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- Cléopatra2Guide spirituel
Pour le livre avec une couverture jaune, j'ai lu Comment devient-on raciste? Comprendre la mécanique de la haine pour mieux s'en préserver d'Ismaël Méziane, Evelyne Heyer et Carole Reynaud Parigot.
Cette BD raconte les entretiens entre Ismaël, auteur de bd, et deux universitaires, l'une anthropologue et l'autre historienne, autour du racisme. C'est assez intéressant. Ca part de l'expérience d'Ismaël, qui se sent mis à l'écart après les attentats de Charlie Hebdo, ce qui le rend malade de colère.
Et pour comédie traduite de l'anglais, je suis en train de lire un roman improbable qui me fascine (pas pour son style, hein), sur la communauté des Chinois de l'étranger à Singapour, une communauté de richissimes familles. Je lie les deux car comme les personnages ont tous des noms anglais (ils parlent l'anglais britannique comme langue maternelle), il m'est impossible de les imaginer chinois. Je me heurte donc à mon propre "racisme", même si le terme est ici un peu fort. Je ferai un compte-rendu quand je l'aurai fini (pas tout de suite car il est long et que je suis fatiguée en ce moment, et que j'ai plein de copies!!!!!).
Cette BD raconte les entretiens entre Ismaël, auteur de bd, et deux universitaires, l'une anthropologue et l'autre historienne, autour du racisme. C'est assez intéressant. Ca part de l'expérience d'Ismaël, qui se sent mis à l'écart après les attentats de Charlie Hebdo, ce qui le rend malade de colère.
Et pour comédie traduite de l'anglais, je suis en train de lire un roman improbable qui me fascine (pas pour son style, hein), sur la communauté des Chinois de l'étranger à Singapour, une communauté de richissimes familles. Je lie les deux car comme les personnages ont tous des noms anglais (ils parlent l'anglais britannique comme langue maternelle), il m'est impossible de les imaginer chinois. Je me heurte donc à mon propre "racisme", même si le terme est ici un peu fort. Je ferai un compte-rendu quand je l'aurai fini (pas tout de suite car il est long et que je suis fatiguée en ce moment, et que j'ai plein de copies!!!!!).
- DanskaProphète
Angua a écrit:Danska a écrit:
(...)
Joker : Un livre emprunté à la liste d'un participant : Les meurtres de Molly Southbourne et les deux tomes suivants. Impression mitigée : les couvertures sont belles, les 4e de couverture alléchantes, l'idée de base prometteuse, l'écriture pas désagréable à lire, on ne s'ennuie pas ; mais peut-être en raison du format court l'ensemble m'a laissé une impression d'inachevé, voire d'incohérence, avec bien plus de questions que de réponses à la fin.
- En vrac, questions sans réponses et incohérences :
Pourquoi la Molly des tomes 2 et 3 émet-elle un signal censé être émis uniquement par les Prime alors qu'elle n'est qu'un double ? Pourquoi Kathy demeure-t-elle sauvage jusqu'au bout alors que les autres mollys se radoucissent ? Pourquoi les mollys qui attaquent à la fin, ainsi que Kathy, ont-elles des taches noires sur le corps ? Pourquoi ont-elles attaqués des innocents sans provocation ni raison évidente ? Pourquoi la mère de Molly a-t-elle laissé croire à sa propre mort ? Pourquoi Molly a-t-elle dû parler à plusieurs doubles, avant de se suicider, pour en trouver un plus civilisé que les autres ? Autre élément : le pr Down ne serait-il pas un peu débile sur les bords ? Comment est-ce qu'il a pu imaginer deux secondes qu'il allait survivre rien qu'en mangeant un peu plus avec une femme adulte en train de grandir dans son abdomen ? Il pensait que l'accouchement se ferait de quelle façon au juste ?
Et des points pourtant intéressants trop peu développés, à commencer par la natalité extrêmement faible de ce monde : pourquoi cet effondrement ?
Désolée que tu n'aies pas aimé autant que moi ! Je ne me souviens pas d'avoir eu ce sentiment d'incohérences, même si je m'étais posé des questions (lesquelles ? Va sa voir ! :lol: )
Pour ta dernière remarque, sur l'effondrement du monde, c'est un aspect que j'avais précisément beaucoup aimé : pour une fois, pas de pleines pages à nous barber sur le pourquoi du comment de la chute... j'ai été une grosse lectrice de post-apo, et je crois que j'en ai fait une overdose.
Je n'ai pas détesté non plus
Mais l'auteur lance plein de pistes intéressantes et s'arrête là... Frustrant. Je pense que j'aurais préféré en format plus long et plus développé, il y a de quoi faire (même si j'ai bien compris que ce n'était pas du tout l'intention de l'auteur ni son idée en créant ces trois livres).
- frecheGrand sage
Cette semaine, j'ai fini Never (Pour rien au monde) de Ken Follett. Il peut aller dans le défi 4 (livre qui se passe en Chine), bien que ce ne soit pas le seul pays où se déroule l'action, dans le défi 11 (livre de plus de 800 pages), défi 16 (livre qui se passe à la montée des périls).
"Une crise internationale va-t-elle déclencher une troisième guerre mondiale ?
De nos jours, dans le désert du Sahara, deux agents secrets sont sur la piste d’un groupe de terroristes trafiquants de drogue et risquent leur vie à chaque instant. Non loin, une jeune veuve se bat contre des passeurs tout en voyageant illégalement pour rejoindre l’Europe. Elle est aidée par un homme mystérieux qui cache sa véritable identité.
En Chine, un membre du gouvernement à l’ambition démesurée pour lui et son pays lutte contre les vieux faucons communistes de l’administration qui poussent leur pays – et la Corée du Nord, son alliée militaire – vers un point de non-retour.
Aux États-Unis, Pauline Green, la première femme présidente, tente de gouverner avec adresse et diplomatie entre attaques terroristes, commerce d’armes illégales et les bassesses de son opposant politique. Elle fera tout ce qui est en son pouvoir pour éviter une guerre inutile.
Mais lorsque des actes d’agression se succèdent, les grandes puissances sont prises dans un réseau complexe d’alliances dont elles ne peuvent s’échapper. Une fois que les pièces du sinistre puzzle sont en place, pourront-elles – même avec les meilleures intentions, des diplomates hors pair et des agents d’élite – empêcher l’inévitable ?"
C'est prenant, parfois un peu long et ça donne l'impression de suite prévue, car on reste sur sa faim, notamment avec les personnages intervenant en Afrique, même si on peut imaginer que ça s'arrête là. J'ai bien aimé ce livre, dans lequel on décortique les mécanismes qui peuvent conduire à une guerre. J'ai lu en anglais, mais apparemment, sur les réseaux, les lecteurs de la traduction française trouvent qu'il y a des erreurs avec notamment des confusions de personnages. Ce n'est pas le cas dans la VO.
Et juste avant, j'ai lu Contes interdits, le petit chaperon rouge, de Sonia Alain. Bon, je l'ai lu, mais c'est raide comme lecture, entre torture, meurtre et viols le tout arrosé de pornographie, il vaut mieux avoir l'estomac bien accroché. Je ne lirais pas les autres contes revisités.
Il peut aller dans le défi 27 (fragments) car c'est un morceau d'une oeuvre comprenant d'autres contes revisités ou dans le défi 32 (un classique revisité)
Je pense lire le livre de Bret Easton Ellis pour le week end de l'ascension, j'ai la VO sur ma liseuse.
"Une crise internationale va-t-elle déclencher une troisième guerre mondiale ?
De nos jours, dans le désert du Sahara, deux agents secrets sont sur la piste d’un groupe de terroristes trafiquants de drogue et risquent leur vie à chaque instant. Non loin, une jeune veuve se bat contre des passeurs tout en voyageant illégalement pour rejoindre l’Europe. Elle est aidée par un homme mystérieux qui cache sa véritable identité.
En Chine, un membre du gouvernement à l’ambition démesurée pour lui et son pays lutte contre les vieux faucons communistes de l’administration qui poussent leur pays – et la Corée du Nord, son alliée militaire – vers un point de non-retour.
Aux États-Unis, Pauline Green, la première femme présidente, tente de gouverner avec adresse et diplomatie entre attaques terroristes, commerce d’armes illégales et les bassesses de son opposant politique. Elle fera tout ce qui est en son pouvoir pour éviter une guerre inutile.
Mais lorsque des actes d’agression se succèdent, les grandes puissances sont prises dans un réseau complexe d’alliances dont elles ne peuvent s’échapper. Une fois que les pièces du sinistre puzzle sont en place, pourront-elles – même avec les meilleures intentions, des diplomates hors pair et des agents d’élite – empêcher l’inévitable ?"
C'est prenant, parfois un peu long et ça donne l'impression de suite prévue, car on reste sur sa faim, notamment avec les personnages intervenant en Afrique, même si on peut imaginer que ça s'arrête là. J'ai bien aimé ce livre, dans lequel on décortique les mécanismes qui peuvent conduire à une guerre. J'ai lu en anglais, mais apparemment, sur les réseaux, les lecteurs de la traduction française trouvent qu'il y a des erreurs avec notamment des confusions de personnages. Ce n'est pas le cas dans la VO.
Et juste avant, j'ai lu Contes interdits, le petit chaperon rouge, de Sonia Alain. Bon, je l'ai lu, mais c'est raide comme lecture, entre torture, meurtre et viols le tout arrosé de pornographie, il vaut mieux avoir l'estomac bien accroché. Je ne lirais pas les autres contes revisités.
Il peut aller dans le défi 27 (fragments) car c'est un morceau d'une oeuvre comprenant d'autres contes revisités ou dans le défi 32 (un classique revisité)
Je pense lire le livre de Bret Easton Ellis pour le week end de l'ascension, j'ai la VO sur ma liseuse.
- MalagaModérateur
lagoulue a écrit:22e lecture : item 48 - Un livre écrit par un Néo-Zélandais : Une Falaise au bout du monde (Carl Nixon)
Pour cet item, j'ai repris un titre proposé par quelqu'un ici.
C'est un livre à suspense, autour de la disparition d'une famille anglaise (un couple et leurs quatre enfants), en 1978 en Nouvelle-Zélande (où ils viennent d'arriver pour le travail du père). La première scène est assez stressante et accrocheuse (surtout quand on la lit dans à peu près dans les mêmes conditions, météorologiques et autres, que les personnages du livre ! Ceux qui l'ont lu se rappelleront peut-être...). Le reste aussi est accrocheur, avec un basculement quand même dans le sordide (sans complaisance néanmoins).
Cela tient évidemment en haleine (avec, en plus, une chronologie « éclatée » pour nous égarer ou nous faire espérer des choses : 1978 / 2011 / 1990 /...). Mais, au final, je suis restée un peu sur ma faim (je me pose toujours une ou deux questions, restées sans réponses).
Je ne connaissais pas cet auteur néo-zélandais, merci pour la référence. Il n'y a pas ce roman dans ma médiathèque mais un autre livre de lui est disponible : Sur la terre des Maoris. Je vais regarder pour l'emprunter.
_________________
J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- EloahExpert spécialisé
lagoulue a écrit:22e lecture : item 48 - Un livre écrit par un Néo-Zélandais : Une Falaise au bout du monde (Carl Nixon)
Pour cet item, j'ai repris un titre proposé par quelqu'un ici.
C'est un livre à suspense, autour de la disparition d'une famille anglaise (un couple et leurs quatre enfants), en 1978 en Nouvelle-Zélande (où ils viennent d'arriver pour le travail du père). La première scène est assez stressante et accrocheuse (surtout quand on la lit dans à peu près dans les mêmes conditions, météorologiques et autres, que les personnages du livre ! Ceux qui l'ont lu se rappelleront peut-être...). Le reste aussi est accrocheur, avec un basculement quand même dans le sordide (sans complaisance néanmoins).
Cela tient évidemment en haleine (avec, en plus, une chronologie « éclatée » pour nous égarer ou nous faire espérer des choses : 1978 / 2011 / 1990 /...). Mais, au final, je suis restée un peu sur ma faim (je me pose toujours une ou deux questions, restées sans réponses).
C'est moi qui ai lu ce livre et je l'ai bien aimé !
Pour le défi 13 "un titre de moins de 5 lettres", j'ai lu Ru de Kim Thuy que j'ai trouvé en boîte à livres. C'est un récit autobiographique sous forme de fragments qui raconte la vie de l'autrice : sa naissance et son enfance pendant la guerre du Viet Nam, sa fuite comme boat people lorsqu'elle avait 10 ans, son exil au Canada. Le récit est décousu comme si on passait d'une pensée ou d'un souvenir à l'autre, parfois les fragments se suivent voire se complètent parfois non. Cette construction ainsi que l'absence de faits réellement historique et de repères confèrent au récit une dimension universelle. C'est un beau récit.
- AnguaGrand sage
Dans la pile empruntée suite à des titres et noms d'auteurs glanés ici, je valide l'item 37 - Une comédie traduite de l'anglais, avec le Gang des Mégères inapprivoisées de Tom Sharp. Ça se lit tout seul et heureusement, car j'ai détesté. J'ai trouvé l'humour grossier, sexiste, les personnages tous plus ignobles les uns que les autres et l'ensemble très violent.
En le terminant, je me suis aperçue que j'avais dû déjà lire ce roman, il y a très, très longtemps... je n'en avais gardé aucun souvenir.
Je soumets à votre jugement le classement d'un titre dans la rubrique 32 - Classique revisité. J'ai lu Simulacres martiens d'Eric Brown, une novella où Sherlock Holmes part enquêter sur Mars, une Mars habitée par les créatures venues quelques années plus tôt envahir la terre dans la Guerre des Mondes. "Revisite", ça peut être une suite ?
En le terminant, je me suis aperçue que j'avais dû déjà lire ce roman, il y a très, très longtemps... je n'en avais gardé aucun souvenir.
Je soumets à votre jugement le classement d'un titre dans la rubrique 32 - Classique revisité. J'ai lu Simulacres martiens d'Eric Brown, une novella où Sherlock Holmes part enquêter sur Mars, une Mars habitée par les créatures venues quelques années plus tôt envahir la terre dans la Guerre des Mondes. "Revisite", ça peut être une suite ?
- MalagaModérateur
Pour le défi 20. Un livre dont l'un des personnages a vraiment existé, j'ai lu Noire de Tania de Montaigne.
L'histoire de Claudette Colvin, qui, le 2 mars 1955, alors âgée de 15 ans, refusa de laisser sa place dans le bus à un passager blanc. Claudette est noire, est arrêtée pour ce geste...
Mon avis : un livre que j'ai beaucoup aimé, passionnant tant par la découverte de l'histoire de cette femme que par les réflexions sur ce que cela signifie d'être noir/noire mais aussi par l'intrigue expliquant pourquoi Rosa Parks est mondialement connue et pas Claudette Colvin (ni Jo Ann Gibson Robinson).
L'histoire de Claudette Colvin, qui, le 2 mars 1955, alors âgée de 15 ans, refusa de laisser sa place dans le bus à un passager blanc. Claudette est noire, est arrêtée pour ce geste...
Mon avis : un livre que j'ai beaucoup aimé, passionnant tant par la découverte de l'histoire de cette femme que par les réflexions sur ce que cela signifie d'être noir/noire mais aussi par l'intrigue expliquant pourquoi Rosa Parks est mondialement connue et pas Claudette Colvin (ni Jo Ann Gibson Robinson).
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- Cléopatra2Guide spirituel
J'ai lu un livre que j'avais choisi pour comédie traduite de l'anglais mais que je vais mettre plutôt dans Money Money. Il convient également pour élites. C'est Crazy rich à Singapour de Kevin Kwan. Le pitch : Rachel et Nick sont amoureux. Nick emmène Rachel passer l'été à Singapour, son pays natal, car il doit être le témoin de mariage de Colin, son meilleur ami. Or, ce que Rachel ne sait pas, c'est que Nick et son entourage font partie des familles les plus riches du monde. Il est donc hors de question pour ses parents qu'il envisage d'épouser une ABC (American Born Chinese) sans pedigree.
C'était intéressant dans le sens où je n'avais jamais imaginé ce genre de familles, cette débauche d'argent etc. Pour ça ce roman est une mine, on en apprend beaucoup sur ces familles. Après, l'histoire n'a pas vraiment d'intérêt, les personnages ne sont pas très approfondis, la fin n'apporte pas vraiment de réponse au sort d'un des personnages principaux (cousine de Nick), l'ensemble est sûrement improbable. Après, ça se laisse lire et c'est vraiment ultra flippant de voir qu'il existe des personnes qui ont littéralement des milliards à disposition. A lire pour le côté dépaysant et si vous aimez les fringues de créateur.
C'était intéressant dans le sens où je n'avais jamais imaginé ce genre de familles, cette débauche d'argent etc. Pour ça ce roman est une mine, on en apprend beaucoup sur ces familles. Après, l'histoire n'a pas vraiment d'intérêt, les personnages ne sont pas très approfondis, la fin n'apporte pas vraiment de réponse au sort d'un des personnages principaux (cousine de Nick), l'ensemble est sûrement improbable. Après, ça se laisse lire et c'est vraiment ultra flippant de voir qu'il existe des personnes qui ont littéralement des milliards à disposition. A lire pour le côté dépaysant et si vous aimez les fringues de créateur.
- miss sophieExpert spécialisé
Pour le défi 2 (un livre dont le titre contient un adjectif de nationalité), j'ai lu La deffence, et illustration de la langue françoise de Joachim Du Bellay (1549), qui traîne depuis un moment sur mes étagères (défi 3 aussi). La préface (de Jean-Charles Monferran) aux éditions Droz m’a bien aidée à appréhender l’œuvre, en en posant le contexte et en avertissant sur ses particularités formelles (cette édition conservant l’orthographe d’origine). Je suis contente de l’avoir enfin lue.
Pour le défi 41 (roman policier ou thriller asiatique), et aussi le 45 (effacement, disparition), la 2e enquête de l'inspecteur Chen, policier et poète que j'ai retrouvé avec plaisir : Visa pour Shangaï de Qiu Xiaolong (2002). Un homme exilé aux États-Unis s'apprête à témoigner contre la mafia chinoise mais ne le fera que si sa femme obtient un visa pour le rejoindre ; or celle-ci a disparu... Chen reçoit pour mission non seulement de vite la retrouver, mais d'accueillir l'inspectrice américaine chargée d'escorter la femme en préservant l'image de la Chine face aux Américains, quoi qu'il pense en lui-même du fonctionnement de son pays.
Pour le défi 41 (roman policier ou thriller asiatique), et aussi le 45 (effacement, disparition), la 2e enquête de l'inspecteur Chen, policier et poète que j'ai retrouvé avec plaisir : Visa pour Shangaï de Qiu Xiaolong (2002). Un homme exilé aux États-Unis s'apprête à témoigner contre la mafia chinoise mais ne le fera que si sa femme obtient un visa pour le rejoindre ; or celle-ci a disparu... Chen reçoit pour mission non seulement de vite la retrouver, mais d'accueillir l'inspectrice américaine chargée d'escorter la femme en préservant l'image de la Chine face aux Américains, quoi qu'il pense en lui-même du fonctionnement de son pays.
- DanskaProphète
23. Une œuvre publiée pour la première fois en 1923 : Mademoiselle de la Ferté, de Pierre Benoît. Le résumé proposé par Wikipédia, fidèle au livre : "le roman relate l'amitié ambiguë entre deux femmes, Anne de La Ferté et Galswinthe de Saint-Selve. Galswinthe, d'un caractère plutôt insouciant, a épousé Jacques de Saint-Selve, l'homme qui était destiné à Anne qui, du coup, dure et fière, s'est résignée à vivre en célibataire sur ses terres dans les Landes. Veuve et malade, Galswinthe revient vivre dans les Landes où, étrangement, Anne, se charge de s'occuper d'elle. Curiosité, amitié trouble, ou froide vengeance, plusieurs interprétations de la relation entre les deux femmes sont possibles."
Un roman assez insaisissable, que j'ai apprécié tout en ayant l'impression de rester à la surface de l'oeuvre (impression confirmée en relisant la préface de Eric-Emmanuel Schmitt, qui met l'accent sur deux éléments que je n'avais pas du tout interprétés au second degré !). De très belles descriptions de paysage, un personnage qui sort de l'ordinaire en la personne de Anne de la Ferté ; une lecture agréable dans l'ensemble.
Miss Sophie, tu aurais le titre du premier tome de la série ? Je n'ai pas encore de livre pour ce défi, et le résumé du deuxième tome est plutôt tentant (on peut peut-être le lire sans avoir lu le premier d'ailleurs ?).
Un roman assez insaisissable, que j'ai apprécié tout en ayant l'impression de rester à la surface de l'oeuvre (impression confirmée en relisant la préface de Eric-Emmanuel Schmitt, qui met l'accent sur deux éléments que je n'avais pas du tout interprétés au second degré !). De très belles descriptions de paysage, un personnage qui sort de l'ordinaire en la personne de Anne de la Ferté ; une lecture agréable dans l'ensemble.
Miss Sophie, tu aurais le titre du premier tome de la série ? Je n'ai pas encore de livre pour ce défi, et le résumé du deuxième tome est plutôt tentant (on peut peut-être le lire sans avoir lu le premier d'ailleurs ?).
- Cléopatra2Guide spirituel
Danska a écrit:23. Une œuvre publiée pour la première fois en 1923 : Mademoiselle de la Ferté, de Pierre Benoît. Le résumé proposé par Wikipédia, fidèle au livre : "le roman relate l'amitié ambiguë entre deux femmes, Anne de La Ferté et Galswinthe de Saint-Selve. Galswinthe, d'un caractère plutôt insouciant, a épousé Jacques de Saint-Selve, l'homme qui était destiné à Anne qui, du coup, dure et fière, s'est résignée à vivre en célibataire sur ses terres dans les Landes. Veuve et malade, Galswinthe revient vivre dans les Landes où, étrangement, Anne, se charge de s'occuper d'elle. Curiosité, amitié trouble, ou froide vengeance, plusieurs interprétations de la relation entre les deux femmes sont possibles."
Un roman assez insaisissable, que j'ai apprécié tout en ayant l'impression de rester à la surface de l'oeuvre (impression confirmée en relisant la préface de Eric-Emmanuel Schmitt, qui met l'accent sur deux éléments que je n'avais pas du tout interprétés au second degré !). De très belles descriptions de paysage, un personnage qui sort de l'ordinaire en la personne de Anne de la Ferté ; une lecture agréable dans l'ensemble.
Miss Sophie, tu aurais le titre du premier tome de la série ? Je n'ai pas encore de livre pour ce défi, et le résumé du deuxième tome est plutôt tentant (on peut peut-être le lire sans avoir lu le premier d'ailleurs ?).
Ca me dit quelque chose, Danska. Il n'aurait pas été adapté en film? Ou alors je l'ai lu, mon père a récupéré plein de vieux romans, dont des romans de Pierre Benoît, mais si c'est le cas, je n'en ai pas vraiment de souvenir précis!
- DanskaProphète
Je crois qu'il a été adapté en film en effet, mais c'est à vérifier, je ne l'ai jamais vu si c'est bien le cas.
- miss sophieExpert spécialisé
Danska a écrit:Miss Sophie, tu aurais le titre du premier tome de la série ? Je n'ai pas encore de livre pour ce défi, et le résumé du deuxième tome est plutôt tentant (on peut peut-être le lire sans avoir lu le premier d'ailleurs ?).
Le premier est Mort d'une héroïne rouge. Il y a 13 enquêtes parues à ce jour, qu'il est sans doute préférable de lire dans l'ordre pour suivre la carrière de l'inspecteur, mais les intrigues sont indépendantes.
J'ajoute que je viens de voir que son dernier titre, Amour, meurtre et pandémie, se déroule pendant le Covid et conviendrait donc aussi au défi 44 (épidémies et pandémies).
- *Ombre*Grand sage
Deux nouvelles lectures de mon côté.
J'avais sélectionné le premier titre, Le Temps qui va, le temps qui vient, de Kawakami, pour le livre traduit du japonais, mais finalement, je le placerai dans l'item Fragments, puisque j'ai repéré d'autres romans nippons susceptibles de me plaire. En effet, le récit met en scène les habitants d'un quartier de Tokyo. Chaque chapitre donne voix à l'un d'eux, et met en scène les autres selon un point de vue différent. Les personnages se dessinent ainsi peu à peu, sous divers éclairages. L'idée est sympathique, mais il manque à l'ensemble une intrigue, quelque chose qui donne corps à ce puzzle, trace un motif. C'est finalement assez inconsistant. Même si ce n'était pas désagréable à lire, je pense qu'il ne m'en restera pas grand chose à terme.
Pour l'écrivain néo-zélandais, j'ai voulu rester classique avec un recueil de Katherine Mansfield que je n'avais pas lu : Je ne parle pas français (titre original), écrit lors d'un séjour de l'autrice en France. Je trouve Katherine Mansfield inégale, certaines de ses nouvelles frappantes, comme La garden-party, d'autres oubliées aussitôt lues. Ce recueil est un bon crû, où l'humour noir de l'autrice se déploie dans toute sa splendeur.
J'avais sélectionné le premier titre, Le Temps qui va, le temps qui vient, de Kawakami, pour le livre traduit du japonais, mais finalement, je le placerai dans l'item Fragments, puisque j'ai repéré d'autres romans nippons susceptibles de me plaire. En effet, le récit met en scène les habitants d'un quartier de Tokyo. Chaque chapitre donne voix à l'un d'eux, et met en scène les autres selon un point de vue différent. Les personnages se dessinent ainsi peu à peu, sous divers éclairages. L'idée est sympathique, mais il manque à l'ensemble une intrigue, quelque chose qui donne corps à ce puzzle, trace un motif. C'est finalement assez inconsistant. Même si ce n'était pas désagréable à lire, je pense qu'il ne m'en restera pas grand chose à terme.
Pour l'écrivain néo-zélandais, j'ai voulu rester classique avec un recueil de Katherine Mansfield que je n'avais pas lu : Je ne parle pas français (titre original), écrit lors d'un séjour de l'autrice en France. Je trouve Katherine Mansfield inégale, certaines de ses nouvelles frappantes, comme La garden-party, d'autres oubliées aussitôt lues. Ce recueil est un bon crû, où l'humour noir de l'autrice se déploie dans toute sa splendeur.
- SatelliteNiveau 9
J'avance dans mes lectures, mais je ne prends pas le temps de poster un compte-rendu à chaque fois.
Ces derniers temps, j'ai validé l'item 22 (En bateau) avec Le Monde du bout du monde de Sepulveda: sur les traces d'un baleinier fantôme, le narrateur se replonge dans son passé. C'est un récit court, que j'ai apprécié sans plus, et dont les détails sont en train de m'échapper (lecture datant de quelques semaines déjà...)
Pour l'item 25, Saga familiale j'ai lu Trois saisons d'orage de Cécile Coulon dont j'avais beaucoup aimé Une Bête au paradis. J'aime beaucoup l'univers très terrestre et charnel que trace cette autrice, la façon dont elle décrit les êtres, ancrés dans leurs tourments comme dans leur paysage, dignes héros tragiques.
Je viens aussi de terminer Pastorale américaine de Philip Roth que je choisis pour l'item 2, un livre dont le titre contient un adjectif de nationalité: . Un portrait de l'Amérique sur trois générations, du grand-père, gantier juif qui crée une entreprise florissante, au fils parfait, à qui tout réussit et qui incarne à lui tout seul le rêve américain (sportif accompli, mari d'une femme superbe, très bel homme aimé de tous), à la petite fille rebelle dont le destin vient briser cette image trop lisse, et dont le geste va ébranler les certitudes, la façade de cette famille comme il faut. Je comprends le succès qu'a eu ce roman, qui est le premier que je lis de cet auteur (j'ai des lectures assez classiques en retard, souvent d'ailleurs de livres que j'ai depuis longtemps mais que je ne prends pas le temps de lire: le défi est surtout pour moi l'occasion de remédier à cela).
Pour la suite, j'envisage des lectures plus courtes pour avoir l'impression d'avancer:
ce sera Coma de P. Guyotat pour l'item "titre de moins de cinq lettres", et sûrement Sido de Colette pour "fragments" (je joins l'utile à l'utile: je dois en terminer la lecture, commencée il y a 6 mois, dans l'optique des corrections du bac).
Ces derniers temps, j'ai validé l'item 22 (En bateau) avec Le Monde du bout du monde de Sepulveda: sur les traces d'un baleinier fantôme, le narrateur se replonge dans son passé. C'est un récit court, que j'ai apprécié sans plus, et dont les détails sont en train de m'échapper (lecture datant de quelques semaines déjà...)
Pour l'item 25, Saga familiale j'ai lu Trois saisons d'orage de Cécile Coulon dont j'avais beaucoup aimé Une Bête au paradis. J'aime beaucoup l'univers très terrestre et charnel que trace cette autrice, la façon dont elle décrit les êtres, ancrés dans leurs tourments comme dans leur paysage, dignes héros tragiques.
Je viens aussi de terminer Pastorale américaine de Philip Roth que je choisis pour l'item 2, un livre dont le titre contient un adjectif de nationalité: . Un portrait de l'Amérique sur trois générations, du grand-père, gantier juif qui crée une entreprise florissante, au fils parfait, à qui tout réussit et qui incarne à lui tout seul le rêve américain (sportif accompli, mari d'une femme superbe, très bel homme aimé de tous), à la petite fille rebelle dont le destin vient briser cette image trop lisse, et dont le geste va ébranler les certitudes, la façade de cette famille comme il faut. Je comprends le succès qu'a eu ce roman, qui est le premier que je lis de cet auteur (j'ai des lectures assez classiques en retard, souvent d'ailleurs de livres que j'ai depuis longtemps mais que je ne prends pas le temps de lire: le défi est surtout pour moi l'occasion de remédier à cela).
Pour la suite, j'envisage des lectures plus courtes pour avoir l'impression d'avancer:
ce sera Coma de P. Guyotat pour l'item "titre de moins de cinq lettres", et sûrement Sido de Colette pour "fragments" (je joins l'utile à l'utile: je dois en terminer la lecture, commencée il y a 6 mois, dans l'optique des corrections du bac).
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Notre âme est transitive. Il lui faut un objet, qui l'affecte, comme son complément direct, aussitôt. [Francis Ponge]
- SphinxProphète
41. Un roman policier ou un thriller asiatique. Seishi Yokomizo, La ritournelle du démon. Dans un petit village reculé dans les montagnes japonaises, dans les années 50, une série de meurtres survient alors que le détective fétiche de l'auteur, Kōsuke Kindaichi, y est en vacances. On finit par découvrir que les meurtres suivent les couplets d'une ancienne ritournelle.
J'ai bien aimé la construction de l'intrigue et la plongée dans le Japon des années 50, en revanche j'ai trouvé le récit un peu rapide (l'avantage c'est que le roman est très court) et eu du mal à me retrouver dans les noms des personnages (les prénoms sont assez consonnants, genre 90% des jeunes filles ont un prénom en -ko, les membres masculins d'une même famille ont des prénoms très proches, et chaque famille a un surnom en plus du nom de famille).
J'ai lu ça fin avril quand j'étais chez mes parents, et depuis je lis (trèèès lentement) mon pavé italien n°2, Le Nom de la Rose en VO (je vais bien finir par faire des progrès, à force !)
J'ai bien aimé la construction de l'intrigue et la plongée dans le Japon des années 50, en revanche j'ai trouvé le récit un peu rapide (l'avantage c'est que le roman est très court) et eu du mal à me retrouver dans les noms des personnages (les prénoms sont assez consonnants, genre 90% des jeunes filles ont un prénom en -ko, les membres masculins d'une même famille ont des prénoms très proches, et chaque famille a un surnom en plus du nom de famille).
J'ai lu ça fin avril quand j'étais chez mes parents, et depuis je lis (trèèès lentement) mon pavé italien n°2, Le Nom de la Rose en VO (je vais bien finir par faire des progrès, à force !)
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- edelweis62Niveau 5
Satellite a écrit:(j'ai des lectures assez classiques en retard, souvent d'ailleurs de livres que j'ai depuis longtemps mais que je ne prends pas le temps de lire: le défi est surtout pour moi l'occasion de remédier à cela).
Je profite aussi du défi pour placer quelques classiques dont la lecture me fait défaut, et je viens d'ailleurs d'achever le roman-chronique d'Ivo Andrić, Le pont sur la Drina, pour le défi n°24, "Un livre dont l'histoire se déroule dans les Balkans". L'histoire d'un pont situé au carrefour de la Bosnie, de la Serbie, de l'Orient, de l'Occident, entre légende et histoire, sur une période de 400 ans, et, par extension, histoire de la ville qui l'entoure et de ses habitants, de culture et confession variées, sous domination turque puis autrichienne... Magnifique.
J'ai également lu avant ça le roman Grâce et dénuement, d'Alice Ferney, pour le défi 8, "Nomade ou sédentaire?" que j'ai apprécié. Tout en retenue, nuance et délicatesse, l'autrice relate l'histoire d'une famille de gitans, entre sédentarité forcée (ils occupent illégalement un terrain vague dans un monde qui n'est guère plus adapté au mode de vie nomade) et nomadisme latent, étant donné l'impossible intégration au système (par exemple, le parcours du combattant que peut être ne serait-ce que la scolarisation d'un enfant) et le risque permanent de l'expulsion. Plus précisément, il s'agit de l'histoire de leur rencontre avec une femme qui vient une fois par semaine faire la lecture aux enfants, illettrés et déscolarisés, et qui apprivoise peu à peu leur marginalité.
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"Il y a un autre monde, mais il est dans celui-ci." Paul Eluard
- MalagaModérateur
Pour l'item 5. Effacement, disparition, j'ai lu Mains et merveilles de Philippe Claudel.
Il s'agit en réalité d'un recueil de deux nouvelles. Dans la première, "Mains et merveilles", Firmin, jeune homme qui exerce la profession de tourneur sur bois, perd ses deux bras dans les tranchées. Il revient ensuite dans son village natal. La seconde nouvelle "Pierrot Lunaire" évoque la visite d'un homme âgé d'une cinquantaine d'années dans un musée du jouet. Il va tomber en arrêt devant un Pierrot et une vague de souvenirs va alors arriver.
Mon avis : j'ai beaucoup aimé et été touché par ces deux nouvelles. Dans la première, la détresse de cet homme mutilé est parfaitement décrite. L'attitude de ses proches est particulièrement bien vue également. La seconde nouvelle m'a paru vraiment difficile à lire, très émouvante, notamment lors de la fin de la description des souvenirs du héros avec ses parents.
Je classe ce recueil dans cet item avec l'idée de la disparition de sa famille ou de sa vie d'avant.
Pour le défi 32. Un (grand) classique revisité : Code 612 Qui a tué le Petit Prince ? de Michel Bussi.
Un réparateur d'avion est contacté par un riche milliardaire pour mener une enquête sur un double mystère. Qui a tué le Petit Prince ? Et quel a été réellement la fin d'Antoine de Saint Exupéry ? Neven, qui est aussi aviateur, va faire équipe avec Andie, une jeune enquêtrice.
Mon avis : un roman qui se lit très vite, comme souvent avec les Bussi. On retrouve quelques lourdeurs habituelles, notamment dans la description des femmes. Il y a aussi de nombreuses incohérences, notamment sur le fait que les deux personnages principaux qui enquêtent ne sont sans doute pas les choix les plus pertinents (quand on est milliardaire, on peut choisir une enquêtrice qui n'a pas vingt ans ou un aviateur qui a piloté plus d'une fois en dix ans).
On voyage, du Salvador au phare de Djeddah en passant par l'Ecosse. L'auteur nous emmène d'un personnage à l'autre, chacun représentant une figure du Petit Prince (la rose, le businessman, l'allumeur de réverbères...) et chacun ayant sa version des faits. La fin est assez rocambolesque mais le lieu final est joli, presque poétique. Ce roman m'a finalement donné envie de relire le Petit Prince et c'est là son principal atout.
Il s'agit en réalité d'un recueil de deux nouvelles. Dans la première, "Mains et merveilles", Firmin, jeune homme qui exerce la profession de tourneur sur bois, perd ses deux bras dans les tranchées. Il revient ensuite dans son village natal. La seconde nouvelle "Pierrot Lunaire" évoque la visite d'un homme âgé d'une cinquantaine d'années dans un musée du jouet. Il va tomber en arrêt devant un Pierrot et une vague de souvenirs va alors arriver.
Mon avis : j'ai beaucoup aimé et été touché par ces deux nouvelles. Dans la première, la détresse de cet homme mutilé est parfaitement décrite. L'attitude de ses proches est particulièrement bien vue également. La seconde nouvelle m'a paru vraiment difficile à lire, très émouvante, notamment lors de la fin de la description des souvenirs du héros avec ses parents.
Je classe ce recueil dans cet item avec l'idée de la disparition de sa famille ou de sa vie d'avant.
Pour le défi 32. Un (grand) classique revisité : Code 612 Qui a tué le Petit Prince ? de Michel Bussi.
Un réparateur d'avion est contacté par un riche milliardaire pour mener une enquête sur un double mystère. Qui a tué le Petit Prince ? Et quel a été réellement la fin d'Antoine de Saint Exupéry ? Neven, qui est aussi aviateur, va faire équipe avec Andie, une jeune enquêtrice.
Mon avis : un roman qui se lit très vite, comme souvent avec les Bussi. On retrouve quelques lourdeurs habituelles, notamment dans la description des femmes. Il y a aussi de nombreuses incohérences, notamment sur le fait que les deux personnages principaux qui enquêtent ne sont sans doute pas les choix les plus pertinents (quand on est milliardaire, on peut choisir une enquêtrice qui n'a pas vingt ans ou un aviateur qui a piloté plus d'une fois en dix ans).
On voyage, du Salvador au phare de Djeddah en passant par l'Ecosse. L'auteur nous emmène d'un personnage à l'autre, chacun représentant une figure du Petit Prince (la rose, le businessman, l'allumeur de réverbères...) et chacun ayant sa version des faits. La fin est assez rocambolesque mais le lieu final est joli, presque poétique. Ce roman m'a finalement donné envie de relire le Petit Prince et c'est là son principal atout.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- Reine MargotDemi-dieu
45.Effacement, disparition: Ton absence n'est que ténèbres, Jon Kalman Stefansson
Un homme qui a perdu la mémoire se rend dans un village d'un fjord d'Islande, où les habitants semblent le connaître. Il apprend l'histoire de la famille d'Eirikur, descendant de Gudridur, une fermière assez savante pour écrire dans une revue scientifique, ayant vécu un amour impossible avec un pasteur, les générations suivantes seront marquées par les mêmes relations empêchées par le mariage d'une des deux personnes, et par le deuil. Un beau livre, très poétique, mais j'ai eu du mal à rentrer dedans et à le finir, je ne dirais pas que c'est mon coup de coeur.
Un homme qui a perdu la mémoire se rend dans un village d'un fjord d'Islande, où les habitants semblent le connaître. Il apprend l'histoire de la famille d'Eirikur, descendant de Gudridur, une fermière assez savante pour écrire dans une revue scientifique, ayant vécu un amour impossible avec un pasteur, les générations suivantes seront marquées par les mêmes relations empêchées par le mariage d'une des deux personnes, et par le deuil. Un beau livre, très poétique, mais j'ai eu du mal à rentrer dedans et à le finir, je ne dirais pas que c'est mon coup de coeur.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- EloahExpert spécialisé
Bonjour !
Pour le défi 50 "un livre acheté pour sa couverture", j'ai lu et adoré Dark Matter de Blake Crouch. C'est à la fois un thriller et de la SF, je ne sais pas si ce "genre" porte un nom; je crois bien que c'est la 1ère fois que j'en lis !
Jason est prof de physique à l'Université de Chicago. Il vit avec sa femme et son fils et se sent plutôt heureux même s'il a parfois des regrets d'avoir sacrifié ses recherches scientifiques à sa vie de famille. Un soir il est agressé par un homme masqué qui le frappe et lui injecte un mystérieux produit. Lorsqu'il reprend connaissance, il comprend qu'il est dans une sorte de réalité parallèle dans laquelle il est un grand chercheur en physique mais il a quitté sa femme et son fils n'existe pas ... C'est un roman qui s'appuie sur la physique quantique notamment la possibilité de multivers, un roman qui explore les vies parallèles qui existeraient en fonction des choix que l'on fait. C'est un récit très prenant, vertigineux ! Je l'ai acheté par hasard, séduite par sa couverture.
Pour le défi 50 "un livre acheté pour sa couverture", j'ai lu et adoré Dark Matter de Blake Crouch. C'est à la fois un thriller et de la SF, je ne sais pas si ce "genre" porte un nom; je crois bien que c'est la 1ère fois que j'en lis !
Jason est prof de physique à l'Université de Chicago. Il vit avec sa femme et son fils et se sent plutôt heureux même s'il a parfois des regrets d'avoir sacrifié ses recherches scientifiques à sa vie de famille. Un soir il est agressé par un homme masqué qui le frappe et lui injecte un mystérieux produit. Lorsqu'il reprend connaissance, il comprend qu'il est dans une sorte de réalité parallèle dans laquelle il est un grand chercheur en physique mais il a quitté sa femme et son fils n'existe pas ... C'est un roman qui s'appuie sur la physique quantique notamment la possibilité de multivers, un roman qui explore les vies parallèles qui existeraient en fonction des choix que l'on fait. C'est un récit très prenant, vertigineux ! Je l'ai acheté par hasard, séduite par sa couverture.
- lagoulueNiveau 8
Pfff... J'avais un bon rythme pour le défi, mais là je me suis lancée dans un pavé qui met un bon coup de frein ... Pour le "booker prize", j'ai choisi Le Conseiller, Dans l'ombre des Tudors. 950 pages ! Bon d'accord, vous me direz, j'aurais dû m'en douter, ça se voyait à l'oeil nu...
Allez ce n'est pas grave, l'essentiel est aussi de lire des choses que j'avais en réserve et qui me faisaient envie ; et c'était le cas au moment où je l'ai commencé. Et puis honnêtement cela me plaît. Mais je voudrais aller plus vite !
Allez ce n'est pas grave, l'essentiel est aussi de lire des choses que j'avais en réserve et qui me faisaient envie ; et c'était le cas au moment où je l'ai commencé. Et puis honnêtement cela me plaît. Mais je voudrais aller plus vite !
- CasparProphète
lagoulue a écrit:Pfff... J'avais un bon rythme pour le défi, mais là je me suis lancée dans un pavé qui met un bon coup de frein ... Pour le "booker prize", j'ai choisi Le Conseiller, Dans l'ombre des Tudors. 950 pages ! Bon d'accord, vous me direz, j'aurais dû m'en douter, ça se voyait à l'oeil nu...
Allez ce n'est pas grave, l'essentiel est aussi de lire des choses que j'avais en réserve et qui me faisaient envie ; et c'était le cas au moment où je l'ai commencé. Et puis honnêtement cela me plaît. Mais je voudrais aller plus vite !
Tu es au courant que c'est le premier tome d'une trilogie et que le troisième doit faire plus de 1000 pages ?
Défi 14, Élites: Beheaded, divorced, died...de Kevin Flude
Petit livre trouvé par hasard dans une librairie anglaise. Il s'agit d'une série de courts textes résumant la vie et le règne de tous les monarques anglais depuis les temps légendaires jusqu'à Élisabeth II (il y a aussi une annexe sur les monarques écossais et gallois). Intéressant et plaisant à lire même si j'ai tendance à oublier très vite ce genre de choses (amnésie historique). Je me rends compte que ça commence vraiment à m'intéresser à partir de l'époque moderne et de la Renaissance (donc en gros les Tudors) et avant, eh bien bof en fait (ne me jetez pas de pierres svp).
Le titre est une référence au moyen mnémotechnique pour retenir l'ordre des épouses de Henri VIII: divorced, beheaded, died, divorced, beheaded, survived.
Défi 50: Vous avez acheté ce livre pour la couverture. Steeped in Stories, Mitali Perkins
Il est très rare que j'achète un livre uniquement pour la couverture (je collectionne les books about books en revanche) mais je la trouve jolie donc j'intègre cette lecture au défi.
L'autrice écrit des romans pour la jeunesse et analyse sept classiques de la children's literature (donc pas d'originalité dans les choix): L. M. Montgomery, Tolkien, C.S. Lewis, Johanna Spyri (seule échappée hors du monde anglophone)...Des analyses intéressantes sur la construction d'une histoire, l'intérêt de lire de la littérature pour la jeunesse en tant qu'adulte et un point de vue pas uniquement anglo-centré puisque l'autrice est d'origine indienne (du Bengale). En revanche elle a découvert Jésus sur le tard et nous le fait bien savoir: de nombreuses références aux Évangiles mais aussi à l'Ancien Testament qui ne m'ont pas trop intéressées, je suis un peu hermétique à tout ça. Il y a aussi des questions de type "club de lecture" à la fin de chaque chapitre, ce qui a tendance à m'agacer aussi (on trouve ça de plus en plus dans les livres américains ou britanniques). Une lecture intéressante sans plus et un joli petit volume que je vais conserver sur mes étagères, il est possible que je relise certains passages dans l'avenir.
- lagoulueNiveau 8
Caspar a écrit:lagoulue a écrit:Pfff... J'avais un bon rythme pour le défi, mais là je me suis lancée dans un pavé qui met un bon coup de frein ... Pour le "booker prize", j'ai choisi Le Conseiller, Dans l'ombre des Tudors. 950 pages ! Bon d'accord, vous me direz, j'aurais dû m'en douter, ça se voyait à l'oeil nu...
Allez ce n'est pas grave, l'essentiel est aussi de lire des choses que j'avais en réserve et qui me faisaient envie ; et c'était le cas au moment où je l'ai commencé. Et puis honnêtement cela me plaît. Mais je voudrais aller plus vite !
Tu es au courant que c'est le premier tome d'une trilogie et que le troisième doit faire plus de 1000 pages ?
Défi 14, Élites: Beheaded, divorced, died...de Kevin Flude
Petit livre trouvé par hasard dans une librairie anglaise. Il s'agit d'une série de courts textes résumant la vie et le règne de tous les monarques anglais depuis les temps légendaires jusqu'à Élisabeth II (il y a aussi une annexe sur les monarques écossais et gallois). Intéressant et plaisant à lire même si j'ai tendance à oublier très vite ce genre de choses (amnésie historique). Je me rends compte que ça commence vraiment à m'intéresser à partir de l'époque moderne et de la Renaissance (donc en gros les Tudors) et avant, eh bien bof en fait (ne me jetez pas de pierres svp).
Le titre est une référence au moyen mnémotechnique pour retenir l'ordre des épouses de Henri VIII: divorced, beheaded, died, divorced, beheaded, survived.
Défi 50: Vous avez acheté ce livre pour la couverture. Steeped in Stories, Mitali Perkins
Il est très rare que j'achète un livre uniquement pour la couverture (je collectionne les books about books en revanche) mais je la trouve jolie donc j'intègre cette lecture au défi.
L'autrice écrit des romans pour la jeunesse et analyse sept classiques de la children's literature (donc pas d'originalité dans les choix): L. M. Montgomery, Tolkien, C.S. Lewis, Johanna Spyri (seule échappée hors du monde anglophone)...Des analyses intéressantes sur la construction d'une histoire, l'intérêt de lire de la littérature pour la jeunesse en tant qu'adulte et un point de vue pas uniquement anglo-centré puisque l'autrice est d'origine indienne (du Bengale). En revanche elle a découvert Jésus sur le tard et nous le fait bien savoir: de nombreuses références aux Évangiles mais aussi à l'Ancien Testament qui ne m'ont pas trop intéressées, je suis un peu hermétique à tout ça. Il y a aussi des questions de type "club de lecture" à la fin de chaque chapitre, ce qui a tendance à m'agacer aussi (on trouve ça de plus en plus dans les livres américains ou britanniques). Une lecture intéressante sans plus et un joli petit volume que je vais conserver sur mes étagères, il est possible que je relise certains passages dans l'avenir.
Oui (
- CasparProphète
Il me reste 31 livres à lire pour les 31 semaines restantes de l'année (j'ai lu deux livres qui n'entrent pas dans le défi et ralenti mon rythme de lecture), ça va être chaud mais ça reste faisable.
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