- lene75Prophète
joebar69 a écrit:Iphigénie a écrit:Bien sûr: mais on voit où la start up nation va avec la faillite éducative aussi: c’est à l’état de voir ses priorités. La barque des enseignants est sur le point de couler il serait temps qu’il en prenne conscience: le vieux truc de l’école qui va s’en occuper, et des briques (et des brocs), c’est usé, jusqu’à la corde.
Quand on lit le fil de discussion "Qui signerait le Pacte ?", on peut douter de l'usure de certain.e.s de nos collègues.
"Linteretdeszenfants" est encore chevillé au corps pour une grande partie également.
La barque est sur le point de couler, comme vous dites, mais il y a toujours des soutiers prêts à boucher les trous de fond de coque !
Désabusé, je suis ...
Les gens votent avec les pieds. Les concours se vident et de plus en plus de collègues quittent le navire. Sans compter ceux, de plus en plus nombreux, désabusés, qui se désengagent tout en restant là en apparence. Les soutiers seront-ils assez nombreux pour écoper ?
Ce que j'ai appris de nos dernières réunions, durant lesquelles, pour la première fois, il y a eu des votes à main levée, c'est que la voix majoritaire n'est pas toujours celle qu'on entend. Par acquit de conscience, vote à main levée pour confirmer la décision qui a été prise en réunion plénière suite aux débats : 4 voix pour, 30 contre. La décision "majoritaire" quand il n'y a pas vote, est donc celle d'une ultra-minorité très "investie" dans l'établissement et donc à la grande bouche, qui parvient, à force d'occuper le terrain, à faire croire qu'elle représente la voix de la majorité. Même vote pour le pacte. Toute la question, c'est la capacité des 4 à diriger l'établissement et l'inertie des 30 qui n'osent pas résister aux décisions des 4, qu'ils croient représenter l'opinion majoritaire. Les 30 vont-ils finalement signer sous la pression des 4 qui anticipent les choix gouvernementaux ? Typiquement ce sont des gens qui, si on leur annonce un raccourcissement des vacances, vont réfléchir aux "projets" à mettre en place pendant ces temps de non vacances, en annulant la parole de ceux qui s'opposent au raccourcissement au motif que "on n'aura pas le choix, ce sera de toute façon mis en place", et quand on leur répond que si personne ne signe ça ne pourra pas être mis en place, ils répondent qu'il y aura toujours des gens qui signeront. Donc ils signent par anticipation du fait que d'autres le feront. On est en plein dilemme du prisonnier.
- CasparProphète
joebar69 a écrit:Iphigénie a écrit:Bien sûr: mais on voit où la start up nation va avec la faillite éducative aussi: c’est à l’état de voir ses priorités. La barque des enseignants est sur le point de couler il serait temps qu’il en prenne conscience: le vieux truc de l’école qui va s’en occuper, et des briques (et des brocs), c’est usé, jusqu’à la corde.
Quand on lit le fil de discussion "Qui signerait le Pacte ?", on peut douter de l'usure de certain.e.s de nos collègues.
"Linteretdeszenfants" est encore chevillé au corps pour une grande partie également.
La barque est sur le point de couler, comme vous dites, mais il y a toujours des soutiers prêts à boucher les trous de fond de coque !
Désabusé, je suis ...
Heureusement la majorité des participants du fil que tu cites est contre le pacte.
@lene75: Bon résumé, les comparaisons avec d'autres pays sont rarement pertinentes sauf si on entre dans les détails mais les politiques y trouvent des "éléments de langage" et les journalistes des idées pour des marronniers superficiels. C'est sûr que si on propose une pause-déjeuner de 40 mn en France, ça ne va pas passer. Combien de fois ai-je aussi entendu qu'en Angleterre c'est "cours le matin et sport l'après-midi" ce qui est entièrement faux (on fait du sport dans les internats privés ultra-chers et élitistes mais c'est après la journée de cours.). Il n'en reste pas moins que 9 heures de cours dans une journée ça fait beaucoup.
- lene75Prophète
Mais 9h de cours dans la journée, c'est aussi en grande partie lié à la réforme qui rend les edt infaisables. Aucun élève n'a 45h de cours par semaine, donc s'il y a 9h un jour, c'est forcément lié à des déséquilibres dans la semaine. Idem pour les demi-journées 12h-18h qu'on a vu fleurir avec la réforme. Et c'est pareil pour les profs : edt fortement dégradés depuis la réforme.
Ça plus la désertion des lycées en fin d'année...
J'ai une astuce s'ils veulent réduire les journées et faire venir les élèves jusqu'à mi-juin... Pas la peine de regarder chez les voisins... juste chez nous trois ans en arrière...
Ça plus la désertion des lycées en fin d'année...
J'ai une astuce s'ils veulent réduire les journées et faire venir les élèves jusqu'à mi-juin... Pas la peine de regarder chez les voisins... juste chez nous trois ans en arrière...
_________________
Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- joebar69Fidèle du forum
@lene75 : Je suis d'accord et ai observé ce fait de la minorité se targuant de parler au nom de tous, également (y compris dans l'enseignement sup.).
La résignation de beaucoup de collègues titulaires (et pas forcément les + ancien.ne.s) et la "soumission" de pas mal de contractuel.le.s (de + en + nombreu.x.ses), nous fait entrer dans cette spirale infernale de politique du troupeau de gnous. "Les Français sont des veaux" avait annoncé un Président de la République. Je ne sais si l'on peut généraliser à cet extrême, mais je doute parfois sur la capacité de personnes suffisamment cultivées, que sont les enseignant.e.s, à dire NON à ce qui s'apparente à une démolition du métier.
La résignation de beaucoup de collègues titulaires (et pas forcément les + ancien.ne.s) et la "soumission" de pas mal de contractuel.le.s (de + en + nombreu.x.ses), nous fait entrer dans cette spirale infernale de politique du troupeau de gnous. "Les Français sont des veaux" avait annoncé un Président de la République. Je ne sais si l'on peut généraliser à cet extrême, mais je doute parfois sur la capacité de personnes suffisamment cultivées, que sont les enseignant.e.s, à dire NON à ce qui s'apparente à une démolition du métier.
- CasparProphète
lene75 a écrit:Mais 9h de cours dans la journée, c'est aussi en grande partie lié à la réforme qui rend les edt infaisables. Aucun élève n'a 45h de cours par semaine, donc s'il y a 9h un jour, c'est forcément lié à des déséquilibres dans la semaine. Idem pour les demi-journées 12h-18h qu'on a vu fleurir avec la réforme. Et c'est pareil pour les profs : edt fortement dégradés depuis la réforme.
C'est vrai. Dans mon lycée l'amplitude horaire à été augmentée en partie pour supprimer les cours du samedi matin mais aussi à cause de la réforme avec des journées très déséquilibrées pour les élèves: neuf heures le lundi et quatre le mardi par exemple.
- VanGogh59Expert spécialisé
joebar69 a écrit:@lene75 : Je suis d'accord et ai observé ce fait de la minorité se targuant de parler au nom de tous, également (y compris dans l'enseignement sup.).
La résignation de beaucoup de collègues titulaires (et pas forcément les + ancien.ne.s) et la "soumission" de pas mal de contractuel.le.s (de + en + nombreu.x.ses), nous fait entrer dans cette spirale infernale de politique du troupeau de gnous. "Les Français sont des veaux" avait annoncé un Président de la République. Je ne sais si l'on peut généraliser à cet extrême, mais je doute parfois sur la capacité de personnes suffisamment cultivées, que sont les enseignant.e.s, à dire NON à ce qui s'apparente à une démolition du métier.
Tu as raison et je partage ton pessimisme. J'entendais tout à l'heure un débat chez Julien Courbet (hé oui, même lui nous fait le débat sur les vacances scolaires !) avec un collègue qui faisait lui même les propositions pour sabrer les congés car : "bah oui, les vacances de la Toussaint sont bien trop longues et celles de février arrivent trop rapidement après celles de noël, on pourrait aussi s'en passer...". Sans compter les couillons qui viennent affirmer sur un ton goguenard qu'ils ont fini les cours depuis le 3 juin. Et ce genre de gugusse qui scient le tronc sur lequel nous sommes tous assis à la tronçonneuse de façon encore plus antisociale que le plus libéral des technos de Bercy ou de la cour des comptes, on en trouve au moins un par bahut. Quand on a des collègues comme ça, on n'a pas besoin d'ennemis
_________________
"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles" Oscar Wilde
- EdithWGrand sage
joebar69 a écrit:Iphigénie a écrit:Au lieu de charger la barque de l’école avec garderies le soir, occupation pendant les vacances. Que l’on recrée un vrai service de colonies de vacances sociales qui permettent aux enfants de changer d’air et d’avoir ce temps de pause pendant lequel on se forme autrement qu’à l’école et on découvre autre chose: et que l’école revienne à l’essentiel: instruire et non occuper le temps libre…ça ne coûtera pas plus cher que de continuer à tout casser dans l’école.
La plupart des communes et groupements de communes n'ont plus les moyens financiers pour cela. Les récentes réformes fiscales les ont asséché. On peut le regretter, mais c'est un fait.
Et souvent, ils ont vendu (très cher, les centres de vacances étant souvent dans des coins hyper touristiques : par exemple Biot dans le 06 et je ne sais plus quelle station hyper cotée à la montagne, pour mon ancienne ville, ils n’ont gardé qu’un centre en Bretagne) les locaux qui leur permettaient ces colonies/classes de mer/de neige… c’était vraiment chouette, les habitants aussi en profitaient.
- VanGogh59Expert spécialisé
EdithW a écrit:joebar69 a écrit:Iphigénie a écrit:Au lieu de charger la barque de l’école avec garderies le soir, occupation pendant les vacances. Que l’on recrée un vrai service de colonies de vacances sociales qui permettent aux enfants de changer d’air et d’avoir ce temps de pause pendant lequel on se forme autrement qu’à l’école et on découvre autre chose: et que l’école revienne à l’essentiel: instruire et non occuper le temps libre…ça ne coûtera pas plus cher que de continuer à tout casser dans l’école.
La plupart des communes et groupements de communes n'ont plus les moyens financiers pour cela. Les récentes réformes fiscales les ont asséché. On peut le regretter, mais c'est un fait.
Et souvent, ils ont vendu (très cher, les centres de vacances étant souvent dans des coins hyper touristiques : par exemple Biot dans le 06 et je ne sais plus quelle station hyper cotée à la montagne, pour mon ancienne ville, ils n’ont gardé qu’un centre en Bretagne) les locaux qui leur permettaient ces colonies/classes de mer/de neige… c’était vraiment chouette, les habitants aussi en profitaient.
Pourquoi faire payer l'Etat et les communes alors qu'on pourra obtenir cela gratuitement en contraignant les enseignants à faire le job ?
_________________
"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles" Oscar Wilde
- joebar69Fidèle du forum
VanGogh59 a écrit:joebar69 a écrit:@lene75 : Je suis d'accord et ai observé ce fait de la minorité se targuant de parler au nom de tous, également (y compris dans l'enseignement sup.).
La résignation de beaucoup de collègues titulaires (et pas forcément les + ancien.ne.s) et la "soumission" de pas mal de contractuel.le.s (de + en + nombreu.x.ses), nous fait entrer dans cette spirale infernale de politique du troupeau de gnous. "Les Français sont des veaux" avait annoncé un Président de la République. Je ne sais si l'on peut généraliser à cet extrême, mais je doute parfois sur la capacité de personnes suffisamment cultivées, que sont les enseignant.e.s, à dire NON à ce qui s'apparente à une démolition du métier.
Tu as raison et je partage ton pessimisme. J'entendais tout à l'heure un débat chez Julien Courbet (hé oui, même lui nous fait le débat sur les vacances scolaires !) avec un collègue qui faisait lui même les propositions pour sabrer les congés car : "bah oui, les vacances de la Toussaint sont bien trop longues et celles de février arrivent trop rapidement après celles de noël, on pourrait aussi s'en passer...". Sans compter les couillons qui viennent affirmer sur un ton goguenard qu'ils ont fini les cours depuis le 3 juin. Et ce genre de gugusse qui scient le tronc sur lequel nous sommes tous assis à la tronçonneuse de façon encore plus antisociale que le plus libéral des technos de Bercy ou de la cour des comptes, on en trouve au moins un par bahut. Quand on a des collègues comme ça, on n'a pas besoin d'ennemis
Bon, dans ce genre d'émissions "café du commerce", c'est aussi le profil recherché pour appuyer leur argumentaire de prof-bashing.
Oui des collègues au mieux naï.f.ve.s, au pire débil.e.s, on en a cotoyé.
C'est l'accélération de la dégradation qui m'inquiète, pas pour moi, mais pour les futur.e.s élèves (et je pense particulièrement à ma petite fille née récemment) et pour les futur.e.s enseignant.e.s, ainsi que ce mode de pensée (que je qualifiais de politique du troupeau de gnous) du "en avant toute et advienne que pourra", sans aucune réflexion posée et aucune analyse des expériences ratées (et dans l'Educ, on doit avoir la médaille d'or).
- Clayd34Niveau 5
Quand on voit déjà la motivation des élèves, enlevons leur donc des congés d'été, sans prendre en compte les 40°C qui se poursuivent jusqu'en Septembre.
Sinon, si on faisait réellement venir les élèves jusqu'au 7 juillet (au collège), on gagnerait déjà une semaine, mais ça... (PS : 7 juillet - 1 septembre, ça fait pas deux mois je crois).
Sinon, si on faisait réellement venir les élèves jusqu'au 7 juillet (au collège), on gagnerait déjà une semaine, mais ça... (PS : 7 juillet - 1 septembre, ça fait pas deux mois je crois).
- RandoschtroumfNiveau 10
Caspar a écrit:lene75 a écrit:Mais 9h de cours dans la journée, c'est aussi en grande partie lié à la réforme qui rend les edt infaisables. Aucun élève n'a 45h de cours par semaine, donc s'il y a 9h un jour, c'est forcément lié à des déséquilibres dans la semaine. Idem pour les demi-journées 12h-18h qu'on a vu fleurir avec la réforme. Et c'est pareil pour les profs : edt fortement dégradés depuis la réforme.
C'est vrai. Dans mon lycée l'amplitude horaire à été augmentée en partie pour supprimer les cours du samedi matin mais aussi à cause de la réforme avec des journées très déséquilibrées pour les élèves: neuf heures le lundi et quatre le mardi par exemple.
Avec l'inflation, il a également été demandé aux établissements de fermer les établissements le samedi matin, voire même le vendredi après-midi (cas particulier d'un établissement avec CFA) pour diminuer les factures de chauffage.
De même, un établissement de ma connaissance est prié de faire rentrer les emplois du temps en supprimant le samedi mais sans ajouter le mercredi après-midi (car cantine fermée le mercredi ) pour des raisons énergétiques. Évidemment, la seule solution finit par être d'élargir les plages horaires.
- lene75Prophète
VanGogh59 a écrit:EdithW a écrit:joebar69 a écrit:Iphigénie a écrit:Au lieu de charger la barque de l’école avec garderies le soir, occupation pendant les vacances. Que l’on recrée un vrai service de colonies de vacances sociales qui permettent aux enfants de changer d’air et d’avoir ce temps de pause pendant lequel on se forme autrement qu’à l’école et on découvre autre chose: et que l’école revienne à l’essentiel: instruire et non occuper le temps libre…ça ne coûtera pas plus cher que de continuer à tout casser dans l’école.
La plupart des communes et groupements de communes n'ont plus les moyens financiers pour cela. Les récentes réformes fiscales les ont asséché. On peut le regretter, mais c'est un fait.
Et souvent, ils ont vendu (très cher, les centres de vacances étant souvent dans des coins hyper touristiques : par exemple Biot dans le 06 et je ne sais plus quelle station hyper cotée à la montagne, pour mon ancienne ville, ils n’ont gardé qu’un centre en Bretagne) les locaux qui leur permettaient ces colonies/classes de mer/de neige… c’était vraiment chouette, les habitants aussi en profitaient.
Pourquoi faire payer l'Etat et les communes alors qu'on pourra obtenir cela gratuitement en contraignant les enseignants à faire le job ?
Enfin en ce moment on n'arrive plus trop à contraindre qui que ce soit.
Le nombre de postes vacants est quand même inquiétant, et non, on n'arrive pas vraiment à recruter des contractuels. Il faut dire que je suis dans l'une des académies les plus touchées par le problème, mais rien n'est fait pour que ça ne s'étende pas à toute la France.
Ce manque de personnel à tous les étages explique qu'on veuille presser comme des citrons ceux qui restent et réduire les horaires des élèves, mais c'est une politique qui va droit dans le mur puisque ça aggrave la fuite.
Je suis également inquiète pour mes enfants, pour qui les problèmes ont déjà commencé (3 mois avant que la prof d'anglais de ma fille qui est en 5e ne soit remplacée, par exemple). Quand les gens vont-ils se rendre compte qu'il s'agit de leurs enfants, et pas juste de casser du prof ?
- CasparProphète
Randoschtroumf a écrit:Caspar a écrit:lene75 a écrit:Mais 9h de cours dans la journée, c'est aussi en grande partie lié à la réforme qui rend les edt infaisables. Aucun élève n'a 45h de cours par semaine, donc s'il y a 9h un jour, c'est forcément lié à des déséquilibres dans la semaine. Idem pour les demi-journées 12h-18h qu'on a vu fleurir avec la réforme. Et c'est pareil pour les profs : edt fortement dégradés depuis la réforme.
C'est vrai. Dans mon lycée l'amplitude horaire à été augmentée en partie pour supprimer les cours du samedi matin mais aussi à cause de la réforme avec des journées très déséquilibrées pour les élèves: neuf heures le lundi et quatre le mardi par exemple.
Avec l'inflation, il a également été demandé aux établissements de fermer les établissements le samedi matin, voire même le vendredi après-midi (cas particulier d'un établissement avec CFA) pour diminuer les factures de chauffage.
De même, un établissement de ma connaissance est prié de faire rentrer les emplois du temps en supprimant le samedi mais sans ajouter le mercredi après-midi (car cantine fermée le mercredi ) pour des raisons énergétiques. Évidemment, la seule solution finit par être d'élargir les plages horaires.
Les économies d'énergie sont certainement une des raisons en effet et les cours du samedi matin sont un peu archaïques, ce n'est plus le rythme de 2023.
- JennyMédiateur
Ça se pratique encore dans certains établissements soit sous forme de cours soit sous forme de devoirs du samedi. Pourquoi « archaïque » ?
- CasparProphète
Jenny a écrit:Ça se pratique encore dans certains établissements soit sous forme de cours soit sous forme de devoirs du samedi. Pourquoi « archaïque » ?
Oui je sais que ça existe encore. Archaïque dans le sens où la société est plus organisée sur le rythme semaine/week-end (même si je sais que que certains parents travaillent le week-end), familles recomposées... J'aimais bien l'ambiance plus calme et sympathique du samedi matin mais je ne suis pas fâché non plus d'être repassé à un rythme "normal".
- JennyMédiateur
Moi, j’aime bien l’atmosphère du samedi matin, beaucoup plus détendue (et ça allège un peu les journées des élèves la semaine).
- CasparProphète
Jenny a écrit:Moi, j’aime bien l’atmosphère du samedi matin, beaucoup plus détendue (et ça allège un peu les journées des élèves la semaine).
La suppression des cours du samedi matin était le cheval de bataille de notre cde, mais je ne connais pas ses motivations exactes. Pour les internes ça fait des semaines très longues, sans compter les trajets (département très rural).
- JennyMédiateur
C'est effectivement différent avec des internes.
- EdithWGrand sage
Chauffage/électricité. Repas du vendredi soir. Personnel à payer le samedi. Faut probablement pas chercher plus loin.Caspar a écrit:Jenny a écrit:Moi, j’aime bien l’atmosphère du samedi matin, beaucoup plus détendue (et ça allège un peu les journées des élèves la semaine).
La suppression des cours du samedi matin était le cheval de bataille de notre cde, mais je ne connais pas ses motivations exactes. Pour les internes ça fait des semaines très longues, sans compter les trajets (département très rural).
- CasparProphète
EdithW a écrit:Chauffage/électricité. Repas du vendredi soir. Personnel à payer le samedi. Faut probablement pas chercher plus loin.Caspar a écrit:Jenny a écrit:Moi, j’aime bien l’atmosphère du samedi matin, beaucoup plus détendue (et ça allège un peu les journées des élèves la semaine).
La suppression des cours du samedi matin était le cheval de bataille de notre cde, mais je ne connais pas ses motivations exactes. Pour les internes ça fait des semaines très longues, sans compter les trajets (département très rural).
Il y avait aussi un repas le samedi midi (supprimé quelques années avant la fin des cours du samedi).
- lene75Prophète
Caspar a écrit:EdithW a écrit:Chauffage/électricité. Repas du vendredi soir. Personnel à payer le samedi. Faut probablement pas chercher plus loin.Caspar a écrit:Jenny a écrit:Moi, j’aime bien l’atmosphère du samedi matin, beaucoup plus détendue (et ça allège un peu les journées des élèves la semaine).
La suppression des cours du samedi matin était le cheval de bataille de notre cde, mais je ne connais pas ses motivations exactes. Pour les internes ça fait des semaines très longues, sans compter les trajets (département très rural).
Il y avait aussi un repas le samedi midi (supprimé quelques années avant la fin des cours du samedi).
Il y a aussi le problème des parents séparés et des élèves qui vont un week-end sur deux chez l'autre parent.
_________________
Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- EnaecoVénérable
+ les collègues qui se battent pour ne pas venir (notamment pour les mêmes raisons que les élèves)
On s'en fout sûrement dans la prise de décision mais il n'empêche que c'est compliqué de trouver de fervents défenseurs du samedi matin
On s'en fout sûrement dans la prise de décision mais il n'empêche que c'est compliqué de trouver de fervents défenseurs du samedi matin
- EdithWGrand sage
Oui… ça a toujours eu bon dos les familles recomposées (j’en suis)… je me souviens de PE qui ont connu l’école le samedi et trouvent au contraire, que ça permettait de voir l’autre parent. Comme quoi…
- HélipsProphète
Oui enfin je suis désolée, mais que le parent puisse passer deux soirs, deux week-ends par mois avec ses enfants plutôt qu'un seul me parait un tantinet plus fondamental que être vu par les PE.EdithW a écrit:Oui… ça a toujours eu bon dos les familles recomposées (j’en suis)… je me souviens de PE qui ont connu l’école le samedi et trouvent au contraire, que ça permettait de voir l’autre parent. Comme quoi…
_________________
Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- PrezboGrand Maître
EdithW a écrit:Oui… ça a toujours eu bon dos les familles recomposées (j’en suis)… je me souviens de PE qui ont connu l’école le samedi et trouvent au contraire, que ça permettait de voir l’autre parent. Comme quoi…
Un autre problème est que les familles aujourd'hui sont plus mobiles, et les parents séparés plus souvent éloignés.
Par ailleurs, dans les grandes agglos, pas mal de familles partent le week-end, notamment chez les grands-parents.
Remettre des cours le samedi matin me semble utopique pour des raisons d'évolutions de nos sociétés, même si ça serait peut-être préférable pour des raisons de rythmes de travail.
- PrezboGrand Maître
lene75 a écrit:
Ce que j'ai appris de nos dernières réunions, durant lesquelles, pour la première fois, il y a eu des votes à main levée, c'est que la voix majoritaire n'est pas toujours celle qu'on entend. Par acquit de conscience, vote à main levée pour confirmer la décision qui a été prise en réunion plénière suite aux débats : 4 voix pour, 30 contre. La décision "majoritaire" quand il n'y a pas vote, est donc celle d'une ultra-minorité très "investie" dans l'établissement et donc à la grande bouche, qui parvient, à force d'occuper le terrain, à faire croire qu'elle représente la voix de la majorité.
Un classique de la démocratie directe, surtout lorsque la parole n'y est pas organisée et veillant à laisser tous parler.
- 40 députés PS veulent rouvrir la guerre scolaire
- Mixité sociale : Najat Vallaud-Belkacem envisage de redessiner la carte scolaire
- E. Macron veut la possibilité, pour les directeurs d'école, de choisir leurs enseignants
- La secrétaire d'Etat à la Famille veut relancer le débat sur la fessée
- [LesEchos]Présidentielle 2022 : Macron s'attaque au temps de travail des enseignants.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum