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- TrucOuBiduleHabitué du forum
Oui et non.Lisaefc a écrit:Je te confirme que j’ai toujours enseigné dans le public pour l’éducation nationale.
Contractuelle durant 17 ans puis réussite au concours depuis 2014.
Mon ancienneté n’a pas été reprise dans son intégralité..
Seulement 4 années sur mes 17ans.
Par contre avec le nouveau décret de 2023, l’ancienneté est entièrement comptabilisé.
Donc tu peux comprendre mon combat.
J'ai été non pas contractuelle enseignante auparavant mais "non titulaire surveillante d'externat" avant de passer et réussir l'externe.
De mémoire, on m'a repris un peu moins d'un an et demi pour 3 ans de service quand on m'a reclassée prof et à l'époque (juste avant que la statut MiSE passe à celui d'AED), zéro bonification pour les affectations et ke maintien dans l'académie d'origine. Du coup, j'ai été affectée à Créteil, en Seine-Saint-Denis et c'est ainsi depuis quasi 20 ans.
Il me semble qu'on ne peut avoir le beurre, l'argent du beurre etc. Et surtout que... les règles changent et qu'on joue le jeu à l'instant où on entre, pas avant, pas après.
Mais cela ne reste que mon avis.
- LisaefcNiveau 1
Je n’ai eu aucune faveur lors de l’obtention de mon concours.
Je suis rentrée dans mon académie comme n’importe qui.
De plus tu parles que ton ancienneté a été reprise pour 1 an et demi pour trois années de maître d’externat.
Selon le décret de 1951, c’est ainsi calculé et dans le nouveau décret c’est également le même mode de calcul.
Pour ma part 17 années reconnu seulement quatre années.
Je ne cherche pas à voir le beurre et l’argent du beurre.
Si tu ne comprends pas qu’à carrière égale, les échelons sont différents.
Lors de ma nomination, il m’a été répondu par le rectorat.
Le statut de contractuel n’existait pas en 1951.
Je réussi le concours en 2014 et me conforte à la réglementation.
Par contre en 2023 lorsque je constate que les modalités ont évolué, je demande juste à ce qu’elle soit rétroactive.
En quoi est ce profiter du système?
Je suis rentrée dans mon académie comme n’importe qui.
De plus tu parles que ton ancienneté a été reprise pour 1 an et demi pour trois années de maître d’externat.
Selon le décret de 1951, c’est ainsi calculé et dans le nouveau décret c’est également le même mode de calcul.
Pour ma part 17 années reconnu seulement quatre années.
Je ne cherche pas à voir le beurre et l’argent du beurre.
Si tu ne comprends pas qu’à carrière égale, les échelons sont différents.
Lors de ma nomination, il m’a été répondu par le rectorat.
Le statut de contractuel n’existait pas en 1951.
Je réussi le concours en 2014 et me conforte à la réglementation.
Par contre en 2023 lorsque je constate que les modalités ont évolué, je demande juste à ce qu’elle soit rétroactive.
En quoi est ce profiter du système?
- TrucOuBiduleHabitué du forum
Alors, si, vouloir la rétroactivité d'un texte de loi, c'est vouloir le beurre etc.Lisaefc a écrit:Je n’ai eu aucune faveur lors de l’obtention de mon concours.
Je suis rentrée dans mon académie comme n’importe qui.
De plus tu parles que ton ancienneté a été reprise pour 1 an et demi pour trois années de maître d’externat.
Selon le décret de 1951, c’est ainsi calculé et dans le nouveau décret c’est également le même mode de calcul.
Pour ma part 17 années reconnu seulement quatre années.
Je ne cherche pas à voir le beurre et l’argent du beurre.
Si tu ne comprends pas qu’à carrière égale, les échelons sont différents.
Lors de ma nomination, il m’a été répondu par le rectorat.
Le statut de contractuel n’existait pas en 1951.
Je réussi le concours en 2014 et me conforte à la réglementation.
Par contre en 2023 lorsque je constate que les modalités ont évolué, je demande juste à ce qu’elle soit rétroactive.
En quoi est ce profiter du système?
Peut-être que ds ton cas, il n'y a pas eu de règles de bonif pour les affectations, je prenais ça en exemple d'une règle qui n'a pas existé, puis qui existe et qui ne s'applique pas rétroactivement.
Pour rester sur du cas "individuel", je pourrais te citer l'intitulé de ma discipline de recrutement, qui n'existe plus en concours depuis 2012 car remplacé par un autre intitulé "technologie VS S2I". Le résultat est que je peux participer au mouvement techno ... comme mes collègues de S2i. Ils peuvent aussi muter en S2I... mais pas nous les techno.
Si je voulais augmenter mes chances de bouger... il faudrait que je passe le S2I. Cela donne qd on y pense, repasser un autre concours pour demander à muter sur les postes de techno...pour lesquels j'ai déjà passé et réussi un concours ! Je me retrouve dans le même cas qu'un PE sauf que j'ai passé un concours du secondaire national sur le papier mais francilien en réalité depuis toutes ces années. Je pourrais aussi parler des quelques mois que j'ai fait à l'hôpital en tant que contractuelle et qui n'ont jamais compté dans l'EN.
On s'éloigne peut-être du sujet mais ce qui est remarquable, c'est que des cas comme ça, y en a plein et que la rétroactivité, c'est plus que rare, c'est tout.
Mais si vous avez de l'énergie à mettre là-dedans, tant mieux pour vous (mais vu le rouleau compresseur qu'on se tape et qu'on va tous (fonctionnaires dont enseignants) se taper, il y a aussi bien d'autres combats).
- ZoéNiveau 4
La grande muette (voir le fil "le droit de se taire" ), qui n'est pas (seulement) celle qu'on croit, déconsidère tout ce qui est externe à sa machine. Je suis rentrée par concours, dans la même situation que toi, et jamais au grand jamais mon expérience n'a été prise en compte. Ni pour la retraite ni pour quoi que ce soit. Pire, cela crée beaucoup d'incompréhensions parfois.MarionR a écrit:Bjr,
Nouvelle sur ce Forum, je suis dans la même situation : 20 ans d'expérience professionnelle, aucune ancienneté reprise... car mon CAPES est antérieur à 2023 ! Je ne décolère pas.
Retraite lamentable en vue, l'âge avançant difficile de cumuler des heures supp - quand c possible - pour parvenir à un salaire convenable, cela devient compliqué.
Sans parler des compétences professionnelles non reconnues, de l'absence totale d'interlocuteurs, etc.
Je me joins donc à toute action collective devant cette criante injustice.
cdt. MR
Je suis à la veille de la retraite, la plus âgée dans mon établissement devant élèves, la plus chargée en HSA, j'enseigne une matière avec quantité de préparations, et j'ai accessoirement des pathologies invisibles à part une. Vu que j'ai la pêche, tout cela semble on ne peut plus normal à notre pyramide hiérarchique. Je ne cesse de calculer ma retraite et je crois bien que je vais travailler encore 3 ou 4 ans…
Ce qui me hérisse et qui est peu abordé :
— Le statut "sédentaire" qui nous reste collé à la peau, contrairement au primaire, alors que depuis quelques années, il n'y a vraiment plus rien de sédentaire à enseigner en collège ou en lycée. C'est très défavorable pour la retraite puisque cela nous enlève le droit de partir à 57 ou 59 ans. Aucun syndicat n'aborde ce sujet !
— La "retraite progressive"... qui ne correspond à rien pour nous, avec la multiplicité des réunions, les EDT éclatés sur la journée, les groupes de niveaux cette année, etc. Quand je fais le calcul sur le site "ma-retraite", j'ai le message "vous travaillez 35 h/semaine"... ah non ! ça, j'aimerais bien ! On peut multiplier par deux parfois, et je passe rarement sous 50 h.
— Les nuances extrêmes (comment ne vexer personne ?... Ce n'est pas mon but en tout cas) en fonction des matières enseignées. Là encore, on fait comme si tout était comparable et on évoque des "moyennes" de travail mensuel. Les syndicats encore une fois bottent en touche.
— Il faudrait encore parler des situations personnelles : est-on seul(e) ou a-t-on un 2ᵉ salaire confortable adossé au sien ? Cela permet d'être arrêté(e) si on est au bout du rouleau, d'envisager plus sereinement la retraite, etc. Est-ce pour cela qu'il y a si peu de courage ?
Dès qu'il s'agit d'argent, partout, la solidarité s'envole. Mes collègues les plus aisées, pas forcément selon leur statut dans l'E.N. mais dont le conjoint gagne confortablement sa vie, sont souvent celles qui ont signé le Pacte : "j'ai besoin d'argent".
Bon courage si tu entames des démarches !
- somacNiveau 7
TrucOuBidule a écrit:Alors, si, vouloir la rétroactivité d'un texte de loi, c'est vouloir le beurre etc.Lisaefc a écrit:Je n’ai eu aucune faveur lors de l’obtention de mon concours.
Je suis rentrée dans mon académie comme n’importe qui.
De plus tu parles que ton ancienneté a été reprise pour 1 an et demi pour trois années de maître d’externat.
Selon le décret de 1951, c’est ainsi calculé et dans le nouveau décret c’est également le même mode de calcul.
Pour ma part 17 années reconnu seulement quatre années.
Je ne cherche pas à voir le beurre et l’argent du beurre.
Si tu ne comprends pas qu’à carrière égale, les échelons sont différents.
Lors de ma nomination, il m’a été répondu par le rectorat.
Le statut de contractuel n’existait pas en 1951.
Je réussi le concours en 2014 et me conforte à la réglementation.
Par contre en 2023 lorsque je constate que les modalités ont évolué, je demande juste à ce qu’elle soit rétroactive.
En quoi est ce profiter du système?
Peut-être que ds ton cas, il n'y a pas eu de règles de bonif pour les affectations, je prenais ça en exemple d'une règle qui n'a pas existé, puis qui existe et qui ne s'applique pas rétroactivement.
Pour rester sur du cas "individuel", je pourrais te citer l'intitulé de ma discipline de recrutement, qui n'existe plus en concours depuis 2012 car remplacé par un autre intitulé "technologie VS S2I". Le résultat est que je peux participer au mouvement techno ... comme mes collègues de S2i. Ils peuvent aussi muter en S2I... mais pas nous les techno.
Si je voulais augmenter mes chances de bouger... il faudrait que je passe le S2I. Cela donne qd on y pense, repasser un autre concours pour demander à muter sur les postes de techno...pour lesquels j'ai déjà passé et réussi un concours ! Je me retrouve dans le même cas qu'un PE sauf que j'ai passé un concours du secondaire national sur le papier mais francilien en réalité depuis toutes ces années. Je pourrais aussi parler des quelques mois que j'ai fait à l'hôpital en tant que contractuelle et qui n'ont jamais compté dans l'EN.
On s'éloigne peut-être du sujet mais ce qui est remarquable, c'est que des cas comme ça, y en a plein et que la rétroactivité, c'est plus que rare, c'est tout.
Mais si vous avez de l'énergie à mettre là-dedans, tant mieux pour vous (mais vu le rouleau compresseur qu'on se tape et qu'on va tous (fonctionnaires dont enseignants) se taper, il y a aussi bien d'autres combats).
Ce qui me semble triste c'est que l'enseignement est devenu un secteur très précaire où les enseignants sont en concurrence entre eux et préfèrent parfois critiquer leurs collègues plutôt que de se soutenir les uns les autres concernant les injustices diverses que nous connaissons tous.
Pour en revenir au sujet initial, les enseignants concernés cherchent simplement à faire en sorte d'avoir les mêmes droits que leurs collègues ayant eu le concours depuis 2023. On peut trouver ça vain, mais rien n'empêche chacun d'essayer d'avoir les mêmes droits que les autres.
- LisaefcNiveau 1
Merci Somac.
C’est tout à fait cela..
C’est tout à fait cela..
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