Neo défi lecture 2023 - Ici, on papote!

Je valide l'item 28 - Un roman de fantasy historique, avec Opération Sabines de Nicolas Texier. Les années 30, en Angleterre, la magie est chose communément admise et pratiquée. Un scientifique travaille sur la matière et ses travaux permettraient de créer des armes, magiques ou humaines, les personnages principaux sont chargés de l'enlever pour le remettre à l'Angleterre de Churchill.
Globalement, j'ai apprécié, mais trouvé trop long. C'est un roman d'aventures dans un style qui rappelle les romans du XIXe, les personnages sont sympas mais... bof, au final.

Angua a écrit:Je valide l'item 28 - Un roman de fantasy historique, avec Opération Sabines de Nicolas Texier. Les années 30, en Angleterre, la magie est chose communément admise et pratiquée. Un scientifique travaille sur la matière et ses travaux permettraient de créer des armes, magiques ou humaines, les personnages principaux sont chargés de l'enlever pour le remettre à l'Angleterre de Churchill.
Globalement, j'ai apprécié, mais trouvé trop long. C'est un roman d'aventures dans un style qui rappelle les romans du XIXe, les personnages sont sympas mais... bof, au final.

J'ai un préjugé défavorable envers les auteurs qui écrivent sur un pays dont ils ne sont pas originaires, j'ai toujours l'impression que ça sonne faux (même si c'est de la fantasy). Bon en même temps j'ai adoré deux romans de Penelope Fitzgerald, romancière anglaise qui a écrit de façon convaincante sur l'Allemagne au XVIIIe et la Russie à la veille de la Révolution de 17.

J'édite mon message car j'ai validé hier soir l'item 4: Un livre dont l'histoire se passe en Chine.

En quête d'Azalée, de Jacques Pimpaneau.

L'auteur est professeur de chinois et spécialiste de la Chine, en particulier de la littérature dite classique dont il a publié une anthologie.

Dans ce roman il prétend avoir trouvé et traduit le manuscrit d'un lettré du XIe siècle qui aurait écrit la biographie d'une artiste, Azalée, après avoir interrogé ses amis, sa servante etc Il s'agit en fait d'un prétexte pour parler de la vie quotidienne en Chine à cette époque, de la culture chinoise, et il y a aussi des considérations sur l'art, le rôle de l'artiste et les rapports avec le Taoïsme, le Confucianisme ou le Bouddhisme.

Une lecture rapide et plaisante, un joli portrait de femme, mais ce roman ne me laissera sans doute pas un souvenir impérissable. Du même auteur j'ai préféré Les quatre saisons de Monsieur Wu, qui est construit sur le même principe (un manuscrit traduit par l'auteur) mais qui met en scène un lettré du XVIe siècle.

J'aime beaucoup les livres des éditions Philippe Picquier que je trouve très jolis et agréables à manipuler, donc je vais garder le livre mais je ne le relirai sans doute pas, et ça confirme le préjugé que j'exprimais dans la première partie de mon message: on sent bien le côté didactique d'un auteur occidental qui veut faire découvrir la Chine. Je me déciderai peut-être un jour à lire les grands romans chinois classiques: Au bord de l'eau, Fleur en fiole d'or etc

Je suis passé au défi 42: un titre contenant deux fois la lettre O.


Pour le défi "calendrier", est-ce qu'une année conviendrait car j'ai Pékin 2050 (toujours chez Picquier) ?

Merci pour vos retours concernant le défi 42. Voilà qui fait mes affaires

Pour le défi 32 (un (grand) classique revisité), j'ai bien avancé ma lecture du roman de Ian McEwan "Dans une coque de noix". C'est une réécriture d'"Hamlet", très originale de par le point de vue adopté (celui d'un fœtus).

Ian McEwan revisite Hamlet (La grande librairie)

A partir de 4'20''

cocktail a écrit:Merci pour vos retours concernant le défi 42. Voilà qui fait mes affaires

Pour le défi 32 (un (grand) classique revisité), j'ai bien avancé ma lecture du roman de Ian McEwan "Dans une coque de noix". C'est une réécriture d'"Hamlet", très originale de par le point de vue adopté (celui d'un fœtus).

Ian McEwan revisite Hamlet (La grande librairie)

A partir de 4'20''

"Dans une coque de noix" ) traduction de l'expression "in a nutshell" (= en bref, pour faire court) qui a été inventée (ou dont on trouve la première occurrence) chez Shakespeare: un des nombreux "Shakespearean idioms" dont la langue anglaise est truffée.

Caspar a écrit:

Angua a écrit:Je valide l'item 28 - Un roman de fantasy historique, avec Opération Sabines de Nicolas Texier. Les années 30, en Angleterre, la magie est chose communément admise et pratiquée. Un scientifique travaille sur la matière et ses travaux permettraient de créer des armes, magiques ou humaines, les personnages principaux sont chargés de l'enlever pour le remettre à l'Angleterre de Churchill.
Globalement, j'ai apprécié, mais trouvé trop long. C'est un roman d'aventures dans un style qui rappelle les romans du XIXe, les personnages sont sympas mais... bof, au final.

J'ai un préjugé défavorable envers les auteurs qui écrivent sur un pays dont ils ne sont pas originaires, j'ai toujours l'impression que ça sonne faux (même si c'est de la fantasy). Bon en même temps j'ai adoré deux romans de Penelope Fitzgerald, romancière anglaise qui a écrit de façon convaincante sur l'Allemagne au XVIIIe et la Russie à la veille de la Révolution de 17.

Je ne suis pas sûre que tu t'y retrouverais : le début m'a donné l'impression de se dérouler à l'ère victorienne !

Je valide l'item 42 - un titre qui contient deux fois la lettre O avec Le chat qui voyait rouge, de Lilian Jackson Braun. Je trouve les romans de cette série très reposants : le personnage principal passe un coup de fil, va au resto, nourrit et caresse ses chats, on n'est même pas sûr qu'un meurtre a eu lieu avant la fin, aucun stress. Heureusement, on n'y passe pas trois jours.

Angua a écrit:

Caspar a écrit:

Angua a écrit:Je valide l'item 28 - Un roman de fantasy historique, avec Opération Sabines de Nicolas Texier. Les années 30, en Angleterre, la magie est chose communément admise et pratiquée. Un scientifique travaille sur la matière et ses travaux permettraient de créer des armes, magiques ou humaines, les personnages principaux sont chargés de l'enlever pour le remettre à l'Angleterre de Churchill.
Globalement, j'ai apprécié, mais trouvé trop long. C'est un roman d'aventures dans un style qui rappelle les romans du XIXe, les personnages sont sympas mais... bof, au final.

J'ai un préjugé défavorable envers les auteurs qui écrivent sur un pays dont ils ne sont pas originaires, j'ai toujours l'impression que ça sonne faux (même si c'est de la fantasy). Bon en même temps j'ai adoré deux romans de Penelope Fitzgerald, romancière anglaise qui a écrit de façon convaincante sur l'Allemagne au XVIIIe et la Russie à la veille de la Révolution de 17.

Je ne suis pas sûre que tu t'y retrouverais : le début m'a donné l'impression de se dérouler à l'ère victorienne !

Je valide l'item 42 - un titre qui contient deux fois la lettre O avec Le chat qui voyait rouge, de Lilian Jackson Braun. Je trouve les romans de cette série très reposants : le personnage principal passe un coup de fil, va au resto, nourrit et caresse ses chats, on n'est même pas sûr qu'un meurtre a eu lieu avant la fin, aucun stress. Heureusement, on n'y passe pas trois jours.

Alors en effet, je ne vais pas m'y risquer.

Je raffole des '' Le chat qui...'' ! C'est effectivement très reposant.

cocktail a écrit:Merci pour vos retours concernant le défi 42. Voilà qui fait mes affaires

Pour le défi 32 (un (grand) classique revisité), j'ai bien avancé ma lecture du roman de Ian McEwan "Dans une coque de noix". C'est une réécriture d'"Hamlet", très originale de par le point de vue adopté (celui d'un fœtus).

Ian McEwan revisite Hamlet (La grande librairie)

A partir de 4'20''

J’avais adoré cette réécriture!

Défi 31 Un visage en couverture: Martin Eden de Jack London

Un des romans les plus connus de London, mais que je n'avais pas encore lus. J'ai beaucoup aimé l'originalité du personnage de Martin et son opposition à la société bourgeoise.
Authentique, plein d'énergie, une belle surprise. Les relations complexes avec la femme aimée, muse idéalisée d'abord puis femme pétrie des préjugés de sa classe en réalité, sont bien dépeintes, ainsi que la satire du milieu littéraire.

Lu dans le train, pour le défi Épidémies et pandémies : La Peste écarlate, Jack London. Je voulais justement le lire depuis deux ans.

Dans un monde post-apocalyptique, ou toute civilisation a été détruite suite à l'arrivée de La Peste écarlate, on découvre Hou-Hou, Bec-de-lièvre et Edwin, ainsi que leur grand-père. Ce dernier leur raconte l'effondrement du monde civilisé en 2013 et ses souvenirs du monde d'avant.


Verdict : sympa, mais court. Toutefois, l'effondrement de la civilisation et le retour à la sauvagerie est très bien raconté. A lire.

Pour le défi 4, un livre dont l'histoire se passe en Chine, Le palanquin des larmes, de Chow Ching Lie (peut aussi convenir pour "un visage en couverture" et "une personne ayant réellement existé"). Récit autobiographique de l'enfance puis d'une partie de la vie adulte d'une jeune Chinoise, née dans une famille pauvre puis mariée à un homme issu d'une famille beaucoup plus riche à l'âge de 13 ans dans les années 1950, en pleine ascension de Mao Zedong. On suit avec elle la vie d'une petite fille dans la Chine féodale du début du 20e siècle, dans laquelle les filles et les femmes ne sont guère plus que des servantes voire des esclaves, la libération de la Chine, la période des Cent Fleurs puis le Grand Bond en avant, jusqu'à son départ pour l'Europe où elle deviendra pianiste professionnelle.


Un livre qui manque de rythme à certains passages mais très intéressant de façon générale, avec un regard intérieur sur les transformations de la Chine à cette période clé de son histoire (Caspar, toi qui préfères les livres écrits par des auteurs vivant dans les pays qu'ils décrivent, ça devrait te plaire ). Ching Lie décrit les coutumes de la Chine, la religion très présente, la misère et la mortalité infantile omniprésentes, la place des femmes auprès de leur belle-famille, son mariage traditionnel qui paraît absolument incroyable vu de la France. J'ai vu qu'elle avait écrit une suite, le concerto du fleuve jaune, que je vais aller lire de ce pas.

Reine Margot a écrit:Défi  31 Un visage en couverture: Martin Eden de Jack London

Un des romans les plus connus de London, mais que je n'avais pas encore lus. J'ai beaucoup aimé l'originalité du personnage de Martin et son opposition à la société bourgeoise.
Authentique, plein d'énergie, une belle surprise. Les relations complexes avec la femme aimée, muse idéalisée d'abord puis femme pétrie des préjugés de sa classe en réalité, sont bien dépeintes, ainsi que la satire du milieu littéraire.

Le film est vraiment très beau.

Danska a écrit:Pour le défi 4, un livre dont l'histoire se passe en Chine, Le palanquin des larmes, de Chow Ching Lie (peut aussi convenir pour "un visage en couverture" et "une personne ayant réellement existé"). Récit autobiographique de l'enfance puis d'une partie de la vie adulte d'une jeune Chinoise, née dans une famille pauvre puis mariée à un homme issu d'une famille beaucoup plus riche à l'âge de 13 ans dans les années 1950, en pleine ascension de Mao Zedong. On suit avec elle la vie d'une petite fille dans la Chine féodale du début du 20e siècle, dans laquelle les filles et les femmes ne sont guère plus que des servantes voire des esclaves, la libération de la Chine, la période des Cent Fleurs puis le Grand Bond en avant, jusqu'à son départ pour l'Europe où elle deviendra pianiste professionnelle.


Un livre qui manque de rythme à certains passages mais très intéressant de façon générale, avec un regard intérieur sur les transformations de la Chine à cette période clé de son histoire (Caspar, toi qui préfères les livres écrits par des auteurs vivant dans les pays qu'ils décrivent, ça devrait te plaire ). Ching Lie décrit les coutumes de la Chine, la religion très présente, la misère et la mortalité infantile omniprésentes, la place des femmes auprès de leur belle-famille, son mariage traditionnel qui paraît absolument incroyable vu de la France. J'ai vu qu'elle avait écrit une suite, le concerto du fleuve jaune, que je vais aller lire de ce pas.

Je l'ai lu il y a quelques années déjà, mais je me souviens en effet de ce mariage incroyable.

AsarteLilith a écrit:Lu dans le train, pour le défi Épidémies et pandémies : La Peste écarlate, Jack London. Je voulais justement le lire depuis deux ans.

Dans un monde post-apocalyptique, ou toute civilisation a été détruite suite à l'arrivée de La Peste écarlate, on découvre Hou-Hou, Bec-de-lièvre et Edwin, ainsi que leur grand-père. Ce dernier leur raconte l'effondrement du monde civilisé en 2013 et ses souvenirs du monde d'avant.


Verdict : sympa, mais court. Toutefois, l'effondrement de la civilisation et le retour à la sauvagerie est très bien raconté. A lire.

C'est pas mal pour des collégiens je trouve.

Danska a écrit:Pour le défi 4, un livre dont l'histoire se passe en Chine, Le palanquin des larmes, de Chow Ching Lie (peut aussi convenir pour "un visage en couverture" et "une personne ayant réellement existé"). Récit autobiographique de l'enfance puis d'une partie de la vie adulte d'une jeune Chinoise, née dans une famille pauvre puis mariée à un homme issu d'une famille beaucoup plus riche à l'âge de 13 ans dans les années 1950, en pleine ascension de Mao Zedong. On suit avec elle la vie d'une petite fille dans la Chine féodale du début du 20e siècle, dans laquelle les filles et les femmes ne sont guère plus que des servantes voire des esclaves, la libération de la Chine, la période des Cent Fleurs puis le Grand Bond en avant, jusqu'à son départ pour l'Europe où elle deviendra pianiste professionnelle.


Un livre qui manque de rythme à certains passages mais très intéressant de façon générale, avec un regard intérieur sur les transformations de la Chine à cette période clé de son histoire (Caspar, toi qui préfères les livres écrits par des auteurs vivant dans les pays qu'ils décrivent, ça devrait te plaire ). Ching Lie décrit les coutumes de la Chine, la religion très présente, la misère et la mortalité infantile omniprésentes, la place des femmes auprès de leur belle-famille, son mariage traditionnel qui paraît absolument incroyable vu de la France. J'ai vu qu'elle avait écrit une suite, le concerto du fleuve jaune, que je vais aller lire de ce pas.

Malheureusement j'ai déjà validé la Chine et j'ai aussi un Lao She qui pourrait convenir pour saga familiale ou roman de plus de 800 pages (on est plus proche des 1400 en fait).

De mon côté, j'ai terminé Les sept morts d'Evelyn Hartcastle, de Stuart Turton, recommandé par Caspar, je crois, pour le défi sur le voyage dans le temps. Il s'agit d'un récit policier mâtiné de fantastique puisque le narrateur se réveille chaque matin le même jour, dans un lugubre manoir perdu dans la forêt, alors qu'une fête se prépare au cours de laquelle une jeune femme est tuée. Chaque matin, le narrateur se découvre dans la peau d'un nouvel invité. Il sait qu'il a huit jours, huit "vie" pour élucider ce meurtre. Au-delà de l'intrigue, bien menée et pleine de rebondissement, l'intérêt de l'oeuvre tient, à mon avis, au regard porté sur le genre humain. Le roman commence comme une caricature de roman noir, avec des personnages tous plus affreux les uns que les autres, aucune lueur d'espoir - et une atmosphère pesante à souhait, au point que j'ai failli renoncer, à un moment. Mais le narrateur s'accroche à son humanité, à l'humanité qu'il veut trouver chez les autres, et c'est ainsi qu'il la suscite, en quelque sorte. Cela donne une fin étonnamment lumineuse pour un récit bien sombre, et que j'ai finalement bien aimé.

Reine Margot a écrit:

AsarteLilith a écrit:Lu dans le train, pour le défi Épidémies et pandémies : La Peste écarlate, Jack London. Je voulais justement le lire depuis deux ans.

Dans un monde post-apocalyptique, ou toute civilisation a été détruite suite à l'arrivée de La Peste écarlate, on découvre Hou-Hou, Bec-de-lièvre et Edwin, ainsi que leur grand-père. Ce dernier leur raconte l'effondrement du monde civilisé en 2013 et ses souvenirs du monde d'avant.


Verdict : sympa, mais court. Toutefois, l'effondrement de la civilisation et le retour à la sauvagerie est très bien raconté. A lire.

C'est pas mal pour des collégiens je trouve.

Oui, tout à fait. Je me tâte du coup pour le proposer en LC avec la thématique du héros, vu que ce thème est esquissé, mais c'est sans doute trop limité.


Excellent choix que Le Palanquin des larmes, je l'ai trouvé très émouvant et prenant. Les obligations envers la belle-famille m'ont beaucoup choquée.

Bonsoir à tous,
j'avais lu Le Palanquin des larmes il y a fort longtemps (je devais avoir l'âge de la protagoniste) et j'en ai encore quelques souvenirs vivaces.
Lu aussi beaucoup plus récemment Les sept morts d'Evelyn Hardcastle dont le côté "Code quantum" m'avait bien plu. Je ne sais plus du tout comment il m'était arrivé entre les mains, mais je ne l'avais pas trouvé toute seule.
Aujourd'hui aussi, une lecture que je n'ai pas trouvé toute seule mais ici même l'année dernière et que j'avais soigneusement notée dans un coin. Le temps d'emprunter le livre à la médiathèque, l'année s'achève, et, miracle de janvier, le titre remplit le défi n°42 un livre dont le titre contient deux fois la lettre O. Je ne sais pas du tout qui je dois remercier pour avoir fait un retour positif sur Eleanor Oliphant va très bien de Gail Honeyman, mais j'ai beaucoup apprécié cette lecture. Le roman était au rayon feel good de la médiathèque et je n'ai d'abord pas compris pourquoi. Eleanor vit seule, n'a aucune empathie, s'isole de tout et de tous, passe sa semaine dans un bureau et son week end à boire de la vodka toute seule chez elle. Le seul contact qu'elle a, c'est au téléphone avec sa mère, qui la déteste et ne manque jamais une occasion de le lui rappeler.On peut rêver mieux. Et puis, petit à petit, la magie opère, et on commence à l'apprivoiser. J'ai bien aimé cette lecture, parfois un peu cousue de fil blanc, mais c'est pardonnable. Un ami, un bon psy, et Eleanor Oliphant va très bien ! Alors à qui je dis merci ?

AsarteLilith a écrit:

Reine Margot a écrit:

AsarteLilith a écrit:Lu dans le train, pour le défi Épidémies et pandémies : La Peste écarlate, Jack London. Je voulais justement le lire depuis deux ans.

Dans un monde post-apocalyptique, ou toute civilisation a été détruite suite à l'arrivée de La Peste écarlate, on découvre Hou-Hou, Bec-de-lièvre et Edwin, ainsi que leur grand-père. Ce dernier leur raconte l'effondrement du monde civilisé en 2013 et ses souvenirs du monde d'avant.


Verdict : sympa, mais court. Toutefois, l'effondrement de la civilisation et le retour à la sauvagerie est très bien raconté. A lire.

C'est pas mal pour des collégiens je trouve.

Oui, tout à fait. Je me tâte du coup pour le proposer en LC avec la thématique du héros, vu que ce thème est esquissé, mais c'est sans doute trop limité.

Ou tu le rattaches à la thématique complémentaire proposée en 5e : l'homme est-il maître de la nature ? (ou un truc du genre, je n'ai plus eu de 5e depuis quelques années)

Danska a écrit:Pour le défi 4, un livre dont l'histoire se passe en Chine, Le palanquin des larmes, de Chow Ching Lie (peut aussi convenir pour "un visage en couverture" et "une personne ayant réellement existé"). Récit autobiographique de l'enfance puis d'une partie de la vie adulte d'une jeune Chinoise, née dans une famille pauvre puis mariée à un homme issu d'une famille beaucoup plus riche à l'âge de 13 ans dans les années 1950, en pleine ascension de Mao Zedong. On suit avec elle la vie d'une petite fille dans la Chine féodale du début du 20e siècle, dans laquelle les filles et les femmes ne sont guère plus que des servantes voire des esclaves, la libération de la Chine, la période des Cent Fleurs puis le Grand Bond en avant, jusqu'à son départ pour l'Europe où elle deviendra pianiste professionnelle.


Un livre qui manque de rythme à certains passages mais très intéressant de façon générale, avec un regard intérieur sur les transformations de la Chine à cette période clé de son histoire (Caspar, toi qui préfères les livres écrits par des auteurs vivant dans les pays qu'ils décrivent, ça devrait te plaire ). Ching Lie décrit les coutumes de la Chine, la religion très présente, la misère et la mortalité infantile omniprésentes, la place des femmes auprès de leur belle-famille, son mariage traditionnel qui paraît absolument incroyable vu de la France. J'ai vu qu'elle avait écrit une suite, le concerto du fleuve jaune, que je vais aller lire de ce pas.

J'ai lu et adoré ces deux tomes quand j'étais ado et j'ai relu le 1er avec plaisir l'année dernière.

Je pourrais le relire, ça fait des années et c'est une bonne idée pour cet item!
Je  garde aussi un bon souvenir mais un peu  flou de Vent d'est,vent d'Ouest (de Pearl Buck)

Je viens de commencer Le Maître des Djinns, de P. Djeli CLark... ça marche pour le 19- Génie ? Comme le titre l'indique, on y croise des djinns...

Pour fis ou fille de je viens de lire un polar : Fils de personne ... J'ai trouvé la coincidence rigolote

Défi 6: Livre avec une couverture essentiellement jaune: découverte inopinée d'un vrai métier, Stephan Zweig

Deux nouvelles intéressantes, "à 'lancienne", l'une voit un narrateur suivre un pickpocket oeuvrant dans Paris, qui finit par s'intéresser à lui. Dans la 2e une femme d'un certain âge, en vacances dans le Tyrol, découvre un vieux comédien, devenu malade et la risée de tous, dont elle était fan à l'adolescence. Elle lui rendra un service en souvenir de ce qu'il a fait pour elle dans le passé.
Sympa, se lit vite, la première est vraiment marrante

Spoiler:

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Fin d'un deuxième item pour moi :
Un livre dont la couverture est essentiellement jaune (item 6 ) : Le Monde sans fin (Blain et Jancovici)
J'avais pas mal de titres pour cet item, notamment grâce à la collection Champs. J'avais dans l'idée de lire Retour à Reims de Didier Éribon. Et puis j'ai eu sous les yeux à plusieurs reprises la couverture de l'album Le Monde sans fin. Je me suis dit : un album, pourquoi pas ? Sur le thème du réchauffement climatique ? Le sujet ne me paraissait pas particulièrement joyeux et je ne savais pas trop si j'avais envie de me mettre ça encore plus dans la tête (je suis déjà désespérée par  pas mal de choses) mais bon, pourquoi pas ?
D'ailleurs la couleur jaune de fond de la couverture donne déjà le ton : ce n'est pas un beau  jaune, et cela inspire (à moi en tout cas) tout de suite un sentiment de rejet, de dégoût de ce monde qui nous attend ou est déjà le nôtre.
Alors évidemment, comme prévu, j'ai trouvé ça totalement déprimant. Je le sais, hein, qu'on est mal, et qu'il faut revoir notre modèle ! Mais alors le lire comme cela à longueur de pages est terrible. J'ai vraiment failli abandonner, à la partie « Climat ». Cependant ensuite, il y a eu des explications instructives, des manières de représenter des notions physiques de manière pédagogique (pour moi qui ne suis pas très douée dans ce domaine-là c'est un avantage).
Je me suis aperçue après coup que l'auteur (Jancovici) était beaucoup commenté dans le fil « Dernières nouvelles de l'environnement et du réchauffement climatique ». Dans le livre il est le personnage qui explique au dessinateur Blain qui joue le naïf, l'ignorant. C'est vrai que toute la fin se montre pro-nucléaire.
Voilà voilà... Sans vouloir être dans le déni, je suis contente d'en avoir fini avec cette lecture ! J'ai quelques essais sur des thèmes qui se rapprochent dans ma PAL, mais ça attendra un peu !

Je voulais lire Le Monde sans fin pour l'item "À la montée des périls" mais a priori, ça ne convient pas, puisque l'expression désigne la période de l'entre deux guerres. Pourtant, ça correspondait bien au sujet !