- EloahExpert spécialisé
Angua a écrit:*Ombre* a écrit:Oui, ne fermons pas trop les items a priori. Que chacun les interprète comme il l'entend, il n'y a rien à gagner, juste le plaisir de la découverte créée par la contrainte. Le pire qui puisse arriver si une personne tire trop sur les catégories, c'est qu'elle se prive elle-même de ce plaisir, mais elle ne mettra personne d'autre en difficulté. Alors pas la peine de créer des sujets de crispation.
Merci pour cette remarque ! J'étais en pleine remise en cause de mon choix pour l'item Génie, pris dans un sens radicalement différent puisque j'y ai rattaché ma lecture du... Maître des Djinns, de Phenderson Djèli Clark. Le titre annonce la couleur les "génies" y sont nombreux, mais plutôt du genre à sortir des vieilles lampes !
Ton interprétation du mot "génie" me semble convenir parfaitement !
Angua a écrit:
Par contre, je pensais vous annoncer fièrement que mon livre de plus de 800 pages serait Les Mémoire d'outre-tombe, mais à la relecture de l'énoncé, je vois qu'il est question d'un roman. Ce bon vieux René n'est pas panthéonisé, c'est dommage...
Tu peux mettre ces Mémoires dans le défi "un titre qui contient deux fois la lettre O" !
- *Ombre*Grand sage
Est-ce qu'une réécriture du Livre de Job pourrait convenir pour l'item "classique revisité" ?
- CasparProphète
*Ombre* a écrit:Est-ce qu'une réécriture du Livre de Job pourrait convenir pour l'item "classique revisité" ?
Comme on dit en anglais: I don't see why not...
Et comme c'est moi qui ai proposé cet item j'ai le pouvoir de valider.
- edelweis62Niveau 5
Eloah a écrit:Angua a écrit:
Par contre, je pensais vous annoncer fièrement que mon livre de plus de 800 pages serait Les Mémoire d'outre-tombe, mais à la relecture de l'énoncé, je vois qu'il est question d'un roman. Ce bon vieux René n'est pas panthéonisé, c'est dommage...
Tu peux mettre ces Mémoires dans le défi "un titre qui contient deux fois la lettre O" !
Sinon, il a aussi écrit le Génie du christianisme !
Je plaisante... Mais il doit bien y avoir quelques premières fois dans les Mémoires, ou alors... "Elite(s)", peut-être.
_________________
"Il y a un autre monde, mais il est dans celui-ci." Paul Eluard
- edelweis62Niveau 5
J'ai relevé deux autres défis :
21. Un livre dont le titre contient un mot ou une expression qui renvoie au calendrier : Ray Bradbury, Le pays d'octobre, aux éditions Gallimard (Folio SF)
Voilà longtemps que je voulais découvrir l’œuvre de Bradbury au-delà de l'incontournable Fahrenheit 451. Je ne m'attendais pas du tout à ça, mais ce n'est pas grave. Il s'agit d'un recueil de nouvelles jouant sur l'étrange, le bizarre ou le fantastique, des histoires peuplées de "gens d'automne, aux pensées uniquement automnales". Certaines sont très réussies dans l'atmosphère qu'elles dégagent ou pour l'angle original qu'elles adoptent, d'autres le sont un peu moins et présentent un intérêt tout relatif. Par ailleurs, j'avais trouvé la couverture assez belle, ce qui avait aussi orienté mon choix.
18. Money money money : L'Abbé Prévost, Manon Lescaut, aux éditions Belin Gallimard
Bon, programme de première oblige, j'ai relu Manon cette semaine. Lecture sans surprise, mais en tout cas l'argent est un thème important de l’œuvre, en ce qu'il empêche ou conditionne l'amour et le bonheur... Ah, Des Grieux et ses pistoles!
21. Un livre dont le titre contient un mot ou une expression qui renvoie au calendrier : Ray Bradbury, Le pays d'octobre, aux éditions Gallimard (Folio SF)
Voilà longtemps que je voulais découvrir l’œuvre de Bradbury au-delà de l'incontournable Fahrenheit 451. Je ne m'attendais pas du tout à ça, mais ce n'est pas grave. Il s'agit d'un recueil de nouvelles jouant sur l'étrange, le bizarre ou le fantastique, des histoires peuplées de "gens d'automne, aux pensées uniquement automnales". Certaines sont très réussies dans l'atmosphère qu'elles dégagent ou pour l'angle original qu'elles adoptent, d'autres le sont un peu moins et présentent un intérêt tout relatif. Par ailleurs, j'avais trouvé la couverture assez belle, ce qui avait aussi orienté mon choix.
18. Money money money : L'Abbé Prévost, Manon Lescaut, aux éditions Belin Gallimard
Bon, programme de première oblige, j'ai relu Manon cette semaine. Lecture sans surprise, mais en tout cas l'argent est un thème important de l’œuvre, en ce qu'il empêche ou conditionne l'amour et le bonheur... Ah, Des Grieux et ses pistoles!
_________________
"Il y a un autre monde, mais il est dans celui-ci." Paul Eluard
- Reine MargotDemi-dieu
Je suis un peu en retard pour mes comptes-rendus:
8. Nomade ou sédentaire: le temps des offrandes, Leig Patrick Fermor
J'étais très tentée par le thème, un jeune Anglais des années 30 part à pied vers Istanbul, en passant par la Hollande, l'Allemagne, l'Autriche, le premier tome finit par la Hongrie.
Le style est agréable et l'enthousiasme du narrateur communicatif mais sa propension à étaler sa culture à chaque page vient couper le récit pourtant intéressant de ses aventures. Pour donner le ton, il raconte comment il récitait à haute voix des poèmes de Shakespeare à Pétrone sur la route. Bref, le côté pédant m'a ennuyée.
25. Saga Familiale: la saga des Cazalet, EJ Howard
Encore un récit centré sur l'Angleterre, qui raconte la vie d'une famille très aisée juste avant la seconde guerre mondiale. Les personnages sont attachants et complexes, j'ai une préférence pour Clary, l'orpheline de mère obligée de composer avec une belle-mère jeune et coquette, alors qu'elle adore son père et prépare sa future carrière d'écrivain. Les scènes amusantes et plus graves se succèdent de façon plaisante. Je recommande pour les amateurs de tout ce qui est britannique.
Par contre je vais attendre pour le roman centré sur Churchill, je sature un peu de l'Angleterre
8. Nomade ou sédentaire: le temps des offrandes, Leig Patrick Fermor
J'étais très tentée par le thème, un jeune Anglais des années 30 part à pied vers Istanbul, en passant par la Hollande, l'Allemagne, l'Autriche, le premier tome finit par la Hongrie.
Le style est agréable et l'enthousiasme du narrateur communicatif mais sa propension à étaler sa culture à chaque page vient couper le récit pourtant intéressant de ses aventures. Pour donner le ton, il raconte comment il récitait à haute voix des poèmes de Shakespeare à Pétrone sur la route. Bref, le côté pédant m'a ennuyée.
25. Saga Familiale: la saga des Cazalet, EJ Howard
Encore un récit centré sur l'Angleterre, qui raconte la vie d'une famille très aisée juste avant la seconde guerre mondiale. Les personnages sont attachants et complexes, j'ai une préférence pour Clary, l'orpheline de mère obligée de composer avec une belle-mère jeune et coquette, alors qu'elle adore son père et prépare sa future carrière d'écrivain. Les scènes amusantes et plus graves se succèdent de façon plaisante. Je recommande pour les amateurs de tout ce qui est britannique.
Par contre je vais attendre pour le roman centré sur Churchill, je sature un peu de l'Angleterre
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- AdrenFidèle du forum
Bonjour à tous,
question pour le défi 40, est-ce que "mendiante" est un adjectif dépréciatif ?
J'écrirai le compte-rendu de La princesse mendiante quand je saurai où placer ce titre, il peut convenir aussi pour d'autres défis, mais celui-là me semble plus difficile à remplir.
question pour le défi 40, est-ce que "mendiante" est un adjectif dépréciatif ?
J'écrirai le compte-rendu de La princesse mendiante quand je saurai où placer ce titre, il peut convenir aussi pour d'autres défis, mais celui-là me semble plus difficile à remplir.
- cannelle21Grand Maître
J'ai lu cette semaine Poucet pour les grands, une pièce de Granouillet. C'est une jolie pièce où Poucet rencontre l'une des ogresses et cela convient parfaitement pour Classique revisité.
Je viens d'attaquer De la part de la Princesse morte. Je verrai si je le mets dans le défi plus de 800 pages ou dans le défi adjectif dépréciatif.
Pour le moment j'aime l'atmosphère qui se dégage des premières pages.
Je viens d'attaquer De la part de la Princesse morte. Je verrai si je le mets dans le défi plus de 800 pages ou dans le défi adjectif dépréciatif.
Pour le moment j'aime l'atmosphère qui se dégage des premières pages.
_________________
Il y a des gens si bêtes que si une idée apparaissait à la surface de leur cerveau, elle se suiciderait, terrifiée de solitude.
- CarabasVénérable
Tu as lu la saga en entier? J'ai adoré cette saga, ces personnages. Les personnages, leurs relations évoluent de façon très intéressante. Des personnages falots ou clairement antipathiques gagnent en profondeur. Vraiment une superbe découverte pour moi.Reine Margot a écrit:
25. Saga Familiale: la saga des Cazalet, EJ Howard
Encore un récit centré sur l'Angleterre, qui raconte la vie d'une famille très aisée juste avant la seconde guerre mondiale. Les personnages sont attachants et complexes, j'ai une préférence pour Clary, l'orpheline de mère obligée de composer avec une belle-mère jeune et coquette, alors qu'elle adore son père et prépare sa future carrière d'écrivain. Les scènes amusantes et plus graves se succèdent de façon plaisante. Je recommande pour les amateurs de tout ce qui est britannique.
_________________
Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- CasparProphète
Adren a écrit:Bonjour à tous,
question pour le défi 40, est-ce que "mendiante" est un adjectif dépréciatif ?
J'écrirai le compte-rendu de La princesse mendiante quand je saurai où placer ce titre, il peut convenir aussi pour d'autres défis, mais celui-là me semble plus difficile à remplir.
Je pense que "mendiante" convient pour le défi.
Quant à moi je pensais à La femme gelée d'Annie Ernaux mais je ne sais pas si c'est assez dépréciatif.
De la même autrice je conseille Les Années (un condensé du reste de son œuvre) pour l'item "calendrier".
- Reine MargotDemi-dieu
Carabas a écrit:Tu as lu la saga en entier? J'ai adoré cette saga, ces personnages. Les personnages, leurs relations évoluent de façon très intéressante. Des personnages falots ou clairement antipathiques gagnent en profondeur. Vraiment une superbe découverte pour moi.Reine Margot a écrit:
25. Saga Familiale: la saga des Cazalet, EJ Howard
Encore un récit centré sur l'Angleterre, qui raconte la vie d'une famille très aisée juste avant la seconde guerre mondiale. Les personnages sont attachants et complexes, j'ai une préférence pour Clary, l'orpheline de mère obligée de composer avec une belle-mère jeune et coquette, alors qu'elle adore son père et prépare sa future carrière d'écrivain. Les scènes amusantes et plus graves se succèdent de façon plaisante. Je recommande pour les amateurs de tout ce qui est britannique.
Seulement le 1er tome. J'ai bien aimé, sans plus.
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- MalagaModérateur
Pour le défi 41. Un roman policier ou un thriller asiatique, je viens de terminer Les sept divinités du bonheur de Keigo Higashino.
Un homme est retrouvé poignardé au milieu du pont de Nihonbashi, au coeur de Tokyo. Un suspect idéal est rapidement être désigné : il était sur les lieux, avait un motif pour tuer cet homme et des preuves s'accumulent contre lui. Mais pour l'inspecteur Kaga décide d'aller plus loin dans cette enquête.
Mon avis : c'est le premier polar que je lis de cet auteur. Une fois que l'on s'habitue aux noms japonais, on rentre très facilement dans ce roman policier dont l'histoire peut sembler trop simple, évidente, au départ. Mais petit à petit, l'auteur parvient à complexifier le roman, à partir dans différentes directions et se dessine finalement une toute autre histoire. J'ai beaucoup aimé les explications sur la vie des travailleurs précaires japonais mais aussi sur les rites religieux autour des sanctuaires. Bref, je conseille ce polar, très agréable à lire. Je serais sans nul doute passée à côté sans le défi lecture.
Ce roman peut aussi convenir au défi 15 (Actes Sud) et au défi 47 (livre traduit du japonais).
Un homme est retrouvé poignardé au milieu du pont de Nihonbashi, au coeur de Tokyo. Un suspect idéal est rapidement être désigné : il était sur les lieux, avait un motif pour tuer cet homme et des preuves s'accumulent contre lui. Mais pour l'inspecteur Kaga décide d'aller plus loin dans cette enquête.
Mon avis : c'est le premier polar que je lis de cet auteur. Une fois que l'on s'habitue aux noms japonais, on rentre très facilement dans ce roman policier dont l'histoire peut sembler trop simple, évidente, au départ. Mais petit à petit, l'auteur parvient à complexifier le roman, à partir dans différentes directions et se dessine finalement une toute autre histoire. J'ai beaucoup aimé les explications sur la vie des travailleurs précaires japonais mais aussi sur les rites religieux autour des sanctuaires. Bref, je conseille ce polar, très agréable à lire. Je serais sans nul doute passée à côté sans le défi lecture.
Ce roman peut aussi convenir au défi 15 (Actes Sud) et au défi 47 (livre traduit du japonais).
_________________
J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- CasparProphète
Malaga a écrit:Pour le défi 41. Un roman policier ou un thriller asiatique, je viens de terminer Les sept divinités du bonheur de Keigo Higashino.
Un homme est retrouvé poignardé au milieu du pont de Nihonbashi, au coeur de Tokyo. Un suspect idéal est rapidement être désigné : il était sur les lieux, avait un motif pour tuer cet homme et des preuves s'accumulent contre lui. Mais pour l'inspecteur Kaga décide d'aller plus loin dans cette enquête.
Mon avis : c'est le premier polar que je lis de cet auteur. Une fois que l'on s'habitue aux noms japonais, on rentre très facilement dans ce roman policier dont l'histoire peut sembler trop simple, évidente, au départ. Mais petit à petit, l'auteur parvient à complexifier le roman, à partir dans différentes directions et se dessine finalement une toute autre histoire. J'ai beaucoup aimé les explications sur la vie des travailleurs précaires japonais mais aussi sur les rites religieux autour des sanctuaires. Bref, je conseille ce polar, très agréable à lire. Je serais sans nul doute passée à côté sans le défi lecture.
Ce roman peut aussi convenir au défi 15 (Actes Sud) et au défi 47 (livre traduit du japonais).
Les noms japonais ont au moins le bon goût de comporter plusieurs syllabes dont beaucoup de voyelles, et d'être prononçables sans avoir passé 5 ans à l'INALCO (contrairement aux noms chinois et coréens, le coréen étant pourtant assez proche linguistiquement du japonais).
- *Ombre*Grand sage
Deux nouvelles lectures en cette fin de mois.
La première peut convenir pour les items "classique revisité" (réécriture du Livre de Job), "dieu" (puisque le texte se présente comme une invocation à dieu, un long récit qui lui est fait, ponctué d'interrogations), "chez Babel", voire "money, money, money", puisqu'il est constamment question de dettes et de la façon de régler celles-ci. C'est un classique de la littérature suédois, Le Chemin du serpent, de T. Lindgren. Il s'agit de la vie d'une famille paysanne du XIXe siècle, réduite à la misère après la mort du père, et à qui le propriétaire des terres réclame son fermage en nature. La mère se révolte d'abord puis se soumet, ne sachant comment faire vivre autrement ses enfants. D'autres enfants naissent de ce commerce. Et quand la mère se fait vieille, usée par la misère, le propriétaire décide de réclamer le fermage à la fille, qui est aussi sa propre fille. Les mise en gardes de la mère contre cette union contre-nature n'y changent rien. La fatalité s'acharne contre cette femme qui, ainsi que Job, perd progressivement tout. La tragédie est nette, sobre et méthodique. Le récit est fait par l'aîné de la famille, fils simple et brisé par un accident, qui jette sur les événements un regard naïf (cette narration d'événements terribles m'a rappelé certains récits de Faulkner) et interpelle dieu, lui demandant où est la justice promise aux humbles et aux pieux. C'est un texte dur et beau à la fois, que j'ai beaucoup aimé.
Pour l'item récit LGBTQ+ qui se passe à l'étranger ou à une autre époque, j'ai chosi Thérèse et Isabelle, de Violette Leduc, une autrice que je veux découvrir depuis longtemps. Le roman, autobiographique, fait le récit de l'initiation amoureuse de la narratrice alors qu'elle est pensionnaire au collège. L'écriture est très belle, d'une grande force et d'une grande poésie. Mais l'histoire se concentre essentiellement sur les ébats entre les deux jeunes femmes (c'était un des souhaits de Violette Leduc : parvenir à mettre des mots sur ce qui restait indicible hors du champ de la pornographie : les relations et le plaisir sexuels), et c'est là qu'on se rend compte que, les ébats d'autrui, c'est plutôt monotone. Heureusement, c'est un texte court.
La première peut convenir pour les items "classique revisité" (réécriture du Livre de Job), "dieu" (puisque le texte se présente comme une invocation à dieu, un long récit qui lui est fait, ponctué d'interrogations), "chez Babel", voire "money, money, money", puisqu'il est constamment question de dettes et de la façon de régler celles-ci. C'est un classique de la littérature suédois, Le Chemin du serpent, de T. Lindgren. Il s'agit de la vie d'une famille paysanne du XIXe siècle, réduite à la misère après la mort du père, et à qui le propriétaire des terres réclame son fermage en nature. La mère se révolte d'abord puis se soumet, ne sachant comment faire vivre autrement ses enfants. D'autres enfants naissent de ce commerce. Et quand la mère se fait vieille, usée par la misère, le propriétaire décide de réclamer le fermage à la fille, qui est aussi sa propre fille. Les mise en gardes de la mère contre cette union contre-nature n'y changent rien. La fatalité s'acharne contre cette femme qui, ainsi que Job, perd progressivement tout. La tragédie est nette, sobre et méthodique. Le récit est fait par l'aîné de la famille, fils simple et brisé par un accident, qui jette sur les événements un regard naïf (cette narration d'événements terribles m'a rappelé certains récits de Faulkner) et interpelle dieu, lui demandant où est la justice promise aux humbles et aux pieux. C'est un texte dur et beau à la fois, que j'ai beaucoup aimé.
Pour l'item récit LGBTQ+ qui se passe à l'étranger ou à une autre époque, j'ai chosi Thérèse et Isabelle, de Violette Leduc, une autrice que je veux découvrir depuis longtemps. Le roman, autobiographique, fait le récit de l'initiation amoureuse de la narratrice alors qu'elle est pensionnaire au collège. L'écriture est très belle, d'une grande force et d'une grande poésie. Mais l'histoire se concentre essentiellement sur les ébats entre les deux jeunes femmes (c'était un des souhaits de Violette Leduc : parvenir à mettre des mots sur ce qui restait indicible hors du champ de la pornographie : les relations et le plaisir sexuels), et c'est là qu'on se rend compte que, les ébats d'autrui, c'est plutôt monotone. Heureusement, c'est un texte court.
- JennyMédiateur
@Malaga : Du même auteur, j'avais beaucoup aimé Les miracles du bazar Namiya.
- CasparProphète
*Ombre* a écrit:Deux nouvelles lectures en cette fin de mois.
La première peut convenir pour les items "classique revisité" (réécriture du Livre de Job), "dieu" (puisque le texte se présente comme une invocation à dieu, un long récit qui lui est fait, ponctué d'interrogations), "chez Babel", voire "money, money, money", puisqu'il est constamment question de dettes et de la façon de régler celles-ci. C'est un classique de la littérature suédois, Le Chemin du serpent, de T. Lindgren. Il s'agit de la vie d'une famille paysanne du XIXe siècle, réduite à la misère après la mort du père, et à qui le propriétaire des terres réclame son fermage en nature. La mère se révolte d'abord puis se soumet, ne sachant comment faire vivre autrement ses enfants. D'autres enfants naissent de ce commerce. Et quand la mère se fait vieille, usée par la misère, le propriétaire décide de réclamer le fermage à la fille, qui est aussi sa propre fille. Les mise en gardes de la mère contre cette union contre-nature n'y changent rien. La fatalité s'acharne contre cette femme qui, ainsi que Job, perd progressivement tout. La tragédie est nette, sobre et méthodique. Le récit est fait par l'aîné de la famille, fils simple et brisé par un accident, qui jette sur les événements un regard naïf (cette narration d'événements terribles m'a rappelé certains récits de Faulkner) et interpelle dieu, lui demandant où est la justice promise aux humbles et aux pieux. C'est un texte dur et beau à la fois, que j'ai beaucoup aimé.
Pour l'item récit LGBTQ+ qui se passe à l'étranger ou à une autre époque, j'ai chosi Thérèse et Isabelle, de Violette Leduc, une autrice que je veux découvrir depuis longtemps. Le roman, autobiographique, fait le récit de l'initiation amoureuse de la narratrice alors qu'elle est pensionnaire au collège. L'écriture est très belle, d'une grande force et d'une grande poésie. Mais l'histoire se concentre essentiellement sur les ébats entre les deux jeunes femmes (c'était un des souhaits de Violette Leduc : parvenir à mettre des mots sur ce qui restait indicible hors du champ de la pornographie : les relations et le plaisir sexuels), et c'est là qu'on se rend compte que, les ébats d'autrui, c'est plutôt monotone. Heureusement, c'est un texte court.
(sauf pour les voyeurs )
- FrozNiveau 8
Je viens de commander L'Amant russe de Gilles Leroy qui peut convenir aux items "Un roman LGBTQ+ dont l'action se déroule dans le passé ou à l'étranger" et "Premières fois". J'ai hâte de le lire.
Du même auteur, je recommande Alabama Song, fausse autobiographie de Zelda Fitzgerald, épouse de F.S. Fitzgerald (pour Un livre dont l'un des personnages a vraiment existé), et Zola Jackson qui a pour contexte la Nouvelle Orléans et l'ouragan Katrina (pour Un livre dont le titre contient 2 fois la lettre O).
Du même auteur, je recommande Alabama Song, fausse autobiographie de Zelda Fitzgerald, épouse de F.S. Fitzgerald (pour Un livre dont l'un des personnages a vraiment existé), et Zola Jackson qui a pour contexte la Nouvelle Orléans et l'ouragan Katrina (pour Un livre dont le titre contient 2 fois la lettre O).
- *Ombre*Grand sage
Carabas a écrit:Tu as lu la saga en entier? J'ai adoré cette saga, ces personnages. Les personnages, leurs relations évoluent de façon très intéressante. Des personnages falots ou clairement antipathiques gagnent en profondeur. Vraiment une superbe découverte pour moi.Reine Margot a écrit:
25. Saga Familiale: la saga des Cazalet, EJ Howard
Encore un récit centré sur l'Angleterre, qui raconte la vie d'une famille très aisée juste avant la seconde guerre mondiale. Les personnages sont attachants et complexes, j'ai une préférence pour Clary, l'orpheline de mère obligée de composer avec une belle-mère jeune et coquette, alors qu'elle adore son père et prépare sa future carrière d'écrivain. Les scènes amusantes et plus graves se succèdent de façon plaisante. Je recommande pour les amateurs de tout ce qui est britannique.
Merci, je note les références : je ne savais pas quoi choisir pour cet item. J'éviterai ainsi un énième Rougon-Macquart choisi par paresse.
- Reine MargotDemi-dieu
Je viens de commencer "le livre des martyrs" de Steven Erikson, et comme apparemment certains personnages sont des dieux, je pense le mettre dans la catégorie "dieux".
J'ai également acheté "la mythologie du monde celte" chez Marabout pour "inspiration celte", "Fils de personne" de JF Pasques (prix du quai des orfèvres du meilleur polar) pour "fils ou fille de", le dernier Ken Follet "pour rien au monde" que je mettrais dans la catégorie "montée des périls" puisqu'il s'agit pour des espions d'éviter la 3e guerre mondiale. Enfin, il y aura "léopard noir, loup rouge" de Marlon James pour la catégorie "livre acheté pour sa belle couverture
[img][/img]
et enfin "la splendeur et l'infamie", un gros roman sur la vie de Churchill dans la catégorie "personnage ayant existé".
Je ne chôme pas.
J'ai également acheté "la mythologie du monde celte" chez Marabout pour "inspiration celte", "Fils de personne" de JF Pasques (prix du quai des orfèvres du meilleur polar) pour "fils ou fille de", le dernier Ken Follet "pour rien au monde" que je mettrais dans la catégorie "montée des périls" puisqu'il s'agit pour des espions d'éviter la 3e guerre mondiale. Enfin, il y aura "léopard noir, loup rouge" de Marlon James pour la catégorie "livre acheté pour sa belle couverture
[img][/img]
et enfin "la splendeur et l'infamie", un gros roman sur la vie de Churchill dans la catégorie "personnage ayant existé".
Je ne chôme pas.
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- AphrodissiaMonarque
Je note ce titre, j'espère le trouver à la médiathèque.*Ombre* a écrit:Deux nouvelles lectures en cette fin de mois.
La première peut convenir pour les items "classique revisité" (réécriture du Livre de Job), "dieu" (puisque le texte se présente comme une invocation à dieu, un long récit qui lui est fait, ponctué d'interrogations), "chez Babel", voire "money, money, money", puisqu'il est constamment question de dettes et de la façon de régler celles-ci. C'est un classique de la littérature suédois, Le Chemin du serpent, de T. Lindgren. Il s'agit de la vie d'une famille paysanne du XIXe siècle, réduite à la misère après la mort du père, et à qui le propriétaire des terres réclame son fermage en nature. La mère se révolte d'abord puis se soumet, ne sachant comment faire vivre autrement ses enfants. D'autres enfants naissent de ce commerce. Et quand la mère se fait vieille, usée par la misère, le propriétaire décide de réclamer le fermage à la fille, qui est aussi sa propre fille. Les mise en gardes de la mère contre cette union contre-nature n'y changent rien. La fatalité s'acharne contre cette femme qui, ainsi que Job, perd progressivement tout. La tragédie est nette, sobre et méthodique. Le récit est fait par l'aîné de la famille, fils simple et brisé par un accident, qui jette sur les événements un regard naïf (cette narration d'événements terribles m'a rappelé certains récits de Faulkner) et interpelle dieu, lui demandant où est la justice promise aux humbles et aux pieux. C'est un texte dur et beau à la fois, que j'ai beaucoup aimé.
Pour le défi 46. Premières fois, j'ai lu de Mahamat-Saleh Haroun, Les culs-reptiles que j'ai trouvé à la médiathèque et dont le titre m'a amusée.
Les "culs-reptiles", dans ce pays d'Afrique gangréné par la dictature, la corruption et la pauvreté, sont des hommes qui se réunissent pour s'asseoir dans la rue et attendent en bavardant que la journée se passe. Une fois planté ce décor, on n'en parle plus tellement, mais on s'attache au sort de l'un d'eux qui justement ne veut pas être un "cul-reptile": Bourra décide donc de tenter sa chance dans la capitale et de saisir l'occasion. Celle-ci se présente lorsque le ministère des sports lance un appel à candidature pour que des nageurs participent aux J.O. de Sydney. Bourra se porte volontaire, il a six mois pour se préparer dans un pays qui ne dispose même pas d'une piscine municipale.
Ce roman satirique est assez mal écrit malheureusement (j'ai trouvé certains passages pénibles à lire) mais l'histoire est amusante et, si vous avez plus de 20 ans et que vous avez l'habitude de regarder comme moi les J.O. à la télé, elle vous rappellera forcément quelque chose.
https://olympics.com/fr/video/l-aller-retour-memorable-de-moussambani
_________________
Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- CasparProphète
Défi 6 validé: un livre dont la couverture est essentiellement jaune.
Il s'agit de l'autobiographie d'Emma John, une journaliste qui a déjà écrit deux ou trois livres (sur ses voyages entre autres). Elle raconte sa vie sous l'angle de son célibat, sujet que je connais bien. Une femme encore jeune qui a sur le papier "tout pour plaire" mais n'a jamais rencontré le Prince Charmant.
J'ai découvert son livre grâce à un article du Guardian où elle explique que tout comptes faits, le célibat coûte plus cher que la vie en couple.
https://www.theguardian.com/commentisfree/2023/jan/21/being-single-has-a-lot-going-for-it-but-10k-a-year-seems-too-high-a-price-for-the-privilege
Il se trouve que j'ai lu en décembre un livre du même type mais côté français: Vieille fille de Marie Kock (Emma John commente elle aussi le terme spinster à la fin de son livre). Marie Kock n'évoque pas seulement sa propre vie mais analyse aussi la façon dont le célibat féminin était vu dans les siècles passés.
C'était intéressant de lire les deux livres presque en parallèle: deux jeunes quadragénaires, journalistes indépendantes, pas plus moches que d'autres et même plutôt jolies, qui ont une famille et beaucoup d'amis mais qui restent célibataires. Deux lectures plaisantes, pas du tout tristes ou pessimistes. Je me suis reconnu dans pas mal de choses: on est libre des pesanteurs de la vie de couple mais on est indispensable à personne.
Le livre d'Emma John n'est pas traduit en français à ma connaissance mais écrit dans un anglais accessible, elle ne cherche pas vraiment à faire de la littérature. C'est très utile pour moi de lire de l'anglais contemporain (je lisais surtout des classiques avant), ça me permet d'apprendre ou de réviser des mots de la vie de tous les jours comme "trike" par exemple, un mot familier pour tricycle et comme ça arrive souvent, j'ai retrouvé peu après le mot dans un autre article du Guardian.
J'ai donc relevé sept défis pour l'instant et je peux aller jusqu'au numéro 50 avec les livres présents sur ma liseuse ou mes étagères (+ une BD empruntée au CDI), mais je me donne le droit de changer d'avis. Il me manque tout de même "fils ou fille de" (j'en ai quand même un qui pourrait convenir), et "fantasy historique".
Vais-je pour autant arriver à la "zéro PAL" (aucun livre non-lu chez moi) ? Malheureusement non, pas cette année, peut-être fin 2024.
Il s'agit de l'autobiographie d'Emma John, une journaliste qui a déjà écrit deux ou trois livres (sur ses voyages entre autres). Elle raconte sa vie sous l'angle de son célibat, sujet que je connais bien. Une femme encore jeune qui a sur le papier "tout pour plaire" mais n'a jamais rencontré le Prince Charmant.
J'ai découvert son livre grâce à un article du Guardian où elle explique que tout comptes faits, le célibat coûte plus cher que la vie en couple.
https://www.theguardian.com/commentisfree/2023/jan/21/being-single-has-a-lot-going-for-it-but-10k-a-year-seems-too-high-a-price-for-the-privilege
Il se trouve que j'ai lu en décembre un livre du même type mais côté français: Vieille fille de Marie Kock (Emma John commente elle aussi le terme spinster à la fin de son livre). Marie Kock n'évoque pas seulement sa propre vie mais analyse aussi la façon dont le célibat féminin était vu dans les siècles passés.
C'était intéressant de lire les deux livres presque en parallèle: deux jeunes quadragénaires, journalistes indépendantes, pas plus moches que d'autres et même plutôt jolies, qui ont une famille et beaucoup d'amis mais qui restent célibataires. Deux lectures plaisantes, pas du tout tristes ou pessimistes. Je me suis reconnu dans pas mal de choses: on est libre des pesanteurs de la vie de couple mais on est indispensable à personne.
Le livre d'Emma John n'est pas traduit en français à ma connaissance mais écrit dans un anglais accessible, elle ne cherche pas vraiment à faire de la littérature. C'est très utile pour moi de lire de l'anglais contemporain (je lisais surtout des classiques avant), ça me permet d'apprendre ou de réviser des mots de la vie de tous les jours comme "trike" par exemple, un mot familier pour tricycle et comme ça arrive souvent, j'ai retrouvé peu après le mot dans un autre article du Guardian.
J'ai donc relevé sept défis pour l'instant et je peux aller jusqu'au numéro 50 avec les livres présents sur ma liseuse ou mes étagères (+ une BD empruntée au CDI), mais je me donne le droit de changer d'avis. Il me manque tout de même "fils ou fille de" (j'en ai quand même un qui pourrait convenir), et "fantasy historique".
Vais-je pour autant arriver à la "zéro PAL" (aucun livre non-lu chez moi) ? Malheureusement non, pas cette année, peut-être fin 2024.
- nicole 86Expert spécialisé
Caspar a écrit:Défi 6 validé: un livre dont la couverture est essentiellement jaune.
Il s'agit de l'autobiographie d'Emma John, une journaliste qui a déjà écrit deux ou trois livres (sur ses voyages entre autres). Elle raconte sa vie sous l'angle de son célibat, sujet que je connais bien. Une femme encore jeune qui a sur le papier "tout pour plaire" mais n'a jamais rencontré le Prince Charmant.
J'ai découvert son livre grâce à un article du Guardian où elle explique que tout comptes faits, le célibat coûte plus cher que la vie en couple.
https://www.theguardian.com/commentisfree/2023/jan/21/being-single-has-a-lot-going-for-it-but-10k-a-year-seems-too-high-a-price-for-the-privilege
Il se trouve que j'ai lu en décembre un livre du même type mais côté français: Vieille fille de Marie Kock (Emma John commente elle aussi le terme spinster à la fin de son livre). Marie Kock n'évoque pas seulement sa propre vie mais analyse aussi la façon dont le célibat féminin était vu dans les siècles passés.
C'était intéressant de lire les deux livres presque en parallèle: deux jeunes quadragénaires, journalistes indépendantes, pas plus moches que d'autres et même plutôt jolies, qui ont une famille et beaucoup d'amis mais qui restent célibataires. Deux lectures plaisantes, pas du tout tristes ou pessimistes. Je me suis reconnu dans pas mal de choses: on est libre des pesanteurs de la vie de couple mais on est indispensable à personne.
Le livre d'Emma John n'est pas traduit en français à ma connaissance mais écrit dans un anglais accessible, elle ne cherche pas vraiment à faire de la littérature. C'est très utile pour moi de lire de l'anglais contemporain (je lisais surtout des classiques avant), ça me permet d'apprendre ou de réviser des mots de la vie de tous les jours comme "trike" par exemple, un mot familier pour tricycle et comme ça arrive souvent, j'ai retrouvé peu après le mot dans un autre article du Guardian.
Facile ! Facile ! mais que vient faire la morue (seul sens connu de l'apprentie que je suis) dans :
There is a piece of cod-wisdom regularly dispensed to single women: romance will arrive when you least expect it
dicton ? poncif ?
Sinon les premières pages me font réaliser que mon vocabulaire est ... daté.
Le prix de la version kindle est tentant !
- CasparProphète
Alors tout ce que j'ai trouvé pour cod-wisdom c'est COD = Classic Old Dude (any male over 35 who has a penchant for dating younger women, usually of a different background. Money is usually paid in return. a COD usually has several of the following traits; not particularly rich, below average looks, above average weight, receding hairline, vertically challenged, low self esteem). Quel portrait. Mais je ne me souviens plus du contexte, cette expression m'avait échappé.
Dans le contexte ça veut peut-être dire sagesse populaire dispensée par les hommes blancs hétéros mais je ne sais pas.
Dans le contexte ça veut peut-être dire sagesse populaire dispensée par les hommes blancs hétéros mais je ne sais pas.
- nicole 86Expert spécialisé
Caspar a écrit:Alors tout ce que j'ai trouvé pour cod-wisdom c'est COD = Classic Old Dude (any male over 35 who has a penchant for dating younger women, usually of a different background. Money is usually paid in return. a COD usually has several of the following traits; not particularly rich, below average looks, above average weight, receding hairline, vertically challenged, low self esteem). Quel portrait. Mais je ne me souviens plus du contexte, cette expression m'avait échappé.
Dans le contexte ça veut peut-être dire sagesse populaire dispensée par les hommes blancs hétéros mais je ne sais pas.
Merci, l'expression est sur le site Amazon, sans doute la quatrième de couverture. Je n'avais pas pensé à chercher avec les majuscules. Dans le livre, la première à faire la remarque est une jeune mère de famille !
Les premières pages m'ont fait sourire voire éclater de rire mais tiendrai-je la longueur ?
- CasparProphète
nicole 86 a écrit:Caspar a écrit:Alors tout ce que j'ai trouvé pour cod-wisdom c'est COD = Classic Old Dude (any male over 35 who has a penchant for dating younger women, usually of a different background. Money is usually paid in return. a COD usually has several of the following traits; not particularly rich, below average looks, above average weight, receding hairline, vertically challenged, low self esteem). Quel portrait. Mais je ne me souviens plus du contexte, cette expression m'avait échappé.
Dans le contexte ça veut peut-être dire sagesse populaire dispensée par les hommes blancs hétéros mais je ne sais pas.
Merci, l'expression est sur le site Amazon, sans doute la quatrième de couverture. Je n'avais pas pensé à chercher avec les majuscules. Dans le livre, la première à faire la remarque est une jeune mère de famille !
Les premières pages m'ont fait sourire voire éclater de rire mais tiendrai-je la longueur ?
J'ai lu le livre sur ma liseuse donc je n'ai pas la quatrième de couverture, il faudra que je regarde le fac-simile sur Amazon. Il y a...quelques longueurs, et tout n'est pas centré sur le célibat, mais ça se lit facilement et assez vite (enfin, j'ai mis un peu de temps parce que je n'ai pas beaucoup lu cette semaine, mais je suis dans les temps pour le défi pour l'instant, je n'ai pas accumulé de retard).
EDIT: je viens de trouver "cod-wisdom", il s'agit de pseudo-philosophie, philosophie de comptoir, sagesse populaire ou bken ce que j'appelle les "citations édifiantes" sur les réseaux sociaux, souvent attribuées à Einstein ou Shakespeare...Je me suis dit que si c'était sur une quatrième de couverture ça devrait être compréhensible par tout Britannique qui tombe sur ce livre dans une librairie).
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum