- CasparProphète
uneodyssée a écrit:C’est très juste. Et il ne faut pas laisser passer une occasion de rappeler que dans leur immense majorité, les collègues sont consciencieux (et qu’on en humilie 70% à chaque PPCR et qu’on ferait mieux de faire passer tout le monde, quand bien même un·e feignasse en profiterait ici ou là, ce serait toujours moins injuste et moins malsain).
Il paraît que le Ministère a été très surpris de voir tous ces dossiers de professeurs "excellents" et "très satisfaisants" suite au PPCR.
- mgb35Érudit
Je rappelle qu'avant le PPCR, on humiliait aussi 70% des gens et 20% avait le droit a une double humiliation et ce a chaque échelon et non 3 fois dans la carrière.uneodyssée a écrit:C’est très juste. Et il ne faut pas laisser passer une occasion de rappeler que dans leur immense majorité, les collègues sont consciencieux (et qu’on en humilie 70% à chaque PPCR et qu’on ferait mieux de faire passer tout le monde, quand bien même un·e feignasse en profiterait ici ou là, ce serait toujours moins injuste et moins malsain).
Si tu penses que les profs sont globalement méritants et qu'il ne faut pas favoriser un petit nombre d'entre eux, tu es pour le PPCR.
- Charles-MauriceNiveau 10
Si elle avait dû réussir un, voire 2 concours très sélectifs et en prendre pour 43 ans, son enthousiasme aurait sans doute été tempéré. Ce genre d'infiltration est de la com, ni plus ni moins.Cochonou a écrit:Je suis assez surpris par la façon dont l'interview de cette journaliste est reçue par certains. Certes, elle reconnaît que les enseignants qu'elle a croisés travaillent beaucoup et que le salaire des enseignants n'est plus ce qu'il était si on le compare au Smic. Cela dit, elle laisse aussi comprendre que les choses se sont finalement bien passées malgré son manque de formation. Elle garde un grand sourire quand elle dit avoir été bordelisée et explique que la chose est normale tant que la relation de confiance n'est pas instituée. Elle dit que les classes qui ont le plus chahuté lui ont aussi offert ses plus belles heures de cours, et que les élèves étaient curieux et passionnés... Bref, tout cela donne l'impression qu'après tout, être enseignant n'est pas très compliqué, que les élèves sont plutôt sympas et que globalement il n'y a pas de quoi fouetter un chat. Si cette dame avait postulé en musique, elle aurait monté une chorale et nous aurait fait le remake des choristes.
- JennyMédiateur
Cochonou a écrit:J'ai oublié de mentionner l'anecdote de l'enseignante qui vient accueillir ladite journaliste alors qu'elle est en arrêt maladie CQFD, les profs, quand ils sont en arrêt maladie, bah en fait ils ne sont pas vraiment malades : la preuve... ils sont capables d'aller au boulot.
Ça dépend de quoi il s’agit… Si c’est un arrêt prévisible, ce n’est pas si surprenant.
- Ajonc35Sage
Une hospitalisation dans l'apres- midi, par exemple!Jenny a écrit:Cochonou a écrit:J'ai oublié de mentionner l'anecdote de l'enseignante qui vient accueillir ladite journaliste alors qu'elle est en arrêt maladie CQFD, les profs, quand ils sont en arrêt maladie, bah en fait ils ne sont pas vraiment malades : la preuve... ils sont capables d'aller au boulot.
Ça dépend de quoi il s’agit… Si c’est un arrêt prévisible, ce n’est pas si surprenant.
- JennyMédiateur
Oui, toutes les opérations programmées ou un congé maternité, même si ce n'est pas à proprement parler un arrêt maladie. Ca ne me surprend pas dans ces cas de figure que l'enseignant accueille son remplaçant.
- Ajonc35Sage
Surtout quand pour l'accueil, c'est devenu très aléatoire dans mon lepa. Même pour un inspecteur l'adjoint ne se déplace pas ( ça dépend des enseignants concernés par l'inspection) ! Si, si! Alors pour un contractuel remplaçantJenny a écrit:Oui, toutes les opérations programmées ou un congé maternité, même si ce n'est pas à proprement parler un arrêt maladie. Ca ne me surprend pas dans ces cas de figure que l'enseignant accueille son remplaçant.
- cit6Niveau 7
Anne_68 a écrit:cit6 a écrit:Dans mon lycée, ils ont mis en place un système qui fait que dès que plus personne ne bouge dans la salle, les lumières s'éteignent . Dans une des salles en particulier, il faut vraiment des mouvements assez importants pour que ça fonctionne. Résultat, je me suis retrouvée mi-février de 16 à 17 à devoir faire des allers et retours dans ma salle pendant toute l'heure pendant que mes élèves étaient en contrôle pour que les lumières ne s'éteignent pas . Encore un truc pour empêcher les profs de rester tranquillement assis derrière leur bureau .
Cit6.
Sérieux ?
Cette idée de réunir la sobriété énergétique et le nudging contre la sédentarité doit être issue du cerveau d'un manager particulièrement zélé...
Même pas: je pense surtout que le système n'a pas été réglé de façon suffisamment fine . J'ai d'ailleurs l'impression que c'est surtout dans l'une des salles. Et quand je fais cours normalement, je n'ai pas ce problème, sans doute parce que je bouge suffisamment sans m'en rendre forcément compte, et/ou que les élèves eux-même bougent suffisamment (lèvent le doigt, se retournent vers le camarade qui intervient, etc.).
Cit6.
- lene75Prophète
Charles-Maurice a écrit:Si elle avait dû réussir un, voire 2 concours très sélectifs et en prendre pour 43 ans, son enthousiasme aurait sans doute été tempéré. Ce genre d'infiltration est de la com, ni plus ni moins.Cochonou a écrit:Je suis assez surpris par la façon dont l'interview de cette journaliste est reçue par certains. Certes, elle reconnaît que les enseignants qu'elle a croisés travaillent beaucoup et que le salaire des enseignants n'est plus ce qu'il était si on le compare au Smic. Cela dit, elle laisse aussi comprendre que les choses se sont finalement bien passées malgré son manque de formation. Elle garde un grand sourire quand elle dit avoir été bordelisée et explique que la chose est normale tant que la relation de confiance n'est pas instituée. Elle dit que les classes qui ont le plus chahuté lui ont aussi offert ses plus belles heures de cours, et que les élèves étaient curieux et passionnés... Bref, tout cela donne l'impression qu'après tout, être enseignant n'est pas très compliqué, que les élèves sont plutôt sympas et que globalement il n'y a pas de quoi fouetter un chat. Si cette dame avait postulé en musique, elle aurait monté une chorale et nous aurait fait le remake des choristes.
Elle n'est pas si enthousiaste que ça. Elle hésite avant de répondre. Bien sûr elle ne peut pas dire que ça s'est mal passé et qu'elle a sacrifié des élèves pendant 6 mois.
Ce que ça montre aussi en filigrane, mais je ne crois pas que le grand public le comprenne, c'est que ce recours à des contractuels sans cesse nouveaux est une charge supplémentaire pour les titulaires. Elle le dit bien : aucun accompagnement institutionnel prévu à la prise de fonction ni pour soutenir durant les premiers mois ; ce sont les collègues qui se mettent en 4 pour l'accueillir et pour l'aider. Et à chaque nouveau il faut recommencer. C'est un travail invisible supplémentaire, qui, suivant le profil du contractuel, peut parfois être très lourd. De plus en plus cet altruisme est considéré comme un dû. Ça me gêne toujours quand ma CDE dit aux parents qu'un nouveau collègue va être pris en charge par les anciens qui vont l'aider. Bien sûr elle est dans une position difficile : que répondre aux parents qui s'inquiètent d'un collègue défaillant quand il l'est vraiment ? Mais c'est reporter la charge sur les titulaires sans aucune contrepartie.
Édit : il y a quand même un problème avec la collègue en arrêt qui vient accueillir son remplaçant, outre le fait de considérer comme normal de travailler quand on est en arrêt, c'est l'illégalité de la situation. Sauf erreur de ma part on n'a pas le droit de se rendre sur son lieu de travail pendant un arrêt, ce qui signifie qu'en cas d'accident on n'est pas assuré.
- JennyMédiateur
Dans le cas d'un arrêt prévu, le remplaçant est accueilli la veille, il me semble.
- lene75Prophète
Jenny a écrit:Dans le cas d'un arrêt prévu, le remplaçant est accueilli la veille, il me semble.
Elle dit que la personne qu'elle remplaçait était en arrêt quand elle l'a accueillie, donc non. Même pour un congé maternité prévu de longue date j’ai souvent vu le remplaçant être nommé plusieurs jours après le début de l'arrêt mais jamais avant la date d'arrêt, surtout un contractuel qui est le dernier recours. Peut-être que ça existe mais là en tout cas ça ne semble pas être le cas.
- JennyMédiateur
C'est effectivement gênant dans ce cas en terme d'assurance.
- maroctaNiveau 5
lene75 a écrit:Jenny a écrit:Dans le cas d'un arrêt prévu, le remplaçant est accueilli la veille, il me semble.
Elle dit que la personne qu'elle remplaçait était en arrêt quand elle l'a accueillie, donc non. Même pour un congé maternité prévu de longue date j’ai souvent vu le remplaçant être nommé plusieurs jours après le début de l'arrêt mais jamais avant la date d'arrêt, surtout un contractuel qui est le dernier recours. Peut-être que ça existe mais là en tout cas ça ne semble pas être le cas.
Quand je suis partie en congé maternité, la date ayant été fixée à l'avance (retour des vacances d'hiver), j'ai connu le nom du professeur (contractuel) qui me remplaçait la semaine avant les vacances. Il a pu venir assister à quelques-uns de mes cours pour que l'on échange, rencontrer mes classes afin que la transition se passe au mieux. Mais je pense que cela n'arrive pas souvent.
- MélisandeNeoprof expérimenté
lene75 a écrit:Jenny a écrit:Dans le cas d'un arrêt prévu, le remplaçant est accueilli la veille, il me semble.
Elle dit que la personne qu'elle remplaçait était en arrêt quand elle l'a accueillie, donc non. Même pour un congé maternité prévu de longue date j’ai souvent vu le remplaçant être nommé plusieurs jours après le début de l'arrêt mais jamais avant la date d'arrêt, surtout un contractuel qui est le dernier recours. Peut-être que ça existe mais là en tout cas ça ne semble pas être le cas.
J'ai trouvé son interview apaisante pour moi : avoir le témoignage de quelqu'un d'extérieur qui dit que les professeurs travaillent beaucoup, que c'est un métier exigeant, cela fait du bien, et elle sera peut-être écoutée par le grand public, contrairement à nous. En tout cas, la sortie de son livre fait le buzz et il y a plusieurs interviews d'elle sur les réseaux.
Ce qui m'a franchement agacée, c'est la suite de l'interview, quand deux acteurs sont arrivés et qu'on leur a demandé leur avis sur les professeurs, l'un a ressorti UNE remarque traumatisante que lui a dit UN professeur et qui résume donc ce qu'il pense des professeurs dans leur ensemble. Et l'autre a dit que le professeur de son enfant ne savait même pas écrire correctement. Et de rire grassement ensuite.
Voilà, en deux phrases, on était sorti du témoignage concret pour repartir dans des poncifs de bâchage classique des professeurs.
- Reine MargotDemi-dieu
Cochonou a écrit:Je suis assez surpris par la façon dont l'interview de cette journaliste est reçue par certains. Certes, elle reconnaît que les enseignants qu'elle a croisés travaillent beaucoup et que le salaire des enseignants n'est plus ce qu'il était si on le compare au Smic. Cela dit, elle laisse aussi comprendre que les choses se sont finalement bien passées malgré son manque de formation. Elle garde un grand sourire quand elle dit avoir été bordelisée et explique que la chose est normale tant que la relation de confiance n'est pas instituée. Elle dit que les classes qui ont le plus chahuté lui ont aussi offert ses plus belles heures de cours, et que les élèves étaient curieux et passionnés... Bref, tout cela donne l'impression qu'après tout, être enseignant n'est pas très compliqué, que les élèves sont plutôt sympas et que globalement il n'y a pas de quoi fouetter un chat. Si cette dame avait postulé en musique, elle aurait monté une chorale et nous aurait fait le remake des choristes.
c'est bien différent quand on sait qu'on fait 6 mois et qu'on s'en va après...
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- Reine MargotDemi-dieu
Jenny a écrit:Dans le cas d'un arrêt prévu, le remplaçant est accueilli la veille, il me semble.
pour avoir été TZR de nombreuses années, cette règle n'est pas toujours respectée, hélas.
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- uneodysséeNeoprof expérimenté
mgb35 a écrit:Je rappelle qu'avant le PPCR, on humiliait aussi 70% des gens et 20% avait le droit a une double humiliation et ce a chaque échelon et non 3 fois dans la carrière.uneodyssée a écrit:C’est très juste. Et il ne faut pas laisser passer une occasion de rappeler que dans leur immense majorité, les collègues sont consciencieux (et qu’on en humilie 70% à chaque PPCR et qu’on ferait mieux de faire passer tout le monde, quand bien même un·e feignasse en profiterait ici ou là, ce serait toujours moins injuste et moins malsain).
Si tu penses que les profs sont globalement méritants et qu'il ne faut pas favoriser un petit nombre d'entre eux, tu es pour le PPCR.
Pour info, avant le PPCR, j’ai tout passé à l’ancienneté car jamais inspectée (mais avec une note administrative très tôt bloquée au maximum, donc je ne devais pas être une prof totalement foireuse)… je dis PPCR parce que c’est le système actuel, mais je pense encore moins de bien (donc encore plus de mal) de l’ancien système. Je suis pour arrêter de faire des distinctions qui humilient la majorité des professeurs qui sont consciencieu·ses. Est-ce plus clair ?
- dandelionVénérable
Dans d’autres pays on est payé suivant son niveau de diplôme et l’adéquation avec le poste (quand j’ai travaillé dans le primaire, j’ai été payée moins que mes collègues car je n’avais pas le diplôme correspondant). Il n’y a pas de notation, juste une visite du CDE dans la classe et des formations. Je ne dis pas que c’est parfait (le prof de maths de ma fille faisait exprès de choisir un sujet bien difficile et de faire des remarques sur le fait que le CDE, qu’il savait n’être pas bon en maths, se souvenait bien entendu de ce point) mais au moins on n’a pas cette notation qui est tout de même discutable.
Ce qui est dérangeant à mon sens dans la démarche de cette journaliste, c’est qu’on n’est pas dans le cas d’une Barbara Ehrenreich qui donne la parole à des personnes qui ne l’ont pas. Les enseignants sont capables de s’exprimer et de décrire leurs conditions de travail, y compris les contractuels d’ailleurs. Si les agents d’assurance ou les médecins hospitaliers se plaignent de leurs conditions de travail, je n’estime pas leur parole sans valeur parce qu’ils parlent de l’intérieur.
Ce qui est dérangeant à mon sens dans la démarche de cette journaliste, c’est qu’on n’est pas dans le cas d’une Barbara Ehrenreich qui donne la parole à des personnes qui ne l’ont pas. Les enseignants sont capables de s’exprimer et de décrire leurs conditions de travail, y compris les contractuels d’ailleurs. Si les agents d’assurance ou les médecins hospitaliers se plaignent de leurs conditions de travail, je n’estime pas leur parole sans valeur parce qu’ils parlent de l’intérieur.
- CasparProphète
dandelion a écrit:Dans d’autres pays on est payé suivant son niveau de diplôme et l’adéquation avec le poste (quand j’ai travaillé dans le primaire, j’ai été payée moins que mes collègues car je n’avais pas le diplôme correspondant). Il n’y a pas de notation, juste une visite du CDE dans la classe et des formations. Je ne dis pas que c’est parfait (le prof de maths de ma fille faisait exprès de choisir un sujet bien difficile et de faire des remarques sur le fait que le CDE, qu’il savait n’être pas bon en maths, se souvenait bien entendu de ce point) mais au moins on n’a pas cette notation qui est tout de même discutable.
Ce qui est dérangeant à mon sens dans la démarche de cette journaliste, c’est qu’on n’est pas dans le cas d’une Barbara Ehrenreich qui donne la parole à des personnes qui ne l’ont pas. Les enseignants sont capables de s’exprimer et de décrire leurs conditions de travail, y compris les contractuels d’ailleurs. Si les agents d’assurance ou les médecins hospitaliers se plaignent de leurs conditions de travail, je n’estime pas leur parole sans valeur parce qu’ils parlent de l’intérieur.
Il y a pas mal de collègues, souvent des profs de lettres, qui ont publié des livres de témoignage.
J'aime beaucoup La vie des charançons est assez monotone de Corinne Bouchard, qui est écrit sur le ton de l'humour. Je ne sais pas si on peut encore le trouver facilement car il date de 1992 mais certaines anecdotes restent tout à fait d'actualité. C'est un livre assez équilibré, qui n'idéalise pas le métier avec des trémolos mais en dresse un portrait réaliste mais pas désabusé non plus.
Je me souviens aussi de Journal d'un prof de banlieue, qui date aussi, de Jean-François Mondot.
- maduNiveau 8
Mélisande a écrit:
J'ai trouvé son interview apaisante pour moi : avoir le témoignage de quelqu'un d'extérieur qui dit que les professeurs travaillent beaucoup, que c'est un métier exigeant, cela fait du bien, et elle sera peut-être écoutée par le grand public, contrairement à nous. En tout cas, la sortie de son livre fait le buzz et il y a plusieurs interviews d'elle sur les réseaux.
Ce qui m'a franchement agacée, c'est la suite de l'interview, quand deux acteurs sont arrivés et qu'on leur a demandé leur avis sur les professeurs, l'un a ressorti UNE remarque traumatisante que lui a dit UN professeur et qui résume donc ce qu'il pense des professeurs dans leur ensemble. Et l'autre a dit que le professeur de son enfant ne savait même pas écrire correctement. Et de rire grassement ensuite.
Voilà, en deux phrases, on était sorti du témoignage concret pour repartir dans des poncifs de bâchage classique des professeurs.
J’ai vécu l’interview comme toi, au mot près. En particulier la suite qui m’a mise en colère parce que ça cassait finalement tout ce qui avait été dit de vrai avant. En deux petites phrases, deux anecdotes, on casse tout le monde enseignant. L’un des deux a aussi dit qu’il avait été relégué au fond de la classe en maternelle (trop bon élève, il fallait permettre aux autres d’apprendre à leur tour) et qu’il n’avait plus jamais été mis au premier rang. Plus jamais. Mais il parlait de la maternelle. rien de clair dans ce témoignage.
- frecheGrand sage
Fesseur Pro a écrit:J'ai connu, c'était des cours très bordélisés.mimi a écrit:Je n'ai jamais connu de professeurs dans ce genre,et je suis pourtant un dinosaure, ayant hanté des classes très dociles.
( Mais oui, certains avaient des estrades...tout comme moi en début de carrière. )
Sinon, on a tous une estrade pour atteindre le haut du tableau,je ne pensais pas que c'était inhabituel.
Et + 1 avec PrCosinus
On m'a enlevé l'estrade l'été dernier, mais le tableau n'a pas été baissé, je n'en utilise donc que le tiers du bas (après une épaule douloureuse au bout de 2 semaines à essayer d'écrire plus haut. Il parait qu'il n'y a personne pour le descendre, pas assez de personnel Emop)
- KeaFidèle du forum
Ici, on a enlevé les estrades et baissé les tableaux.
Résultat : des élèves ne voient plus ce que l’on écrit en bas du tableau car cet espace est masqué par les élèves des premiers rangs...
C’était une riche idée.
Résultat : des élèves ne voient plus ce que l’on écrit en bas du tableau car cet espace est masqué par les élèves des premiers rangs...
C’était une riche idée.
- frecheGrand sage
De toute façon, il faut arrêter d'écrire au tableau, c'est so old school.
- JayKewNiveau 9
J’avais lu un article sur son livre dans Télérama, ainsi qu’un extrait du bouquin, qui m’avait bien plu.
Du coup, je l’ai acheté aujourd’hui, jour de sa sortie en librairie.
Et je dois dire que je le trouve effectivement très intéressant. Sincère, touchant. Elle a le mérite d’avoir eu le courage de franchir le pas, de sortir de sa zone de confort, et d’affronter la réalité du métier de l’intérieur. Elle en tire un portrait très réaliste, et qui fera sans doute davantage mouche auprès du grand public que le témoignage d’un prof de métier.
Son livre est par ailleurs bien écrit, il se lit bien. Elle sait donner corps aux personnages de son récit, et on suit avec intérêt ses premiers pas dans le métier, les difficultés liées au manque d’expérience, la solidarité avec les collègues, les rapports ambivalents avec les élèves, la difficulté d’asseoir son autorité, le rythme trépidant, les cours et les journées qui s’enchaînent, le travail de préparation que chaque heure de cours demande, l’anticipation des questions des élèves, l’énergie requise pour faire cours, la discipline, le sentiment d’impréparation ou d’improvisation malgré les heures passées à préparer les cours, le nombre insensé de tâches à réaliser de manière simultanée, etc. Tout ça est très bien rendu.
Bref, personnellement, je ne suis pas déçu, au contraire.
Du coup, je l’ai acheté aujourd’hui, jour de sa sortie en librairie.
Et je dois dire que je le trouve effectivement très intéressant. Sincère, touchant. Elle a le mérite d’avoir eu le courage de franchir le pas, de sortir de sa zone de confort, et d’affronter la réalité du métier de l’intérieur. Elle en tire un portrait très réaliste, et qui fera sans doute davantage mouche auprès du grand public que le témoignage d’un prof de métier.
Son livre est par ailleurs bien écrit, il se lit bien. Elle sait donner corps aux personnages de son récit, et on suit avec intérêt ses premiers pas dans le métier, les difficultés liées au manque d’expérience, la solidarité avec les collègues, les rapports ambivalents avec les élèves, la difficulté d’asseoir son autorité, le rythme trépidant, les cours et les journées qui s’enchaînent, le travail de préparation que chaque heure de cours demande, l’anticipation des questions des élèves, l’énergie requise pour faire cours, la discipline, le sentiment d’impréparation ou d’improvisation malgré les heures passées à préparer les cours, le nombre insensé de tâches à réaliser de manière simultanée, etc. Tout ça est très bien rendu.
Bref, personnellement, je ne suis pas déçu, au contraire.
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