- New ZealandNiveau 9
edelweis62 a écrit:
Et pour le défi 50 "Vous avez acheté ce livre pour la couverture, tellement belle (montrez-nous !)", j'ai lu Les naufragés du Wager de David Grann.
Cet item m'a donné du fil à retordre, je suis entrée dans plusieurs librairies cette année sans ressortir avec aucun livre "acheté pour la couverture", alors j'ai finalement choisi une belle couverture de la rentrée littéraire. J'ai un faible pour les récits de mer et de naufrage, et la Patagonie, alors c'est bien tombé. L'auteur reconstitue après enquête le naufrage du HMS Wager sur une île déserte et désolée de Patagonie au XVIIIe siècle, l'incroyable histoire des différents survivants puis la guerre des récits qui a suivi leur retour en Angleterre. La bibliographie est impressionnante et exigeante mais l'ensemble se lit comme un roman d'aventures, de façon fluide et enlevée, et ce ne serait rien encore s'il n'était nourri d'une réflexion sur le sens et la portée des récits. Au fil des pages, on essuie des tempêtes et on assiste à une bataille navale, on rencontre un galion espagnol chargé d'or, des Indiens Kawesqar, le grand-père de Lord Byron, des mutins féroces et des hommes d'honneur (qui ne font parfois qu'un), et même Voltaire et Montesquieu. De nombreuses anecdotes érudites, des détails, souvent saisissants, rendent le tout à la fois instructif et émouvant. C'est du gros tirage, Hollywood, DiCaprio et compagnie, ont déjà acheté les droits, mais bon, c'est une chouette lecture de fin d'été.
Je viens de terminer Killers of the Flower Moon (du même auteur), que j'ai beaucoup aimé, et je n'avais pas prévu de lire l'ouvrage dont tu parles car le sujet ne m'intéresse pas plus que ça. Mais j'ai changé d'avis : ton analyse et ton enthousiasme m'ont convaincue !
- SaloumHabitué du forum
Lectures d'été ici aussi :
- Enfance atypique : Les enfants sont rois, De Vigan. Déjà chroniqué ici, j'ai bien aimé cette lecture facile et prenante qui offre une réflexion intéressante sur certains aspects de notre monde contemporain.
- Effacement, disparition : Ma grande, Castillon. Le récit intrigant d'un homme maltraité par sa femme et qui finit par la tuer. J'aime beaucoup la malice de Castillon qui fonctionne souvent à rebours des tendances.
- Plus de 800 pages : Le livre des Martyrs, t.1, Les jardins de la lune, de S. Eriksen. Un roman de fantasy dense aux personnages multiples. Je suis mitigée sur cette lecture : j'ai eu tout du long une impression de myopie inconfortable car on perçoit les personnages de l'extérieur sans que jamais le narrateur ne nous donne d'élément sur leur passé ou leurs motivations. Il faut donc patienter, s'accrocher à un récit qui nous laisse "en dehors", accepter de ne pas comprendre durant plusieurs chapitres. C'est frustrant, parfois décourageant mais l'univers qui se construit peu à peu est si riche d'invention que, finalement, ça vaut le coup. J'ai cependant regretté certaines décisions de l'auteur qui m'ont parues arbitraires.
- Une couverture tellement belle : La mélancolie de celui qui vis juste, Lewis Jordan. La vie quotidienne de quelques habitants d'une petite ville du Mississipi, tous un peu fêlés et bancals. Un roman tragicomique et désillusionné. J'ai bien aimé. A la recherche d'une belle couverture, je suis allée chez Monsieur Toussaint Louverture.
- Enfance atypique : Les enfants sont rois, De Vigan. Déjà chroniqué ici, j'ai bien aimé cette lecture facile et prenante qui offre une réflexion intéressante sur certains aspects de notre monde contemporain.
- Effacement, disparition : Ma grande, Castillon. Le récit intrigant d'un homme maltraité par sa femme et qui finit par la tuer. J'aime beaucoup la malice de Castillon qui fonctionne souvent à rebours des tendances.
- Plus de 800 pages : Le livre des Martyrs, t.1, Les jardins de la lune, de S. Eriksen. Un roman de fantasy dense aux personnages multiples. Je suis mitigée sur cette lecture : j'ai eu tout du long une impression de myopie inconfortable car on perçoit les personnages de l'extérieur sans que jamais le narrateur ne nous donne d'élément sur leur passé ou leurs motivations. Il faut donc patienter, s'accrocher à un récit qui nous laisse "en dehors", accepter de ne pas comprendre durant plusieurs chapitres. C'est frustrant, parfois décourageant mais l'univers qui se construit peu à peu est si riche d'invention que, finalement, ça vaut le coup. J'ai cependant regretté certaines décisions de l'auteur qui m'ont parues arbitraires.
- Une couverture tellement belle : La mélancolie de celui qui vis juste, Lewis Jordan. La vie quotidienne de quelques habitants d'une petite ville du Mississipi, tous un peu fêlés et bancals. Un roman tragicomique et désillusionné. J'ai bien aimé. A la recherche d'une belle couverture, je suis allée chez Monsieur Toussaint Louverture.
- Cléopatra2Guide spirituel
J'ai lu Les hamacs en carton de Colin Niel que je vais mettre pour le défi Amérique du Sud (je passe mon roman mexicain sur XVIIe siècle). C'est vraiment très intéressant, on entre de plain-pied dans la vie des Noirs-Marrons de Guyane, on voit la vie sur le fleuve, c'était assez passionnant. Quant à l'enquête, il y a beaucoup de coïncidences, on connaît le coupable dès le début ou presque, donc au niveau polar c'est plutôt bof j'ai trouvé. En revanche, les dessous de l'affaire, à savoir la difficulté à obtenir des papiers d'identité pour certains Français de Guyane, sont vraiment flippants. Merci donc à celle qui l'a proposé.
Et puis j'ai fini Dahlia de Delphine Bertholon (exemplaire que l'autrice m'a dédicacé ). Je pense qu'on pourrait le mettre dans Rebelle, voire Fille de . Moi c'est déjà rempli mais ça pourrait donner des idées. J'ai bien aimé ce roman, mais qui m'a laissé tout de même une certaine gêne, un je ne sais quoi de malaisant.
L'histoire : Lettie, adulte, revient sur son histoire d'amitié avec Dahlia, qui s'est achevée tragiquement. On apprend au fur et à mesure ce qui a mis fin à leur relation, un événement extérieur dont la révélation a changé la vie de Lettie.
J'aime beaucoup cette autrice, que je vous recommande.
Et puis j'ai fini Dahlia de Delphine Bertholon (exemplaire que l'autrice m'a dédicacé ). Je pense qu'on pourrait le mettre dans Rebelle, voire Fille de . Moi c'est déjà rempli mais ça pourrait donner des idées. J'ai bien aimé ce roman, mais qui m'a laissé tout de même une certaine gêne, un je ne sais quoi de malaisant.
L'histoire : Lettie, adulte, revient sur son histoire d'amitié avec Dahlia, qui s'est achevée tragiquement. On apprend au fur et à mesure ce qui a mis fin à leur relation, un événement extérieur dont la révélation a changé la vie de Lettie.
J'aime beaucoup cette autrice, que je vous recommande.
- CasparProphète
Est-ce que vous pensez que le mot "saison" peut convenir pour l'item "calendrier" ? J'ai La péninsule aux 24 saisons (roman traduit du japonais) d'INABA Mayumi mais j'ai aussi Pékin 2050 de LI Hongwei ou alors A place in winter de Patrick Gale.
- AmaliahEmpereur
Vous me donnez bien envie de lire Les Hamacs de carton.
- lagoulueNiveau 8
Ah ! Tant mieux si Les Hamacs de carton t'ont plu Cleopatra2. Et j'ai vu qu'Eloah aussi connaissait et aimait cette série.
Quant à moi, je clos aujourd'hui ma 35e lecture. J'avance, lentement (je prends beaucoup de notes de mes lectures), mais sûrement. Bravo à celles – il me semble que je peux laisser au féminin, pardonnez-moi si je me trompe – qui ont annoncé avoir fini le défi ces derniers jours ! Et merci pour tous ces avis sur les livres, qui m'ouvrent encore des horizons fascinants (Mmmm, Les Naufragés du Wager, que c'est alléchant ! )
Donc : item 20 : Un livre dont un personnage a vraiment existé. Ils ont tué Oppenheimer, de Virginie Ollagnier
Quelque temps avant la sortie du film que beaucoup ont vu cet été, j'avais acheté ce livre. Ainsi, je me suis dit que j'allais prolonger le plaisir et l'intérêt provoqués par le film avec cette biographie (qui n'est pas celle citée à la fin du film).
Or, comme dans le film, on se retrouve avec un jeu sur les époques (« un puzzle » dit la 4e de couverture), avec alternance d'un chapitre sur l'autre : l'on a la période 42-45 autour de Los Alamos et de la fabrication de la bombe, et la période 45 à 53 autour de la mise en place du « complot » pour faire tomber Oppenheimer, qui gêne Strauss et d'autres. Une 3e époque est également présente, à travers la voix du narrateur, qui dit être le « juriste qui a monté le dossier contre Oppenheimer », « le lâche qui a fourni les armes, celui qui a mis fin à la présomption d'innocence aux États-Unis, à commencer par celle de Robert ». Cette voix prend place le 29 juin 2004, qui est une date « anniversaire », celle des 50 ans du rendu du procès d'Oppenheimer. Ce narrateur de 2004, en plus de nous faire part de certaines pensées sur l'affaire Oppenheimer, s'exprime également sur l'après 11 septembre 2001...
Tout cela donne un récit complexe (et en plus ce n'est pas un texte purement explicatif, on est plutôt souvent dans un style que je dirais « allusif », qui demande des efforts de lecture – enfin qui m'en a demandé à moi, mais cela m'a plu - ), fort riche, qui m'a permis de mieux comprendre certains passages du film, de mieux poser dans mon esprit certains personnages et la chronologie des faits. Un certain plaisir littéraire donc. Mais, en revanche, un fort sentiment d' écœurement face à toute cette histoire, à cet acharnement...
Ma « petite » déception résiderait dans le fait que j'espérais des choses sur l'enfance d'Oppenheimer. Ce ne sera pas le cas mis à part un ou deux éléments (discrets ou allusifs comme je disais précédemment) et mis à part, surtout, à la fin, où le livre revient sur un événement particulièrement violent et traumatisant de l'enfance d'Oppenheimer.
Désormais, si je veux en savoir plus, il me faudrait lire la biographie de Kai Bird, mais ce n'est pas le même format ! Un jour peut-être...
Quant à moi, je clos aujourd'hui ma 35e lecture. J'avance, lentement (je prends beaucoup de notes de mes lectures), mais sûrement. Bravo à celles – il me semble que je peux laisser au féminin, pardonnez-moi si je me trompe – qui ont annoncé avoir fini le défi ces derniers jours ! Et merci pour tous ces avis sur les livres, qui m'ouvrent encore des horizons fascinants (Mmmm, Les Naufragés du Wager, que c'est alléchant ! )
Donc : item 20 : Un livre dont un personnage a vraiment existé. Ils ont tué Oppenheimer, de Virginie Ollagnier
Quelque temps avant la sortie du film que beaucoup ont vu cet été, j'avais acheté ce livre. Ainsi, je me suis dit que j'allais prolonger le plaisir et l'intérêt provoqués par le film avec cette biographie (qui n'est pas celle citée à la fin du film).
Or, comme dans le film, on se retrouve avec un jeu sur les époques (« un puzzle » dit la 4e de couverture), avec alternance d'un chapitre sur l'autre : l'on a la période 42-45 autour de Los Alamos et de la fabrication de la bombe, et la période 45 à 53 autour de la mise en place du « complot » pour faire tomber Oppenheimer, qui gêne Strauss et d'autres. Une 3e époque est également présente, à travers la voix du narrateur, qui dit être le « juriste qui a monté le dossier contre Oppenheimer », « le lâche qui a fourni les armes, celui qui a mis fin à la présomption d'innocence aux États-Unis, à commencer par celle de Robert ». Cette voix prend place le 29 juin 2004, qui est une date « anniversaire », celle des 50 ans du rendu du procès d'Oppenheimer. Ce narrateur de 2004, en plus de nous faire part de certaines pensées sur l'affaire Oppenheimer, s'exprime également sur l'après 11 septembre 2001...
Tout cela donne un récit complexe (et en plus ce n'est pas un texte purement explicatif, on est plutôt souvent dans un style que je dirais « allusif », qui demande des efforts de lecture – enfin qui m'en a demandé à moi, mais cela m'a plu - ), fort riche, qui m'a permis de mieux comprendre certains passages du film, de mieux poser dans mon esprit certains personnages et la chronologie des faits. Un certain plaisir littéraire donc. Mais, en revanche, un fort sentiment d' écœurement face à toute cette histoire, à cet acharnement...
Ma « petite » déception résiderait dans le fait que j'espérais des choses sur l'enfance d'Oppenheimer. Ce ne sera pas le cas mis à part un ou deux éléments (discrets ou allusifs comme je disais précédemment) et mis à part, surtout, à la fin, où le livre revient sur un événement particulièrement violent et traumatisant de l'enfance d'Oppenheimer.
Désormais, si je veux en savoir plus, il me faudrait lire la biographie de Kai Bird, mais ce n'est pas le même format ! Un jour peut-être...
- EloahExpert spécialisé
Amaliah a écrit:Vous me donnez bien envie de lire Les Hamacs de carton.
A ceux qui ont aimé ce roman, sachez que c'est le 1er volume d'une saga, je crois qu'il y a 4 romans en tout. J'en ai lu 2, j'en ai un 3è dans ma PAL.
- Cléopatra2Guide spirituel
Oui, j'ai le 2e dans le sac de livres de la médiathèque! Mais avant, je vais tenter le livre que tu as tant aimé, Victorian Fantasy. Un peu de légèreté avant la prérentrée. J'espère qu'il y a des scènes sexy!
- edelweis62Niveau 5
New Zealand a écrit:edelweis62 a écrit:
Et pour le défi 50 "Vous avez acheté ce livre pour la couverture, tellement belle (montrez-nous !)", j'ai lu Les naufragés du Wager de David Grann.
Cet item m'a donné du fil à retordre, je suis entrée dans plusieurs librairies cette année sans ressortir avec aucun livre "acheté pour la couverture", alors j'ai finalement choisi une belle couverture de la rentrée littéraire. J'ai un faible pour les récits de mer et de naufrage, et la Patagonie, alors c'est bien tombé. L'auteur reconstitue après enquête le naufrage du HMS Wager sur une île déserte et désolée de Patagonie au XVIIIe siècle, l'incroyable histoire des différents survivants puis la guerre des récits qui a suivi leur retour en Angleterre. La bibliographie est impressionnante et exigeante mais l'ensemble se lit comme un roman d'aventures, de façon fluide et enlevée, et ce ne serait rien encore s'il n'était nourri d'une réflexion sur le sens et la portée des récits. Au fil des pages, on essuie des tempêtes et on assiste à une bataille navale, on rencontre un galion espagnol chargé d'or, des Indiens Kawesqar, le grand-père de Lord Byron, des mutins féroces et des hommes d'honneur (qui ne font parfois qu'un), et même Voltaire et Montesquieu. De nombreuses anecdotes érudites, des détails, souvent saisissants, rendent le tout à la fois instructif et émouvant. C'est du gros tirage, Hollywood, DiCaprio et compagnie, ont déjà acheté les droits, mais bon, c'est une chouette lecture de fin d'été.
Je viens de terminer Killers of the Flower Moon (du même auteur), que j'ai beaucoup aimé, et je n'avais pas prévu de lire l'ouvrage dont tu parles car le sujet ne m'intéresse pas plus que ça. Mais j'ai changé d'avis : ton analyse et ton enthousiasme m'ont convaincue !
J'espère que tu ne t'ennuieras pas! J'ai omis de dire que c'est aussi une plongée dans la noirceur du cœur humain lorsqu'il est réduit aux dernières "extrémités" (c'est d'ailleurs le titre de l'un des chapitres).
_________________
"Il y a un autre monde, mais il est dans celui-ci." Paul Eluard
- TrinacriaNiveau 4
Bonjour @Caspar,Caspar a écrit:Est-ce que vous pensez que le mot "saison" peut convenir pour l'item "calendrier" ? J'ai La péninsule aux 24 saisons (roman traduit du japonais) d'INABA Mayumi mais j'ai aussi Pékin 2050 de LI Hongwei ou alors A place in winter de Patrick Gale.
Je dirais que oui...
- CasparProphète
Trinacria a écrit:Bonjour @Caspar,Caspar a écrit:Est-ce que vous pensez que le mot "saison" peut convenir pour l'item "calendrier" ? J'ai La péninsule aux 24 saisons (roman traduit du japonais) d'INABA Mayumi mais j'ai aussi Pékin 2050 de LI Hongwei ou alors A place in winter de Patrick Gale.
Je dirais que oui...
Cool, merci.
- EloahExpert spécialisé
Pour le défi 49 "un titre avec un participe passé", j'ai commencé par lire Les yeux bandés de Siri Ustvedt mais je m'y suis tellement ennuyée que j'ai abandonné ce livre pour passer à Les Montagnes hallucinées de HP Lovecraft que j'ai bien aimé. C'est le récit d'une exploration menée par des scientifiques américains dans l'Antarctique qui aboutit à la découverte d'une étonnante et fabuleuse cité archaïque avec des fossiles mi animaux mi végétaux encore jamais répertoriés. Un récit court mais assez exigeant de part son vocabulaire scientifique (essentiellement géologique) et ses longues descriptions mais que j'ai bien apprécié.
- AsarteLilithBon génie
Merci pour la recommandation '' Le serpent majuscule '', pour le défi '' signe astrologique ''. Lu en 2 jours, très sympa, complètement foutraque et bonne découverte !!!
_________________
Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- Reine MargotDemi-dieu
J'ai plein de livres en attente, avant de finir les 900 pages du cercle de la croix :
- peuple autochtone d'Amérique: la prairie de Fenimore Cooper
- signe du zodiaque: les lions de Sicile S Auci
- histoire qui se déroule dans les Balkans: Le palais des rêves I Kadaré
- Epidémie/pandémie: l'épidémie Asa Ericsdotter
- peuple autochtone d'Amérique: la prairie de Fenimore Cooper
- signe du zodiaque: les lions de Sicile S Auci
- histoire qui se déroule dans les Balkans: Le palais des rêves I Kadaré
- Epidémie/pandémie: l'épidémie Asa Ericsdotter
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- CasparProphète
20. Un livre dont l'un des personnages a vraiment existé: Tous les matins du monde, Pascal Quignard.
Un roman court et beau sur le compositeur Marin Marais et son maître, qui fuit les mondanités, la Cour et vit retiré du monde dans sa maison (qui serait aujourd'hui dans la banlieue de Paris) où il vit pour la musique et dans le souvenir de sa femme morte quelques années plus tôt. Je ne m'étends pas car beaucoup d'entre vous ont dû lire ce livre ou voir le film d'Alain Corneau.
Quignard réussit l'exploit d'écrire dans un style qui ne déparerait pas au XVIIe siècle, y compris et surtout dans les dialogues. Il est bien rare que des dialogues sonnent juste dans un roman historique, ce que ce texte est, entre autres.
J'ai déplacé des livres et mis à jour ma liste pour caser le livre de Quignard dans ce défi.
39/50
Un roman court et beau sur le compositeur Marin Marais et son maître, qui fuit les mondanités, la Cour et vit retiré du monde dans sa maison (qui serait aujourd'hui dans la banlieue de Paris) où il vit pour la musique et dans le souvenir de sa femme morte quelques années plus tôt. Je ne m'étends pas car beaucoup d'entre vous ont dû lire ce livre ou voir le film d'Alain Corneau.
Quignard réussit l'exploit d'écrire dans un style qui ne déparerait pas au XVIIe siècle, y compris et surtout dans les dialogues. Il est bien rare que des dialogues sonnent juste dans un roman historique, ce que ce texte est, entre autres.
J'ai déplacé des livres et mis à jour ma liste pour caser le livre de Quignard dans ce défi.
39/50
- miss sophieExpert spécialisé
Pour le défi 43 (influence celte), j'ai opté pour une bande dessinée en 6 tomes, Les druides (cycle 1) de Istin, Jigourel et Lamontagne.
Au Ve siècle, dans la Bretagne en phase d’évangélisation catholique, des moines sont assassinés d’une manière qui semble incriminer les druides. Malgré leurs divergences, Frère Gwénolé demande au druide Gwenc’hlan de trouver la vérité. Son enquête va faire voyager celui-ci avec son apprenti Taran sur le territoire celte, un dangereux périple sur la trace d’une mystérieuse organisation ; ils seront en butte à l’opposition des chrétiens et croiseront différents peuples (Pictes, Vikings…) mais aussi des créatures magiques, esprits de la forêt et de la mer.
Je n’étais pas convaincue par les deux premiers tomes, je me demandais où tout cela menait, mais en fin de compte j’ai apprécié la suite, au fur et à mesure que les légendes celtes prenaient une place plus importante dans le récit (qui garde malgré tout des points de repère historiques intéressants également). A la fin de chaque tome, un index éclaircit le sens de certains mots bretons et précise des références mythologiques.
Petite remarque personnelle : les dessins sont beaux sauf les moines et les Romains qui ont de sales têtes !
Au Ve siècle, dans la Bretagne en phase d’évangélisation catholique, des moines sont assassinés d’une manière qui semble incriminer les druides. Malgré leurs divergences, Frère Gwénolé demande au druide Gwenc’hlan de trouver la vérité. Son enquête va faire voyager celui-ci avec son apprenti Taran sur le territoire celte, un dangereux périple sur la trace d’une mystérieuse organisation ; ils seront en butte à l’opposition des chrétiens et croiseront différents peuples (Pictes, Vikings…) mais aussi des créatures magiques, esprits de la forêt et de la mer.
Je n’étais pas convaincue par les deux premiers tomes, je me demandais où tout cela menait, mais en fin de compte j’ai apprécié la suite, au fur et à mesure que les légendes celtes prenaient une place plus importante dans le récit (qui garde malgré tout des points de repère historiques intéressants également). A la fin de chaque tome, un index éclaircit le sens de certains mots bretons et précise des références mythologiques.
Petite remarque personnelle : les dessins sont beaux sauf les moines et les Romains qui ont de sales têtes !
- *Ombre*Grand sage
lagoulue a écrit:*Ombre* a écrit:Pour l'item Une histoire qui se passe en Chine, j'ai finalement lu Fleur de Neige de Lisa See,
Il me semble avoir lu ce livre il y a des années des années... J'en avais retenu cette torture autour des pieds. Mais, pour être sûre :(Ai-je réussi mon 1er spoiler ?)
- Spoiler:
Est-ce dans ce roman qu'une fille meurt après avoir avalé une guêpe ? C'est peut-être un détail du livre, mais cela m'avait traumatisée !
Lagoulue, excuse-moi, je n'avais pas vu ton spoiler (pourtant parfaitement réussi !). Oui, c'est bien ce livre-là.
- Cléopatra2Guide spirituel
Pour fantasy historique, j'ai lu Victorian Fantasy de Georgia Caldera. Bon, on va pas se mentir, ce n'est pas de la grande littérature. La fantasy y est légère, et l'histoire aussi (c'est genre au XIXe siècle mais rien de sûr).
Andraste, qui a été séquestrée toute sa vie par sa famille car elle est allergique au soleil, est convoquée par la reine Victoria pour joindre une armée de magiciens. Elle va devoir vivre au palais et prendre des cours.
Or, elle est fiancée à un prince étranger en cachette et doit rester elle-même cachée... Victoria a profité de l'absence de sa grand-mère, qui régente la maison, pour la convoquer.
Elle s'y rend donc (déjà improbable) et là, le premier soir, couche avec quelqu'un qu'elle prend pour un domestique mais qui se révèle être, le lendemain, son professeur de nécromancie.
C'est plus de la new romance que de la fantasy, hein, soyons très honnête. J'ai bien aimé les éléments autour de la nécromancie et le côté un peu steampunk des animaux transformés en machines, mais c'était des touches assez légères, à part à la fin ou la nécromancie prend plus de place.
En vrai, rien ne fonctionne, rien n'est crédible, l'univers aurait pu être sympa mais n'est pas du tout développé. C'est très mal écrit. Bon, je l'ai lu, il y a un 2e tome que je lirai peut-être si je tombe dessus, mais ce n'est pas de la grande littérature. Ah et bien sûr, les scènes de sexe sont assez convenues, avec tous les poncifs, notamment les poncifs violents de la new romance, ce qui ne m'a pas plu.
Sans être "vanille", je n'aime pas l'idée que l'héroïne soit séduite par un homme qui la violente en l'embrassant de force.
Andraste, qui a été séquestrée toute sa vie par sa famille car elle est allergique au soleil, est convoquée par la reine Victoria pour joindre une armée de magiciens. Elle va devoir vivre au palais et prendre des cours.
Or, elle est fiancée à un prince étranger en cachette et doit rester elle-même cachée... Victoria a profité de l'absence de sa grand-mère, qui régente la maison, pour la convoquer.
Elle s'y rend donc (déjà improbable) et là, le premier soir, couche avec quelqu'un qu'elle prend pour un domestique mais qui se révèle être, le lendemain, son professeur de nécromancie.
C'est plus de la new romance que de la fantasy, hein, soyons très honnête. J'ai bien aimé les éléments autour de la nécromancie et le côté un peu steampunk des animaux transformés en machines, mais c'était des touches assez légères, à part à la fin ou la nécromancie prend plus de place.
En vrai, rien ne fonctionne, rien n'est crédible, l'univers aurait pu être sympa mais n'est pas du tout développé. C'est très mal écrit. Bon, je l'ai lu, il y a un 2e tome que je lirai peut-être si je tombe dessus, mais ce n'est pas de la grande littérature. Ah et bien sûr, les scènes de sexe sont assez convenues, avec tous les poncifs, notamment les poncifs violents de la new romance, ce qui ne m'a pas plu.
Sans être "vanille", je n'aime pas l'idée que l'héroïne soit séduite par un homme qui la violente en l'embrassant de force.
- AnguaGrand sage
2 - Un livre dont le titre contient un adjectif de nationalité
Ajout facile : L'Histoire d'une Grecque moderne, de l'Abbé Prévost. Est-il nécessaire de le présenter ?
J'ai trouvé finalement agréable malgré des redites (Ok, on a compris, Théophé est merveilleuse et son amour de la vertu en rajoute une couche), et même plus facile à lire que je ne l'aurais cru. Finalement, cette lecture m'a donné envie de (re)lire davantage de classiques.
Ajout facile : L'Histoire d'une Grecque moderne, de l'Abbé Prévost. Est-il nécessaire de le présenter ?
J'ai trouvé finalement agréable malgré des redites (Ok, on a compris, Théophé est merveilleuse et son amour de la vertu en rajoute une couche), et même plus facile à lire que je ne l'aurais cru. Finalement, cette lecture m'a donné envie de (re)lire davantage de classiques.
- Cléopatra2Guide spirituel
Mais là, Grecque n'est pas un adjectif, tu triches!
- Reine MargotDemi-dieu
38. XVIIe siècle: le cercle de la croix, Ian Pears
Enfin arrivée au bout de ce pavé de plus de 900 pages, que je n'aurais pas pu finir s'il ne m'avait pas plu.
En 1663, après que la Révolution de Cromwell a été écrasée et la fragile monarchie restaurée, le meurtre du respectable professeur Grove défraie la chronique dans l'Université et la ville d'Oxford. Sa servante, Sarah Blundy, n'est-elle pas la fille d'un Républicain mort pendant la Révolution? Et sa mère n'est-elle pas une sorcière? Et qu'est venu faire l'étrange médecin Vénitien, le Dr Da Cola, dans cette petite ville, au lieu de reprendre les affaires de son père? Prestscott, qui a la preuve du meurtre, dit-il la vérité, alors qu'il recherche la preuve de l'innocence de son père, accusé de haute trahison? 4 personnes vont donner leur version des faits, jusqu'à la révélation finale, surprenante.
J'ai aimé ce livre, plein d'érudition et peignant un siècle haut en couleurs, où l'on étouffe les Lumières pas encore naissantes.
Enfin arrivée au bout de ce pavé de plus de 900 pages, que je n'aurais pas pu finir s'il ne m'avait pas plu.
En 1663, après que la Révolution de Cromwell a été écrasée et la fragile monarchie restaurée, le meurtre du respectable professeur Grove défraie la chronique dans l'Université et la ville d'Oxford. Sa servante, Sarah Blundy, n'est-elle pas la fille d'un Républicain mort pendant la Révolution? Et sa mère n'est-elle pas une sorcière? Et qu'est venu faire l'étrange médecin Vénitien, le Dr Da Cola, dans cette petite ville, au lieu de reprendre les affaires de son père? Prestscott, qui a la preuve du meurtre, dit-il la vérité, alors qu'il recherche la preuve de l'innocence de son père, accusé de haute trahison? 4 personnes vont donner leur version des faits, jusqu'à la révélation finale, surprenante.
J'ai aimé ce livre, plein d'érudition et peignant un siècle haut en couleurs, où l'on étouffe les Lumières pas encore naissantes.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- AsarteLilithBon génie
Cléopatra2 a écrit:Mais là, Grecque n'est pas un adjectif, tu triches!
Un adjectif substantivé ?
_________________
Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- AnguaGrand sage
Cléopatra2 a écrit:Mais là, Grecque n'est pas un adjectif, tu triches!
(je me disais bien que quelqu'un ferait la remarque... )
AsarteLilith a écrit:Cléopatra2 a écrit:Mais là, Grecque n'est pas un adjectif, tu triches!
Un adjectif substantivé ?
Voilà : tout-à-fait !
- Cléopatra2Guide spirituel
Ah ah vous me faites rire! Là je fais des lectures hors défi mais sympa. Enfin ça pourrait rentrer mais j'ai déjà les items.
- CasparProphète
28. Un roman de fantasy historique: A marvellous light, Freya Marske
Premier roman d'une autrice australienne et premier volume d'une trilogie (The Last Binding) dont le troisième volet paraîtra cet automne. Chaque volume est centré sur des personnages différents mais qui se connaissent entre eux et évoluent dans le même univers. Pas de traduction française pour l'instant.
Nous sommes à l'époque édouardienne (de 1901 à 1910), Robin, jeune aristocrate désargenté, est nommé suite à un concours de circonstances, et par erreur dans un mystérieux bureau du Home Office où il découvre dès le jour de sa prise de fonction: que la magie existe, qu'il est chargé des relations entre le Premier Ministre et l'Assemblée des Magiciens de Grande-Bretagne et que son prédécesseur a disparu mystérieusement (mais nous lecteurs savons dès les premières pages qu'il a été assassiné). Robin est un grand sportif, pas du tout intello, et son homologue du monde des magiciens est un nerd un peu maigrichon tout les temps le nez dans un livre. Les contraires s'attirent n'est-ce pas, et je divulgâche un peu en vous révélant qu'il y a une dimension LGBT dans le roman. S'ensuivent de multiples aventures pour retrouver la trace de Reggie, qui a disparu, et déjouer un complot qui pourrait mettre en danger tous les magiciens d'Angleterre.
Un petit côté Harry Potter: le monde de la magie et des magiciens vit sa vie en secret et tient à rester caché, il y a des familles de magiciens mais certains de leurs membres naissent "sans magie" et sont considérés avec mépris, pas d'école proprement dite mais il y a des livres où apprendre des sorts et le monde de la magie est régi par toutes sortes d'institutions...
Lecture assez plaisante, le monde imaginé est intéressant, les deux personnages sont un peu stéréotypés mais attachants (les personnages secondaires en revanche ne sont pas très bien dessinés) et je lirai sans doute les deux suites par curiosité.
40/50
J'ai déplacé des livres dans ma liste, l'item "nomade ou sédentaire" est rayé et je dois à nouveau rayer "fils ou fille de..."
Premier roman d'une autrice australienne et premier volume d'une trilogie (The Last Binding) dont le troisième volet paraîtra cet automne. Chaque volume est centré sur des personnages différents mais qui se connaissent entre eux et évoluent dans le même univers. Pas de traduction française pour l'instant.
Nous sommes à l'époque édouardienne (de 1901 à 1910), Robin, jeune aristocrate désargenté, est nommé suite à un concours de circonstances, et par erreur dans un mystérieux bureau du Home Office où il découvre dès le jour de sa prise de fonction: que la magie existe, qu'il est chargé des relations entre le Premier Ministre et l'Assemblée des Magiciens de Grande-Bretagne et que son prédécesseur a disparu mystérieusement (mais nous lecteurs savons dès les premières pages qu'il a été assassiné). Robin est un grand sportif, pas du tout intello, et son homologue du monde des magiciens est un nerd un peu maigrichon tout les temps le nez dans un livre. Les contraires s'attirent n'est-ce pas, et je divulgâche un peu en vous révélant qu'il y a une dimension LGBT dans le roman. S'ensuivent de multiples aventures pour retrouver la trace de Reggie, qui a disparu, et déjouer un complot qui pourrait mettre en danger tous les magiciens d'Angleterre.
Un petit côté Harry Potter: le monde de la magie et des magiciens vit sa vie en secret et tient à rester caché, il y a des familles de magiciens mais certains de leurs membres naissent "sans magie" et sont considérés avec mépris, pas d'école proprement dite mais il y a des livres où apprendre des sorts et le monde de la magie est régi par toutes sortes d'institutions...
Lecture assez plaisante, le monde imaginé est intéressant, les deux personnages sont un peu stéréotypés mais attachants (les personnages secondaires en revanche ne sont pas très bien dessinés) et je lirai sans doute les deux suites par curiosité.
40/50
J'ai déplacé des livres dans ma liste, l'item "nomade ou sédentaire" est rayé et je dois à nouveau rayer "fils ou fille de..."
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