- Isis39Enchanteur
Mais du coup pourquoi supprimer les HSE RCD alors qu’elles sont encore possibles ?
Bizarre.
Bizarre.
- Ramanujan974Érudit
Moi, j'ai touché des HSE de 2 taux différents.
- code 200215 : H. EFF. ENSEIGNEMENT, à 67,93 € (c'est le montant de 59,69 € majoré des 13,8 % de vie chère à la Réunion)
- code 201717 : HSE REUSSITE SCOLAIRE, à 59,39 € (le taux métropolitain)
J'ai du mal à comprendre pourquoi il y a cette différence...
- code 200215 : H. EFF. ENSEIGNEMENT, à 67,93 € (c'est le montant de 59,69 € majoré des 13,8 % de vie chère à la Réunion)
- code 201717 : HSE REUSSITE SCOLAIRE, à 59,39 € (le taux métropolitain)
J'ai du mal à comprendre pourquoi il y a cette différence...
- Graisse-BoulonsNiveau 10
Le " sur la base du volontariat" me paraît très vénéneux. La profession fait beaucoup " sur la base du volontariat", et on sait bien nous faire sentir qu'il y a ceux qui font " sur la base du....", Et ceux qui font pas...On fait largement notre travail, ne cédons pas aux mépris et aux " histoires" de bistro qu'on raconte sur les profs : on fait largement notre taf et si on fait plus, ben c'est plus cher. Ça s'appelle un travail.Lagomorphe a écrit:Fort heureusement un chef d'établissement n'a pas à connaître le motif d'un arrêt de travail, relevant du strict secret médical. Et nous n'avons nulle obligation de communiquer avec lui pendant un tel arrêt.
Après, sur la base du volontariat, pourquoi pas. Je balance un exo à l'AED, les élèves le font, je balance le corrigé, ils corrigent en perm', justement c'est ce que je déteste faire en classe. Mais bien évidemment, si j'ai fait mon boulot en distanciel, il faudra que le cde s'arrange pour qu'on ne me compte aucun jour de carence. Ce qui dans l'état actuel de la réglementation n'est possible qu'en s'abstenant de déclarer mon absence au service paye.
- LagomorpheFidèle du forum
Graisse-Boulons a écrit:Le " sur la base du volontariat" me paraît très vénéneux. La profession fait beaucoup " sur la base du volontariat", et on sait bien nous faire sentir qu'il y a ceux qui font " sur la base du....", Et ceux qui font pas...On fait largement notre travail, ne cédons pas aux mépris et aux " histoires" de bistro qu'on raconte sur les profs : on fait largement notre taf et si on fait plus, ben c'est plus cher. Ça s'appelle un travail.Lagomorphe a écrit:Fort heureusement un chef d'établissement n'a pas à connaître le motif d'un arrêt de travail, relevant du strict secret médical. Et nous n'avons nulle obligation de communiquer avec lui pendant un tel arrêt.
Après, sur la base du volontariat, pourquoi pas. Je balance un exo à l'AED, les élèves le font, je balance le corrigé, ils corrigent en perm', justement c'est ce que je déteste faire en classe. Mais bien évidemment, si j'ai fait mon boulot en distanciel, il faudra que le cde s'arrange pour qu'on ne me compte aucun jour de carence. Ce qui dans l'état actuel de la réglementation n'est possible qu'en s'abstenant de déclarer mon absence au service paye.
C'est précisément pour ça que je précise que si j'acceptais de produire quoi que ce soit pour mes classes pendant un arrêt du travail, il faudra payer (ou en l'occurrence, ne pas me décompter un jour de carence). Hypothèse extrêmement hypothétique d'ailleurs puisque 1) travailler pendant un arrêt de travail est illégal, comme le fait justement remarquer @henriette , et 2) ça ne fonctionne que pour un arrêt d'une journée, puisqu'au-delà il n'y a plus de jour de carence (ou alors il faut lâcher les HSE, et ça va être coton vu qu'elles sont conçues pour rémunérer exclusivement...du face-à-face pédagogique, donc à l'exclusion de toute forme de distanciel).
Pour le reste, entièrement d'accord. Et j'ajouterais que je suis plutôt optimiste concernant la diffusion du principe "vous voulez qu'on bosse plus, ben va falloir raquer". Peut-être est-ce une impression due à mon contexte local, mais j'ai le sentiment d'observer :
1) le départ en retraite du toute une génération de victimes sacrificielles professionnelles (celles qui, danlintérêdézenfants, on toujours accepté tout et n'importe quoi et parfois en redemandent, mes chères ex-collègues qui considéraient qu'une copie qui n'est pas couverte de rouge n'est pas corrigée, que la bonne dose de rendez-vous avec les parents c'est six par semaine minimum, qu'un tableau de compétence n'est jamais assez détaillé, et bien sûr pour imprimer ce bouzin en A3 couleur il faut payer de sa poche une laser couleur A3, que s'il y a une heure de trou dans l'EdT élèves il faut se jeter dessus pour contribuer à la réussite des élèves, sans demander rémunération bien sûr, bref qu'un bon prof ça doit cravacher H24 pour pas un rond et souffrir).
2) l'arrivée de jeunes collègues tout à fait à l'aise sur les questions de fric, disposés à bosser correctement mais pas plus que leur maigre traitement ne le justifie, et envoyant paître toute proposition dépassant leurs 2 HSA réglementaires, sauf si ça leur plaît à eux personnellement et si la rémunération est convenable. A propos de laquelle ils n'hésitent pas à poser la question, cash.
- Cléopatra2Guide spirituel
J'observe l'inverse. Les jeunes collègues sont bien plus corvéables que les plus anciens par chez moi.
- CleroliDoyen
Même constat chez moi, les plus enclins à dire non sont les plus "anciens".Cléopatra2 a écrit:J'observe l'inverse. Les jeunes collègues sont bien plus corvéables que les plus anciens par chez moi.
- eleonore69Érudit
Cléopatra2 a écrit:J'observe l'inverse. Les jeunes collègues sont bien plus corvéables que les plus anciens par chez moi.
Sans doute parce qu'il ont besoin d'argent. Je suis dans un établissement de "fin de carrière" et il y a peu de candidats...
- BaldredSage
Cléopatra2 a écrit:J'observe l'inverse. Les jeunes collègues sont bien plus corvéables que les plus anciens par chez moi.
Moi également, mais ils ne s'estiment pas " corvéables". Pour certains une forme de contractualisation avec telle rémunération sur telles heures à telles conditions peut paraitre plus claire qu'un "statut" aux missions toujours plus vastes et aux frontières floues.
C'est peut-être un point faible du pacte : si ce n'est pas contractualisé je ne fais pas, et si quelqu'un est payé pour faire ce que je fais gratuitement, je ne le fais plus.
- Graisse-BoulonsNiveau 10
Même constat. Beaucoup arrivent comme s'ils sortaient du séminaire : ils sont là pour tout donner et si on leurs demande de se soumettre à un prélèvement sanguin ils sont conditionnés pour avoir honte d'être piqués dans un seul bras. Mais il y a pire: certains arrivent impregnés a la french touch anti-profs, persuadés qu'ils vont faire merveille parcequ'eux, ne sont pas des feineants. Ceux là seignent des oreilles assez vite . On ferait bien de se poser la question du nombre Croissants d'abandon lors de l'année de stage...peut être Y-a-t-il un mal entendu ? De type euhhh je sais pas moi...peut être celui des profs ayant le temps de ramasser des fraises par exemple....Cléopatra2 a écrit:J'observe l'inverse. Les jeunes collègues sont bien plus corvéables que les plus anciens par chez moi.
- Graisse-BoulonsNiveau 10
Merci de ne pas relever les fautes d'orthographe. Je viens de voir pour le "ent" et en suite seulement l'inversion des lettres...je vais vite, sur un tel , et je sais pas aller sur un forum sans lire et poster a toute allure...une habitude...Clecle78 a écrit:C'est mignon: Seigner des orielles !
- Clecle78Bon génie
Ce n'était pas méchant, bien au contraire , j'étais sincère en disant que l'expression était mignonne. Et moi même je dois régulièrement éditer mes messages sur mon smartphone !Graisse-Boulons a écrit:Merci de ne pas relever les fautes d'orthographe. Je viens de voir pour le "ent" et en suite seulement l'inversion des lettres...je vais vite, sur un tel , et je sais pas aller sur un forum sans lire et poster a toute allure...une habitude...Clecle78 a écrit:C'est mignon: Seigner des orielles !
- EdithWGrand sage
Article très bien senti ce matin dans Le Monde, le titre est parlant et le contenu franchement pas mal pour une fois, avec une phrase bien sentie sur le risque de stigmatisation des enseignants. L’article est en accès abonnés mais je suppose qu’on peut citer un court passage : Claude Lelièvre conclut : « Et il serait délétère que l’exécutif fasse retomber la responsabilité d’un échec sur les personnels alors que le système n’arrive pas à résoudre le problème depuis des décennies. », après toute une liste, étayée d’exemples précis, d’interventions de syndicats enseignants et CDE, qui proposent et rappellent des dispositifs existants ou suggèrent des solutions pour pallier le manque de remplaçants.
https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/08/18/remplacement-des-professeurs-le-nouveau-dispositif-ne-convainc-pas_6185767_3224.html#xtor=AL-32280270-%5Bdefault%5D-%5Bios%5D
https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/08/18/remplacement-des-professeurs-le-nouveau-dispositif-ne-convainc-pas_6185767_3224.html#xtor=AL-32280270-%5Bdefault%5D-%5Bios%5D
- julilibulleNiveau 10
Bonsoir,
je viens juste de voir le texte du BO (les vacances ) et je me questionnais sur le terme forfait car dans mon établissement, ça n'a jamais été évoqué.
C'est un forfait en accord chef d'établissement / prof ? (ils se mettent d'accord sur un nombre d'heures à effectuer selon la mission ? ). Quelle est la rémunération de ce forfait ?
De plus, je vois apparaître une case : dispositif pour les élèves à besoin particulier mais je n'arrive pas à déterminer ce qui se trouve là-dessous. Par exemple, je travaille avec ma collègue responsable des Ulis et je prends en charge ses élèves dans mes cours (en travaillant moi-même sur l'adaptation des documents), pour moi, ça ne rentre pas là-dedans mais quand je lis l'intitulé, je trouve que ce n'est pas clair. Je pense qu'il doit s'agir d'un travail effectué pour le plus grand nombre de collègues (ex : mettre à disposition de l'équipe pédagogique des documents spécifiques).
Personnellement, je veux éviter d'entrer dans le pacte, je me suis déjà désengagée de certains dispositifs en juin (à voir en septembre s'ils sont toujours considérés ou non dans le pacte) et une grande partie du texte est floue pour moi.
je viens juste de voir le texte du BO (les vacances ) et je me questionnais sur le terme forfait car dans mon établissement, ça n'a jamais été évoqué.
C'est un forfait en accord chef d'établissement / prof ? (ils se mettent d'accord sur un nombre d'heures à effectuer selon la mission ? ). Quelle est la rémunération de ce forfait ?
De plus, je vois apparaître une case : dispositif pour les élèves à besoin particulier mais je n'arrive pas à déterminer ce qui se trouve là-dessous. Par exemple, je travaille avec ma collègue responsable des Ulis et je prends en charge ses élèves dans mes cours (en travaillant moi-même sur l'adaptation des documents), pour moi, ça ne rentre pas là-dedans mais quand je lis l'intitulé, je trouve que ce n'est pas clair. Je pense qu'il doit s'agir d'un travail effectué pour le plus grand nombre de collègues (ex : mettre à disposition de l'équipe pédagogique des documents spécifiques).
Personnellement, je veux éviter d'entrer dans le pacte, je me suis déjà désengagée de certains dispositifs en juin (à voir en septembre s'ils sont toujours considérés ou non dans le pacte) et une grande partie du texte est floue pour moi.
- chmarmottineGuide spirituel
Objet : mise en œuvre de la mesure de réduction de cotisations salariales d'assurance vieillesse et d'exonération d'impôt sur le revenu au titre des rémunérations afférentes aux parts fonctionnelles instituées par les décrets modifiés n° 2013-790 du 30 août 2013 et n° 93-55 du 15 janvier 1993 pour les missions complémentaires mises en œuvre par les enseignants du premier et du second degrés, les personnels d'éducation et psychologues de l'éducation nationale.
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000047998563
- Manu7Expert spécialisé
Question naïve : mon petit doigt m'a dit que le personnel de direction pouvait avoir des pactes, est-ce vrai ? Et j'ai aussi entendu que des pactes étaient attribués pour la gestion des pactes, est-ce possible ?
- JennyMédiateur
Il y a une prime, assez dérisoire, pour le surplus de travail pour les perdirs.
- SoiréeHabitué du forum
Ça va aussi être beaucoup de taf pour les secrétaires de direction, probablement à plus de 80% des femmes, qui ne toucheront pas un centime de plus.
Un arrêté du 14 août rend notamment obligatoire la collecte d'un grand nombre d'indicateurs concernant les RCD.
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000047989129
On relève d'ailleurs que seul le niveau de classe des élèves est recueilli, pas la division dans laquelle ils sont (ce qui déjà serait imprécis pour tout ce qui est groupes de langues...)
Donc si la classe de 3eA perd 15h d'HGEMC mais que la 3eB en récupère 15h, les élèves de 3eA ne sont pas lésés dans leurs apprentissages en HGEMC.
On ne voit pas trop ce que la précision du motif d'absence apporte pour ce qui est de l'effectivité du remplacement.
Mais pour revenir au sujet, on voit bien que le personnel chargé du secrétariat de direction va voir son travail s'alourdir. Sans contrepartie financière. Et "manque de bol" ce sont encore surtout des femmes.
Un arrêté du 14 août rend notamment obligatoire la collecte d'un grand nombre d'indicateurs concernant les RCD.
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000047989129
- L'annexe listant les données à collecter:
ANNEXE
LISTE DES CATÉGORIES DE DONNÉES À CARACTÈRE PERSONNEL FAISANT L'OBJET DU TRAITEMENT « SUIVI DU REMPLACEMENT DE COURTE DURÉE »
Données relatives aux enseignants :
Etablissement concerné (code UAI, type établissement).
Discipline enseignée relative à l'absence de courte durée.
Discipline enseignée dans le cadre du remplacement de courte durée.
Mode de continuité pédagogique mis en œuvre : professeur de la même discipline, professeur d'une autre discipline, assistant d'éducation (AED), autre.
Heures prévues à l'emploi du temps.
Heures d'absence déclarées.
Heures effectivement remplacées.
Motif d'absence : raison de santé, événement familial, convenance personnelle, accompagnateur/pilote (action éducative), examens (élèves), réunions pédagogiques (internes/externes), formation/concours/VAE, fonctions électives, syndicat, en attente de motif d'absence.
Niveau de classe des élèves.
On relève d'ailleurs que seul le niveau de classe des élèves est recueilli, pas la division dans laquelle ils sont (ce qui déjà serait imprécis pour tout ce qui est groupes de langues...)
Donc si la classe de 3eA perd 15h d'HGEMC mais que la 3eB en récupère 15h, les élèves de 3eA ne sont pas lésés dans leurs apprentissages en HGEMC.
On ne voit pas trop ce que la précision du motif d'absence apporte pour ce qui est de l'effectivité du remplacement.
Mais pour revenir au sujet, on voit bien que le personnel chargé du secrétariat de direction va voir son travail s'alourdir. Sans contrepartie financière. Et "manque de bol" ce sont encore surtout des femmes.
- JennyMédiateur
D'accord avec toi, elles devraient aussi avoir la prime. Mais je ne critiquerais pas la prime des perdirs, je ne voudrais pas avoir ce machin à gérer.
La division au lycée, ça n'a plus aucun sens en cycle terminal pour la filière générale.
La division au lycée, ça n'a plus aucun sens en cycle terminal pour la filière générale.
- ElyasEsprit sacré
Soirée a écrit:Ça va aussi être beaucoup de taf pour les secrétaires de direction, probablement à plus de 80% des femmes, qui ne toucheront pas un centime de plus.
Un arrêté du 14 août rend notamment obligatoire la collecte d'un grand nombre d'indicateurs concernant les RCD.
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000047989129
- L'annexe listant les données à collecter:
ANNEXE
LISTE DES CATÉGORIES DE DONNÉES À CARACTÈRE PERSONNEL FAISANT L'OBJET DU TRAITEMENT « SUIVI DU REMPLACEMENT DE COURTE DURÉE »
Données relatives aux enseignants :
Etablissement concerné (code UAI, type établissement).
Discipline enseignée relative à l'absence de courte durée.
Discipline enseignée dans le cadre du remplacement de courte durée.
Mode de continuité pédagogique mis en œuvre : professeur de la même discipline, professeur d'une autre discipline, assistant d'éducation (AED), autre.
Heures prévues à l'emploi du temps.
Heures d'absence déclarées.
Heures effectivement remplacées.
Motif d'absence : raison de santé, événement familial, convenance personnelle, accompagnateur/pilote (action éducative), examens (élèves), réunions pédagogiques (internes/externes), formation/concours/VAE, fonctions électives, syndicat, en attente de motif d'absence.
Niveau de classe des élèves.
On relève d'ailleurs que seul le niveau de classe des élèves est recueilli, pas la division dans laquelle ils sont (ce qui déjà serait imprécis pour tout ce qui est groupes de langues...)
Donc si la classe de 3eA perd 15h d'HGEMC mais que la 3eB en récupère 15h, les élèves de 3eA ne sont pas lésés dans leurs apprentissages en HGEMC.
On ne voit pas trop ce que la précision du motif d'absence apporte pour ce qui est de l'effectivité du remplacement.
Mais pour revenir au sujet, on voit bien que le personnel chargé du secrétariat de direction va voir son travail s'alourdir. Sans contrepartie financière. Et "manque de bol" ce sont encore surtout des femmes.
Je travaille beaucoup avec les perdirs dans mes missions spéciales. Parfois, à 18h, ils m'invitent à boire un café et on parle. Ils présentent leurs excuses par rapport au retard qu'ils mettent à répondre aux mails concernant mes missions qui les impliquent en me disant qu'ils croulent sous les sollicitations urgentes, toutes urgentes. Ils en reçoivent de tous les services avec rappels réguliers par mail ou téléphone. Les plus craintifs et dociles souffrent énormément, ne sachant pas dire "stop". Evidemment, cette fatigue nerveuse ressort dans les relations avec les salles des professeurs (vous venez de vous faire enguirlander parce que vous n'avez pas envoyer le sondage sur la vie affective de votre bahut qui n'a que 78 questions, toutes demandant des statistiques précises, alors que vous avez fini de travailler la veille à 22h et un professeur débarque avec son rapport pour vous dire que ce n'est plus possible... vous imaginez la suite fréquente qui peut se produire).
Là, c'est une nouvelle tâche. Celle-ci peut sembler imprécise par rapport à ce que nous, nous penserions utiles. Cependant, elle n'a qu'un but : faire des économies. Si 10 parts fonctionnelles de RCD ont été données mais que seules 160h ont été faites, on ne va pas laisser les chefs faire un geste pour leurs personnels (genre, la collègue mère solo avec trois enfants qui a besoin des 200 euros de parts fonctionnelles qu'elle perdra si le perdir signale qu'elle ne les a pas toutes faites). On est dans l'économie de bouts de chandelles qui atteint un niveau d'inhumanité forte.
En réalité, les personnels de l'EN et l'EN en elle-même est méprisée par notre Gouvernement. Ils ne voient qu'en nous des parasites coûteux improductifs. L'interview du Président est une preuve flagrante de cela.
- JennyMédiateur
Guide édité par la Dgesco pour les CDE sur la question des RCD.
- beloteHabitué du forum
Merci.Jenny a écrit:Guide édité par la Dgesco pour les CDE sur la question des RCD.
- SoiréeHabitué du forum
Réjouissant...Jenny a écrit:Guide édité par la Dgesco pour les CDE sur la question des RCD.
- ZybulkaHabitué du forum
Merci pour ce doc ! Bon j'avais compilé des extraits significatifs mais j'ai perdu ma page (grr) donc j'ai la flemme de reprendre, mais globalement, ce qui avait été craint/annoncé se réalise, avec aussi des petits bonus imprévus, comme la possibilité évoquée de mutualiser les profs pacté·es entre plusieurs établissements : bon pour l'instant, ça reste sous-entendu, mais l'idée sous-jacente est clairement à terme de pouvoir faire appel à des profs d'autres bahuts (un peu sur le modèle du pial pour les aesh)... J'avoue que celle-là, je l'avais pas vu venir !Jenny a écrit:Guide édité par la Dgesco pour les CDE sur la question des RCD.
Par ailleurs, quand on voit que plus de la moitié du guide est consacré à "comment faire si y a pas de prof", et évoque les fameuses "séquences numériques pédagogiques", en parlant en vrac d'AED, de CPE, d'AED prépro, et "tous les personnels non-enseignants" pour s'en occuper, c'est assez flippant, tant pour la qualité de ce qu'on offrira aux élèves que pour le respect de nos statuts...
Gros gros point de vigilance (je ne parle pas des modalités d'application du pacte, où là, ma foi, j'irai pas aider les gens qui font preuve de servitude volontaire), c'est sur le respect de nos ORS : dès la toute première fiche, ça évoque le fait de réduire les absences institutionnelles, avec l'idée d'échanger ses cours avec un·e collègue quand on est en formation (mais bien sûr), de planifier les réunions le mercredi aprem, et à terme, la suppression totale des formations sur temps de cours... J'en profite pour un petit rappel : camarades, la formation syndicale est un droit, sur 12 jours dans l'année (sur temps de travail), n'hésitez pas à y avoir recours parce que bientôt ça sera la seule possibilité de formation qui nous restera hors vacances...
- chmarmottineGuide spirituel
Zybulka a écrit:Merci pour ce doc ! Bon j'avais compilé des extraits significatifs mais j'ai perdu ma page (grr) donc j'ai la flemme de reprendre, mais globalement, ce qui avait été craint/annoncé se réalise, avec aussi des petits bonus imprévus, comme la possibilité évoquée de mutualiser les profs pacté·es entre plusieurs établissements : bon pour l'instant, ça reste sous-entendu, mais l'idée sous-jacente est clairement à terme de pouvoir faire appel à des profs d'autres bahuts (un peu sur le modèle du pial pour les aesh)... J'avoue que celle-là, je l'avais pas vu venir !Jenny a écrit:Guide édité par la Dgesco pour les CDE sur la question des RCD.
Par ailleurs, quand on voit que plus de la moitié du guide est consacré à "comment faire si y a pas de prof", et évoque les fameuses "séquences numériques pédagogiques", en parlant en vrac d'AED, de CPE, d'AED prépro, et "tous les personnels non-enseignants" pour s'en occuper, c'est assez flippant, tant pour la qualité de ce qu'on offrira aux élèves que pour le respect de nos statuts...
Gros gros point de vigilance (je ne parle pas des modalités d'application du pacte, où là, ma foi, j'irai pas aider les gens qui font preuve de servitude volontaire), c'est sur le respect de nos ORS : dès la toute première fiche, ça évoque le fait de réduire les absences institutionnelles, avec l'idée d'échanger ses cours avec un·e collègue quand on est en formation (mais bien sûr), de planifier les réunions le mercredi aprem, et à terme, la suppression totale des formations sur temps de cours... J'en profite pour un petit rappel : camarades, la formation syndicale est un droit, sur 12 jours dans l'année (sur temps de travail), n'hésitez pas à y avoir recours parce que bientôt ça sera la seule possibilité de formation qui nous restera hors vacances...
Je ne peux pas m'empêcher de penser qu'il n'y a plus aucun scrupule à s'y inscrire étant donné qu'on sera remplacé ... après tout, autant profiter du système ...
- SoiréeHabitué du forum
J'aime bien aussi les exemples d'absence de courte durée page 8. Monsieur X est absent 17 jour en deux arrêts successifs. Mais c'est deux absences de courte durée nous explique-t-on, à remplacer à l'interne.
Dommage qu'il n'y ait pas eu comme exemple Monsieur Alpha avec quatre arrêts de 14 jours successifs. Ça ne ferait pas une absence de 2 mois sur laquelle un remplaçant, unique et identique, ferait une suppléance continue en 4 fois au bout de mettons les 3 premiers jours d'absence...
Et donc finalement 2 mois d'absence deviendraient des absences de courte durée. A remplacer à l'interne, donc en surchargeant les collègues en place et pas encore arrêtés pendant quasi 2 mois, pour voir si ça n'en ferait pas craquer un deuxième. Et comme le remplacement à l'interne ne peut pas colmater toutes les brèches de l'absence de Monsieur Alpha qui est professeur de mathématiques, ben pendant 2 mois les élèves de 4 classes perdraient entre 1 et 2h de mathématiques par semaine sans remplacement soit entre 1 quart et la moitié de leurs heures de mathématiques. Et comme le monde de M. Attal et McKinsey n'est pas parfait, seules la moitié des heures perdues serait remplacée par des heures de mathématiques. Si bien qu'en réalité, pendant 2 mois, les élèves de la malheureuse classe 4e Bêta n'auraient finalement plus que 1h de mathématiques par semaine sur les 4 heures hebdomadaires réglementaires pendant 2 petits mois.
Les parents des élèves de 4e beta vont être ra-vis. Et au bout de 3 fois quinze jours les élèves de 4e beta ne seront pas du tout démobilisés s'agissant des mathématiques allégées. Ça se passera très bien avec le remplaçant à l'interne qu'ils ne voient qu'une fois par semaine. Et les élèves seront aussi pas du tout à cran dans les autres cours.
Vraiment c'est une réussite le RCD McKinsey. Vraiment dommage que les 3 exemples du guide soient choisis de façon aussi timide...
A noter ça marche aussi si monsieur Alpha est professeur de physique chimie vec seulement 2h par semaines et donc 2 fois plus de classes touchées pour un résultat encore plus brillant car c'est pas de bol cette fois c'est la classe de 3e Zelda qui touche le gros lot : aucun remplaçant à l'interne sur leurs heures de physique chimie, pendant 2 mois donc. Et c'est ballot c'est la physique chimie qui est tirée au sort pour l'épreuve de sciences du brevet.
Il va falloir passer un petit coup de fil au référent académique McKinsey, il aura sûrement un bon conseil à nous donner.
Dommage qu'il n'y ait pas eu comme exemple Monsieur Alpha avec quatre arrêts de 14 jours successifs. Ça ne ferait pas une absence de 2 mois sur laquelle un remplaçant, unique et identique, ferait une suppléance continue en 4 fois au bout de mettons les 3 premiers jours d'absence...
Et donc finalement 2 mois d'absence deviendraient des absences de courte durée. A remplacer à l'interne, donc en surchargeant les collègues en place et pas encore arrêtés pendant quasi 2 mois, pour voir si ça n'en ferait pas craquer un deuxième. Et comme le remplacement à l'interne ne peut pas colmater toutes les brèches de l'absence de Monsieur Alpha qui est professeur de mathématiques, ben pendant 2 mois les élèves de 4 classes perdraient entre 1 et 2h de mathématiques par semaine sans remplacement soit entre 1 quart et la moitié de leurs heures de mathématiques. Et comme le monde de M. Attal et McKinsey n'est pas parfait, seules la moitié des heures perdues serait remplacée par des heures de mathématiques. Si bien qu'en réalité, pendant 2 mois, les élèves de la malheureuse classe 4e Bêta n'auraient finalement plus que 1h de mathématiques par semaine sur les 4 heures hebdomadaires réglementaires pendant 2 petits mois.
Les parents des élèves de 4e beta vont être ra-vis. Et au bout de 3 fois quinze jours les élèves de 4e beta ne seront pas du tout démobilisés s'agissant des mathématiques allégées. Ça se passera très bien avec le remplaçant à l'interne qu'ils ne voient qu'une fois par semaine. Et les élèves seront aussi pas du tout à cran dans les autres cours.
Vraiment c'est une réussite le RCD McKinsey. Vraiment dommage que les 3 exemples du guide soient choisis de façon aussi timide...
A noter ça marche aussi si monsieur Alpha est professeur de physique chimie vec seulement 2h par semaines et donc 2 fois plus de classes touchées pour un résultat encore plus brillant car c'est pas de bol cette fois c'est la classe de 3e Zelda qui touche le gros lot : aucun remplaçant à l'interne sur leurs heures de physique chimie, pendant 2 mois donc. Et c'est ballot c'est la physique chimie qui est tirée au sort pour l'épreuve de sciences du brevet.
Il va falloir passer un petit coup de fil au référent académique McKinsey, il aura sûrement un bon conseil à nous donner.
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