mais je vais avoir 6 classes et 5 niveaux. Bien sûr les autres collègues sont , sauf deux qui m'ont relativement sauvé la mise,  restés arc-boutés sur leurs demandes. Et tout bouger ensuite était trop compliqué. Magnifique.  Heureusement que j'ai déjà travaillé avec tous ces niveaux avant. Mais en term bac, avec le nouveau programme en plus, ça va être costaud.  
J'ai bien retenu la leçon pour l'année prochaine.

J'ai des collègues d'une autre équipe péda qui fonctionne par mail et ensuite la coordo présente la répartition terminée. Ca ne se plaint pas.
Dans mon équipe de LHG la répartition se fait toujours dans la bonne ambiance voire la franche rigolade (sauf quand il s'agit de tout recompter et reporter sur les doc définitifs pour la direction où on galère toujours un peu). La façon de procéder de tes collègues, Zigmag, a été plutôt dégueulasse.

On risque de dériver et cela pourrait plutôt prendre place dans la section enseignement pro, mais comment fais-tu pour avoir 6 classes (sans parler des cinq niveaux) ? Dans mon lycée nous avons en général 3 ou 3.5 classes (lorsqu'on est obligé de partager entre collègues une classe entre histoire-Géo et lettres). Cette année je vais en avoir quatre mais parce que j'ai trois classes à effectifs réduits, 15, donc sans dédoublement, mais c'est rare. Nous avons pas mal de classes à 32 ce qui fait qu'avec les dédoublements on s'en sort plutôt pas mal sur le nombre de classes.

Sinon, pour les répartitions validées ou non et en fin d'année je trouve cela assez peu normal et si changement il doit y avoir je trouve encore moins normal que la direction ne communique pas à l'avance (voire discute avec les collègues). Ce n'est guère courtois et respectable. J'ai deux amis-collègues qui se sont retrouvés à la rentrée avec des classes totalement différentes parce que tel collègue ou tel autre était passé après la répartition dans le bureau du chef pour tout changer (ils avaient préparés leurs cours à l'avance).

L'inquiétude pour la rentrée, concernant notre équipe, c'est que nous ne savons pas quel coup de Trafalgar nous ont préparé l'adjoint et le DDFPT. Je sais juste, passant dans le couloir pour aller au secrétariat de direction avoir entendu (alors qu'ils parlaient des EDT des lettres-histoire), que j'ai entendu "ça, on va en entendre parler pendant toute l'année". J'imagine le pire. Favoritisme pour l'un (car on n'a pas le droit de demander une journée complète mais qu'un a bien fait comprendre qu'il aimerait tout son vendredi, sans le demander officiellement, et que l'adjoint lui doit de bons services) ? EDT pourris pour tous étant donné ce que la direction nous a pondu et imposé pour certaines heures. Ça pue et ça ne rassure pas à la veille de la rentrée.

J'ai longtemps fonctionné avec 4 classes. Les 6 classes c'est parce que je ne voulais plus suivre une classe de CAP que j'avais 6h avec tout le packaging ( LH, AP etc) il a bien fallu que je prenne d'autres heures mais bien sûr les classes avec le même nombre d'heures étant déjà réparties, je me suis vu allouer des classes de bac pro, par petits bouts d'heures. J'ai bataillé pour rétablir des heures à ma convenance mais ça n'est pas satisfaisant à l'arrivée.
Ce que je trouve révoltant c'est le manque de transparence : pas d'échange, pas de discussion. Et les arguments donnés par l'un des deux coordos quand j'ai demandé des explications sont juste hallucinants. C'est magouilles et compagnie.
Je tâcherai de ne pas me faire avoir l'année prochaine.

J'espère que ton edt te conviendra.

Malavita a écrit:

zigmag17 a écrit:

Je connais ce que tu décris dans ton dernier paragraphe. J'espère que ça ira et que tu vas retrouver des collègues avec qui échanger, dans des contextes comme ceux-là se sentir compris et soutenu est primordial .
Pour moi c'est la première fois que je suis confrontée à des méthodes établies par les coordos, à savoir que la réunion de répartitions était là pour valider leurs propositions deja inscrites dans un tableau, sachant que celles-ci convenaient à tous sauf à moi ( on est nombreux en LH). En amont nous avions tous procédé aux vœux habituels( classes suivies entre autres), mais pour ce dont je n'étais pas sûre, trop tard! J'attendais la réunion pour discuter de telle ou telle option et suivre les discussions. Eh bien non, c'était plié car les échanges avaient eu lieu par mails mais pas à destination de tous, seulement entre chaque collègue et les coordos. Aucune transparence, aucune visibilité.  Alors que j'avais fait part de mes desiderata à tout le monde. Résultat : j'ai réussi à faire procéder à des changements à la marge mais je vais avoir 6 classes et 5 niveaux. Bien sûr les autres collègues sont , sauf deux qui m'ont relativement sauvé la mise,  restés arc-boutés sur leurs demandes. Et tout bouger ensuite etait trop compliqué. Magnifique.  Heureusement que j'ai déjà travaillé avec tous ces niveaux avant. Mais en term bac, avec le nouveau programme en plus, ça va être costaud.  
J'ai bien retenu la leçon pour l'année prochaine.

Ah oui... Je ne pensais pas que ce genre de pratique avait cours en LP (sur le lycée G, cela se passe comme cela dans une équipe). Je ne comprends pas que les répartitions ne soient pas réalisées en toute transparence. Et six classes sur cinq niveaux mais quelle horreur   Si tu es épuisée, malade, n'hésite pas à aller voir un médecin.
On s'entend bien dans notre équipe de LHG, heureusement (au grand regret de notre direction, qui a tenté le divisé pour mieux régner sans succès !)

Bon courage à toi et à @Tivinou

Edit : Même questionnement de @Jacq pour les six classes car avec les dédoublements nous avons entre trois et quatre classes sur deux à trois niveaux.

Je n'ai pas le droit d'être fatiguée, je n'ai pas de médecin ( désert médical). J'ai déménagé et le CHD où je consultais pour une prescription à vie ne me recevra plus . C'est ma grande angoisse, plus que cette rentrée en fait pour laquelle j'essaie de me blinder en me disant que je ferai ce que je peux et que j'aime pas les gens

Edit: CAP et classes de bac pro à 24 non dédoublées, ce qui explique le nombre de classes je pense ( GA à 35 dédoublés mais pas en chef-d'oeuvre par exemple)

zigmag17 a écrit:

Jacq a écrit:

zigmag17 a écrit:

Malavita a écrit:

Aïe. Je suis vraiment désolée pour toi. Je ne comprends, ce n'est pas l'équipe de LHG qui a géré la répartition ?

A titre personnel, je commence d'angoisser car l'ambiance de mon établissement est délétère et j'ai deux collègues avec qui je m'entendais bien qui sont parties. En revanche, si notre répartition est acceptée (on ne le sait toujours pas..., l'an dernier, on a découvert la validation, le jour de la pré-rentée ), je me retrouve pour la première fois avec seulement trois classes et deux niveau.
En revanche, ce qui m'inquiète c'est que notre direction est toujours en place avec de gros dysfonctionnements [...]

Je connais ce que tu décris dans ton dernier paragraphe. J'espère que ça ira et que tu vas retrouver des collègues avec qui échanger, dans des contextes comme ceux-là se sentir compris et soutenu est primordial .
Pour moi c'est la première fois que je suis confrontée à des méthodes établies par les coordos, à savoir que la réunion de répartitions était là pour valider leurs propositions deja inscrites dans un tableau, sachant que celles-ci convenaient à tous sauf à moi ( on est nombreux en LH). En amont nous avions tous procédé aux vœux habituels( classes suivies entre autres), mais pour ce dont je n'étais pas sûre, trop tard ! J'attendais la réunion pour discuter de telle ou telle option et suivre les discussions. Eh bien non, c'était plié car les échanges avaient eu lieu par mails mais pas à destination de tous, seulement entre chaque collègue et les coordos. Aucune transparence, aucune visibilité.  Alors que j'avais fait part de mes desiderata à tout le monde. Résultat : j'ai réussi à faire procéder à des changements à la marge mais je vais avoir 6 classes et 5 niveaux. Bien sûr les autres collègues sont , sauf deux qui m'ont relativement sauvé la mise,  restés arc-boutés sur leurs demandes. Et tout bouger ensuite était trop compliqué. Magnifique.  Heureusement que j'ai déjà travaillé avec tous ces niveaux avant. Mais en term bac, avec le nouveau programme en plus, ça va être costaud.  
J'ai bien retenu la leçon pour l'année prochaine.

[...]

J'ai longtemps fonctionné avec 4 classes. Les 6 classes c'est parce que je ne voulais plus suivre une classe de CAP que j'avais 6h avec tout le packaging ( LH, AP etc) il a bien fallu que je prenne d'autres heures mais bien sûr les classes avec le même nombre d'heures étant déjà réparties, je me suis vu allouer des classes de bac pro, par petits bouts d'heures. J'ai bataillé pour rétablir des heures à ma convenance mais ça n'est pas satisfaisant à l'arrivée.
Ce que je trouve révoltant c'est le manque de transparence : pas d'échange, pas de discussion. Et les arguments donnés par l'un des deux  coordos quand j'ai demandé des explications sont juste hallucinants. C'est magouilles et compagnie.
Je tâcherai de ne pas me faire avoir l'année prochaine.

J'espère que ton edt te conviendra.

Guère d'espoir étant donné le niveau des tracasseries inutiles dans lesquelles la direction s'est enchevêtrée avec la dernière réforme (allant au-delà histoire de marquer quelques points face au rectorat) et avec un adjoint qui ne comprend strictement rien aux EDT ni à leur gestion. Ça promet d'être beau.

clélia a écrit:28e rentrée... Pas d'angoisse, plutôt une certaine fatigue anticipée à l'idée de l'année scolaire à venir.
Je n'ai rien fait des vacances pour le collège. Hier, j'ai vidé mon cartable, que j'avais abandonné dans un coin depuis juillet. Les vacances sont passées comme dans un souffle. Il y a longtemps que je ne culpabilise plus.
J'ai reçu mon edt hier, c'est la première fois que je le reçois si tôt de toute ma carrière (notre cde change, l'ancien a voulu envoyer les edt avant de prendre ses fonctions dans son nouvel établissement. Je regrette déjà ce chef...) Je suis libérée du seul stress possible de la prérentrée.
Mes deux enfants entrent en terminale dans quelques jours et leur année scolaire, avec ses échéances et ses enjeux, occulte complètement la mienne.

Des pensées à tous ceux qui connaissent des rentrées difficiles. Zigmag

Même nombre de rentrées que toi, même attitude : vacances qui ont filé à une vitesse folle, bien remplies de toutes sortes de choses, mais treeeees loin de l'EN. Et je n'ai rien ouvert non plus, je verrai les weekend prochain, quand j'aurai mon edt et la confirmation de mes niveaux et classes.
Et aucune culpabilité, je me dis que ça va bien le faire. Ma fille rentre en prépa et c'est surtout la sienne, de rentrée, qui m'importe.

Jacq a écrit:

Aperçu par hasard a écrit:

Tivinou a écrit:A peu près le même état d'esprit que Zigmag. Je n'ai toujours pas, malgré mes efforts pour relativiser, digéré la répartition. Dans mon établissement certains collègues sont payés en pacte pour faire les EDT. C'est insupportable mais ça passe.
J'espère avoir une salle (pour la première fois en 25 rentrées dans mon établissement) pour mettre le moins possible les pieds en salle des profs. J'ai pensé à demander une mutation (avoir un tel rapport au travail me dérange) mais dans mon coin il n'y a aucun poste.

Alors ça... !

What ? Les parasites ! Et le gaspillage ! Gaspillage cautionné d'ailleurs. C'est dingue.

Ils sont payés pour faire le boulot de la direction. Non seulement c'est du gaspillage mais ça revient à considérer que pendant cette période le PA a un emploi fictif. Gaspillage et manque d'éthique.

M le Maudit a écrit:

Mathador a écrit:

M le Maudit a écrit:

zigmag17 a écrit:

J'ai plus de 30 ans d'EN. L'ENSAP me donne des simulations de départ à partir de 63 ans. Honnêtement je vais faire des calculs et voir si ça passe comme ça avec une minuscule retraite. Je n'aurai peut-être pas la quiétude financière mais au moins la tranquillité de l'esprit.
Je n'en peux plus moi non plus de cette infantilisation, ni des passe-droits que s'arrogent certains, ni des petits caporaux ( de plus en plus de collègues et de CPE se prennent pour des chefs et notre marge de manœuvre est réduite). Franchement cette médiocrité j'en ai ma claque. Ce qui ne m'empêche pas d'etre là année après année , et ça c'est vraiment un travail que je dois mener pour comprendre les ressorts de ma passivité.

31ème rentrée en ce qui me concerne. Je partirai avant l'âge légal de la retraite. Ce qui me gêne le plus c'est la question de la couverture maladie même si je sais que je peux dépendre de la sécu de quelqu'un d'autre.

Pour la Sécu de base tu aurais droit à la PUMa: https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F34308 . Elle est alors gratuite, sauf si tu perçois des revenus du capital conséquents (il y a alors une taxe supplémentaire dessus).

Merci Mathador. Ce qui m'embête avec la PUMA c'est que (comme avant avec la CMU) certains praticiens refusent de traiter les patients y ayant droit (dentistes en particulier). Je sais aussi qu'il existe une mutuelle dont le prix est très accessible. Mais d'ici là l'éducation nationale sera devenu un havre de paix très convoité et je serai ravi d'y rester jusqu'à 64 ans !!!

Les bénéficiaires de la PUMA sont identifiés comme tels sur la Vitale ? Il me semblait que l'affiliation se faisait sur un régime ordinaire…

Les bénéficiaires de la PUMA sont identifiés comme tels sur la Vitale ? Il me semblait que l'affiliation se faisait sur un régime ordinaire…

C'est possible et cela résoudrait le problème en effet. A vérifier.

Un peu d'angoisse... nouveau lycée dans une nouvelle région après 20 ans dans le même...
ça me fait un grand changement