Le pacte : mise en oeuvre dans les EPLE

Lagomorphe a écrit:

chmarmottine a écrit:Je n'aime pas du tout la partie qui parle de "partage de progression" entre enseignant ...

Je ne vois absolument comment on pourrait nous l'imposer. C'est du domaine de notre expertise disciplinaire et pédagogique, domaine dans lequel un CDE n'a aucun droit de mettre son nez. Et quand bien même il le tenterait, il n'a guère de munition pour contrer le sympathique "cause toujours !" qu'on lui répondra en coeur. Et s'il vient à s'apercevoir, à la faveur d'un besoin de remplacement, qu'un professeur ne suit pas la "progression partagée", il fait quoi ? Les gros yeux ? Cause toujours...

Qu'il existe des progressions vaguement communes dans certaines disciplines, ça a toujours existé, pour diverses raisons (l'organisation des TP pour le matériel, un bac blanc qui nécessite qu'on ait traité les mêmes chapitres à telle date), mais ça a toujours été à ma connaissance des décisions concertées de l'équipe, pas des oukazes de cheffaillon.

Désolé c'est un peu H.S., et pour y revenir, chez moi plus de 200 collègues, zéro pacte. Il y avait quelques tentations évoquées avant la plénière...mais la tête de liste snalc y a fait remarquer que la mutualisation possible des pactés RCD entre plusieurs établissements traînait sur quelque document officiel. Ça a dû refroidir les ardeurs...

Césarion a écrit:Chez nous, je l'ai appris aujourd'hui, les PE prennent en charge le "dispositif devoirs faits" en 6ème. Je suis PP/ professeur de français d'une classe de ce niveau. Eh bien, le PE prendra en charge mes 25 élèves, ce qui occasionne, pendant ce temps, un trou d'une heure dans mon Edt. Ambiance, ambiance...Pourquoi faire simple quand...

Remplacements de courte durée des professeurs, heure de soutien en 6ᵉ, détection des élèves en voie de décrochage en lycée professionnel… Plusieurs mesures promises par le ministère de l’éducation nationale dépendent de la signature du « pacte enseignant » par les professeurs.

L’incertitude plane toutefois quant au déploiement de plusieurs d’entre elles, qui présentent toutes un point commun : elles n’ont pas fait l’objet de dotations ad hoc pour les établissements – ni de poste d’enseignants supplémentaires qui peuvent en être le corollaire – de la part du ministère de l’éducation nationale. Le gouvernement a principalement choisi de les financer en créant des « missions » proposées dans le cadre du « pacte enseignant », dispositif facultatif par lequel des professeurs peuvent réaliser une ou plusieurs « briques » de tâches supplémentaires contre rémunération.

Or, impossible de savoir combien d’enseignants voudront et pourront intégrer ce dispositif dénoncé par l’ensemble des organisations syndicales et rejeté par une large partie des enseignants, qui soulignent leur temps de travail de plus en plus élevé. « Nous avons beaucoup de moyens en plus mais ils reposent sur les personnels existants volontaires, qui ont déjà des heures supplémentaires obligatoires à assurer et sont déjà épuisés par cette exploitation de leur bonne volonté », résume Nicolas Bonnet, proviseur de lycée professionnel et secrétaire départemental du Syndicat national des personnels de direction de l’éducation nationale (SNPDEN-UNSA) en Gironde.

Sur l’ensemble de ces points, le ministère se dit « confiant sur la capacité du pacte à susciter l’adhésion ». Il rappelle aussi que « tout ne dépend pas » de ce nouveau système : les enveloppes d’heures supplémentaires ponctuelles versées les années précédentes ont été maintenues et peuvent rémunérer des enseignants qui effectueront certaines missions en dehors du pacte. « Ces enveloppes étaient déjà utilisées, rétorque cependant Jérôme Fournier, du Syndicat des enseignants (SE-UNSA). Si on les redéploie pour assurer les nouvelles mesures, ce sera au détriment de ce que les établissements mettaient en place jusqu’ici. »

A la veille de la rentrée, la communauté éducative s’inquiète moins d’une non-application des mesures que d’une mise en œuvre inégale sur le territoire de politiques financées par un dispositif qui n’apporte pas la garantie que chaque élève, quels que soient son établissement et son lieu de scolarisation, ait accès à la même offre pédagogique.

Cléopatra2 a écrit:Si les devoirs faits sont inclus dans le TRM, il peut probablement t'obliger à les prendre, si c'est en HSE, c'est non.

Prosper de Barante a écrit:Notre CDE nous propose de co-écrire un protocole pour la brique RCD, du genre :être prévenu 2 jours avant, remplacer uniquement sa matière, pas plus de 2 heures dans la semaine,...
Avez-vous eu ce genre de proposition ?

Prosper de Barante a écrit:Notre CDE nous propose de co-écrire un protocole pour la brique RCD, du genre :être prévenu 2 jours avant, remplacer uniquement sa matière, pas plus de 2 heures dans la semaine,...
Avez-vous eu ce genre de proposition ?

Croissant59 a écrit:

Cléopatra2 a écrit:Si les devoirs faits sont inclus dans le TRM, il peut probablement t'obliger à les prendre, si c'est en HSE, c'est non.

Si c'est imposé, c'est en HSA obligatoirement, non ?

Rubik a écrit:La cheffe nous a dit que pour prendre une brique de quoi que ce soit, il fallait obligatoirement prendre d’abord une brique rcd. C’est vrai ou pas ?

mimilou a écrit:

Croissant59 a écrit:

Cléopatra2 a écrit:Si les devoirs faits sont inclus dans le TRM, il peut probablement t'obliger à les prendre, si c'est en HSE, c'est non.

Si c'est imposé, c'est en HSA obligatoirement, non ?

Mais on est d'accord que pour ça, il aurait fallu que ce soit dans le TDRM voté en juin ?