- EnaecoVénérable
Là on est en train de superposer deux organisations différentes.
Si le CDI est ouvert en permanence, ça veut dire que le prof-doc peut s'organiser comme il le faisait avant lorsqu'il faisait une heure d'enseignement avec décompte d'heure (mais ça se fera sur des créneaux où il ne travaillait pas ou alors il rattrapera)
Si le CDI n'est pas ouvert en permanence, alors le prof-doc s'organisera comme pour une heure d'enseignement avec décompte (fermeture ponctuelle du CDI ? surveillant ?) avec rattrapage ou en dehors des heures d'ouverture (16h 17h chez toi)
Si le CDI est ouvert en permanence, ça veut dire que le prof-doc peut s'organiser comme il le faisait avant lorsqu'il faisait une heure d'enseignement avec décompte d'heure (mais ça se fera sur des créneaux où il ne travaillait pas ou alors il rattrapera)
Si le CDI n'est pas ouvert en permanence, alors le prof-doc s'organisera comme pour une heure d'enseignement avec décompte (fermeture ponctuelle du CDI ? surveillant ?) avec rattrapage ou en dehors des heures d'ouverture (16h 17h chez toi)
- EnaecoVénérable
elisa18 a écrit:Ou le mercredi matin ?
Parce que faire une heure de rcd sur les heures d'ouverture du CDI (pendant lesquelles la prof Doc prend déjà des classes et a donc des heures d'enseignement), c'est être payé deux fois pour la même heure.
Il faudra rattraper ces heures, oui.
Les horaires du CDI ne sont pas immuables. Une heure d'enseignement assurée par un prof-doc compte pour 2h de son service, il faut donc récupérer une heure.
Le prof-doc qui cumule les heures d'enseignement classiques et les heures RCD y trouvera d'ailleurs un roulement.
Un prof-doc qui assure 18h d'enseignement dans le cadre de son service récupère 18h qu'il peut faire coincider avec les heures où il serait en RCD.
- EnaecoVénérable
Qu'est-ce qui vous pose problème avec le pacte chez les profs-docs ?
- ça fait du personnel en plus susceptible de prendre le pacte (et qui a de bonnes chances d'être intéressé par des heures à 70 euros quand ils ne peuvent pas prétendre à des HSA) et donc ça déplait ?
- vous estimez qu'un prof-doc n'est pas qualifié pour prendre en charge une classe ?
- ça vous chagrine parce que l'organisation du CDI en parallèle rend la mise en place peu commode pour eux et ils risquent d'être une fois de plus mis à l'écart ?
Si un prof-doc est actuellement en mesure d'assurer des heures d'enseignement avec les conséquences que ça implique pour l'organisation du CDI alors il sera en mesure d'assurer 18h de RCD sur une année s'il le veut.
- ça fait du personnel en plus susceptible de prendre le pacte (et qui a de bonnes chances d'être intéressé par des heures à 70 euros quand ils ne peuvent pas prétendre à des HSA) et donc ça déplait ?
- vous estimez qu'un prof-doc n'est pas qualifié pour prendre en charge une classe ?
- ça vous chagrine parce que l'organisation du CDI en parallèle rend la mise en place peu commode pour eux et ils risquent d'être une fois de plus mis à l'écart ?
Si un prof-doc est actuellement en mesure d'assurer des heures d'enseignement avec les conséquences que ça implique pour l'organisation du CDI alors il sera en mesure d'assurer 18h de RCD sur une année s'il le veut.
- CathEnchanteur
Notre doc semble envisager de faire ça sur ses heures habituelles, en gardant son mercredi libéré (jour travaillé entier chez nous).
- CathEnchanteur
Je pense qu'une doc qui n'a pas de formation disciplinaire, ne connait que les séances en groupe choisi (LP) avec l'enseignant habituel, dans un cdi fermé aux autres élèves, risque fort de se trouver en grande difficulté quand elle voudra faire de la méthodologie hors discipline devant une classe entière peu contente d'être là, effectivement.
- EnaecoVénérable
Pas sûr que le CDE offre 18h sans contrepartie.
Le CDI resterait ouvert sans moyens supplémentaires pendant ce temps ?
Pour le contenu, c'est son problème. Je me garde de juger le travail des collègues, en particulier quand ça n'est pas ma discipline
Le CDI resterait ouvert sans moyens supplémentaires pendant ce temps ?
Pour le contenu, c'est son problème. Je me garde de juger le travail des collègues, en particulier quand ça n'est pas ma discipline
- CathEnchanteur
Pas sûre d'avoir compris ton message, mais le CDI serait fermé car la doc refuse que qqn d'autre qu'elle l'ouvre.
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
joebar69 a écrit:Vont p'tet créer une nouvelle mission Pacte "S'occuper du CDI quand le-la prof-doc fait son Pacte"henriette a écrit: Mais comme le pacte doit venir en plus des heures normales, ça se passe comment pour les prof doc ? Cela décale d'autant les heures de base d'ouverture du CDI ?
Ne plaisante pas. Je pense qu'ils en sont capables.
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
epekeina.tes.ousias a écrit:VanGogh59 a écrit:Et puis l'argument entendu ici comme quoi certains n'ont pas le choix car les fins de mois sont difficiles ne tient pas. Ceux qui prennent chez moi sont souvent des vieux de la vieille au dernier échelon HC voire classe exceptionnelle. C'est juste la cupidité et la naïveté qui les guident.
À moins qu'il n'y ait une autre explication que celle consistant à imputer un défaut moral à des individus. Il existe d'autres hypothèses. En général, on est d'autant mieux disposé à “faire plus” que l'on est bien rémunéré, car le revenu est une forme de reconnaissance et de considération qui ajoute un bénéfice symbolique au bénéfice matériel. Ceux qui sont mal rémunérés/reconnus sont ceux qui, au contraire, se disent : “non seulement on me prend pour moins que rien, mais on m'en demande plus : et puis quoi encore ?” Ceux qui sont déjà bien rémunérés/reconnus sont ceux qui pourront parfaitement se dire : “après tout, pourquoi pas, ce travail est intéressant ?” — ils auront plus de facilité à ajouter à leur bénéfice symbolique celui de faire preuve de “bonne volonté” et de “dévouement”.
Si cette hypothèse a quelque justesse, elle indique aussi qu'instituer des formes de concurrence, de loterie et de rivalité, et des processus multipliant les cas particuliers au point d'effacer tout principe général dans un contexte institutionnel de travail est une stratégie qui a toutes les chances de rendre les situations hautement conflictuelles et profondément démoralisantes — au sens de la démobilisation. Le plus grand nombre perd à la fois et massivement les formes de motivation symbolique et les formes de motivation matérielle, de sorte que les conditions de travail se dégradent nécessairement (et de manière croissante). Faire le contraire — c'est-à-dire instituer une garantie de reconnaissance liée à une fonction, et non à une prestation individuelle — donne au contraire les plus grandes chances d'obtenir un “collectif de travail” (un groupe travaillant dans des conditions institutionnelles) capable à la fois de bien faire, d'avoir assez d'énergie pour traiter les difficultés (qui ne manquent jamais de surgir) et de s'entendre (au lieu de se jalouser dans la rivalité) pour coordonner ses efforts.
Évidemment, si l'on accorde quelque crédit à cette hypothèse, on est conduit à se dire que ce sont donc les décisions d'ordre institutionnel qui sont l'un des paramètres les plus déterminants, pour cette bonne raison que, lorsque des individus travaillent dans une institution, ils travaillent sur tout sauf sur l'élaboration de cette institution. De sorte que culpabiliser les individus lorsque l'institution “dysfonctionne” n'aurait de sens que si (et seulement si) l'élaboration de cette institution — misant sur le groupe et sur la coordination du travail — s'efforce de ne pas “dysfonctionner”. C'est seulement à cette condition que l'on peut “incriminer un individu”. Mais dans l'autre cas — serait-ce le nôtre ? — qui est celui où l'on individualise le plus qu'il est possible le travail, les tâches et les responsabilités, en les décrochant des statuts, des fonctions et des compétences (des “missions”, des “tâches”, des “investissements”, des “briques”, des “cailloux”, des “machins”…) et en abandonnant les individus à leur (prétendue) responsabilité strictement individuelle (“à toi de te sortir d'affaire, débrouille-toi”), incriminer les individus (“que le meilleur gagne” et donc : “trucmuche” qui a obtenu tel avantage est-il réellement compétent à côté de moi ?”), ce n'est rien faire d'autre que répéter l'idéologie délétère qui est la cause du problème et, en somme, la reprendre à son compte et la légitimer. Ce qui ne serait peut-être pas le moindre des paradoxes.
Absolument d'accord.
Personnellement j'aimerais qu'on nous gouverne avec sagesse, et j'ai le sentiment qu'on ne fait que nous manipuler.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Les effets délétères des “gestions individualisantes” ont beau être connues (sous l'appellation trompeuse de “new management”), elles sont extrêmement efficaces, au point que ceux-là même qui les subissent les intériorisent aussi très souvent. C'est qu'aucun politique ne gouverne jamais avec sagesse — à moins qu'il n'y soit contraint par l'obligation d'avoir à rendre des comptes.
_________________
Si tu vales valeo.
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
epekeina.tes.ousias a écrit:Les effets délétères des “gestions individualisantes” ont beau être connues (sous l'appellation trompeuse de “new management”), elles sont extrêmement efficaces, au point que ceux-là même qui les subissent les intériorisent aussi très souvent. C'est qu'aucun politique ne gouverne jamais avec sagesse — à moins qu'il n'y soit contraint par l'obligation d'avoir à rendre des comptes.
Si ce que tu dis est vrai (et je crois que malheureusement ça l'est), il n'y a pas beaucoup d'espoir.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Aperçu par hasard a écrit:epekeina.tes.ousias a écrit:Les effets délétères des “gestions individualisantes” ont beau être connues (sous l'appellation trompeuse de “new management”), elles sont extrêmement efficaces, au point que ceux-là même qui les subissent les intériorisent aussi très souvent. C'est qu'aucun politique ne gouverne jamais avec sagesse — à moins qu'il n'y soit contraint par l'obligation d'avoir à rendre des comptes.
Si ce que tu dis est vrai (et je crois que malheureusement ça l'est), il n'y a pas beaucoup d'espoir.
Je ne sais pas si mon hypothèse est certaine. Mais si c'est le cas, la seule possibilité quand on a affaire à un tel mécanisme, c'est de s'y opposer en bloc, ce qui présuppose de ne pas entretenir de querelles entre profs. Non pas seulement parce que les reproches que l'on se fait alors les uns aux autres sont à la fois très désagréables et complètement stériles — mais bien parce qu'elles sont positivement nocives : elles permettent de faire fonctionner le système et le rendent possible. C'est l'un des mécanismes centraux de cette forme d'oppression.
_________________
Si tu vales valeo.
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
epekeina.tes.ousias a écrit:Aperçu par hasard a écrit:epekeina.tes.ousias a écrit:Les effets délétères des “gestions individualisantes” ont beau être connues (sous l'appellation trompeuse de “new management”), elles sont extrêmement efficaces, au point que ceux-là même qui les subissent les intériorisent aussi très souvent. C'est qu'aucun politique ne gouverne jamais avec sagesse — à moins qu'il n'y soit contraint par l'obligation d'avoir à rendre des comptes.
Si ce que tu dis est vrai (et je crois que malheureusement ça l'est), il n'y a pas beaucoup d'espoir.
Je ne sais pas si mon hypothèse est certaine. Mais si c'est le cas, la seule possibilité quand on a affaire à un tel mécanisme, c'est de s'y opposer en bloc, ce qui présuppose de ne pas entretenir de querelles entre profs. Non pas seulement parce que les reproches que l'on se fait alors les uns aux autres sont à la fois très désagréables et complètement stériles — mais bien parce qu'elles sont positivement nocives : elles permettent de faire fonctionner le système et le rendent possible. C'est l'un des mécanismes centraux de cette forme d'oppression.
Oui. Mais j'ai l'impression qu'on a affaire à un système à double contrainte: le rejet en bloc n'étant absolument pas acquis, manifester son opposition à ce système qui ne peut fonctionner qu'à la condition que nous soyons divisés, c'est s'opposer au point de vue de ceux qui sont tentés d'y adhérer, et c'est donc favoriser la division qui nourrit le système. C'est insoluble. Et c'est en quoi je disais plus haut que le pacte (flou compris) est un petit chef d'œuvre managérial dans son genre.
- chmarmottineGuide spirituel
Hier réunion DASEN et CDE du département. D'après notre cde, il s'y serait dit à nouveau qu'il n'y aurait plus de lettre de mission.
- joebar69Fidèle du forum
Ben ouais, sinon je vois mal comment placer la "fongibilité asymétrique"chmarmottine a écrit:Hier réunion DASEN et CDE du département. D'après notre cde, il s'y serait dit à nouveau qu'il n'y aurait plus de lettre de mission.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Aperçu par hasard a écrit:epekeina.tes.ousias a écrit:Aperçu par hasard a écrit:epekeina.tes.ousias a écrit:Les effets délétères des “gestions individualisantes” ont beau être connues (sous l'appellation trompeuse de “new management”), elles sont extrêmement efficaces, au point que ceux-là même qui les subissent les intériorisent aussi très souvent. C'est qu'aucun politique ne gouverne jamais avec sagesse — à moins qu'il n'y soit contraint par l'obligation d'avoir à rendre des comptes.
Si ce que tu dis est vrai (et je crois que malheureusement ça l'est), il n'y a pas beaucoup d'espoir.
Je ne sais pas si mon hypothèse est certaine. Mais si c'est le cas, la seule possibilité quand on a affaire à un tel mécanisme, c'est de s'y opposer en bloc, ce qui présuppose de ne pas entretenir de querelles entre profs. Non pas seulement parce que les reproches que l'on se fait alors les uns aux autres sont à la fois très désagréables et complètement stériles — mais bien parce qu'elles sont positivement nocives : elles permettent de faire fonctionner le système et le rendent possible. C'est l'un des mécanismes centraux de cette forme d'oppression.
Oui. Mais j'ai l'impression qu'on a affaire à un système à double contrainte: le rejet en bloc n'étant absolument pas acquis, manifester son opposition à ce système qui ne peut fonctionner qu'à la condition que nous soyons divisés, c'est s'opposer au point de vue de ceux qui sont tentés d'y adhérer, et c'est donc favoriser la division qui nourrit le système. C'est insoluble. Et c'est en quoi je disais plus haut que le pacte (flou compris) est un petit chef d'œuvre managérial dans son genre.
Oui, c'est cela. C'est comme une injonction paradoxale.
_________________
Si tu vales valeo.
- joebar69Fidèle du forum
Aperçu par hasard a écrit:joebar69 a écrit:Vont p'tet créer une nouvelle mission Pacte "S'occuper du CDI quand le-la prof-doc fait son Pacte"henriette a écrit: Mais comme le pacte doit venir en plus des heures normales, ça se passe comment pour les prof doc ? Cela décale d'autant les heures de base d'ouverture du CDI ?
Ne plaisante pas. Je pense qu'ils en sont capables.
Moi aussi
Une mission pacte qui doit permette de substituer un.e membre de l'équipe péda d'un étab, quand cel.ui.le-ci est occupé.e sur une mission pacte, c'est shadokien
- EnaecoVénérable
joebar69 a écrit:Ben ouais, sinon je vois mal comment placer la "fongibilité asymétrique"chmarmottine a écrit:Hier réunion DASEN et CDE du département. D'après notre cde, il s'y serait dit à nouveau qu'il n'y aurait plus de lettre de mission.
C'était prévu en dernière ligne de "lettres type" du projet de pacte.
Il suffit de rajouter qu'un réajustement peut avoir lieu avec précision sur le type de missions de substitution.
Bref rien d'incompatible
- joebar69Fidèle du forum
Et donc risquer que cel.ui.le qui devait s'engager ne signe pas, au final.Enaeco a écrit:joebar69 a écrit:Ben ouais, sinon je vois mal comment placer la "fongibilité asymétrique"chmarmottine a écrit:Hier réunion DASEN et CDE du département. D'après notre cde, il s'y serait dit à nouveau qu'il n'y aurait plus de lettre de mission.
C'était prévu en dernière ligne de "lettres type" du projet de pacte.
Il suffit de rajouter qu'un réajustement peut avoir lieu avec précision sur le type de missions de substitution.
Bref rien d'incompatible
Alors que sans document écrit, toute liberté au CdE de faire comme bon lui semble (avec + ou - de bienveillance). Le-la "pactisé.e" risquant de se faire "éjecter" du pacte en cas de refus de mission.
- EnaecoVénérable
joebar69 a écrit:Et donc risquer que cel.ui.le qui devait s'engager ne signe pas, au final.Enaeco a écrit:joebar69 a écrit:Ben ouais, sinon je vois mal comment placer la "fongibilité asymétrique"chmarmottine a écrit:Hier réunion DASEN et CDE du département. D'après notre cde, il s'y serait dit à nouveau qu'il n'y aurait plus de lettre de mission.
C'était prévu en dernière ligne de "lettres type" du projet de pacte.
Il suffit de rajouter qu'un réajustement peut avoir lieu avec précision sur le type de missions de substitution.
Bref rien d'incompatible
Alors que sans document écrit, toute liberté au CdE de faire comme bon lui semble (avec + ou - de bienveillance). Le-la "pactisé.e" risquant de se faire "éjecter" du pacte en cas de refus de mission.
Je ne vois pas où est la différence en terme de risque d'engagement.
D'un côté une lettre de mission explicite, de l'autre un décret explicite.
Je rappelle qu'on signe pour une mission calibrée et qu'il n'y a pas de raison qu'elle ne puisse pas être réalisée.
Si elle ne peut pas être réalisée et qu'on refuse fermement les RCD, on ne fait pas les RCD et on n'est pas payé pour la mission qu'on ne fait finalement pas, de la même manière que si la mission n'avait jamais existé.
- joebar69Fidèle du forum
@Enaeco : Mais, s'il n'y a plus de lettre de mission (origine de nos derniers échanges), tu signes quoi ? Un engagement pour une mission pacte calibrée de 18h/24h. Point ? Allez, au mieux une lettre de mission-type, où justement le-la signataire n'a pas la main sur "la note de bas de page" ?
Certes, on n'en sait rien, mais si l'EN était si bienveillante avec ses personnels, ça se saurait depuis le temps.
Certes, on n'en sait rien, mais si l'EN était si bienveillante avec ses personnels, ça se saurait depuis le temps.
- InvitéInvité
Finalement un peu comme la mission de professeur principal
Tu l'acceptes sans rien signer et tu es payé (ici mensuellement sur 12 mois avec rattrapage souvent en novembre)
Si tu démissionnes ou en cas de congé maladie ou maternité, on te retire la part correspondante aux mois non faits (en perdant au passage les mois de juillet et août).
A noter néanmoins que c'est une mission non fléchée en heures et dont la charge de travail a été passablement alourdie ces dernières années.
Selon moi, dans le cadre du pacte, ce sont justement les missions non fléchées que j'éviterais.
Au moins en RCD tu sais que tu dois 18h (mais cela reste aléatoire !)
Et pour DF tu sais que tu dois 24h (et c'est fixé dans ton EDT )
Pour le reste...
Tu l'acceptes sans rien signer et tu es payé (ici mensuellement sur 12 mois avec rattrapage souvent en novembre)
Si tu démissionnes ou en cas de congé maladie ou maternité, on te retire la part correspondante aux mois non faits (en perdant au passage les mois de juillet et août).
A noter néanmoins que c'est une mission non fléchée en heures et dont la charge de travail a été passablement alourdie ces dernières années.
Selon moi, dans le cadre du pacte, ce sont justement les missions non fléchées que j'éviterais.
Au moins en RCD tu sais que tu dois 18h (mais cela reste aléatoire !)
Et pour DF tu sais que tu dois 24h (et c'est fixé dans ton EDT )
Pour le reste...
- EnaecoVénérable
Peu importe la bienveillance de l'EN, il y a bien un moment où le CDE devra rendre des comptes sur ses pactes et leur répartition.
Il faudra nécessairement flécher ces missions et les expliciter auprès des enseignants.
C'est quoi le risque ?
- bah finalement, vous ne ferez pas DF, vous me devez 18h de RCD ! (qui fera DF dans ce cas là ??)
- ah mais moi j'ai donné mon accord que pour DF !
- oui mais c'est comme ça, fongibilité asymétrique, blablabla
- et si je ne les fais pas ?
- et bien vous n'aurez pas l'argent du pacte !
On en revient à la situation où le collègue aurait demandé DF et qu'on lui aurait refusé.
Il faudra nécessairement flécher ces missions et les expliciter auprès des enseignants.
C'est quoi le risque ?
- bah finalement, vous ne ferez pas DF, vous me devez 18h de RCD ! (qui fera DF dans ce cas là ??)
- ah mais moi j'ai donné mon accord que pour DF !
- oui mais c'est comme ça, fongibilité asymétrique, blablabla
- et si je ne les fais pas ?
- et bien vous n'aurez pas l'argent du pacte !
On en revient à la situation où le collègue aurait demandé DF et qu'on lui aurait refusé.
- joebar69Fidèle du forum
@Enaeco :
Autre config :
- bah finalement, vous ne ferez pas RCD, vous me devez 18h de DF ! (parce qu'il me manque du monde pour les 6ème)
- ah mais moi j'ai donné mon accord que pour RCD !
- oui mais c'est comme ça, fongibilité asymétrique, blablabla
- et si je ne les fais pas ?
- et bien vous n'aurez pas l'argent du pacte !
- eh mais c'est dégueulasse, j'y tenais moi à cet argent. Bon l'année prochaine, ne comptez plus sur moi !
On en vient à la situation où le système se saborde de lui-même (d'où mon allusion shadokienne, il y a quelques posts).
Edit : Dysfonctionnement qui pourra être mis en avant par le ministère, pour, à terme, rendre le système "plus souple" (traduction = obligatoire dans le service des enseignant.e.s, dans le futur).
Autre config :
- bah finalement, vous ne ferez pas RCD, vous me devez 18h de DF ! (parce qu'il me manque du monde pour les 6ème)
- ah mais moi j'ai donné mon accord que pour RCD !
- oui mais c'est comme ça, fongibilité asymétrique, blablabla
- et si je ne les fais pas ?
- et bien vous n'aurez pas l'argent du pacte !
- eh mais c'est dégueulasse, j'y tenais moi à cet argent. Bon l'année prochaine, ne comptez plus sur moi !
On en vient à la situation où le système se saborde de lui-même (d'où mon allusion shadokienne, il y a quelques posts).
Edit : Dysfonctionnement qui pourra être mis en avant par le ministère, pour, à terme, rendre le système "plus souple" (traduction = obligatoire dans le service des enseignant.e.s, dans le futur).
- EnaecoVénérable
Ben on peut inventer les situations qu'on veut, on en revient toujours au même.
Les missions sont calibrées au départ.
Si c'est mal fait, il y a la possibilité d'adapter sachant qu'il y aura toujours du RCD à proposer. Si l'agent n'en veut pas, il refuse.
Sans le pacte, il se passe la même chose. Le collègue qui s'est goinfré d'HSA ou qui veut être PP ou qui a un joli projet, il n'y a rien de garanti et il peut se retrouver le bec dans l'eau à la rentrée (voire en cours d'année)
Les missions sont calibrées au départ.
Si c'est mal fait, il y a la possibilité d'adapter sachant qu'il y aura toujours du RCD à proposer. Si l'agent n'en veut pas, il refuse.
Sans le pacte, il se passe la même chose. Le collègue qui s'est goinfré d'HSA ou qui veut être PP ou qui a un joli projet, il n'y a rien de garanti et il peut se retrouver le bec dans l'eau à la rentrée (voire en cours d'année)
- MoyenCrocoNiveau 10
Il faut se rappeler que le but n'est pas de valoriser les enseignants, mais de faire croire qu'on leur a laissé la possibilité de, mais que ces derniers ont refusé.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum