Une professeure, Agnès Lassalle, a été mortellement poignardée

GaliNéo a écrit:

chmarmottine a écrit:

GaliNéo a écrit:Evitez de parler de Pascal Praud et compagnie, et de toutes ces chaînes soi-disant d'informations qui ne sont là que pour le buzz. Une certitude, relayée par des médias plus sérieux, c'est que l'élève aurait entendu "des voix". Partant de là, son avocat peut plaider la démence et donc éviter le procès par un internement dans des structures spécialisées dont le nombre a fondu comme neige au soleil.

Pas forcément.

C'est ma crainte personnellement, et j'espère de tout cœur me planter complètement.

Spoiler:

Clecle78 a écrit:Je viens à l'instant de recevoir un message omplètement factuel de la chef sur la minute de silence avec un texte à lire.. Pas un mot de soutien ou d'humanité de sa part face à la tragédie On a l'impression qu'elle nous transmet les consignes du bac. Je suis atterrée mais malheureusement pas surprise.

Clecle78 a écrit:
Je viens à l'instant de recevoir un message omplètement factuel de la chef sur la minute de silence avec un texte à lire.. Pas un mot de soutien ou d'humanité de sa part face à la tragédie On a l'impression qu'elle nous transmet les consignes du bac. Je suis atterrée mais malheureusement pas surprise.

LadyOlenna a écrit:Ben je sais pas, moi j'ai envoyé ça hier soir et ça m'a semblé tellement naturel et évident :
Chers collègues,
Nous tenions à partager notre tristesse et notre sidération devant la terrible nouvelle de l'agression qui a coûté la vie à une professeure d'espagnol du lycée privé Saint Thomas d'Aquin à Saint Jean de Luz.
Toutes nos pensées pour ses proches et sa famille, pour la famille de l'élève auteur des faits, et pour vous tous que nous imaginons bouleversés par cette nouvelle tragédie.
Une minute de silence en sa mémoire sera observée demain à 15h, nous vous en communiquerons les modalités dans le courant de la matinée.
Bien à vous,
La Direction  

lene75 a écrit:Et sinon, cette collègue "enseignante" a-t-elle un nom ? Merci à C à vous de lui avoir donné un prénom : Agnès. Mais son nom ?

chmarmottine a écrit:

almuixe a écrit:Je ne regarde  plus la télé depuis 20 ans, et je suis admirative de ceux qui y arrivent encore. De ce que je sais de Pascal Praud, disons que si l'élève qui a poignardé notre collègue était un jeune de banlieue, un peu bronzé, cela aurait mieux collé à la vision du monde de Pascal Praud.
Si cet élève a entendu des voix qui lui disaient de faire cela, c'est très clairement un symptôme de schizophrénie. Je ne sais pas si cette maladie se déclare brutalement ou si il y a des signes avant-coureurs qui auraient permis d'éviter le drame.

Mais dans tous les cas, il me semble qu'avant, la société arrivait à ce que les professeurs sortent vivants de leurs cours. Je n'ai pas souvenir de meurtre de collègues avant Samuel Paty.  C'était aux Usa que l'on se faisait assassiner en classe.
Comment se fait-il qu'on y arrive plus ?

Pour l'instant, on n'a pas de confirmation officielle sur cet éventuelle bouffée délirante, mais oui, la schizophrénie peut se déclarer brutalement. Par contre, une bouffée délirante peut-être un symptôme d'autre chose que la schizophrénie.
Donc, à ce stade, on ne sait rien.

Une chose qui m'interpelle toutefois : le fait qu'il ait pu fermer à clef la porte. A confirmer.

zigmag17 a écrit:On peut fermer les salles de l'intérieur,  ce sont des serrures bloquantes ( je ne sais pas comment ça s'appelle), qui rendent impossible ensuite,  si on les utilise, une entrée de l'extérieur sauf à avoir une clé.  Des élèves s'amusent parfois à jouer avec ce dispositif.
Pour ce meurtre je n'ai pas les mots. Je suis vos messages et relève l'ignominie du traitement de cet assassinat dans la presse. Ca me suffit pour être encore une fois révoltée,  écœurée, lasse et en colère.

Spoiler:

"Ces quarante dernières années, une dizaine d’enseignants ont été tués en France dans le cadre de leur fonction"

La même semaine...:

Clecle78 a écrit:Justement cnews interpelle un député Renaissance sur l'emploi du mot décès pour l'assassinat d'Agnès Lassalle par le ministre. Le député est très mal à l'aise et a du mal à justifier l'emploi scandaleux de ce mot et pour une fois les journalistes font le travail.