- ChomskyNiveau 4
MONNINCAT a écrit:Chomsky a écrit:Ceci n'est pas un conseil juridique :
Et pourquoi??? On verra bien. C'est le problème des enseignants, la plupart accepte sans rien dire, s'avouant vaincus d'avance devant le monstre EN. Courage !!! Rassemblons nous déjà.
Parce que c'est un problème politique et non juridique. En passant, on peut difficilement reprocher aux syndicats de ne pas se révolter contre une amélioration...
L'amélioration de la reprise de l'ancienneté est une mesure visant à palier la pénurie de profs, en rendant une reconversion plus intéressante pour les nouveaux, pas à creuser le gouffre des dépenses en augmentant ceux dont le seuil de tolérance était suffisamment bas pour accepter la situation antérieure.
CQFD
- vik78Niveau 3
Si je ne me trompe pas, nous avons effectivement échangé pendant le préparation de l'agreg et passé le 3ème concours (classés à deux places successives non ?) et l'agreg la même année ! Je ne suis malheureusement pas sûr que repasser l'agreg puisse fonctionner... mais il s'agit à mon avis de la première action: appeler le ministère pour le mettre face aux situations absurdes créées par ce décret. Est-il possible de bénéficier d'un reclassement quand on n'est pas nouveau lauréat ? Que se passe-t-il si on réussit à nouveau le concours sans démissionner ? Les changements de corps internes à l'EN permettent-ils un reclassement ? Un agrégé peut-il devenir certifié sur simple demande ? etc.Mathoune a écrit:Je suis concernée aussi, et je compte bien m’adresser à mon syndicat.
Effectivement je pense qu’il faudrait une action collective, pour au minimum nous laisser le choix de l’échelon acquis dans l’EN et de celui que nous donnerait notre expérience dans le privé.
J’ai prévu de me réinscrire aux concours cette année en cas de réponse négative, mais je ne sais même pas si c’est possible (je suis déjà agrégée externe, donc le CAPES que m’intéresse pas).
Y a-t-il un collectif constitué ?
Que pensez-vous d’en parler dans les réseaux sociaux ? Je pense à LinkedIn, qui est le seul que j’utilise, mais s’il faut en passer par Twitter pourquoi pas…
Je m’adresse en particulier à Vik78 (je pense qu’on se connaît peut-être, au moins du forum Les-mathématiques.net) et Monnincat.
Pour ma part j’avais écrit à la rectrice de l’académie de Versailles (sous couvert de la proviseure qui m’avait suggéré la démarche) déjà en mars à cause de la reprise pour le 3eme concours car en 2016 j’aurais sans doute choisi le 3eme concours et repassé l’agreg l’année suivante si j’avais eu la possibilité d’une reprise de 14 années d’ancienneté (les 2/3 de 21 ans !). J’ai eu une réponse négative type de ma gestionnaire de la DPE.
Ayant appris que tous les concours allaient désormais bénéficier de cette reprise j’attendais le décret d’application (et du temps disponible car j’ai aussi une famille avec des jeunes étudiants) pour relancer syndicat et société des agrégés.
Je suis prête à en discuter en privé avec d’autres personnes concernées (j’en connais directement déjà au moins 4).
Je suis partant pour se coordonner dans nos actions, de toutes façons nous n'avons rien à perdre à part un peu de temps... mais appeler le ministère, contacter les syndicats, rédiger des courriers pour députés et sénateurs ou une comm' pour les réseaux sociaux ça reste du domaine du faisable !
- vik78Niveau 3
Il ne s'agit pas de se révolter contre ce décret qui est AMA très positif et qui ne nous enlève rien à nous autres dont le seuil de tolérance était suffisamment bas pour accepter la situation antérieure. Il s'agit de l'améliorer pour le rendre plus juste et qu'il nous profite également !Chomsky a écrit:
Parce que c'est un problème politique et non juridique. En passant, on peut difficilement reprocher aux syndicats de ne pas se révolter contre une amélioration...
L'amélioration de la reprise de l'ancienneté est une mesure visant à palier la pénurie de profs, en rendant une reconversion plus intéressante pour les nouveaux, pas à creuser le gouffre des dépenses en augmentant ceux dont le seuil de tolérance était suffisamment bas pour accepter la situation antérieure.
Certains syndicats, dont le majoritaire, étaient sur la même ligne que nous et m'ont dit négocier avec le ministère pour une possibilité d'application aux fonctionnaires déjà en poste !
- MathouneNiveau 7
Pareil pour moi : 21 ans dans le privé (donc possibilité de reprendre 14 ans), contre 7 ans actuellement dans l’EN. L’écart n’est pas rien !
Et oui, je pense qu’il faut qu’on s’organise et peut-être qu’on médiatise le sujet. C’est pour cela que je pensais réseaux sociaux, même si personnellement je n’utilise que LinkedIn.
PS : Je ne me souviens plus de ton classement pour confirmer que nous nous suivions dans le classement ou non.
Et oui, je pense qu’il faut qu’on s’organise et peut-être qu’on médiatise le sujet. C’est pour cela que je pensais réseaux sociaux, même si personnellement je n’utilise que LinkedIn.
PS : Je ne me souviens plus de ton classement pour confirmer que nous nous suivions dans le classement ou non.
- vik78Niveau 3
C'est, par exemple, la perspective de pouvoir être à la HC avant la retraite qui est en jeu...Mathoune a écrit:Pareil pour moi : 21 ans dans le privé (donc possibilité de reprendre 14 ans), contre 7 ans actuellement dans l’EN. L’écart n’est pas rien !
Et oui, je pense qu’il faut qu’on s’organise et peut-être qu’on médiatise le sujet. C’est pour cela que je pensais réseaux sociaux, même si personnellement je n’utilise que LinkedIn.
- ChomskyNiveau 4
vik78 a écrit:Il ne s'agit pas de se révolter contre ce décret qui est AMA très positif et qui ne nous enlève rien à nous autres dont le seuil de tolérance était suffisamment bas pour accepter la situation antérieure. Il s'agit de l'améliorer pour le rendre plus juste et qu'il nous profite également !Chomsky a écrit:
Parce que c'est un problème politique et non juridique. En passant, on peut difficilement reprocher aux syndicats de ne pas se révolter contre une amélioration...
L'amélioration de la reprise de l'ancienneté est une mesure visant à palier la pénurie de profs, en rendant une reconversion plus intéressante pour les nouveaux, pas à creuser le gouffre des dépenses en augmentant ceux dont le seuil de tolérance était suffisamment bas pour accepter la situation antérieure.
Certains syndicats, dont le majoritaire, étaient sur la même ligne que nous et m'ont dit négocier avec le ministère pour une possibilité d'application aux fonctionnaires déjà en poste !
Bien sûr (et heureusement !) qu'ils sont d'accord, mais ils ne l'ont pas obtenu, c'est un fait.
- LiliFranceNiveau 5
Si, en octobre, des dizaines de milliers d'enseignants titulaires en poste s'inscrivent aux concours 2024 (cela ne mange pas de pain) en menaçant de démissionner en cas de réussite, le gouvernement va bien être obligé de réagir, non ?
Cela ne laisserait pas vraiment de place pour les nouveaux et les rectorats vont être débordés pour gérer cette masse de titulaires inscrits aux concours dont le nombre dépassera les statistiques antérieures...
Cela ne laisserait pas vraiment de place pour les nouveaux et les rectorats vont être débordés pour gérer cette masse de titulaires inscrits aux concours dont le nombre dépassera les statistiques antérieures...
- ChomskyNiveau 4
LiliFrance a écrit:Si, en octobre, des dizaines de milliers d'enseignants titulaires en poste s'inscrivent aux concours 2024 (cela ne mange pas de pain) en menaçant de démissionner en cas de réussite, le gouvernement va bien être obligé de réagir, non ?
Cela ne laisserait pas vraiment de place pour les nouveaux et les rectorats vont être débordés pour gérer cette masse de titulaires inscrits aux concours dont le nombre dépassera les statistiques antérieures...
Le gouvernement pourra donc se féliciter du nombre d'inscrits aux concours et de l'extraordinaire réussite de son choc d'attractivité
- MONNINCATNiveau 2
Chomsky a écrit:LiliFrance a écrit:Si, en octobre, des dizaines de milliers d'enseignants titulaires en poste s'inscrivent aux concours 2024 (cela ne mange pas de pain) en menaçant de démissionner en cas de réussite, le gouvernement va bien être obligé de réagir, non ?
Cela ne laisserait pas vraiment de place pour les nouveaux et les rectorats vont être débordés pour gérer cette masse de titulaires inscrits aux concours dont le nombre dépassera les statistiques antérieures...
Le gouvernement pourra donc se féliciter du nombre d'inscrits aux concours et de l'extraordinaire réussite de son choc d'attractivité
On communiquera donc il ne dupera personne. Après chacun est libre de s'engager ou pas dans une action. Je ne vois pas l'intérêt d'essayer de nous démotiver, encore une fois, pour ma part je n'ai rien à perdre.
- MONNINCATNiveau 2
Mathoune a écrit:Pareil pour moi : 21 ans dans le privé (donc possibilité de reprendre 14 ans), contre 7 ans actuellement dans l’EN. L’écart n’est pas rien !
Et oui, je pense qu’il faut qu’on s’organise et peut-être qu’on médiatise le sujet. C’est pour cela que je pensais réseaux sociaux, même si personnellement je n’utilise que LinkedIn.
PS : Je ne me souviens plus de ton classement pour confirmer que nous nous suivions dans le classement ou non.
Exactement les mêmes nombres d'années dans le privé et dans l'EN. Avec pour ma part aucune chance d'avoir la HC avant la retraite avec les conditions actuelles alors que ce serait possible avec les nouvelles conditions.
- MONNINCATNiveau 2
Chomsky a écrit:vik78 a écrit:Il ne s'agit pas de se révolter contre ce décret qui est AMA très positif et qui ne nous enlève rien à nous autres dont le seuil de tolérance était suffisamment bas pour accepter la situation antérieure. Il s'agit de l'améliorer pour le rendre plus juste et qu'il nous profite également !Chomsky a écrit:
Parce que c'est un problème politique et non juridique. En passant, on peut difficilement reprocher aux syndicats de ne pas se révolter contre une amélioration...
L'amélioration de la reprise de l'ancienneté est une mesure visant à palier la pénurie de profs, en rendant une reconversion plus intéressante pour les nouveaux, pas à creuser le gouffre des dépenses en augmentant ceux dont le seuil de tolérance était suffisamment bas pour accepter la situation antérieure.
Certains syndicats, dont le majoritaire, étaient sur la même ligne que nous et m'ont dit négocier avec le ministère pour une possibilité d'application aux fonctionnaires déjà en poste !
Bien sûr (et heureusement !) qu'ils sont d'accord, mais ils ne l'ont pas obtenu, c'est un fait.
Ils n'ont pas vraiment essayé, ce n'était pas une priorité.
- MathadorEmpereur
Oui, sachant que la reprise de l'ancienneté de titulaire du public et celle du secteur privé sont incompatibles.vik78 a écrit:Les changements de corps internes à l'EN permettent-ils un reclassement ?
(par contre pour les collègues du privé sous contrat ça semble être le jackpot, qu'ils soient nommés dans le public via le nouveau concours ou qu'ils restent dans le privé)
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- ChomskyNiveau 4
MONNINCAT a écrit:Chomsky a écrit:LiliFrance a écrit:Si, en octobre, des dizaines de milliers d'enseignants titulaires en poste s'inscrivent aux concours 2024 (cela ne mange pas de pain) en menaçant de démissionner en cas de réussite, le gouvernement va bien être obligé de réagir, non ?
Cela ne laisserait pas vraiment de place pour les nouveaux et les rectorats vont être débordés pour gérer cette masse de titulaires inscrits aux concours dont le nombre dépassera les statistiques antérieures...
Le gouvernement pourra donc se féliciter du nombre d'inscrits aux concours et de l'extraordinaire réussite de son choc d'attractivité
On communiquera donc il ne dupera personne. Après chacun est libre de s'engager ou pas dans une action. Je ne vois pas l'intérêt d'essayer de nous démotiver, encore une fois, pour ma part je n'ai rien à perdre.
Rien à perdre à part du temps, de l'énergie et des illusions. Peut-être me trompe-je mais ton enthousiasme pour ce combat perdu d'avance me laisse penser que tu n'en as pas mené beaucoup par le passé.
- somacNiveau 7
Parfois lorsque les collègues se démènent par eux-mêmes, ça pousse les syndicats à agir.
Je pense aux cas des PRCE / PRAG avec le Collectif 384. Depuis qu'il existe, je trouve que certains syndicats s'intéressent bien plus au sujet qu'avant, et tant mieux.
Je pense aux cas des PRCE / PRAG avec le Collectif 384. Depuis qu'il existe, je trouve que certains syndicats s'intéressent bien plus au sujet qu'avant, et tant mieux.
- LiliFranceNiveau 5
Tout à fait @somac, le jeu en vaut la chandelle...
Personnellement, j'étais en prolongation de stage de septembre 2022 à janvier 2023 et à l'INSPE, j'avais les boules de voir que mes collègues jeunes lauréats du 3e concours 2022 - et de la même génération que moi pour la plupart - étaient reclassés à l'échelon 6, 7, 8... Je me disais que cette injustice ne pouvait pas perdurer.
Si je n'avais pas eu de poste fixe dans le supérieur après ma titularisation, je pense que j'aurais repassé le concours : avec si peu d'ancienneté dans l'EN, cela en valait clairement la peine !
Personnellement, j'étais en prolongation de stage de septembre 2022 à janvier 2023 et à l'INSPE, j'avais les boules de voir que mes collègues jeunes lauréats du 3e concours 2022 - et de la même génération que moi pour la plupart - étaient reclassés à l'échelon 6, 7, 8... Je me disais que cette injustice ne pouvait pas perdurer.
Si je n'avais pas eu de poste fixe dans le supérieur après ma titularisation, je pense que j'aurais repassé le concours : avec si peu d'ancienneté dans l'EN, cela en valait clairement la peine !
- saralineNiveau 1
Il y a également un autre problème qui se pose aux reconvertis dans l’EN : les trimestres comptabilisés pour la retraite par enfant. Si j’ai bien compris les articles que j’ai lus à ce sujet, si l’on est fonctionnaire après le privé, ce sont les bonifications du régime des retraites de l’Etat qui sont retenues. Par exemple, 4 trimestres par enfant né avant 2004 contre 8 dans le régime général.
Ainsi, on perd doublement : en rémunération car l’expérience antérieure n’est pas prise en compte, et en durée de travail pour pouvoir accéder à la retraite à taux plein…
Lien vers un article : https://www.notretemps.com/retraite/preparer/fonctionnaires-salaries-les-enfants-donnent-ils-les-memes-droits-pour-la-retraite-24305
Ainsi, on perd doublement : en rémunération car l’expérience antérieure n’est pas prise en compte, et en durée de travail pour pouvoir accéder à la retraite à taux plein…
Lien vers un article : https://www.notretemps.com/retraite/preparer/fonctionnaires-salaries-les-enfants-donnent-ils-les-memes-droits-pour-la-retraite-24305
- somacNiveau 7
De toute façon pour la retraite, enfant ou pas, on est perdants car les 2 régimes ne se cumulent pas en ce qui concerne le calcul du montant de la retraite.
- ChomskyNiveau 4
somac a écrit:De toute façon pour la retraite, enfant ou pas, on est perdants car les 2 régimes ne se cumulent pas en ce qui concerne le calcul du montant de la retraite.
Effectivement, la retraite c'est l'éléphant dans la pièce...
- MathadorEmpereur
Je n'irais pas aussi loin: on peut tout à fait cumuler les pensions de ces deux régimes, c'est l'interaction (ou plutôt l'absence d'interaction) entre eux, cumulée à la réalité des payes, qui est pénalisante.somac a écrit:De toute façon pour la retraite, enfant ou pas, on est perdants car les 2 régimes ne se cumulent pas en ce qui concerne le calcul du montant de la retraite.
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- ChomskyNiveau 4
Mathador a écrit:Je n'irais pas aussi loin: on peut tout à fait cumuler les pensions de ces deux régimes, c'est l'interaction (ou plutôt l'absence d'interaction) entre eux, cumulée à la réalité des payes, qui est pénalisante.somac a écrit:De toute façon pour la retraite, enfant ou pas, on est perdants car les 2 régimes ne se cumulent pas en ce qui concerne le calcul du montant de la retraite.
Ça revient au même, deux quarts de retraite n'en font pas une décente !
- MONNINCATNiveau 2
Chomsky a écrit:MONNINCAT a écrit:Chomsky a écrit:LiliFrance a écrit:Si, en octobre, des dizaines de milliers d'enseignants titulaires en poste s'inscrivent aux concours 2024 (cela ne mange pas de pain) en menaçant de démissionner en cas de réussite, le gouvernement va bien être obligé de réagir, non ?
Cela ne laisserait pas vraiment de place pour les nouveaux et les rectorats vont être débordés pour gérer cette masse de titulaires inscrits aux concours dont le nombre dépassera les statistiques antérieures...
Le gouvernement pourra donc se féliciter du nombre d'inscrits aux concours et de l'extraordinaire réussite de son choc d'attractivité
On communiquera donc il ne dupera personne. Après chacun est libre de s'engager ou pas dans une action. Je ne vois pas l'intérêt d'essayer de nous démotiver, encore une fois, pour ma part je n'ai rien à perdre.
Rien à perdre à part du temps, de l'énergie et des illusions. Peut-être me trompe-je mais ton enthousiasme pour ce combat perdu d'avance me laisse penser que tu n'en as pas mené beaucoup par le passé.
Et bien oui tu te trompes. C'est bien pour ça que je sais que rien n'est jamais perdu.
- ChomskyNiveau 4
MONNINCAT a écrit:Chomsky a écrit:MONNINCAT a écrit:Chomsky a écrit:
Le gouvernement pourra donc se féliciter du nombre d'inscrits aux concours et de l'extraordinaire réussite de son choc d'attractivité
On communiquera donc il ne dupera personne. Après chacun est libre de s'engager ou pas dans une action. Je ne vois pas l'intérêt d'essayer de nous démotiver, encore une fois, pour ma part je n'ai rien à perdre.
Rien à perdre à part du temps, de l'énergie et des illusions. Peut-être me trompe-je mais ton enthousiasme pour ce combat perdu d'avance me laisse penser que tu n'en as pas mené beaucoup par le passé.
Et bien oui tu te trompes. C'est bien pour ça que je sais que rien n'est jamais perdu.
Pourtant tu as créé ton compte sur le forum et n'a participé qu'à deux sujets pour parler de ton cas...
- vik78Niveau 3
Bon après quelques jours de repos, je me remets sur ce sujet qui me tient à coeur (et au portefeuille) !
J'ai essayé d'appeler le ministère mais pour l'instant sans succès ; il semblerait qu'à 10 jours de la rentrée tout le monde soit en vacances à la DGRH ! Je ne me suis pas montré trop insistant pour l'instant ; vous pouvez essayer de voir si vous avez plus de réussite.
J'ai donc préparé un email que je vais envoyer à la personne en charge de la carrière des agrégés de maths et aux chefs de service de la DGRH ; je ne me fais guère d'illusion : sans relance téléphonique régulière peu de chances d'obtenir une réponse !
"Bonjour,
suite à la modification du décret 51-1423 en date du 9 août 2023, je m'interroge sur ma situation et celle de milliers de collègues en poste ayant bénéficié de conditions moins favorables à leur entrée dans leurs fonctions.
Suite à une carrière de 16 ans comme ingénieur dans différentes entreprises, j'ai obtenu l'agrégation de mathématiques en 2017 et rejoint les rangs de l'Education Nationale comme professeur stagiaire à l'échelon 1. J'ai depuis bénéficié de l'avancement à l'ancienneté et je devrais atteindre administrativement l'échelon 5 ce 1er septembre.
A la lecture du décret modifié, je comprends qu'une personne dans la même situation que la mienne il y a 6 ans intégrera l'éducation nationale en étant classée directement au milieu de l'échelon 6, les 6 ans d'expérience en tant que professeur en moins !
Je comprends et j'adhère pleinement à titre personnel aux motivations ayant amené à cette modification du décret mais il semble évident que, par simple principe d'égalité, les personnes dans ma situation puissent bénéficier également de ces nouvelles conditions plus favorables, ce qui est loin d'être clair à la lecture dudit décret.
Merci donc de bien vouloir répondre au plus vite aux questions suivantes car de vos réponses dépendent les décisions que je serai amener à prendre rapidement concernant la suite de ma carrière dans l'Education Nationale !
1/ Ce décret me permet-il de bénéficier automatiquement d'une juste reprise de mon ancienneté du privé, évitant ainsi de créer des inégalités flagrantes avec des collègues nouvellement arrivés !
2/ Sinon je demande expressément à bénéficier d'une "décision individuelle de classement (...) à compter du 1er septembre 2023" telle que mentionnée à de multiples reprises dans ce décret. Je porte par ailleurs à votre attention le fait que le Code de l'Education ne mentionne pas de "décision individuelle de classement", simplement un classement automatique des nouveaux arrivants dans un corps.
3/ Sinon je demande un entretien dans les plus brefs délais avec une personne de votre équipe de gestion de carrière afin de faire le point sur les options restantes : repasser le concours ? démission ?
Cela peut servir de base pour interpeller plus directement et publiquement les différentes personnes concernées à la DGRH si elles ne jugent pas utile de répondre aux sollicitations privées.
J'ai essayé d'appeler le ministère mais pour l'instant sans succès ; il semblerait qu'à 10 jours de la rentrée tout le monde soit en vacances à la DGRH ! Je ne me suis pas montré trop insistant pour l'instant ; vous pouvez essayer de voir si vous avez plus de réussite.
J'ai donc préparé un email que je vais envoyer à la personne en charge de la carrière des agrégés de maths et aux chefs de service de la DGRH ; je ne me fais guère d'illusion : sans relance téléphonique régulière peu de chances d'obtenir une réponse !
"Bonjour,
suite à la modification du décret 51-1423 en date du 9 août 2023, je m'interroge sur ma situation et celle de milliers de collègues en poste ayant bénéficié de conditions moins favorables à leur entrée dans leurs fonctions.
Suite à une carrière de 16 ans comme ingénieur dans différentes entreprises, j'ai obtenu l'agrégation de mathématiques en 2017 et rejoint les rangs de l'Education Nationale comme professeur stagiaire à l'échelon 1. J'ai depuis bénéficié de l'avancement à l'ancienneté et je devrais atteindre administrativement l'échelon 5 ce 1er septembre.
A la lecture du décret modifié, je comprends qu'une personne dans la même situation que la mienne il y a 6 ans intégrera l'éducation nationale en étant classée directement au milieu de l'échelon 6, les 6 ans d'expérience en tant que professeur en moins !
Je comprends et j'adhère pleinement à titre personnel aux motivations ayant amené à cette modification du décret mais il semble évident que, par simple principe d'égalité, les personnes dans ma situation puissent bénéficier également de ces nouvelles conditions plus favorables, ce qui est loin d'être clair à la lecture dudit décret.
Merci donc de bien vouloir répondre au plus vite aux questions suivantes car de vos réponses dépendent les décisions que je serai amener à prendre rapidement concernant la suite de ma carrière dans l'Education Nationale !
1/ Ce décret me permet-il de bénéficier automatiquement d'une juste reprise de mon ancienneté du privé, évitant ainsi de créer des inégalités flagrantes avec des collègues nouvellement arrivés !
2/ Sinon je demande expressément à bénéficier d'une "décision individuelle de classement (...) à compter du 1er septembre 2023" telle que mentionnée à de multiples reprises dans ce décret. Je porte par ailleurs à votre attention le fait que le Code de l'Education ne mentionne pas de "décision individuelle de classement", simplement un classement automatique des nouveaux arrivants dans un corps.
3/ Sinon je demande un entretien dans les plus brefs délais avec une personne de votre équipe de gestion de carrière afin de faire le point sur les options restantes : repasser le concours ? démission ?
Cela peut servir de base pour interpeller plus directement et publiquement les différentes personnes concernées à la DGRH si elles ne jugent pas utile de répondre aux sollicitations privées.
- valleExpert spécialisé
vik78 a écrit:Bon après quelques jours de repos, je me remets sur ce sujet qui me tient à coeur (et au portefeuille) !
J'ai essayé d'appeler le ministère mais pour l'instant sans succès ; il semblerait qu'à 10 jours de la rentrée tout le monde soit en vacances à la DGRH ! Je ne me suis pas montré trop insistant pour l'instant ; vous pouvez essayer de voir si vous avez plus de réussite.
J'ai donc préparé un email que je vais envoyer à la personne en charge de la carrière des agrégés de maths et aux chefs de service de la DGRH ; je ne me fais guère d'illusion : sans relance téléphonique régulière peu de chances d'obtenir une réponse !
"Bonjour,
suite à la modification du décret 51-1423 en date du 9 août 2023, je m'interroge sur ma situation et celle de milliers de collègues en poste ayant bénéficié de conditions moins favorables à leur entrée dans leurs fonctions.
Suite à une carrière de 16 ans comme ingénieur dans différentes entreprises, j'ai obtenu l'agrégation de mathématiques en 2017 et rejoint les rangs de l'Education Nationale comme professeur stagiaire à l'échelon 1. J'ai depuis bénéficié de l'avancement à l'ancienneté et je devrais atteindre administrativement l'échelon 5 ce 1er septembre.
A la lecture du décret modifié, je comprends qu'une personne dans la même situation que la mienne il y a 6 ans intégrera l'éducation nationale en étant classée directement au milieu de l'échelon 6, les 6 ans d'expérience en tant que professeur en moins !
Je comprends et j'adhère pleinement à titre personnel aux motivations ayant amené à cette modification du décret mais il semble évident que, par simple principe d'égalité, les personnes dans ma situation puissent bénéficier également de ces nouvelles conditions plus favorables, ce qui est loin d'être clair à la lecture dudit décret.
Merci donc de bien vouloir répondre au plus vite aux questions suivantes car de vos réponses dépendent les décisions que je serai amener à prendre rapidement concernant la suite de ma carrière dans l'Education Nationale !
1/ Ce décret me permet-il de bénéficier automatiquement d'une juste reprise de mon ancienneté du privé, évitant ainsi de créer des inégalités flagrantes avec des collègues nouvellement arrivés !
2/ Sinon je demande expressément à bénéficier d'une "décision individuelle de classement (...) à compter du 1er septembre 2023" telle que mentionnée à de multiples reprises dans ce décret. Je porte par ailleurs à votre attention le fait que le Code de l'Education ne mentionne pas de "décision individuelle de classement", simplement un classement automatique des nouveaux arrivants dans un corps.
3/ Sinon je demande un entretien dans les plus brefs délais avec une personne de votre équipe de gestion de carrière afin de faire le point sur les options restantes : repasser le concours ? démission ?
Cela peut servir de base pour interpeller plus directement et publiquement les différentes personnes concernées à la DGRH si elles ne jugent pas utile de répondre aux sollicitations privées.
Bonjour,
Cela me paraît dangereux: les termes de ton mail sont très peu clairs et, grosso modo, l'administration ne te répondra jamais (au moins par écrit) mais elle considèrera si nécessaire que ton courrier avait la forme d'une demande faisant courir les délais de recours (mais elle ne te donnera cette information qu'après l'échéance).
J'envisagerais plutôt de transformer légèrement ton texte pour en faire une vraie demande de reclassement à envoyer par la voie administrative (avec copie directe à la boîte mail des interlocuteurs que tu as ciblés, pourquoi pas). Tu exposes ton introduction, puis demandes au ministre de bien vouloir te reclasser, "que ce soit au titre d'une décision automatique en application du décret... ou que ce soit par une décision individuelle etc." -- et tu ajoutes, si tu veux, une demande subsidiaire, en cas de refus, d'entretien afin d'envisager d'autres solutions.
Prends par la suite contact avec ton syndicat, si tu en as, ou avec un ou plusieurs syndicats, si tu n'es pas syndiqué, pour leur demander leur avis et savoir s'il y a d'autres personnes qui envisagent des demandes similaires.
- MONNINCATNiveau 2
vik78 a écrit:Bon après quelques jours de repos, je me remets sur ce sujet qui me tient à coeur (et au portefeuille) !
J'ai essayé d'appeler le ministère mais pour l'instant sans succès ; il semblerait qu'à 10 jours de la rentrée tout le monde soit en vacances à la DGRH ! Je ne me suis pas montré trop insistant pour l'instant ; vous pouvez essayer de voir si vous avez plus de réussite.
J'ai donc préparé un email que je vais envoyer à la personne en charge de la carrière des agrégés de maths et aux chefs de service de la DGRH ; je ne me fais guère d'illusion : sans relance téléphonique régulière peu de chances d'obtenir une réponse !
"Bonjour,
suite à la modification du décret 51-1423 en date du 9 août 2023, je m'interroge sur ma situation et celle de milliers de collègues en poste ayant bénéficié de conditions moins favorables à leur entrée dans leurs fonctions.
Suite à une carrière de 16 ans comme ingénieur dans différentes entreprises, j'ai obtenu l'agrégation de mathématiques en 2017 et rejoint les rangs de l'Education Nationale comme professeur stagiaire à l'échelon 1. J'ai depuis bénéficié de l'avancement à l'ancienneté et je devrais atteindre administrativement l'échelon 5 ce 1er septembre.
A la lecture du décret modifié, je comprends qu'une personne dans la même situation que la mienne il y a 6 ans intégrera l'éducation nationale en étant classée directement au milieu de l'échelon 6, les 6 ans d'expérience en tant que professeur en moins !
Je comprends et j'adhère pleinement à titre personnel aux motivations ayant amené à cette modification du décret mais il semble évident que, par simple principe d'égalité, les personnes dans ma situation puissent bénéficier également de ces nouvelles conditions plus favorables, ce qui est loin d'être clair à la lecture dudit décret.
Merci donc de bien vouloir répondre au plus vite aux questions suivantes car de vos réponses dépendent les décisions que je serai amener à prendre rapidement concernant la suite de ma carrière dans l'Education Nationale !
1/ Ce décret me permet-il de bénéficier automatiquement d'une juste reprise de mon ancienneté du privé, évitant ainsi de créer des inégalités flagrantes avec des collègues nouvellement arrivés !
2/ Sinon je demande expressément à bénéficier d'une "décision individuelle de classement (...) à compter du 1er septembre 2023" telle que mentionnée à de multiples reprises dans ce décret. Je porte par ailleurs à votre attention le fait que le Code de l'Education ne mentionne pas de "décision individuelle de classement", simplement un classement automatique des nouveaux arrivants dans un corps.
3/ Sinon je demande un entretien dans les plus brefs délais avec une personne de votre équipe de gestion de carrière afin de faire le point sur les options restantes : repasser le concours ? démission ?
Cela peut servir de base pour interpeller plus directement et publiquement les différentes personnes concernées à la DGRH si elles ne jugent pas utile de répondre aux sollicitations privées.
Merci, je vais me servir de ta lettre ! Les vacances ne sont pas encore finies, pour être plus efficaces, je pense qu'il faut encore attendre un peu pour agir.
- vik78Niveau 3
Valle, merci pour tes remarques !
Il est vrai que mon mail mélange demande de reclassement à titre individuel et une demande de positionnement plus générale de l'administration sur le contenu du décret. Je vais peut-être suivre ton conseil et centrer mon email sur mon cas personnel, mais obtiendrai-je plus de réponse ?
J'ai déjà contacté tous les syndicats dès le mois d'avril afin qu'ils puissent intervenir en amont... deux seulement m'ont répondu et n'ont visiblement rien obtenu ! Pourtant, dans l'absolu, je pense que ce sont des dizaines de milliers de collègues qui pourraient être concernés, car le nouveau décret permet la reprise de toute ancienneté du privé (cadre ou non cadre, à temps plein ou partiel etc.) même si, dans sa grande générosité, le ministère a prévu que cette reprise soit exclusive de la reprise d'ancienneté des années effectuées en tant que fonctionnaire !
Il est vrai que mon mail mélange demande de reclassement à titre individuel et une demande de positionnement plus générale de l'administration sur le contenu du décret. Je vais peut-être suivre ton conseil et centrer mon email sur mon cas personnel, mais obtiendrai-je plus de réponse ?
J'ai déjà contacté tous les syndicats dès le mois d'avril afin qu'ils puissent intervenir en amont... deux seulement m'ont répondu et n'ont visiblement rien obtenu ! Pourtant, dans l'absolu, je pense que ce sont des dizaines de milliers de collègues qui pourraient être concernés, car le nouveau décret permet la reprise de toute ancienneté du privé (cadre ou non cadre, à temps plein ou partiel etc.) même si, dans sa grande générosité, le ministère a prévu que cette reprise soit exclusive de la reprise d'ancienneté des années effectuées en tant que fonctionnaire !
- Reclassement des "anciens cadres" du secteur privé ?
- Canard Enchaîné : "La réforme Peillon, tout le monde était pour, tout le monde est contre".
- Mara Goyet : le collège tout le monde en parle mais tout le monde s'en fout
- Education : le privé de plus en plus prisé:les réformes de la gauche ont-elles fait le jeu du privé? (Le Monde)
- Postuler dans le secteur privé
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum