- CasparProphète
Il me reste autant de livres à lire que de semaines jusqu'au 31 décembre donc je maintiens ma vitesse de croisière, mais là je viens d'attaquer un pavé de 500 à 600 pages, qui peut entrer dans deux ou trois catégories, il va falloir être stratégique (et ne pas perdre le rythme).
- lagoulueNiveau 8
Courage ! Il ne faut pas avoir peur des pavés (Pour ma part je me suis dit que le défi ne devait surtout me pousser à rejeter les pavés, qui sont souvent de belles lectures car j'adore m'immerger dans de longues histoires.)
- Reine MargotDemi-dieu
Je commençais à désespérer de trouver quelque chose qui se passe en Chine et qui me plaise, je pense que je vais tenter Pearl Buck!
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- CasparProphète
Je peux te suggérer aussi des nouvelles de Lao She.
- Reine MargotDemi-dieu
De Lao She j'ai lu 4 générations sous le même toît, j'ai beaucoup aimé, je voulais changer un peu d'auteur.
Il y a aussi François Cheng, le dit de Tian Yi.
Il y a aussi François Cheng, le dit de Tian Yi.
- edelweis62Niveau 5
Reine Margot a écrit:Je commençais à désespérer de trouver quelque chose qui se passe en Chine et qui me plaise, je pense que je vais tenter Pearl Buck!
Est-ce que quelqu'un a lu Lianke YAN (au programme de l'agrégation en comparée l'année prochaine, aux côtés de Márquez et Rushdie) ? Je ne connais pas du tout et plusieurs titres ont l'air intéressants, mais ça m'a l'air d'être plutôt une Chine imaginaire que réelle, est-ce que quelqu'un peut confirmer ?
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"Il y a un autre monde, mais il est dans celui-ci." Paul Eluard
- CasparProphète
Reine Margot a écrit:De Lao She j'ai lu 4 générations sous le même toît, j'ai beaucoup aimé, je voulais changer un peu d'auteur.
Il y a aussi François Cheng, le dit de Tian Yi.
Oui, j'ai aussi ce roman dans la bibliothèque mais je ne l'ai jamais lu, les 1400 pages me font un peu peur...parfait cependant pour saga familiale ou roman de plus de 800 pages.
- AdrenFidèle du forum
Bonjour à tous,
après m'être un peu éloignée du défi, je reviens avec de nouvelles lectures.
Après avoir découvert le polar coréen Bonne nuit maman de Mi-ae Seo, j'ai emprunté la suite à la médiathèque Chut, c'est un secret. Pour celles qui ont lu le premier, on retrouve les mêmes personnages, le récit s'intéresse davantage à l'adolescente et à son père. De la même autrice, j'ai aussi lu Les 30 meilleures façons d'assassiner son mari (et autres meurtres conjugaux), recueil de nouvelles au titre et à la couverture alléchants qui se trouvait évidemment juste à côté dans le rayon de la médiathèque. Ce sont des nouvelles, un genre que je n'aime pas habituellement, mais elles m'ont plutôt bien plu. La seule question que je me pose après avoir lu ces récits c'est de savoir à quel point ils sont ancrés dans la réalité. Que les histoires soient noires et sordides, ce sont des polars, c'est le jeu, le titre annonce aussi la couleur. Mais ce qui m'étonne surtout, ce sont les liens entre les hommes et les femmes, comment ils considèrent ces dernières (on n'est pas loin de l'objet ménager) et comment cela paraît normal à tous. Je ne connais rien à la Corée ni à sa littérature n'ayant lu que cette autrice, je ne sais pas où se situe la frontière entre les besoins de la fiction et la réalité.
Par curiosité pour le titre (et l'auteur, un peu, aussi), j'ai lu la pièce de théâtre Au non du père d'Ahmed Madani édité chez "Actes Sud Papiers". On retrouve le thème de la quête des origines, mais aussi une réflexion sur le théâtre, l'illusion, le rôle du personnage et le comédien. Les deux personnages sont Ahmed et Anissa. Ahmed est Ahmed Madani, l'auteur et le metteur en scène. Anissa est une des comédiennes qu'il a a fait travaillé pour une pièce précédente. Elle raconte ici la recherche de son père qui n'a pas voulu la reconnaître. Où s'arrête la réalité et où commence la pièce ? Pendant qu'elle joue et raconte, elle cuisine des gâteaux pour les spectateurs. La lecture de ce texte est étrange tant il est difficile de savoir ce qu'il gagne ou perd à la représentation. Les comédiens sont-ils des interprètes ou bien ne jouent-ils finalement qu'eux-mêmes ? Est-il possible que la pièce soit jouée par d'autres ?
Ne sachant pas si cette lecture conviendrait pour le défi, j'ai aussi lu L'affaire Arnolfini de Jean-Philippe Postel pour le défi "chez Actes Sud" qui porte le sous-titre "roman d'investigation". Comme dans une enquête, l'auteur se demande qui sont les deux personnages du célèbre tableau de van Eyck et ce que l'on peut en apprendre en scrutant chaque détail. Son interprétation est intéressante et intrigante. La démonstration est très plaisante à suivre, même s'il est bien sûr impossible d'avoir une explication définitive sur ce tableau du XVe siècle.
après m'être un peu éloignée du défi, je reviens avec de nouvelles lectures.
Après avoir découvert le polar coréen Bonne nuit maman de Mi-ae Seo, j'ai emprunté la suite à la médiathèque Chut, c'est un secret. Pour celles qui ont lu le premier, on retrouve les mêmes personnages, le récit s'intéresse davantage à l'adolescente et à son père. De la même autrice, j'ai aussi lu Les 30 meilleures façons d'assassiner son mari (et autres meurtres conjugaux), recueil de nouvelles au titre et à la couverture alléchants qui se trouvait évidemment juste à côté dans le rayon de la médiathèque. Ce sont des nouvelles, un genre que je n'aime pas habituellement, mais elles m'ont plutôt bien plu. La seule question que je me pose après avoir lu ces récits c'est de savoir à quel point ils sont ancrés dans la réalité. Que les histoires soient noires et sordides, ce sont des polars, c'est le jeu, le titre annonce aussi la couleur. Mais ce qui m'étonne surtout, ce sont les liens entre les hommes et les femmes, comment ils considèrent ces dernières (on n'est pas loin de l'objet ménager) et comment cela paraît normal à tous. Je ne connais rien à la Corée ni à sa littérature n'ayant lu que cette autrice, je ne sais pas où se situe la frontière entre les besoins de la fiction et la réalité.
Par curiosité pour le titre (et l'auteur, un peu, aussi), j'ai lu la pièce de théâtre Au non du père d'Ahmed Madani édité chez "Actes Sud Papiers". On retrouve le thème de la quête des origines, mais aussi une réflexion sur le théâtre, l'illusion, le rôle du personnage et le comédien. Les deux personnages sont Ahmed et Anissa. Ahmed est Ahmed Madani, l'auteur et le metteur en scène. Anissa est une des comédiennes qu'il a a fait travaillé pour une pièce précédente. Elle raconte ici la recherche de son père qui n'a pas voulu la reconnaître. Où s'arrête la réalité et où commence la pièce ? Pendant qu'elle joue et raconte, elle cuisine des gâteaux pour les spectateurs. La lecture de ce texte est étrange tant il est difficile de savoir ce qu'il gagne ou perd à la représentation. Les comédiens sont-ils des interprètes ou bien ne jouent-ils finalement qu'eux-mêmes ? Est-il possible que la pièce soit jouée par d'autres ?
Ne sachant pas si cette lecture conviendrait pour le défi, j'ai aussi lu L'affaire Arnolfini de Jean-Philippe Postel pour le défi "chez Actes Sud" qui porte le sous-titre "roman d'investigation". Comme dans une enquête, l'auteur se demande qui sont les deux personnages du célèbre tableau de van Eyck et ce que l'on peut en apprendre en scrutant chaque détail. Son interprétation est intéressante et intrigante. La démonstration est très plaisante à suivre, même s'il est bien sûr impossible d'avoir une explication définitive sur ce tableau du XVe siècle.
- DanskaProphète
Livre emprunté à la liste d'une Néo (dont j'ai perdu le pseudo... si elle se reconnaît ? ) pour le défi 8. Nomade ou sédentaire ? : Grâce et dénuement, d'Alice Ferney. Un livre que je n'aurais sans doute jamais ouvert sans le défi, et ç'aurait été bien dommage. Sur une trame simplissime - une bibliothécaire dont on ne sait pratiquement rien, uniquement son prénom et quelques détails de sa vie familiale, décide de venir faire la lecture tous les mercredis matins à des enfants gitans dont les parents sont installés illégalement sur un terrain qui ne leur appartient pas -, l'auteur dévoile avec beaucoup de finesse et de sensibilité la façon dont les journées se déroulent dans cette petite tribu, les pensées des uns et des autres, les difficultés qu'ils rencontrent au quotidien, l'importance cruciale des enfants - et leur fragilité -, l'impossibilité de l'intégration dans une vie plus "ordinaire". Un récit court mais poignant, réaliste, très délicat, j'ai beaucoup aimé.
- edelweis62Niveau 5
Danska a écrit:Livre emprunté à la liste d'une Néo (dont j'ai perdu le pseudo... si elle se reconnaît ? ) pour le défi 8. Nomade ou sédentaire ? : Grâce et dénuement, d'Alice Ferney.
Héééé mais je me reconnais
C'est un beau texte, c'est vrai.
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"Il y a un autre monde, mais il est dans celui-ci." Paul Eluard
- DanskaProphète
Exact, je me rappelle de ton résumé maintenant que tu le dis !
Merci pour le titre en tout cas, c'est un livre qui mérite d'être lu.
Merci pour le titre en tout cas, c'est un livre qui mérite d'être lu.
- edelweis62Niveau 5
Avec plaisir.
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"Il y a un autre monde, mais il est dans celui-ci." Paul Eluard
- naujeNiveau 9
J'ai adoré Porte de la paix celeste de Shan Sa : nous sommes sur la place Tian' Anmen et découvrons une jeune étudiante engagée et poursuivie par l'armée qui fait main mise sur son journal intime chez ses parents. Nous découvrons son histoire avec une belle réflexion sur l'amitié, l'éducation et la politique de l'enfant unique et le culte de Guan Yin la déesse des causes perdues, de la compassion... c'est très poétique.Reine Margot a écrit:Je commençais à désespérer de trouver quelque chose qui se passe en Chine et qui me plaise, je pense que je vais tenter Pearl Buck!
- AdrenFidèle du forum
Bonjour à tous,
pour le défi "signe astrologique" j'ai lu Le goûter du Lion d'ito OGAWA. L'idée ne m'en étant pas venue toute seule, je pense que je l'ai prise à quelqu'un ici.
La maison du Lion est une "maison de fin de vie" où Shizuku a décidé de passer ses dernières semaines, du 25 décembre à la floraison des pruniers début février. Chaque dimanche un "invité" (ainsi se nomment les résidents de cette maison) choisit le goûter qui sera servi en demandant un plat qu'il associe à un souvenir heureux. C'est le troisième roman que je lis de cette autrice et on y retrouve ses thèmes de prédilection : l'importance de la nourriture pour soigner les corps et les âmes, le deuil, les liens créés et choisis entre les êtres ; sa recette reste la même mais me plaît plutôt bien.
Me voilà prête pour affronter le défi "pavé" je plonge ce soir !
pour le défi "signe astrologique" j'ai lu Le goûter du Lion d'ito OGAWA. L'idée ne m'en étant pas venue toute seule, je pense que je l'ai prise à quelqu'un ici.
La maison du Lion est une "maison de fin de vie" où Shizuku a décidé de passer ses dernières semaines, du 25 décembre à la floraison des pruniers début février. Chaque dimanche un "invité" (ainsi se nomment les résidents de cette maison) choisit le goûter qui sera servi en demandant un plat qu'il associe à un souvenir heureux. C'est le troisième roman que je lis de cette autrice et on y retrouve ses thèmes de prédilection : l'importance de la nourriture pour soigner les corps et les âmes, le deuil, les liens créés et choisis entre les êtres ; sa recette reste la même mais me plaît plutôt bien.
Me voilà prête pour affronter le défi "pavé" je plonge ce soir !
- CasparProphète
Plus ça va plus je préfère les courts, je ne sais pas si c'est à cause de mon âge ou si ma capacité de concentration a été bousillée par Internet. Sans doute un peu des deux.lagoulue a écrit:Courage ! Il ne faut pas avoir peur des pavés (Pour ma part je me suis dit que le défi ne devait surtout me pousser à rejeter les pavés, qui sont souvent de belles lectures car j'adore m'immerger dans de longues histoires.)
- LaugarithmeFidèle du forum
J'ai beaucoup aimé ce livre, il est très emouvant, pas du tout larmoyant. Bien qu'il évoque la mort, ce roman nous donne une belle leçon de vie. Je l'ai choisi aussi pour cette année.Adren a écrit:Bonjour à tous,
pour le défi "signe astrologique" j'ai lu Le goûter du Lion d'ito OGAWA. L'idée ne m'en étant pas venue toute seule, je pense que je l'ai prise à quelqu'un ici.
La maison du Lion est une "maison de fin de vie" où Shizuku a décidé de passer ses dernières semaines, du 25 décembre à la floraison des pruniers début février. Chaque dimanche un "invité" (ainsi se nomment les résidents de cette maison) choisit le goûter qui sera servi en demandant un plat qu'il associe à un souvenir heureux. C'est le troisième roman que je lis de cette autrice et on y retrouve ses thèmes de prédilection : l'importance de la nourriture pour soigner les corps et les âmes, le deuil, les liens créés et choisis entre les êtres ; sa recette reste la même mais me plaît plutôt bien.
Me voilà prête pour affronter le défi "pavé" je plonge ce soir !
Cela me fait penser que je n'ai encore écrit aucun compte rendu de lecture alors que je suis censée avoir plus de temps libre que l'an dernier
- nicole 86Expert spécialisé
Je viens de le réserver et j'ai hâte qu'il soit disponible, ce sera aussi mon troisième livre de Ito Ogawa.Adren a écrit:Bonjour à tous,
pour le défi "signe astrologique" j'ai lu Le goûter du Lion d'ito OGAWA. L'idée ne m'en étant pas venue toute seule, je pense que je l'ai prise à quelqu'un ici.
La maison du Lion est une "maison de fin de vie" où Shizuku a décidé de passer ses dernières semaines, du 25 décembre à la floraison des pruniers début février. Chaque dimanche un "invité" (ainsi se nomment les résidents de cette maison) choisit le goûter qui sera servi en demandant un plat qu'il associe à un souvenir heureux. C'est le troisième roman que je lis de cette autrice et on y retrouve ses thèmes de prédilection : l'importance de la nourriture pour soigner les corps et les âmes, le deuil, les liens créés et choisis entre les êtres ; sa recette reste la même mais me plaît plutôt bien.
Me voilà prête pour affronter le défi "pavé" je plonge ce soir !
Il faut que je me décide à écrire quelques comptes rendus, le retard s'accumule
- ValorNiveau 9
Pareil pour moi! J'ai un peu honte mais la correction des copies durant l'année, et celles du bac maintenant, me prend tout mon temps. Heureusement que mes insomnies me permettent quand même d'avancer dans mes lectures!nicole 86 a écrit:Je viens de le réserver et j'ai hâte qu'il soit disponible, ce sera aussi mon troisième livre de Ito Ogawa.Adren a écrit:Bonjour à tous,
pour le défi "signe astrologique" j'ai lu Le goûter du Lion d'ito OGAWA. L'idée ne m'en étant pas venue toute seule, je pense que je l'ai prise à quelqu'un ici.
La maison du Lion est une "maison de fin de vie" où Shizuku a décidé de passer ses dernières semaines, du 25 décembre à la floraison des pruniers début février. Chaque dimanche un "invité" (ainsi se nomment les résidents de cette maison) choisit le goûter qui sera servi en demandant un plat qu'il associe à un souvenir heureux. C'est le troisième roman que je lis de cette autrice et on y retrouve ses thèmes de prédilection : l'importance de la nourriture pour soigner les corps et les âmes, le deuil, les liens créés et choisis entre les êtres ; sa recette reste la même mais me plaît plutôt bien.
Me voilà prête pour affronter le défi "pavé" je plonge ce soir !
Il faut que je me décide à écrire quelques comptes rendus, le retard s'accumule
- MalagaModérateur
Pour le défi 2. Un livre dont le titre contient un adjectif de nationalité, j'ai lu Le jihadisme français de Hugo Micheron.
Dans cet essai, Hugo Micheron, chercheur en sciences politiques, revient sur le phénomène de jihadisme en France. Il l'aborde sous trois angles : le jihadisme dans les quartiers et les communes rurales puis la situation en Syrie et en Irak à partir de 2014 et enfin le rôle des prisons dans le jihadisme.
Mon avis : un livre très intéressant, très éclairant sur certains aspects du jihadisme que j'ignorais totalement (le rôle précis des frères Clain, les tensions internes en Syrie...).
Pour le défi 40. Un livre dont le titre contient un adjectif dépréciatif, j'ai lu la bande dessinée Insolente veggie de Rosa B.
cette bande dessinée décrit le quotidien d'une jeune femme veggie, le pourquoi de son engagement, les réactions que cela suscite etc.
Il me reste encore 29 défis mais avec les vacances qui arrivent, je devrais pouvoir accélerer le rythme !
Mon avis : une bande dessinée assez drôle, parfois assez cruelle et acerbe et, selon moi, quelque fois un peu trop agressive. Mais l'ensemble est plaisant et donne à réfléchir.
Dans cet essai, Hugo Micheron, chercheur en sciences politiques, revient sur le phénomène de jihadisme en France. Il l'aborde sous trois angles : le jihadisme dans les quartiers et les communes rurales puis la situation en Syrie et en Irak à partir de 2014 et enfin le rôle des prisons dans le jihadisme.
Mon avis : un livre très intéressant, très éclairant sur certains aspects du jihadisme que j'ignorais totalement (le rôle précis des frères Clain, les tensions internes en Syrie...).
Pour le défi 40. Un livre dont le titre contient un adjectif dépréciatif, j'ai lu la bande dessinée Insolente veggie de Rosa B.
cette bande dessinée décrit le quotidien d'une jeune femme veggie, le pourquoi de son engagement, les réactions que cela suscite etc.
Il me reste encore 29 défis mais avec les vacances qui arrivent, je devrais pouvoir accélerer le rythme !
Mon avis : une bande dessinée assez drôle, parfois assez cruelle et acerbe et, selon moi, quelque fois un peu trop agressive. Mais l'ensemble est plaisant et donne à réfléchir.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- CasparProphète
31. Un visage en couverture: Paroles de poilus
Je ne m'étends pas sur ce recueil de lettres et d'extraits de carnets de soldats pendant la Guerre de 14, rassemblés par Radio France à la fin des années 90, car beaucoup d'entre vous ont dû le lire. (Il y a un beau 10FF pour francs français sur la couverture de mon édition Librio de l'époque, photos disponibles sur mon compte Instagram spécial livres qui ne compte pour l'instant que 3 abonnés ).
Des témoignages sur la vie des tranchées et le '"moral des troupes" tout simplement bouleversants et d'une qualité d'écriture époustouflante. Il y a quelques écrivains connus dans le lot -Giono ou Alain-Fournier) mais la plupart des lettres on été écrites par des soldats venant des classes populaires. Radio France avait reçu plus de 8000 lettres à l'époque, ce qui leur a permis de choisir les plus belles sans doute, mais le choix a dû être difficile.
Elles sont la plupart mises en contexte par une courte biographie de l'auteur (son origine géographique, son métier, a-t-il survécu à la guerre ou pas ?). Une des plus poignantes a été écrite après une premières permission en 1916, donc après deux ans de guerre: le soldat s'attendait à un retour peut-être pas triomphal mais en tout cas chaleureux, et il est accueilli avec indifférence ou gêne: l'arrière a continué sa petite vie bien tranquille et ne veut plus entendre parler du front...C'est d'une tristesse.
Après cette lecture joyeuse, je vais me replonger sans doute dans mon pavé japonais qui peut entrer dans plusieurs catégories.
Je ne m'étends pas sur ce recueil de lettres et d'extraits de carnets de soldats pendant la Guerre de 14, rassemblés par Radio France à la fin des années 90, car beaucoup d'entre vous ont dû le lire. (Il y a un beau 10FF pour francs français sur la couverture de mon édition Librio de l'époque, photos disponibles sur mon compte Instagram spécial livres qui ne compte pour l'instant que 3 abonnés ).
Des témoignages sur la vie des tranchées et le '"moral des troupes" tout simplement bouleversants et d'une qualité d'écriture époustouflante. Il y a quelques écrivains connus dans le lot -Giono ou Alain-Fournier) mais la plupart des lettres on été écrites par des soldats venant des classes populaires. Radio France avait reçu plus de 8000 lettres à l'époque, ce qui leur a permis de choisir les plus belles sans doute, mais le choix a dû être difficile.
Elles sont la plupart mises en contexte par une courte biographie de l'auteur (son origine géographique, son métier, a-t-il survécu à la guerre ou pas ?). Une des plus poignantes a été écrite après une premières permission en 1916, donc après deux ans de guerre: le soldat s'attendait à un retour peut-être pas triomphal mais en tout cas chaleureux, et il est accueilli avec indifférence ou gêne: l'arrière a continué sa petite vie bien tranquille et ne veut plus entendre parler du front...C'est d'une tristesse.
Après cette lecture joyeuse, je vais me replonger sans doute dans mon pavé japonais qui peut entrer dans plusieurs catégories.
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Je poursuis les comptes-rendus en retard:
11. Un roman de plus de 800 pages.Les trois mousquetaires, Alexandre Dumas.
Je ne l’avais pas relu depuis l’adolescence, et là je l’ai lu en audio, avec je dois dire une lecture très animée et bien faite. Ravie de ma redécouverte mais c’est vraiment amusant, j’avais totalement oublié que l’affaire du collier de la reine qui en général occupe la totalité des films, est close au premier tiers du roman ! Quant à nos mousquetaires ce ne sont pas franchement des « héros »; au début ils passent leur temps à perdre au jeu, à s’enivrer et à chercher toutes sortes d’expédients pour réunir leur équipement de guerre, et que dire de la façon dont ils utilisent les femmes ! D’Artagnan exploite sans vergogne la femme de chambre de Milady et semble assez indifférent à son sort, Porthos vit aux crochets de sa maîtresse…Bref j’ai été franchement surprise de cette relecture à l’âge adulte. Cela dit c’est tout de même très plaisant à lire, l’intrigue est pleine de rebondissements qu’on sent venir mais qui sont tout de même bien menés, le tout est assez fougueux et sympathique.
J'ai bientôt terminé "20 ans après" également, je reviendrai en parler!
11. Un roman de plus de 800 pages.Les trois mousquetaires, Alexandre Dumas.
Je ne l’avais pas relu depuis l’adolescence, et là je l’ai lu en audio, avec je dois dire une lecture très animée et bien faite. Ravie de ma redécouverte mais c’est vraiment amusant, j’avais totalement oublié que l’affaire du collier de la reine qui en général occupe la totalité des films, est close au premier tiers du roman ! Quant à nos mousquetaires ce ne sont pas franchement des « héros »; au début ils passent leur temps à perdre au jeu, à s’enivrer et à chercher toutes sortes d’expédients pour réunir leur équipement de guerre, et que dire de la façon dont ils utilisent les femmes ! D’Artagnan exploite sans vergogne la femme de chambre de Milady et semble assez indifférent à son sort, Porthos vit aux crochets de sa maîtresse…Bref j’ai été franchement surprise de cette relecture à l’âge adulte. Cela dit c’est tout de même très plaisant à lire, l’intrigue est pleine de rebondissements qu’on sent venir mais qui sont tout de même bien menés, le tout est assez fougueux et sympathique.
J'ai bientôt terminé "20 ans après" également, je reviendrai en parler!
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- CasparProphète
Ah c'est drôle, j'ai aussi prévu de m'attaquer aux Mousquetaires pour le roman de plus de 800 pages, c'est prévu pour cet été.
- AdrenFidèle du forum
Quel pavé japonais as-tu choisi @Caspar ?
- lagoulueNiveau 8
Adren a écrit:Quel pavé japonais as-tu choisi @Caspar ?
Hi hi ! Moi aussi ça me titillait cette question
Mon vieux Les trois mousquetaires est écrit tellement petit qu'il ne dépasse pas les 640 pages !
- CasparProphète
J'ai Les Trois Mousquetaires en Pléiade, ça fait moins de 800 pages dans cette édition mais si on se base sur une édition de poche, Folio par exemple, c'est bon.
Je ne voulais pas divulgâcher mes prochaines lectures mais je vous avoue tout: j'ai commencé un roman de Tanizaki que j'ai déjà lu au moins trois fois mais cette fois-ci ce sera en anglais: Quatre sœurs en Folio, Bruine de neige dans la Pléiade, et The Makioka Sisters en anglais. C'est un de mes romans préférés et c'est un plaisir de me replonger dedans. Folio et la Pléiade sont deux traductions différentes bizarrement, puisqu'il s'agit de Gallimard mais j'imagine qu'ils ont peut-être tout fait retraduire pour la Pléiade.
Le titre original serait Neige fine, mais ça ne doit pas être assez commercial.
Je ne voulais pas divulgâcher mes prochaines lectures mais je vous avoue tout: j'ai commencé un roman de Tanizaki que j'ai déjà lu au moins trois fois mais cette fois-ci ce sera en anglais: Quatre sœurs en Folio, Bruine de neige dans la Pléiade, et The Makioka Sisters en anglais. C'est un de mes romans préférés et c'est un plaisir de me replonger dedans. Folio et la Pléiade sont deux traductions différentes bizarrement, puisqu'il s'agit de Gallimard mais j'imagine qu'ils ont peut-être tout fait retraduire pour la Pléiade.
Le titre original serait Neige fine, mais ça ne doit pas être assez commercial.
- nicole 86Expert spécialisé
Quatre sœurs fait partie de ma liste des livres à relire, pas nécessairement pour le défi. Ce ne sera donc pas pour un avenir proche.
Quant à Alexandre Dumas, je n'en connais que le nom.
Édit Je n'ai aucune envie de lire Dumas
Par contre Proust est sur la liste pour le jour où ...
Quant à Alexandre Dumas, je n'en connais que le nom.
Édit Je n'ai aucune envie de lire Dumas
Par contre Proust est sur la liste pour le jour où ...
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