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- 0massilia0Niveau 6
Je ne sais pas si vous aviez lu cet article, mais je le trouve tellement d'actualité... je trouve inhumaine cette fin d'année, ces examens après 2 ans de distanciel, dans un contexte de Covid et avec cette réforme que personnellement je déteste pour toutes les raisons données ci-dessous :
https://blogs.mediapart.fr/anne-mongodin/blog/061219/greve-des-profs-de-francais-entre-desespoir-et-colere
Je suis retombée sur d'anciens cours de première et j'ai pris conscience de la perte immense de sens où nous pousse cette réforme qui se résume à un gavage et une course contre la montre. Je me suis souvenue de ma séquence sur le thème du voyage en train dans la poésie, sur Steve Reich qu'on écoutait, sur les tableaux qu'on analysait et le temps passé à se questionner sur des textes...
Je n'arrive pas à comprendre comment des personnes ont pu penser ce programme infaisable avec des élèves qui passent parfois 14 heures sur leur écran en dehors des cours (de leur propre témoignage) pour se distraire et n'ont jamais lu un livre : étudier une oeuvre intégrale, son parcours, apprendre à faire une dissert, un commentaire, une lecture linéaire à l'oral, à lire un texte, la grammaire, à présenter une oeuvre... Vraiment ??
https://blogs.mediapart.fr/anne-mongodin/blog/061219/greve-des-profs-de-francais-entre-desespoir-et-colere
Je suis retombée sur d'anciens cours de première et j'ai pris conscience de la perte immense de sens où nous pousse cette réforme qui se résume à un gavage et une course contre la montre. Je me suis souvenue de ma séquence sur le thème du voyage en train dans la poésie, sur Steve Reich qu'on écoutait, sur les tableaux qu'on analysait et le temps passé à se questionner sur des textes...
Je n'arrive pas à comprendre comment des personnes ont pu penser ce programme infaisable avec des élèves qui passent parfois 14 heures sur leur écran en dehors des cours (de leur propre témoignage) pour se distraire et n'ont jamais lu un livre : étudier une oeuvre intégrale, son parcours, apprendre à faire une dissert, un commentaire, une lecture linéaire à l'oral, à lire un texte, la grammaire, à présenter une oeuvre... Vraiment ??
- naujeNiveau 9
Oh que tu as raison !!!
Nous sommes tous épuisés dans notre lycée et les élèves perdus alors que nous avons eu la chance de beaucoup de présentiel !
Le sens se perd et le temps aussi. Je suis dans un très bon lycée et les élèves ont du mal à tout faire pourtant ils sont volontaires ...alors que vais-je entendre cette année??? La partie entretien sur oeuvre complète est un supplice pour l'examinateur qui écoute de la soupe " j'ai adoré le personnage de Louis, il est à l'écoute des autres et de son coeur, j'adore LAGARCE !" :serge:
et je ne digère pas la dernière nouvelle : dans le Rhône les oraux c'est jusqu'au 6 juillet ! alors que je sais qu'ailleurs c'est bouclé bien avant et en plus nous devrons changer d'établissement pour interroger les élèves : super en période Covid ! d'ailleurs depuis mercredi impossible de trouver une dose le soir comme annoncé aux infos pour les moins de 49 ans !
la cerise sur le gâteau : combien d'élèves vont se déclarer cas contact pour passer en septembre??? On se prépare une belle rentrée hein...
Nous sommes tous épuisés dans notre lycée et les élèves perdus alors que nous avons eu la chance de beaucoup de présentiel !
Le sens se perd et le temps aussi. Je suis dans un très bon lycée et les élèves ont du mal à tout faire pourtant ils sont volontaires ...alors que vais-je entendre cette année??? La partie entretien sur oeuvre complète est un supplice pour l'examinateur qui écoute de la soupe " j'ai adoré le personnage de Louis, il est à l'écoute des autres et de son coeur, j'adore LAGARCE !" :serge:
et je ne digère pas la dernière nouvelle : dans le Rhône les oraux c'est jusqu'au 6 juillet ! alors que je sais qu'ailleurs c'est bouclé bien avant et en plus nous devrons changer d'établissement pour interroger les élèves : super en période Covid ! d'ailleurs depuis mercredi impossible de trouver une dose le soir comme annoncé aux infos pour les moins de 49 ans !
la cerise sur le gâteau : combien d'élèves vont se déclarer cas contact pour passer en septembre??? On se prépare une belle rentrée hein...
- gregforeverGrand sage
Ils auraient tort de passer en septembre; après deux mois de vacances on sait ce qu'il reste du programme...
Sinon je partage cette opinion: j'aimais être libre de mes choix de séquences, d'oeuvre, d'avoir le temps de faire de la lecture de l'image, des documents complémentaires, exposés sur le thème choisi... et d'interroger dessus à ma guise dans la 2ème partie (entretien) de l'oral. Ces oraux blancs m'auront montré que je passe l'oeil rivé sur le chronomètre et que je n'ai le temps de que de poser 3 ou 4 questions sur une oeuvre uniquement avec des réponses toujours les mêmes...
Sinon je partage cette opinion: j'aimais être libre de mes choix de séquences, d'oeuvre, d'avoir le temps de faire de la lecture de l'image, des documents complémentaires, exposés sur le thème choisi... et d'interroger dessus à ma guise dans la 2ème partie (entretien) de l'oral. Ces oraux blancs m'auront montré que je passe l'oeil rivé sur le chronomètre et que je n'ai le temps de que de poser 3 ou 4 questions sur une oeuvre uniquement avec des réponses toujours les mêmes...
- sifiÉrudit
Cet article est très vrai, merci pour le partage. Je l'ai aussi envoyé à mes collègues, on se tâte pour faire quelque chose de similaire. Notre représentante a téléphoné à l'IPR pour lui demander un rendez-vous avec l'équipe, qui aura lieu fin mai : nous lui ferons part de notre mal-être (un collègue en burn out, les autres au bord de la rupture, et le proviseur qui nous demande de remplacer le collègue absent et de corriger ses bacs blancs... je vous laisse imaginer notre réponse).
Je le répète depuis mon arrivée en lycée l'année dernière, mais je suis sidérée par l'incohérence de ce qu'on nous demande de faire : nous sommes face à des jeunes qui, pour la majorité d'entre eux, ne feront plus de littérature. Ne devrait-on pas profiter de cette dernière année pour tenter de leur donner le goût des mots, le plaisir des beaux textes, leur donner envie d'y revenir un jour ? Leur permettre de s'intéresser à la culture, de faire des ponts entre les différentes formes d'art ? Mais non, à la place on leur présente la littérature comme quelque chose de difficile, d'aride, avec des exercices laborieux qu'ils n'ont pas le temps de vraiment assimiler (ça fera peut-être bondir certains, mais quel intérêt de maîtriser le commentaire et la dissertation dans les formes alors qu'ils n'en feront plus jamais ? je ne suis pas contre le principe d'une réflexion construite, ou d'une analyse précise, mais doit-on vraiment être si rigides ?).
Je trouve à ce niveau-là le programme de HLP bien plus confortable : pas de textes imposés, des thèmes qui peuvent se décliner de plein de façons différentes, et des exercices d'évaluation bien plus souples (presque trop, du coup, on ne sait pas trop ce qui est attendu). On marche à l'envers, on est assez peu exigeants avec des "spécialistes" alors qu'on impose aux non spécialistes des exercices arides...
Je le répète depuis mon arrivée en lycée l'année dernière, mais je suis sidérée par l'incohérence de ce qu'on nous demande de faire : nous sommes face à des jeunes qui, pour la majorité d'entre eux, ne feront plus de littérature. Ne devrait-on pas profiter de cette dernière année pour tenter de leur donner le goût des mots, le plaisir des beaux textes, leur donner envie d'y revenir un jour ? Leur permettre de s'intéresser à la culture, de faire des ponts entre les différentes formes d'art ? Mais non, à la place on leur présente la littérature comme quelque chose de difficile, d'aride, avec des exercices laborieux qu'ils n'ont pas le temps de vraiment assimiler (ça fera peut-être bondir certains, mais quel intérêt de maîtriser le commentaire et la dissertation dans les formes alors qu'ils n'en feront plus jamais ? je ne suis pas contre le principe d'une réflexion construite, ou d'une analyse précise, mais doit-on vraiment être si rigides ?).
Je trouve à ce niveau-là le programme de HLP bien plus confortable : pas de textes imposés, des thèmes qui peuvent se décliner de plein de façons différentes, et des exercices d'évaluation bien plus souples (presque trop, du coup, on ne sait pas trop ce qui est attendu). On marche à l'envers, on est assez peu exigeants avec des "spécialistes" alors qu'on impose aux non spécialistes des exercices arides...
- cecile23Niveau 10
@nauje ravie aussi de ce "traitement de faveur" à Lyon quand les dates officielles/nationales s'arrêtent au 2 juillet. Académie où l'on est choyé, sans doute.
- TangledingGrand Maître
Pas d'accord avec le sacrifice du commentaire : avec l'explication de texte, c'est le lieu de l'interprétation par excellence. J'aimerais mieux qu'on bazarde cette daube de contraction/essai.
Sinon oui, revenir à des programmes libres sur le plan du choix des œuvres, ce serait inestimable. Cette volonté de standardisation par les œuvres est une ineptie sans nom, totalement illusoire au regard de l'objectif inavouable poursuivi, et ce du fait de la nature même du matériau auquel cet effort stupide s'applique (la littérature).
Tout ça pour rassurer la frange bourgeoise des parents qui ne comprennent rien à la littérature, ceux qui passent leur temps à nous enquiquiner parce que c'est trop dur ce qu'on demande à leur gosse. Et parce que ça ne leur servira à rien plus tard. Ça leur servirait à ne pas devenir des fats irrespirables comme leurs père et mère, ce serait déjà pas mal.
Et oui c'est dur, et ça la serait moins s'ils ne reportaient pas le poids de leur traumatisme vis à vis de la littérature sur leur marmot en ne cessant de mettre en pièce notre travail par leurs critiques incessantes et parfaitement ignares.
Voilà ce qui me met en rage dans ces dernières réformes du français au lycée. Elles sont littéralement faites pour la frange la plus ennemie des lettres des parents de nos élèves. Ceux qui n'ont même pas l'excuse de leur naissance et du poids de la reproduction sociale.
Sinon oui, revenir à des programmes libres sur le plan du choix des œuvres, ce serait inestimable. Cette volonté de standardisation par les œuvres est une ineptie sans nom, totalement illusoire au regard de l'objectif inavouable poursuivi, et ce du fait de la nature même du matériau auquel cet effort stupide s'applique (la littérature).
Tout ça pour rassurer la frange bourgeoise des parents qui ne comprennent rien à la littérature, ceux qui passent leur temps à nous enquiquiner parce que c'est trop dur ce qu'on demande à leur gosse. Et parce que ça ne leur servira à rien plus tard. Ça leur servirait à ne pas devenir des fats irrespirables comme leurs père et mère, ce serait déjà pas mal.
Et oui c'est dur, et ça la serait moins s'ils ne reportaient pas le poids de leur traumatisme vis à vis de la littérature sur leur marmot en ne cessant de mettre en pièce notre travail par leurs critiques incessantes et parfaitement ignares.
Voilà ce qui me met en rage dans ces dernières réformes du français au lycée. Elles sont littéralement faites pour la frange la plus ennemie des lettres des parents de nos élèves. Ceux qui n'ont même pas l'excuse de leur naissance et du poids de la reproduction sociale.
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"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
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- IphigénieProphète
Le fond n'est pas faux, le travail demandé est impossible dans le temps imparti.
Mais dire que le problème est que cela empêcherait
ça laisse à penser que le plaisir du professeur de français est d'enseigner autre chose que le français. Ce qui est un tout autre débat sur la finalité du français, qui est en fait aussi derrière les oppositions au programme. Car à vrai dire, le programme antérieur était tout aussi infaisable techniquement parlant. Et les évaluations au bac depuis longtemps bien "fantaisistes"
Mais dire que le problème est que cela empêcherait
est un tantinet contradictoire et blablateux...: les professeurs de français ne sont jamais bien clairs dans leurs arguments...l’ouverture à une culture ouverte et plurielle, le développement du plaisir de l’élève comme de l’enseignant, de la curiosité pour toutes les formes d’expressions artistiques, de la saveur des mots et de l’enrichissement perpétuel des idées, la construction de l’individu dans l’échange, la réflexion, le questionnement
ça laisse à penser que le plaisir du professeur de français est d'enseigner autre chose que le français. Ce qui est un tout autre débat sur la finalité du français, qui est en fait aussi derrière les oppositions au programme. Car à vrai dire, le programme antérieur était tout aussi infaisable techniquement parlant. Et les évaluations au bac depuis longtemps bien "fantaisistes"
- IphigénieProphète
Pardon, mais là c'est n'importe quoi! Les parents n'ont rien à dire sur le choix des oeuvres, puisqu'il est imposé. La littérature au lycée n'est pas une religion, une foi, une passion, c'est un savoir à transmettre. D'abord.Tangleding a écrit:Pas d'accord avec le sacrifice du commentaire : avec l'explication de texte, c'est le lieu de l'interprétation par excellence. J'aimerais mieux qu'on bazarde cette daube de contraction/essai.
Sinon oui, revenir à des programmes libres sur le plan du choix des œuvres, ce serait inestimable. Cette volonté de standardisation par les œuvres est une ineptie sans nom, totalement illusoire au regard de l'objectif inavouable poursuivi, et ce du fait de la nature même du matériau auquel cet effort stupide s'applique (la littérature).
Tout ça pour rassurer la frange bourgeoise des parents qui ne comprennent rien à la littérature, ceux qui passent leur temps à nous enquiquiner parce que c'est trop dur ce qu'on demande à leur gosse. Et parce que ça ne leur servira à rien plus tard. Ça leur servirait à ne pas devenir des fats irrespirables comme leurs père et mère, ce serait déjà pas mal.
Et oui c'est dur, et ça la serait moins s'ils ne reportaient pas le poids de leur traumatisme vis à vis de la littérature sur leur marmot en ne cessant de mettre en pièce notre travail par leurs critiques incessantes et parfaitement ignares.
Voilà ce qui me met en rage dans ces dernières réformes du français au lycée. Elles sont littéralement faites pour la frange la plus ennemie des lettres des parents de nos élèves. Ceux qui n'ont même pas l'excuse de leur naissance et du poids de la reproduction sociale.
- TangledingGrand Maître
Tu n'as pas compris le sens de mon propos. L'objectif des œuvres imposées est de rassurer les parents en recherche de standardisation de l'analyse, de l'interprétation. Mais ça ne fera pas ressembler mon cours à celui du voisin. Et donc M. Tartempion, qui est ingénieur en chef chez Renault ou je ne sais quoi dans je ne sais quelle banque ne sera pas plus satisfait qu'avant la réforme.
Mais c'est pour le rassurer que cette réforme est faite. Je le maintiens à 100%.
Et si je parle uniquement des parents bourgeois qui ont cette mentalité (mentalité bourgeoise qu'on peut retrouver dans toutes les classes sociales), c'est parce qu'évidemment les parents prolos, les décideurs n'en ont rien à faire, tout comme de leurs gosses.
Mais c'est pour le rassurer que cette réforme est faite. Je le maintiens à 100%.
Et si je parle uniquement des parents bourgeois qui ont cette mentalité (mentalité bourgeoise qu'on peut retrouver dans toutes les classes sociales), c'est parce qu'évidemment les parents prolos, les décideurs n'en ont rien à faire, tout comme de leurs gosses.
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- ysabelDevin
nauje a écrit: Oh que tu as raison !!!
Nous sommes tous épuisés dans notre lycée et les élèves perdus alors que nous avons eu la chance de beaucoup de présentiel !
Le sens se perd et le temps aussi. Je suis dans un très bon lycée et les élèves ont du mal à tout faire pourtant ils sont volontaires ...alors que vais-je entendre cette année??? La partie entretien sur oeuvre complète est un supplice pour l'examinateur qui écoute de la soupe " j'ai adoré le personnage de Louis, il est à l'écoute des autres et de son coeur, j'adore LAGARCE !" :serge:
et je ne digère pas la dernière nouvelle : dans le Rhône les oraux c'est jusqu'au 6 juillet ! alors que je sais qu'ailleurs c'est bouclé bien avant et en plus nous devrons changer d'établissement pour interroger les élèves : super en période Covid ! d'ailleurs depuis mercredi impossible de trouver une dose le soir comme annoncé aux infos pour les moins de 49 ans !
la cerise sur le gâteau : combien d'élèves vont se déclarer cas contact pour passer en septembre??? On se prépare une belle rentrée hein...
Ce qui m'inquiète c'est justement l'inverse : combien d'élèves positifs vont venir quand même pour ne pas avoir à passer en septembre ! mais comme on ne demandera pas aux élèves un test de - de 24h...
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- glucheNiveau 10
L'article date de décembre 2019, bien loin de notre situation actuelle. On pourrait d'ailleurs répondre qu'il y a eu des avancées depuis puisque seul un quart du programme est renouvelé et que nous sommes passés en série générale de 24 à 20 textes, et 14 en raison des contraintes imposées par la situation sanitaire.
Qu'il y ait un programme imposé ne me choque pas du tout et je préfère ça à certaines listes de bac (le traumatisme d'avoir vu Marc Lévy en oeuvre intégrale en 1re S: je préfère La Princesse de Clèves, indubitablement). En revanche, effectivement, le programme, déséquilibré et irréaliste, contraint souvent à des choix par défaut. J'ai pesté quand j'ai vu Olympe de Gouge au programme... et finalement, je pense m'orienter vers son œuvre (plutôt que La Bruyère qui avait ma préférence) parce que ce sera plus facile et que ça me laissera davantage de temps pour étudier le reste.
Entièrement d'accord.
J'avoue que les lectures d'images ne me manquent pas (je ne dis pas que ce n'était pas intéressant, mais ce n'est pas le cœur de mon métier, et sans doute même pas mon métier de professeur de LETTRES) et je suis bien contente que l'exercice de la dissertation ait été rendu plus accessible aux élèves: ça, c'est pour moi un vrai point positif de la réforme. Je ne comprends pas l'argument "ils n'en feront plus jamais". D'abord, des dissertations, ils en font encore en terminale, ne serait-ce qu'en philo. Ensuite, il est certain que l'école propose des exercices scolaires, reconnus formateurs, mais enfin scolaires.
Qu'il y ait un programme imposé ne me choque pas du tout et je préfère ça à certaines listes de bac (le traumatisme d'avoir vu Marc Lévy en oeuvre intégrale en 1re S: je préfère La Princesse de Clèves, indubitablement). En revanche, effectivement, le programme, déséquilibré et irréaliste, contraint souvent à des choix par défaut. J'ai pesté quand j'ai vu Olympe de Gouge au programme... et finalement, je pense m'orienter vers son œuvre (plutôt que La Bruyère qui avait ma préférence) parce que ce sera plus facile et que ça me laissera davantage de temps pour étudier le reste.
Iphigénie a écrit:Le fond n'est pas faux, le travail demandé est impossible dans le temps imparti.
Mais dire que le problème est que cela empêcherait
est un tantinet contradictoire et blablateux...: les professeurs de français ne sont jamais bien clairs dans leurs arguments...l’ouverture à une culture ouverte et plurielle, le développement du plaisir de l’élève comme de l’enseignant, de la curiosité pour toutes les formes d’expressions artistiques, de la saveur des mots et de l’enrichissement perpétuel des idées, la construction de l’individu dans l’échange, la réflexion, le questionnement
ça laisse à penser que le plaisir du professeur de français est d'enseigner autre chose que le français. Ce qui est un tout autre débat sur la finalité du français, qui est en fait aussi derrière les oppositions au programme. Car à vrai dire, le programme antérieur était tout aussi infaisable techniquement parlant. Et les évaluations au bac depuis longtemps bien "fantaisistes"
Entièrement d'accord.
J'avoue que les lectures d'images ne me manquent pas (je ne dis pas que ce n'était pas intéressant, mais ce n'est pas le cœur de mon métier, et sans doute même pas mon métier de professeur de LETTRES) et je suis bien contente que l'exercice de la dissertation ait été rendu plus accessible aux élèves: ça, c'est pour moi un vrai point positif de la réforme. Je ne comprends pas l'argument "ils n'en feront plus jamais". D'abord, des dissertations, ils en font encore en terminale, ne serait-ce qu'en philo. Ensuite, il est certain que l'école propose des exercices scolaires, reconnus formateurs, mais enfin scolaires.
- IphigénieProphète
Si si j’ai bien compris et non non je ne partage pas du tout ta visionTangleding a écrit:Tu n'as pas compris le sens de mon propos. L'objectif des œuvres imposées est de rassurer les parents en recherche de standardisation de l'analyse, de l'interprétation. Mais ça ne fera pas ressembler mon cours à celui du voisin. Et donc M. Tartempion, qui est ingénieur en chef chez Renault ou je ne sais quoi dans je ne sais quelle banque ne sera pas plus satisfait qu'avant la réforme.
Mais c'est pour le rassurer que cette réforme est faite. Je le maintiens à 100%.
Et si je parle uniquement des parents bourgeois qui ont cette mentalité (mentalité bourgeoise qu'on peut retrouver dans toutes les classes sociales), c'est parce qu'évidemment les parents prolos, les décideurs n'en ont rien à faire, tout comme de leurs gosses.
Il y a beaucoup trop d’oeuvres imposées pour justement satisfaire ceux qui ont peur d’un programme de français comme il y a un programme de maths ou autre . C’est bien le pb: il en faudrait moins. Mais imposées quand même pour éviter d’avoir à évaluer à l’écrit ou à l’oral des élèves qui n’auraient étudié que Claude tartempion ou dominique machin parce que dernières lectures de leur prof enthousiaste...
- TangledingGrand Maître
Et quelle est ma vision ? Car je maintiens que ton message ne répond pas du tout à mon propos.
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- TangledingGrand Maître
Parce que les élèves qui auront étudié La Princesse de Clèves avec ce/cette collègue y auront compris quoi que ce soit de pertinent sans une aide extérieure ?gluche a écrit:L'article date de décembre 2019, bien loin de notre situation actuelle. On pourrait d'ailleurs répondre qu'il y a eu des avancées depuis puisque seul un quart du programme est renouvelé et que nous sommes passés en série générale de 24 à 20 textes, et 14 en raison des contraintes imposées par la situation sanitaire.
Qu'il y ait un programme imposé ne me choque pas du tout et je préfère ça à certaines listes de bac (le traumatisme d'avoir vu Marc Lévy en oeuvre intégrale en 1re S: je préfère La Princesse de Clèves, indubitablement). En revanche, effectivement, le programme, déséquilibré et irréaliste, contraint souvent à des choix par défaut. J'ai pesté quand j'ai vu Olympe de Gouge au programme... et finalement, je pense m'orienter vers son œuvre (plutôt que La Bruyère qui avait ma préférence) parce que ce sera plus facile et que ça me laissera davantage de temps pour étudier le reste.
Quand un collègue de lettres fait "étudier" Marc Levy ou Guillaume Musso à ses élèves, c'est un problème au niveau du recrutement. Pas au niveau des programmes.
D'ailleurs j'ai déjà fait passer, avant la réforme, des candidats qui avaient étudié avec leurs professeurs des oeuvres littéraires intéressantes, mais avec un regard très pauvre qui faisait passer les candidats à côté des textes (et quelle que fût leur finesse d'analyse ensuite avec un entretien correctement mené).
On répond peut-être à de vrais problèmes (encore faut-il évaluer leur importance réelle sur un plan statistique) avec de mauvaises réponses. Et que va-t-on découvrir : ça ne résout rien.
Tout en amenant de nombreux effets secondaires indésirables : multiplication du prêt à penser para-scolaire, standardisation de l'interprétation (enfin de la non interprétation) des élèves à base de bidules trouvés sur internet.
Formidable, vraiment.
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- TangledingGrand Maître
Je rappelle que la réforme de l'EAF s'est accompagnée de la suppression de la "Question d'étude", celle-là même qui pouvait nous permettre de sauver une explication de texte en l'orientant intelligemment lorsque le boulot n'avait pas été fait par le/la collègue en charge, ce qui peut arriver (pour plein de raisons qui ne tiennent d'ailleurs pas uniquement à le/la collègue).
On en a discuté jadis (notamment avec @NLM76 qui ne regrette pas la disparition de la question d'étude, mais j'avais montré exemple à l'appui que cela pouvait avoir un intérêt réel).
Donc si collectivement on pouvait éviter de devenir les fossoyeurs de notre discipline, ce serait pas mal. Aux inspecteurs de faire le boulot qui est le leur, faisons le nôtre, et le nôtre est de donner accès à la littérature, ce qui suppose d'éviter de restreindre notre accès professionnel au champ littéraire.
Et puis le jour où ceux qui décident imposent qu'au programme il y aura Marc Levy, Musso et je ne sais quoi, vous ferez quoi ? Zut à la fin.
On en a discuté jadis (notamment avec @NLM76 qui ne regrette pas la disparition de la question d'étude, mais j'avais montré exemple à l'appui que cela pouvait avoir un intérêt réel).
Donc si collectivement on pouvait éviter de devenir les fossoyeurs de notre discipline, ce serait pas mal. Aux inspecteurs de faire le boulot qui est le leur, faisons le nôtre, et le nôtre est de donner accès à la littérature, ce qui suppose d'éviter de restreindre notre accès professionnel au champ littéraire.
Et puis le jour où ceux qui décident imposent qu'au programme il y aura Marc Levy, Musso et je ne sais quoi, vous ferez quoi ? Zut à la fin.
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- glucheNiveau 10
Peut-être, mais ce n'est pas sûr. Il m'a semblé plutôt voir la liste d'un collègue soucieux de d'accrocher les élèves à tout prix.Tangleding a écrit: Quand un collègue de lettres fait "étudier" Marc Levi ou Guillaume Musso à ses élèves, c'est un problème au niveau du recrutement. Pas au niveau des programmes.
L'idée que toutes les lectures se valent, qu'il faut aller vers ce qui intéresse l'élève au lieu de l'élever vers d'autres oeuvres, c'est plus une histoire de (dé)formation que de recrutement. Il suffit de voir la place d'une certaine littérature de jeunesse au collège.
C'est plus difficile d'avoir un regard pauvre avec une oeuvre riche. Mon expérience des oraux de français tend même à me montrer que les élèves s'en sortent mieux sur des grands textes.Tangleding a écrit:
D'ailleurs j'ai déjà fait passer, avant la réforme, des candidats qui avaient étudié avec leurs professeurs des oeuvres littéraires intéressantes, mais avec un regard très pauvre qui faisait passer les candidats à côté des textes (et quelle que fût leur finesse d'analyse ensuite avec un entretien correctement mené).
Je reconnais le caractère anecdotique de mon exemple, mais l'évolution des listes de bac était bien réelle. Qu'elle corresponde à une baisse générale du niveau, sans doute, la plupart des professeurs cherchant certainement à faire au mieux avec les élèves qu'ils avaient devant eux (et dans le même situation, j'ai fait comme tout le monde, j'ai aussi donné des œuvres plus accessibles, plus courtes, ce que je me propose encore de faire en étudiant Olympe de Gouge d'ailleurs). C'est à ce problème-là qu'il aurait fallu répondre.Tangleding a écrit: On répond peut-être à de vrais problèmes (encore faut-il évaluer leur importance réelle sur un plan statistique) avec de mauvaises réponses. Et que va-t-on découvrir : ça ne résout rien.
Est-ce qu'il n'y a pas là un complexe de professeur de lettres convaincu que son enseignement n'a de valeur que s'il est personnel, original, reflet de ses goûts? Les professeurs d'histoire se sentent-ils dépossédés de leur enseignement parce qu'on peut trouver un cours tout fait sur Internet ou dans un para-scolaire?Tangleding a écrit: Tout en amenant de nombreux effets secondaires indésirables : multiplication du prêt à penser para-scolaire, standardisation de l'interprétation (enfin de la non interprétation) des élèves à base de bidules trouvés sur internet.
La situation sanitaire a bien montré les limites de tous ces "bidules". Nous sommes en classe avec nos élèves et ça, c'est irremplaçable.
- TangledingGrand Maître
Sinon pour la dissertation, je suis d'accord que pour le coup un pan du programme contraint est alors pertinent, mais ça peut passer par l'objet d'étude (l'autobiographie, pas besoin d'imposer les oeuvres).
Et puis un pan du programme, et avec de vraies exigences si on veut vraiment imposer des titres (je n'en vois pas l'intérêt). Pas tout le programme. Parce qu'étudier plus que 3 OI avec les élèves en 1ere, je ne sais pas faire. Ou alors je ne fais étudier que des OI, les élèves se débrouillent pour les GT.
Et puis un pan du programme, et avec de vraies exigences si on veut vraiment imposer des titres (je n'en vois pas l'intérêt). Pas tout le programme. Parce qu'étudier plus que 3 OI avec les élèves en 1ere, je ne sais pas faire. Ou alors je ne fais étudier que des OI, les élèves se débrouillent pour les GT.
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"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
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- glucheNiveau 10
On ne doit pas faire une réforme en se demandant comme sauver les cas-limites.Tangleding a écrit:Je rappelle que la réforme de l'EAF s'est accompagnée de la suppression de la "Question d'étude", celle-là même qui pouvait nous permettre de sauver une explication de texte en l'orientant intelligemment lorsque le boulot n'avait pas été fait par le/la collègue en charge, ce qui peut arriver (pour plein de raisons qui ne tiennent d'ailleurs pas uniquement à le/la collègue).
- PoméeNiveau 9
Je suis d'accord avec Gluche.
Je dirais même que j'aime plutôt bien ce programme imposé et le travail de dissertation qui l'accompagne.
Je n'en pouvais plus des dissertations où, une fois sur 3, il fallait se demander si l'argumentation directe était plus efficace que l'argumentation indirecte.
20 textes, ça me semble faisable durant une année "normale".
Je ne me sens pas du tout "bridée" par le programme, mais peut-être est-ce parce que j'ai des goûts très classiques ?
Je dirais même que j'aime plutôt bien ce programme imposé et le travail de dissertation qui l'accompagne.
Je n'en pouvais plus des dissertations où, une fois sur 3, il fallait se demander si l'argumentation directe était plus efficace que l'argumentation indirecte.
20 textes, ça me semble faisable durant une année "normale".
Je ne me sens pas du tout "bridée" par le programme, mais peut-être est-ce parce que j'ai des goûts très classiques ?
- Ajonc35Sage
Issue d'un milieu modeste de la ruralité, quand les bibliothèques étaient encore rares, je suis ravie d'avoir pu étudier dès la troisième, la LITTERATURE. C'est vrai que bien des auteurs étaient ardus et pas vraiment, déjà, dans l'air du temps.Tangleding a écrit:Je rappelle que la réforme de l'EAF s'est accompagnée de la suppression de la "Question d'étude", celle-là même qui pouvait nous permettre de sauver une explication de texte en l'orientant intelligemment lorsque le boulot n'avait pas été fait par le/la collègue en charge, ce qui peut arriver (pour plein de raisons qui ne tiennent d'ailleurs pas uniquement à le/la collègue).
On en a discuté jadis (notamment avec @NLM76 qui ne regrette pas la disparition de la question d'étude, mais j'avais montré exemple à l'appui que cela pouvait avoir un intérêt réel).
Donc si collectivement on pouvait éviter de devenir les fossoyeurs de notre discipline, ce serait pas mal. Aux inspecteurs de faire le boulot qui est le leur, faisons le nôtre, et le nôtre est de donner accès à la littérature, ce qui suppose d'éviter de restreindre notre accès professionnel au champ littéraire.
Et puis le jour où ceux qui décident imposent qu'au programme il y aura Marc Levy, Musso et je ne sais quoi, vous ferez quoi ? Zut à la fin.
J'ai étudié sur les Lagarde et Michard, pas vraiment ludiques. Tout cela a été très formateur.
Je n'ai rien contre les auteurs actuels, il y en a de très bons certainement, mais savoir d'où on vient, même en littérature est aussi important et formateur.
Je vous parle d'une autre époque...
- IphigénieProphète
Tu vois, la question d’etude était déjà une cata....
Mais tu as raison le débat a déjà eu lieu et ce n’est pas l’actualité la plus urgente ...
Le vrai problème qui ne date pas d’hier est que les élèves qui arrivent au lycée n’ont pas le niveau en français pour 95% pour des tas de raison la première étant l’abandon d’un horaire suffisant en primaire et l’absence d’exigences tout le long du parcours.
Alors si on voulait adapter l’évaluation au niveau une simple dictee( préparée...) au bac serait largement suffisante
Mais les ministres enrobent cela sous de beaux discours pour laisser croire qu’on passe toujours le bac et toujours avec une dissertation ou un commentaire...
Je caricature mais à peine.
Mais tu as raison le débat a déjà eu lieu et ce n’est pas l’actualité la plus urgente ...
Le vrai problème qui ne date pas d’hier est que les élèves qui arrivent au lycée n’ont pas le niveau en français pour 95% pour des tas de raison la première étant l’abandon d’un horaire suffisant en primaire et l’absence d’exigences tout le long du parcours.
Alors si on voulait adapter l’évaluation au niveau une simple dictee( préparée...) au bac serait largement suffisante
Mais les ministres enrobent cela sous de beaux discours pour laisser croire qu’on passe toujours le bac et toujours avec une dissertation ou un commentaire...
Je caricature mais à peine.
- Clecle78Bon génie
Vous parlez de question d'étude. Personnellement je n'ai connu que la question de corpus
- glucheNiveau 10
Oui, pourquoi pas? Je ne cherche pas à défendre le programme à tout prix.Tangleding a écrit:Sinon pour la dissertation, je suis d'accord que pour le coup un pan du programme contraint est alors pertinent, mais ça peut passer par l'objet d'étude (l'autobiographie, pas besoin d'imposer les oeuvres).
Et pourtant, 3 œuvres, ce n'est quand même pas beaucoup. C'est une réflexion générale, pas une attaque personnelle. Je suis comme tout le monde, crise sanitaire ou pas, j'ai du mal à faire le programme intégralement.Tangleding a écrit: Parce qu'étudier plus que 3 OI avec les élèves en 1ere, je ne sais pas faire.
- glucheNiveau 10
J'ai compris que @Tangleding parlait de la question sur un texte d'oral.Clecle78 a écrit:Vous parlez de question d'étude. Personnellement je n'ai connu que la question de corpus
- Clecle78Bon génie
Ah ! Merci pour l'éclaircissement
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