- TulipiaNiveau 7
Des annonces gourvernementales auront lieu demain. Peut-être que le mouvement s'amplifiera dans la foulée. Je l'espère fortement.celitian a écrit:Une vraie question, la grève du 17 janvier est vraiment maintenue ?
Je n'ai reçu qu'un mail de la FSU et pas d'affichage en sdp.
- Pontorson50Fidèle du forum
mathmax a écrit:Il ne faut pas une journée il faut une grève reconduite d’au moins une semaine, j’espère que les syndicats ont des caisses de grève et vont s’organiser.
C'est un cercle vicieux, les échecs syndicaux répétés détournent de l'adhésion sans laquelle il n'y a pas de caisse de grève et donc pas de rapport de force, ce qui décrédibilise les syndicats, etc. Je ne vois toujours pas comment en sortir.
- IlonaHabitué du forum
Pontorson50 a écrit:C'est un cercle vicieux, les échecs syndicaux répétés détournent de l'adhésion sans laquelle il n'y a pas de caisse de grève et donc pas de rapport de force, ce qui décrédibilise les syndicats, etc. Je ne vois toujours pas comment en sortir.
Il n'y a surtout aucune planification, ils sont dans la réaction alors qu'il faudrait passer des mots d'ordre des mois à l'avance disant aux troupes de mettre de l'argent de côté pour affronter une grève dure.
Résultats, que des grèves d'une journée, que des échecs, et plus personne ne fait grève (moi, la première).
- ddalcatelNiveau 9
Ilona a écrit:
Il n'y a surtout aucune planification, ils sont dans la réaction alors qu'il faudrait passer des mots d'ordre des mois à l'avance disant aux troupes de mettre de l'argent de côté pour affronter une grève dure.
Résultats, que des grèves d'une journée, que des échecs, et plus personne ne fait grève (moi, la première).
Et il faudrait également un mot d'ordre clair et précis. Comme les généralistes, par exemple une augmentation de 100 %.
- BalthazaardVénérable
Pour tous les fonctionnaires..préfets et recteurs compris.
- Atalante1Niveau 5
L'objet du fil de discussion était de discuter de la retraite et de la réforme en cours, puis de manifester le samedi 21 janvier.
- Atalante1Niveau 5
Je ne suis plus syndiquée depuis que j'ai compris que mes journées de grève à répétition ne servaient plus à rien. Beaucoup de gens sont découragés, comme moi, en particulier quand je vois le taux d'abstention.
En plus, je perds beaucoup d'argent à chaque arrêt de travail, ce qui est inadmissible selon moi.
En plus, je perds beaucoup d'argent à chaque arrêt de travail, ce qui est inadmissible selon moi.
- pseudo-intelloSage
Atalante1 a écrit:Je ne suis plus syndiquée depuis que j'ai compris que mes journées de grève à répétition ne servaient plus à rien. Beaucoup de gens sont découragés, comme moi, en particulier quand je vois le taux d'abstention.
En plus, je perds beaucoup d'argent à chaque arrêt de travail, ce qui est inadmissible selon moi.
Attention, le syndicat n'est pas lié qu'aux grèves, et tu peux rester syndiquée sans faire grève, pour les autres bénéfices que tu peux en tirer (soutien en cas de souci).
_________________
- Publicité:
Mots croisés d'apprentissage - lecture et orthographe
Mamusique sur Bandcamp
Ecoutez mes chansons sur Soundcloud
- HocamSage
Voire pour aider les autres. Le syndicalisme est ce qu'on en fait.
- Atalante1Niveau 5
Je suis tout à fait d'accord avec vous. Les syndicats nous aident de multiples façons, comme par exemple lors de conflit avec la direction.
Je mettais en question le recours à la grève illimitée car certains commentaires le prônaient.
Commençons par la journée du samedi 21 janvier, tout le monde peut se libérer et voyons ce que cela donne !
Je mettais en question le recours à la grève illimitée car certains commentaires le prônaient.
Commençons par la journée du samedi 21 janvier, tout le monde peut se libérer et voyons ce que cela donne !
- LefterisEsprit sacré
Il y aura en principe le 17 déjà, avant le 21. Je crois que la grève peut focntionner avec des gens bien organisés. Les enseignants peuvent faire grève à saute-mouton les jours où ils ont beaucoup de cours, où leur absence gêne. De même sur des moments symboliques et visibles : il faudrait (aurait fallu déjà) empêcher plusieurs rentrées, ne pas faire les examens.
Sinon pour les syndicats, c'est la spirale infernale.
En s'en détournant, on leur enlève des moyens d'expression et même des moyens de lutte : moins de cotisations = moins de moyens financiers = moins de possibilités de caisses de grève = moins d'impact = moins d'adhérents etc.
Moins de voix dans les votes = moins de déchargés (moins de subvention liées à la représentativité aussi) = moins de possibilités de s'occuper des dossiers = moins de défense des adhérents. Quand on fait des dossiers de recours -et je sais de quoi je parle hélas - on le fait sur son temps libre, on mange des WE, des soirées à chercher des arguments juridiques, à rédiger.
Les gouvernements, qui veulent se débarrasser des syndicats ou les neutraliser pour en faire des "corps intermédiaires" comme ils disent (ce qui n'est pas la vocation , de la Charte d'Amiens en tout cas) , ont bien compris qu'il fallait briser le "service à la personne" dans une société individualiste, et la fin des CAP est un des moyens.
Fin du petit HS qui n'est pas totalement un, parce que le monde dans la rue est étroitement lié à la syndicalisation massive. Dans les années 70, les attaques étaient déjà nombreuses, mais le nombre élevé de syndiqués permettait des manifs monstres qui freinaient les processus de dégradation de la condition salariée. Les digues sont désormais rompues.
Sinon pour les syndicats, c'est la spirale infernale.
En s'en détournant, on leur enlève des moyens d'expression et même des moyens de lutte : moins de cotisations = moins de moyens financiers = moins de possibilités de caisses de grève = moins d'impact = moins d'adhérents etc.
Moins de voix dans les votes = moins de déchargés (moins de subvention liées à la représentativité aussi) = moins de possibilités de s'occuper des dossiers = moins de défense des adhérents. Quand on fait des dossiers de recours -et je sais de quoi je parle hélas - on le fait sur son temps libre, on mange des WE, des soirées à chercher des arguments juridiques, à rédiger.
Les gouvernements, qui veulent se débarrasser des syndicats ou les neutraliser pour en faire des "corps intermédiaires" comme ils disent (ce qui n'est pas la vocation , de la Charte d'Amiens en tout cas) , ont bien compris qu'il fallait briser le "service à la personne" dans une société individualiste, et la fin des CAP est un des moyens.
Fin du petit HS qui n'est pas totalement un, parce que le monde dans la rue est étroitement lié à la syndicalisation massive. Dans les années 70, les attaques étaient déjà nombreuses, mais le nombre élevé de syndiqués permettait des manifs monstres qui freinaient les processus de dégradation de la condition salariée. Les digues sont désormais rompues.
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Atalante1Niveau 5
Argumentation convaincante !
Comment expliquer le fort taux d'abstention aux élections professionnelles ?
Comment expliquer le fort taux d'abstention aux élections professionnelles ?
- HocamSage
Mais tu as dit aussi que tu avais quitté ton syndicat après avoir constaté l'inefficacité des grèves ? Un syndicat, quel qu'il soit, ce n'est pas avant tout la grève, c'est bien autre chose et heureusement. Pourquoi dès lors le quitter pour ce motif si comme tu le dis tu es d'accord avec nous ?Atalante1 a écrit:Je suis tout à fait d'accord avec vous. Les syndicats nous aident de multiples façons, comme par exemple lors de conflit avec la direction.
Je mettais en question le recours à la grève illimitée car certains commentaires le prônaient.
- Atalante1Niveau 5
Le vrai problème est que les gouvernements successifs n'écoutent pas les syndicats, comme en Allemagne, par exemple.
- Atalante1Niveau 5
D'où peut-être l'émergence de collectifs sur FB ?
- HocamSage
Atalante1 a écrit:Le vrai problème est que les gouvernements successifs n'écoutent pas les syndicats, comme en Allemagne, par exemple.
Ben euh, oui, peut-être aussi (en partie) parce que le taux de syndiqués est trois fois plus important en Allemagne (contrairement sans doute aux idées reçues de bien de nos chers compatriotes)... d'où l'intérêt d'adhérer ?
- EnnaNiveau 10
A quoi devons nous nous attendre demain comme annonce gouvernementale,selon vous?
- Atalante1Niveau 5
Pourquoi les cotisations sont-elles aussi élevées ? Sachant que la plupart des syndicats reçoivent des subventions...
- Atalante1Niveau 5
64 ans minimum, faudra voir le nombre de trimestres exigés et le cas des carrières longues.
- HocamSage
Ça c'est une autre question, ce n'est pas la raison que tu as citée pour ton départ de ton syndicat. Par ailleurs, les cotisations syndicales sont, comme en Allemagne me semble-t-il, autour de 1% du salaire, avec crédit d'impôt de 66%...Atalante1 a écrit:Pourquoi les cotisations sont-elles aussi élevées ? Sachant que la plupart des syndicats reçoivent des subventions...
Mais on s'éloigne du sujet. Et plutôt que de publier plusieurs messages les uns à la suite des autres, tu peux éditer ton dernier message avec le petit crayon en haut à droite.
- IlonaHabitué du forum
Sur 2000 euros, cela fait 20 euros, cela me semble raisonnableAtalante1 a écrit:1% du salaire par mois ?
- Atalante1Niveau 5
C'est demain à 17h30 que la Première ministre présentera sa réforme des retraites à l'Assemblée nationale.
- LefterisEsprit sacré
Un ensemble de raisons : le dénigrement organisé du syndicalisme, l'individualisme galopant, prôné d'ailleurs partout, qui a gagné tous les secteurs même désormais le secteur public. On individualise les salaires, on multiplie les mesures personnelles au détriment du collectif, soigneusement détricoté en même temps que toutes les règles nationales. Ca fonctionne, les mentalités sont malléables. Je l'ai vu dans mon précédent boulot avec les primes, totalement discrétionnaires, et les inscriptions au tableau d'avancement, où le chef direct jouait le rôle principal. Il suffit de voir le PPCR : on entend des plaintes sur sa situation personnelle, sur les injures parfois reçues (le mot n'est pas trop fort dans certains cas, d'après ce dont j'ai eu connaissance, n'ayant moi-même jamais eu affaire à ces singeries managériales), mais quand ça passe, on est content de ne pas faire partie des 70% de "mauvais". A ça s'ajoutent les défauts structurels du syndicalisme, aggravés par sa faiblesse. Les conflits internes parfois, les compromissions. La main de l'administration se retrouve dans certains syndicats, qu'elle favorise, qui sont ses relais, et pas que dans l'EN. Ca discrédite tout le reste. Il y a aussi la disparition rapide de la culture sociale et politique, beaucoup de gens voient dans le syndicalisme une organisation extérieure au salarié, et non une émanation sur laquelle il faut mettre la main. Une prestation de service, en quelque sorte, comme dit plus haut. Enfin tout simplement, et ça en découle, l'absence de besoin personnel. On voit des gens dans des situations catastrophiques, parfois en pleurs au sens propre, venir chercher une défense, dans une situation déjà fortement aggravée par l'isolement, puisqu'avant la tuile ils n'étaient pas syndiqués. On peut ajouter le refus de payer une cotisation dont le prix initial fait peur (pourtant remboursée à 66% : je paie environ 360 € annuels, mais après déduction fait 120, ce qui est supportable, une journée de grève me coûte ça...)Atalante1 a écrit:Argumentation convaincante !
Comment expliquer le fort taux d'abstention aux élections professionnelles ?
Un recul, quel que soit le système choisi, qui d'ailleurs sera provisoire puisque l'un entraînera à terme l'autre. L'allongement de la durée de cotisation exigible repoussera de fait l'âge de départ, car qui pourra se payer des décotes, en plus du taux manquant et de la perte des rémunérations accessoires ? Le report de l'âge de départ permettra d'empêcher la perception immédiate d'une pension à des gens même prêts à des sacrifices financiers. Les surcotes disparaîtront d'elle-mêmes, et l'âge d'annulation de la décote sera mécaniquement relevé. Dans tous les cas, le système est organisé pour faire passer les retraites sous les 14% du PIB, appauvrir les retraités, et faire tourner les fonds de pensions. La France est harcelée par l'UE et le FMI pour atteindre cet objectif.Enna a écrit:A quoi devons nous nous attendre demain comme annonce gouvernementale,selon vous?
Ne pas oublier que ces "quelque années de travail en plus" vont être les plus éprouvantes, et faire baisser non seulement le nombre d'années de pension, mais également l'espérance de vie à la retraite, qui d'ores et déjà stagne.
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Atalante1Niveau 5
Il faudrait un système plus souple pour ceux qui acceptent une plus faible retraite et qui voudraient partir à 60 ou 62 ans.
On peut toujours rêver...
On peut toujours rêver...
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum