- mafalda16Modérateur
belote a écrit:A chaque fois que je vois remonter ce fil, j'ai des frissons.
Entre frissons et dégoût profond.
- TivinouDoyen
@enaeco "On ne travaillera pas avec les élèves après le 15 juin" serait une formulation correcte et plus proche de la réalité. Certains enseignants travaillent beaucoup trop entre le 15 juin et le 8 juillet.
Je ne sais pas quelle est la quantité de travail dans ta discipline et dans ton académie, mais en lettres et en philo c'est de pire en pire chaque année dans toutes les académies.
Je ne sais pas quelle est la quantité de travail dans ta discipline et dans ton académie, mais en lettres et en philo c'est de pire en pire chaque année dans toutes les académies.
- lene75Prophète
Enaeco a écrit:Je ne sais pas exactement ce qui bloque administrativement et quelle est la marge de manœuvre.
Les commissions d'appel de mon bassin ont eu lieu le 16 juin. Je comprends donc qu'à partir de là, il faut avoir plié tous les conseils de seconde pour cette date (et même avant, le temps de dialoguer avec les familles) et donc qu'on commence fin mai.
Qu'est-ce qui empêche de faire les commissions d'appel plus tard ?
Qu'est-ce qui vous oblige à étaler les conseils de classe sur 2 semaines ? C'est un problème d'établissement, pas un problème national. Or là on parle bien d'une réflexion nationale sur le calendrier scolaire. L'an dernier nos conseils de seconde ont eu lieu les 5 et 6 juin. Ceux des autres classes à partir du 7 juin.
C'est de l’enfumage de faire croire qu'on est à quelques jours près. Si on pouvait bosser dans de bonnes conditions toute l'année, on ne serait pas à 2h de cours près en fin d'année.
Édit : je ne vois pas ce qu'une réflexion nationale sur le calendrier scolaire aurait à voir avec le fait que certains établissements font le choix d'arrêter les cours de façon anticipée et de positionner leurs conseils de classe tôt. Aucune modification du calendrier national n'est nécessaire pour donner consigne aux CDE de ne pas lâcher les élèves deux semaines avant le bac. Que certains élèves fassent le choix de sécher au 3e trimestre, et en particulier à partir des vacances de printemps parce qu'il n'y a plus aucun enjeu, c'est une autre histoire qui n'a pas grand chose à voir avec des questions de calendrier mais plus avec des histoires de Parcoursup et de destruction du bac.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- SaltaojosHabitué du forum
mafalda16 a écrit:belote a écrit:A chaque fois que je vois remonter ce fil, j'ai des frissons.
Entre frissons et dégoût profond.
Pareil : frissons, dégoût, sentiment d'injustice et une grande colère.
- lene75Prophète
Tivinou a écrit:@enaeco "On ne travaillera pas avec les élèves après le 15 juin" serait une formulation correcte et plus proche de la réalité. Certains enseignants travaillent beaucoup trop entre le 15 juin et le 8 juillet.
Je ne sais pas quelle est la quantité de travail dans ta discipline et dans ton académie, mais en lettres et en philo c'est de pire en pire chaque année dans toutes les académies.
+1000
Et ce sera encore pire cette année puisque l'épreuve de HLP s'ajoute aux autres. Et cette année, le rattrapage ne finit pas le 8 mais le 11 juillet. Et comme les élèves ne peuvent plus prendre au rattrapage que les épreuves terminales de tronc commun, au nombre de... bah il n'y en a qu'une, suivez mon regard... et les épreuves de spé, bah le nombre de rattrapages à assurer pour les profs de philo explose entre HLP et le tronc commun par rapport à l'ancien bac où les élèves pouvaient prendre toutes les matières.
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- EnaecoVénérable
Qu'est-ce qui nous oblige ?
Le nombre de classes à faire passer et la volonté de ne pas empiéter plus que de raison sur les heures de cours.
Pourquoi une réflexion nationale ? Parce que c'est une contrainte nationale à la base (date des commissions d'appel par exemple).
Le chef ne libère pas les élèves. Les élèves se libèrent eux-mêmes. Y compris quand on dit que les bulletins seront édités plus tard et prendront en compte les absences. Y compris quand on dit que les dossiers de réinscriptions ne seront distribués qu'à la fin de l'année.
Le nombre de classes à faire passer et la volonté de ne pas empiéter plus que de raison sur les heures de cours.
Pourquoi une réflexion nationale ? Parce que c'est une contrainte nationale à la base (date des commissions d'appel par exemple).
Le chef ne libère pas les élèves. Les élèves se libèrent eux-mêmes. Y compris quand on dit que les bulletins seront édités plus tard et prendront en compte les absences. Y compris quand on dit que les dossiers de réinscriptions ne seront distribués qu'à la fin de l'année.
- EnaecoVénérable
Tivinou a écrit:@enaeco "On ne travaillera pas avec les élèves après le 15 juin" serait une formulation correcte et plus proche de la réalité. Certains enseignants travaillent beaucoup trop entre le 15 juin et le 8 juillet.
Je ne sais pas quelle est la quantité de travail dans ta discipline et dans ton académie, mais en lettres et en philo c'est de pire en pire chaque année dans toutes les académies.
Les collègues de lettres/philo sont débordés. Plus que de raison. C'est une évidence.
Mais c'est un autre problème que celui évoqué, à savoir que dans certains établissements, on ne fait pas cours la première quinzaine de juin en raison, pour les secondes, du calendrier des commissions d'appel.
- TivinouDoyen
Certes. Je rectifiais juste ta formulation : si on la lit sans connaître nos conditions de travail, on a l'impression que les enseignants sont en vacances le 15 juin, et le discours du MEN et du chef de l'état entretiennent cette ambiguïté.
- TivinouDoyen
Non, deux. Le français est depuis la réforme une épreuve terminale aussi !lene75 a écrit:Tivinou a écrit:@enaeco "On ne travaillera pas avec les élèves après le 15 juin" serait une formulation correcte et plus proche de la réalité. Certains enseignants travaillent beaucoup trop entre le 15 juin et le 8 juillet.
Je ne sais pas quelle est la quantité de travail dans ta discipline et dans ton académie, mais en lettres et en philo c'est de pire en pire chaque année dans toutes les académies.
+1000
Et ce sera encore pire cette année puisque l'épreuve de HLP s'ajoute aux autres. Et cette année, le rattrapage ne finit pas le 8 mais le 11 juillet. Et comme les élèves ne peuvent plus prendre au rattrapage que les épreuves terminales de tronc commun, au nombre de... bah il n'y en a qu'une, suivez mon regard... et les épreuves de spé, bah le nombre de rattrapages à assurer pour les profs de philo explose entre HLP et le tronc commun par rapport à l'ancien bac où les élèves pouvaient prendre toutes les matières.
- EnaecoVénérable
Je ne sais pas s'ils entretiennent cette ambiguïté mais ils ont acté qu'ils ne peuvent pas compter sur nous à partir de la mi-juin pour assurer la "reconquête du mois de juin" puisqu'ils ont décidé d'envoyer les secondes en stage
- lene75Prophète
Enaeco a écrit:Qu'est-ce qui nous oblige ?
Le nombre de classes à faire passer et la volonté de ne pas empiéter plus que de raison sur les heures de cours.
Ça ne me paraît pas être un argument : si le lycée a plus de classes, a priori il y a aussi plus d'adultes, y compris de personnes susceptibles de présider les conseils de classe (ce n'est pas obligatoirement le CDE). On fait plusieurs conseils en parallèle. Pas la peine d'empiéter plus que de raison sur les heures de cours. Et puis bon, entre empiéter un peu sur quelques cours et perdre 2 semaines de cours, je crois que le choix est vite fait.
Je ne vois pas comment on peut reculer les échéances de fin d'année sans tout décaler. Y compris pour les commissions d'appel de seconde, qui ne concernent de toute façon qu'une année dans toute une scolarité : on ne me fera pas croire que l'échec scolaire est dû à deux semaines de cours perdues dans une scolarité. C'est de la pure démagogie qui permet de ne pas parler des vrais problèmes.
Mais bon, admettons : il faut bien qu'il y ait des gens qui siègent dans ces commissions, des administratifs qui s'occupent de la paperasse, etc., s'ils sont pris ailleurs, ils n'ont pas le don d'ubiquité. Déjà qu'une bonne partie du boulot administratif a été basculée sur les profs (ce qui fait perdre du temps de correction, et oui, qui l'eut cru : le passage à Santorin a augmenté le délai entre la date de remise des notes et les délibérations !!!) et les établissements (ce sont les adjoints qui scannent les copies de bac !!!!) parce qu'ils y a eu des réductions drastiques de postes un peu partout (ce qui explique aussi les convocations tardives, voire ultra tardives, et les convocations complètement délirantes : même en bossant la nuit ils ne s'en sortent pas - et oui, ils bossent la nuit au SIEC, c'est à ce prix-là qu'on peut réduire à la fois les effectifs et les délais, il faut en avoir conscience).
Tivinou : oui, le français est une épreuve terminale, mais, sauf erreur de ma part, il reste totalement marginal que les élèves choisissent de rattraper le français.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- EnaecoVénérable
lene75 a écrit:Enaeco a écrit:Qu'est-ce qui nous oblige ?
Le nombre de classes à faire passer et la volonté de ne pas empiéter plus que de raison sur les heures de cours.
Ça ne me paraît pas être un argument : si le lycée a plus de classes, a priori il y a aussi plus d'adultes, y compris de personnes susceptibles de présider les conseils de classe (ce n'est pas obligatoirement le CDE). On fait plusieurs conseils en parallèle. Pas la peine d'empiéter plus que de raison sur les heures de cours. Et puis bon, entre empiéter un peu sur quelques cours et perdre 2 semaines de cours, je crois que le choix est vite fait.
Je ne vois pas comment on peut reculer les échéances de fin d'année sans tout décaler. Y compris pour les commissions d'appel de seconde, qui ne concernent de toute façon qu'une année dans toute une scolarité : on ne me fera pas croire que l'échec scolaire est dû à deux semaines de cours perdues dans une scolarité. C'est de la pure démagogie qui permet de ne pas parler des vrais problèmes.
Mais bon, admettons : il faut bien qu'il y ait des gens qui siègent dans ces commissions, des administratifs qui s'occupent de la paperasse, etc., s'ils sont pris ailleurs, ils n'ont pas le don d'ubiquité. Déjà qu'une bonne partie du boulot administratif a été basculée sur les profs (ce qui fait perdre du temps de correction, et oui, qui l'eut cru : le passage à Santorin a augmenté le délai entre la date de remise des notes et les délibérations !!!) et les établissements (ce sont les adjoints qui scannent les copies de bac !!!!) parce qu'ils y a eu des réductions drastiques de postes un peu partout (ce qui explique aussi les convocations tardives, voire ultra tardives, et les convocations complètement délirantes : même en bossant la nuit ils ne s'en sortent pas - et oui, ils bossent la nuit au SIEC, c'est à ce prix-là qu'on peut réduire à la fois les effectifs et les délais, il faut en avoir conscience).
Tivinou : oui, le français est une épreuve terminale, mais, sauf erreur de ma part, il reste totalement marginal que les élèves choisissent de rattraper le français.
Pour affiner, nous sommes un gros établissement avec 1 chef et 2 proviseurs adjoints. 25 classes par niveaux + une 10aine de classes de supérieur.
Je n'ai pas la possibilité de forcer les chefs à déléguer et ils souhaitent garder la main (en particulier pour le T3 car il y a des décisions d'orientation importantes et des choix à assumer).
Partant de là, il faut un sacré paquet de créneaux (entre 28 et 30 par chef) et accessoirement un peu de temps pour assurer leurs missions habituelles.
Je suis d'accord avec le fait qu'il vaut mieux amputer les cours le plus tard possible que de faire des conseils de classe tôt sans chambouler les cours mais avec des élèves démissionnaires. Mais j'ai bien peur qu'avec la tendance actuelle (chasse aux heures de cours non assurées) les chefs soient poussés à ne pas aller dans ton sens.
J'ai bien conscience qu'un tel établissement n'est pas la norme (même s'il y en a quelques uns de taille comparable dans le coin) mais nous ne sommes clairement pas les seuls à ne pas faire cours jusqu'à la mi-juin.
- Pontorson50Fidèle du forum
Soirée a écrit:Sacré "machin"... Comment faire mine de donner voix au chapitre à tout le monde pour mieux s'assurer d'être certain de donner le dernier mot à l'exécutif en faisant mine d'avoir écouté tout le monde.
Chapeau !
Je trouve cette remarque sévère, difficile de diriger un pays décidément : quand le chef décide sans consulter il passe pour un despote, quand il consulte largement, il passe pour un fourbe.
D'autant que la composition de la commission est a priori tout sauf une garantie d'approbation de voir le calendrier des congés d'été rogné. Alors certes, Macron fera ce qu'il veut mais il aurait pu éviter de s'entendre critiquer comme cette commission va très probablement le faire.
Ce qui reste depuis la sortie de Macron, c'est le silence obstiné sur la durée totale des congés (et non estivale : la France a des congés d'été plutôt inférieurs à la moyenne européenne voire OCDE). Moi aussi je m'aperçois à chaque fois que ces quinze jours d'arrêt de cours tous les mois et demi me sont nécessaires, et pourtant je n'arrive pas à trouver normal que ce métier mette en épuisement nerveux au bout de 7 semaines. Parce que le vrai débat est celui-ci à mon sens : si on raccourcit les congés d'été, alors cela veut dire qu'on doit rendre ce métier moins éreintant pour que la perspective d'enlever dix jours d'interruption des cours sur seize semaines ne soit pas vécue avec dégoût. Dit autrement, tant que l'énergie dans l'enseignement sera autant voire plus consacrée à obtenir une mise au travail des élèves qu'au contenu de ce travail lui-même, et tant que l'institution demande "toujours plus" -d'évaluations personnalisées, de réunions, de projets-, réduire la durée de quelque congé que ce soit ne passe pas. Or la composition de cette commission ne permet guère de mettre ces constats sur la table.
- elsassfreiNiveau 7
"Je trouve cette remarque sévère, difficile de diriger un pays décidément : quand le chef décide sans consulter il passe pour un despote, quand il consulte largement, il passe pour un fourbe. "'
En même temps ... il est les deux à la fois, ça ne fait absolument plus aucun doute pour moi. Personnellement, le coup des retraites, ça ne passe pas et ça ne passera jamais.
J'ajoute qu'il a aussi compris à quel point les enseignants sont prêts à se faire enfiler n'importe quoi sans réagir.
Alors, pourquoi ne pas en profiter ?
En même temps ... il est les deux à la fois, ça ne fait absolument plus aucun doute pour moi. Personnellement, le coup des retraites, ça ne passe pas et ça ne passera jamais.
J'ajoute qu'il a aussi compris à quel point les enseignants sont prêts à se faire enfiler n'importe quoi sans réagir.
Alors, pourquoi ne pas en profiter ?
- Clecle78Bon génie
On est bien certains que les profs vont se faire entuber encore une fois, comme pour la formation continue. C'est hallucinant cette dégradation en quelques mois alors qu'on devait " revaloriser" ce métier délaissé. Un à un les maigres avantages disparaissent dans le plus grand silence. Encore une fois des syndicats sont aux abonnés absents. Ils ont complètement abandonné, c'est visible. La réforme des retraites adoptées le gouvernement profite comme certains sur le forum l'avaient d'ailleurs anticipé, de l'effet de sidération, pour tout faite passer et ça passe, nickel.
- Madame_ProfEsprit sacré
Ah, c'est reparti pour le "c'est la faute aux syndicats" !
Non, non, c'est de la faute des enseignants qui se laissent maltraiter encore et encore. Et comme ils constituent la majorité...
Non, non, c'est de la faute des enseignants qui se laissent maltraiter encore et encore. Et comme ils constituent la majorité...
_________________
2017-2025 - 10ème établissement, en poste fixe ! Et, militante (encore, malgré tout...) !
2013-2017 - TZR en expérimentation au gré des établissements, et militante !
2012-2013 - Année de stage en collège
- Clecle78Bon génie
Les enseignants sont responsables, certes, mais je n'ai encore entendu les syndicats sur aucun de ces sujets qui concernent les profs au premier chef. J'ai bien l'impression qu'ils partent du principe que la cause est perdue. Mais je serais ravie de me tromper (et j'ai été syndiquée toute ma carrière).Madame_Prof a écrit:Ah, c'est reparti pour le "c'est la faute aux syndicats" !
Non, non, c'est de la faute des enseignants qui se laissent maltraiter encore et encore. Et comme ils constituent la majorité...
- henrietteMédiateur
Je pense que tu es mal renseignée. Nous recevons une foultitude de mails syndicaux sur les sujets qui concernent les enseignants, qui annoncent les mobilisations, les actions, etc.Clecle78 a écrit:Les enseignants sont responsables, certes, mais je n'ai encore entendu les syndicats sur aucun de ces sujets qui concernent les profs au premier chef. J'ai bien l'impression qu'ils partent du principe que la cause est perdue. Mais je serais ravie de me tromper (et j'ai été syndiquée toute ma carrière).Madame_Prof a écrit:Ah, c'est reparti pour le "c'est la faute aux syndicats" !
Non, non, c'est de la faute des enseignants qui se laissent maltraiter encore et encore. Et comme ils constituent la majorité...
Mais tant que la participation aux élections pro sera ce qu'elle est, et tant que le taux de syndiqués sera ce qu'il est, le poids des syndicats restera limité.
On a les syndicats qu'on mérite proportionnellement à l'engagement syndical global de la profession.
_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- SoiréeHabitué du forum
Je pense que les syndicats essaient d'éviter de focaliser l'attention sur ce chiffon rouge agité à dessein, pour mieux faire oublier l'essentiel : la crise du recrutement et la nécessité absolue d'une vraie revalorisation de la rémunération et d'une amélioration des conditions de travail.
Le projet politique immédiat du ministère c'est la réforme du collège. Il faut isoler ce sujet du calendrier scolaire. Car le ministère a tout intérêt à lier les deux sujets.
Le projet politique immédiat du ministère c'est la réforme du collège. Il faut isoler ce sujet du calendrier scolaire. Car le ministère a tout intérêt à lier les deux sujets.
- Clecle78Bon génie
Il faudrait qu'on les entende aussi hors du cercle restreint de l'éducation nationale. Leur voix ne porte pas actuellement (mais c'est pas simple, effectivement, au vu des circonstances actuelles).henriette a écrit:Je pense que tu es mal renseignée. Nous recevons une foultitude de mails syndicaux sur les sujets qui concernent les enseignants, qui annoncent les mobilisations, les actions, etc.Clecle78 a écrit:Les enseignants sont responsables, certes, mais je n'ai encore entendu les syndicats sur aucun de ces sujets qui concernent les profs au premier chef. J'ai bien l'impression qu'ils partent du principe que la cause est perdue. Mais je serais ravie de me tromper (et j'ai été syndiquée toute ma carrière).Madame_Prof a écrit:Ah, c'est reparti pour le "c'est la faute aux syndicats" !
Non, non, c'est de la faute des enseignants qui se laissent maltraiter encore et encore. Et comme ils constituent la majorité...
Mais tant que la participation aux élections pro sera ce qu'elle est, et tant que le taux de syndiqués sera ce qu'il est, le poids des syndicats restera limité.
On a les syndicats qu'on mérite proportionnellement à l'engagement syndical global de la profession.
Bien sûr, je suis d'accord sur le fait que les collègues ne se mobilisent pas assez. Ça me désole vraiment. Mais, vraiment, tant mieux s'il y a une résistance qui se dresse contre ces mesures iniques.
- Isis39Enchanteur
Clecle78 a écrit:Il faudrait qu'on les entende aussi hors du cercle restreint de l'éducation nationale. Leur voix ne porte pas actuellement (mais c'est pas simple effectivement au vu des circonstances actuelles).henriette a écrit:Je pense que tu es mal renseignée. Nous recevons une foultitude de mails syndicaux sur les sujets qui concernent les enseignants, qui annoncent les mobilisations, les actions, etc.Clecle78 a écrit:Les enseignants sont responsables, certes, mais je n'ai encore entendu les syndicats sur aucun de ces sujets qui concernent les profs au premier chef. J'ai bien l'impression qu'ils partent du principe que la cause est perdue. Mais je serais ravie de me tromper (et j'ai été syndiquée toute ma carrière).Madame_Prof a écrit:Ah, c'est reparti pour le "c'est la faute aux syndicats" !
Non, non, c'est de la faute des enseignants qui se laissent maltraiter encore et encore. Et comme ils constituent la majorité...
Mais tant que la participation aux élections pro sera ce qu'elle est, et tant que le taux de syndiqués sera ce qu'il est, le poids des syndicats restera limité.
On a les syndicats qu'on mérite proportionnellement à l'engagement syndical global de la profession.
Bien sûr, je suis d'accord sur le fait que jes collègues ne se mobilisent pas assez. Ça me désole vraiment. Mais, vraiment, tant mieux s'il y a une résistance qui se dresse contre ces mesures iniques.
Et comment ils font ?
- dandelionVénérable
Il me semble au contraire que les syndicats et les enseignants se démènent pour se faire entendre. D’ailleurs, la plupart des gens sont tout à fait au courant des problèmes (comme pour le changement climatique, le sous-financement de la justice et de la recherche, les difficultés de l’hôpital public…) sans que des solutions efficaces ne soient mises en oeuvre.
Question peut-être bête: quel impact du raccourcissement des vacances sur la possibilité de travailler pour les jeunes qui en ont besoin pour financer leurs études, dans un contexte de précarité accrue pour les étudiants et leurs familles?
Question peut-être bête: quel impact du raccourcissement des vacances sur la possibilité de travailler pour les jeunes qui en ont besoin pour financer leurs études, dans un contexte de précarité accrue pour les étudiants et leurs familles?
- EnaecoVénérable
Le raccourcissement des vacances d'été, à l'heure actuelle, c'est faire travailler les mômes en juin là où ça n'était pas le cas (concrètement, on va pousser les CDE à faire les conseils de classe le plus tard possible et on va envoyer les secondes en stage pour dire qu'ils sont occupés) et proposer des stages à partir du 20 aout (comme il en existe déjà).
Pas de quoi paniquer devant ces effets d'annonce...
Pas de quoi paniquer devant ces effets d'annonce...
- henrietteMédiateur
J'espère que tu as raison et qu'il n'y aura pas un volet "temps de formation obligatoire sur les x jours des petites vacances".
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- EnaecoVénérable
henriette a écrit:J'espère que tu as raison et qu'il n'y aura pas un volet "temps de formation obligatoire sur les x jours des petites vacances".
Alors autant je suis confiant sur les vacances d'été, autant je pense que le prochaine dégradation à venir concerne précisément la formation.
On a laissé se construire les fondations sous l'ère Blanquer : jusqu'à 5 jours de formation sur la période de vacance des classes. Ca, c'est déjà acté.
C'est une façon de réduire les heures de cours non-assurées (et à titre personnel, c'est mon motif principal d'absence si on enlève les corrections de copie des épreuves de mars (mais ça aussi c'est réglé)).
En gros, on aura le choix entre des formations sur nos journées avec pas/peu de cours (gratuitement) ou pendant les vacances (allocation jusqu'à 120e la journée). Enfin si les formateurs acceptent encore.
- henrietteMédiateur
J'ai bien peur que ce soit plutôt "obligation de 3 jours de formation hors temps de cours avec les élèves", sans rémunération puisque les vacances des élèves ne sont pas nécessairement des vacances pour nous : une redéfinition des temps de vraies vacances, et des temps sans cours sur lesquels on peut être convoqué pour des missions ou des formations.Enaeco a écrit:henriette a écrit:J'espère que tu as raison et qu'il n'y aura pas un volet "temps de formation obligatoire sur les x jours des petites vacances".
Ah mais je ne parlais que des vacances d'été.
Concernant les petites vacances, là, rien n'est moins sur.
On a laissé se construire les fondations sous l'ère Blanquer : jusqu'à 5 jours de formation sur la période de vacance des classes. Ca, c'est déjà acté.
C'est une façon de réduire les heures perdues (à titre personnel, c'est mon motif principal d'absence si on enlève les corrections de copie des épreuves de mars (mais ça aussi c'est acté)).
En gros, on aura le choix entre des formations sur nos journées avec pas/peu de cours (gratuitement) ou pendant les vacances (allocation jusqu'à 120e la journée). Enfin si les formateurs acceptent encore.
Et si les formateurs ne sont pas d'accord, qu'à cela ne tienne : les officines privées se feront un plaisir d'y pourvoir, moyennant financements autrement plus conséquents que les rémunérations actuelles des formateurs, et là trouver les sous ne sera pas un problème puisque cela ira vers le modèle néolibéral : la création d'un nouveau marché ou engraisser le privé en aspirant des fonds publics...
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
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