Neo défi lecture 2023 - Ici, on papote!

Je voulais lire Le Monde sans fin pour l'item "À la montée des périls" mais a priori, ça ne convient pas, puisque l'expression désigne la période de l'entre deux guerres. Pourtant, ça correspondait bien au sujet !

N'avait-on pas dit qu'on pouvait élargir la signification?

Je ne me rappelle pas l'avoir lu, mais pour le coup, ça m'arrangerait !

Sinon tu l'utilises pour l'item 6 (couverture jaune). Moi c'est ce que j'ai prévu de faire !

Item n° 42 (un livre dont le titre contient deux fois la lettre O) validé avec Du savon et des larmes: le soap opera, une subculture féminine de Delphine Chedaleux

Je triche un peu en incluant le sous-titre et au cas où j'ai plein d'autres livres sur mes étagères qui correspondent à cet item.

Il s'agit de l'ouvrage d'une universitaire (mais tout à fait accessible) sur l'histoire et la réception des soap operas, ces feuilletons radiophoniques puis télévisuels diffusés l'après-midi à l'intention des femmes au foyer et dont le surnom péjoratif vient du fait qu'ils étaient produits par des marques de savon et de cosmétiques: ce qui leur permettait de caser des pubs pour leurs produits. Guiding Light, produit par Procter and Gamble, et brièvement diffusé en France sous le titre Haine et Passions est connu pour être "la plus longue histoire jamais contée" puisqu'il a duré de 1939 (à la radio) jusqu'à 2009, soit 72 ans.

L'autrice parle donc de la naissance des ces feuilletons, leur apogée dans les années 60-70 puis leur déclin progressif (il n'en reste plus que trois à l'antenne contre une quinzaine dans les années 70), leurs coulisses et leurs codes de narration. On trouve des avatars des soaps sur tous les continente sous diverses formes: telenovelas d'Amérique latine, soaps anglais qui mettent en scène la classe ouvrière (Coronation Street est diffusé depuis 1960) et la petite bourgeoisie plutôt que les classes privilégiées, dramas japonais et coréens, soaps égyptiens exportés dans tout le monde musulman...

De nombreux ouvrages du même type sont disponibles en anglais (on parle même de sudsology, étude universitaire des soaps, "suds" étant la mousse ou les bulles de savon), mais beaucoup plus rare en français (l'autrice évoque également les soaps français comme Plus belle la vie ou Ici tout commence). Je n'ai pas appris beaucoup de choses dans ce livre mais c'est un bon résumé de l'histoire du genre si on n'y connaît rien (mais comme je suis un vrai TV nerd...). Certaines références datent un peu (le soap anglais Crossroads, souvent cité, - connu et parodié pour son budget très limité: scénarios aussi bancals que les décors... - a été annulé au début des années 80) et il y a aussi quelques erreurs et imprécisions.

Lecture très rapide, en deux soirées c'était plié.

Toujours dans la démarche de faire baisser ma PAL, j'ai lu, pour l'item 20 (un livre dont au moins un des personnages a existé) Sept femmes de Lydie Salvayre.
Elle y dresse le portrait de 7 femmes de lettres, toutes l'ayant marquée pour leur vision sans concession de l'écriture, de la liberté. Sept destins souvent malheureux, mais pas forcément (je pense à Colette), sept femmes inspirantes rencontrées par leurs livres, souvent dans ses jeunes années. Des femmes aux prises avec l'histoire, leur famille, le monde qui les entoure, mais toutes guidées par une forme d'exigence
Emily Brontë, Colette, Virginia Woolf, Sylvia Plath, Marina Tsvetaeva, Ingeborg Bachmann et Djuna Barnes.
Si je connaissais assez bien les 4 premières, je dois avouer que les autres m'étaient quasiment inconnues, et que cette lecture très agréable, très émouvante aussi, m'a donné envie de découvrir leurs textes.
J'ai d'ailleurs les Cloches de tristesse dans ma bibliothèque, commencé il y a deux ou trois ans puis délaissé, que je relirais bien, sans savoir si je peux trouver à le faire entrer dans le défi.

Angua a écrit:Je viens de commencer Le Maître des Djinns, de P. Djeli CLark... ça marche pour le 19- Génie ? Comme le titre l'indique, on y croise des djinns...

Bonjour Angua,
ce titre ma paraît très bien pour le défi, un djinn est aussi un génie.

Lagoulue, j'avais demandé Le monde sans fin au Père Noël, je ne l'ai pas encore lu. Ton commentaire me fait penser de le garder pour le lire un jour où tout va bien. peut-être aux prochaines vacances.

Hi hi, attention Adren, ça pourrait te gâcher le moment où tout va bien ! C'est tellement peu optimiste (enfin honnêtement, moi je n'ai pas trouvé de quoi espérer dans ce livre). Et cette lecture a également été dure car nous sommes pile au moment où j''ai une fille qui bout de l'énergie de la vingtaine et qui, avec une copine, ne rêve que de voyager, de découvrir (et ça passe quand même par un peu d'avion...)

Saloum a écrit:Je voulais lire Le Monde sans fin pour l'item "À la montée des périls" mais a priori, ça ne convient pas, puisque l'expression désigne la période de l'entre deux guerres. Pourtant, ça correspondait bien au sujet !

On avait dit que ce n'était pas gênant si la période n'est pas respectée tant que le thème l'est : pour ma part je vais lire un livre qui se passe en Allemagne juste avant la 1ère guerre mondiale.

Angua, ça me semble bien aussi !

Sur les conseils de plusieurs Néos, commencé et fini aujourd'hui Esprit d’hiver, de Laura Kasischke.

Je suis allée voir pas mal de blogs littéraires au sujet de ce livre : manifestement soit on adore soit on déteste. Pour la part j'ai trouvé le début assez long, l'histoire met du temps à se mettre en place, mais la tension croissante est très bien maîtrisée et la chute une vraie claque ! J'avais deviné assez rapidement une moitié du dénouement, mais pas la seconde moitié - impossible de lâcher les trente ou quarante dernières pages avant d'avoir le fin mot de l'histoire.

Un livre bouleversant également quand l'auteur évoque l'horreur des orphelinats en Sibérie (mes propres enfants ont l'âge de ces orphelins, difficile de ne pas penser à eux lorsqu'on découvre les conditions de vie qui relèvent de la maltraitance dans ces orphelinats et surtout le passage terrible au sujet des bébés "cassés", abandonnés à leur sort).

Une fin un peu frustrante aussi, cela dit, qui n'explique pas tous les détails troublants du roman.

Spoiler:

Verdict : un livre perturbant, qui ne plaira pas à tout le monde mais qui vaut la peine d'être lu et relu au moins une fois.

Bilan de ces quinze premiers jours, bien nourri par les vacances :

   J'ai enfin pu lire le roman de science-fiction offert par une collègue fan de Hugh Howey : Une colonie (2010), que je place dans l'item 36 "Machines" (et IA) mais qui convient aussi aux défis 12 (un livre qui se passe dans un endroit isolé ou une forêt), 15 (édité chez Actes sud), 42 (il y a deux O dans le titre).
 
 

Pour le défi 7 (un livre qui a au moins trois personnages principaux) : La famille Martin de David Foenkinos (2020).
 

   Je fais entrer (peut-être un peu au forceps, mais j'ai de toute façon d'autres œuvres prévues pour cet item si cela ne passe pas) dans le thème 27 "Fragments" Cela n’arrivera jamais d’Éric Pessan (2007).
 

Enfin, plusieurs bandes dessinées :
     Pour le défi 32 (un grand classique revisité) :  Le crime de l’Orient-Express, adaptation d’Agatha Christie par François Rivière et Solidor (2003), qui peut éventuellement entrer aussi dans le 24 "l'histoire se passe dans les Balkans" car le train les traverse (mais les personnages ne sortent pas du train...). Le dessin en ligne claire est agréable. Mais mieux vaut lire le roman.

     Pour le défi 9 ( Dieu(x) ) : Dieu en personne de Marc-Antoine Mathieu (2009).
    Pour le défi 45 (Effacement, disparition) :  L’hyperrêve de Marc-Antoine Mathieu (2020).

Danska a écrit:Sur les conseils de plusieurs Néos, commencé et fini aujourd'hui Esprit d’hiver, de Laura Kasischke.

Je suis allée voir pas mal de blogs littéraires au sujet de ce livre : manifestement soit on adore soit on déteste. Pour la part j'ai trouvé le début assez long, l'histoire met du temps à se mettre en place, mais la tension croissante est très bien maîtrisée et la chute une vraie claque ! J'avais deviné assez rapidement une moitié du dénouement, mais pas la seconde moitié - impossible de lâcher les trente ou quarante dernières pages avant d'avoir le fin mot de l'histoire.

Un livre bouleversant également quand l'auteur évoque l'horreur des orphelinats en Sibérie (mes propres enfants ont l'âge de ces orphelins, difficile de ne pas penser à eux lorsqu'on découvre les conditions de vie qui relèvent de la maltraitance dans ces orphelinats et surtout le passage terrible au sujet des bébés "cassés", abandonnés à leur sort).

Une fin un peu frustrante aussi, cela dit, qui n'explique pas tous les détails troublants du roman.

Spoiler:

Verdict : un livre perturbant, qui ne plaira pas à tout le monde mais qui vaut la peine d'être lu et relu au moins une fois.

Je ne me souvenais pas de tous les "détails troublants" (autrement dit des plot holes) que tu évoques. Peut-être une facilité d'écriture pour ajouter du mystère au mystère à peu de frais. Laura Kashischke étant aussi poète, c'est peut-être aussi une volonté de ne pas tout expliquer de façon nette et précise.


Sinon, je notre le titre de Hugh Howey, Une colonie (le point de départ rappelle un peu la série The 100).

Une fois n'est pas coutume je commence avec 3 BD!

   20. Un livre dont l'un des personnages a vraiment existé.
La légèreté, Catherine Meurisse. Une BD dans laquelle l’autrice, qui a échappé à l’attentat de Charlie Hebdo parce qu’elle était en retard pour la conférence de rédaction de ce matin-là, retrace l’impact de l’attentat puis sa progressive reconquête de la « légèreté ». L’ouvrage est préfacé par Philippe Lançon, l’auteur du Lambeau. C’est impressionnant à quel point le dessin peut être efficace pour retracer des sentiments, il y a vraiment des pages poétiques et bouleversantes, mais l’ensemble n’est pas plombant du tout. Un petit bijou.

  45. Effacement, disparition.
Ces jours qui disparaissent, Thimoté Le Boucher. Un très beau roman graphique, dont le point de départ est le suivant : suite à une chute pendant son numéro de cirque, qui lui a valu un évanouissement, le héros Lubin, s’aperçoit qu’il commence à manquer des journées entières…peu à peu il s’aperçoit que les jours qui pour lui disparaissent, un autre « lui-même » prend sa place, qui n’a ni le même nom ni la même personnalité. On finira par avoir une explication mais je me garde bien de la livrer ici, surtout que la fin est un peu ambiguë. J’ai beaucoup aimé !

  50. Vous avez acheté ce livre pour la couverture, tellement belle (montrez-nous !).
Oms en série, Jean-David Morvan, Mike Hawthorne. Adaptation d’un grand classique de la science-fiction de Stéphane Wul (au point que je pense peut-être basculer dans la catégorie « 32. Un (grand) classique revisité », car les auteurs ont vraiment revisité l’histoire, en développant des épisodes qui ne sont pas dans le roman originel, tout en en respectant très bien l’esprit. Une réussite, et la couverture de l’intégrale est vraiment superbe !

Je commence enfin le défi!
Pour Endroit isolé, j'ai lu La cage Emma Séguès. C'est un roman YA. 5 jeunes femmes se réveillent dans un dortoir sans savoir comment elles sont arrivées là. Elles se rendent comptent qu'elles sont enfermées dans un appartement sans issue. Pourquoi? Qui sont-elles?
Le roman est assez plaisant, mais je n'ai pas réussi à vraiment m'attacher aux personnages (pourtant il y a une narration à la première personne). Il y a des changements de narrateur à certains endroits qui ne sont pas trop justifiés selon moi, et la "résolution" est bien trop rocambolesque.
Après, ça se lit bien. A recommander si vous aimez les huis-clos!
Cela correspond aussi à "Visage en couverture". Je vais le mettre dans ces deux catégories dans ma liste pour l'instant.

Ensuite, j'ai lu L'été de tous les possibles de Jennifer Niven que je classe dans Deux O dans le titre, mais qui convient aussi pour Endroit isolé et Premières fois.
C'est également un roman YA, mais plutôt romance. Claudine (ce prénom m'a perturbée toute la lecture, mais WTF???), 18 ans, se retrouve obligée de passer son été sur une île/parc naturel car ses parents se séparent et sa mère a besoin de son soutien. Elles se rendent donc sur cette île d'où la famille de la mère est originaire.
C'est là que Claudine va rencontre Jeremiah, avec qui elle va vivre une histoire d'amour intense.
Il y a des passages que je n'ai pas appréciés dans ce livre. Le prénom de l'héroïne, le prétexte pour aller sur cette île et expliquer la morosité de l'héroïne, le background de la famille maternelle qui n'est jamais expliqué, révélé, alors qu'il y a un mystère (on pense vraiment que le mystère va être résolu), un épisode improbable où l'héroïne embrasse un autre gars...
Mais sinon c'est un bon roman d'amour, il y a des scènes de sexe plutôt bien racontées (c'est très soft mais un peu émoustillant quand même), et l'histoire entre les personnages est crédible. Après, c'est un peu autobiographique apparemment. Si vous aimez les romances YA, lisez-le vous ne serez pas déçus!

Danska, je t'avais prévenue que Esprit d'Hiver est un roman qu'on a envie de relire ! C'est vrai que tout n'est pas résolu, perso ça ne me dérange pas, surtout dans un tel roman où tant de choses sont étranges.

Écusette de Noireuil a écrit:

  45. Effacement, disparition.
Ces jours qui disparaissent, Thimoté Le Boucher. Un très beau roman graphique, dont le point de départ est le suivant : suite à une chute pendant son numéro de cirque, qui lui a valu un évanouissement, le héros Lubin, s’aperçoit qu’il commence à manquer des journées entières…peu à peu il s’aperçoit que les jours qui pour lui disparaissent, un autre « lui-même » prend sa place, qui n’a ni le même nom ni la même personnalité. On finira par avoir une explication mais je me garde bien de la livrer ici, surtout que la fin est un peu ambiguë. J’ai beaucoup aimé !

J'ai adoré cette BD, la fin est terriblement émouvante.

Cléopatra2 a écrit:Je commence enfin le défi!
Pour Endroit isolé, j'ai lu La cage Emma Séguès. C'est un roman YA. 5 jeunes femmes se réveillent dans un dortoir sans savoir comment elles sont arrivées là. Elles se rendent comptent qu'elles sont enfermées dans un appartement sans issue. Pourquoi? Qui sont-elles?
Le roman est assez plaisant, mais je n'ai pas réussi à vraiment m'attacher aux personnages (pourtant il y a une narration à la première personne). Il y a des changements de narrateur à certains endroits qui ne sont pas trop justifiés selon moi, et la "résolution" est bien trop rocambolesque.
Après, ça se lit bien. A recommander si vous aimez les huis-clos!
Cela correspond aussi à "Visage en couverture". Je vais le mettre dans ces deux catégories dans ma liste pour l'instant.

Ensuite, j'ai lu L'été de tous les possibles de Jennifer Niven que je classe dans Deux O dans le titre, mais qui convient aussi pour Endroit isolé et Premières fois.
C'est également un roman YA, mais plutôt romance. Claudine (ce prénom m'a perturbée toute la lecture, mais WTF???), 18 ans, se retrouve obligée de passer son été sur une île/parc naturel car ses parents se séparent et sa mère a besoin de son soutien. Elles se rendent donc sur cette île d'où la famille de la mère est originaire.
C'est là que Claudine va rencontre Jeremiah, avec qui elle va vivre une histoire d'amour intense.
Il y a des passages que je n'ai pas appréciés dans ce livre. Le prénom de l'héroïne, le prétexte pour aller sur cette île et expliquer la morosité de l'héroïne, le background de la famille maternelle qui n'est jamais expliqué, révélé, alors qu'il y a un mystère (on pense vraiment que le mystère va être résolu), un épisode improbable où l'héroïne embrasse un autre gars...
Mais sinon c'est un bon roman d'amour, il y a des scènes de sexe plutôt bien racontées (c'est très soft mais un peu émoustillant quand même), et l'histoire entre les personnages est crédible. Après, c'est un peu autobiographique apparemment. Si vous aimez les romances YA, lisez-le vous ne serez pas déçus!

C'est sans doute un prénom glamour pour les Américains, ça fait moins rêver les Français.

Eloah a écrit:Danska, je t'avais prévenue que Esprit d'Hiver est un roman qu'on a envie de relire !   C'est vrai que tout n'est pas résolu, perso ça ne me dérange pas, surtout dans un tel roman où tant de choses sont étranges.

Je déteste les fins ouvertes où tout n'est pas expliqué, j'ai besoin de rationalité

Mais sinon oui, le livre ne laisse pas indifférent - même si ce n'est pas la fin qui me bouleverse le plus, mais un passage bien précis du livre au sujet de la fillette abandonnée en Russie malgré son sourire. Et difficile de ne pas avoir pitié de Holly quand on relit le livre, même si elle apparaît sous un jour pas toujours très flatteur à la première lecture.

Danska a écrit:

Eloah a écrit:Danska, je t'avais prévenue que Esprit d'Hiver est un roman qu'on a envie de relire !   C'est vrai que tout n'est pas résolu, perso ça ne me dérange pas, surtout dans un tel roman où tant de choses sont étranges.

Je déteste les fins ouvertes où tout n'est pas expliqué, j'ai besoin de rationalité

Mais sinon oui, le livre ne laisse pas indifférent - même si ce n'est pas la fin qui me bouleverse le plus, mais un passage bien précis du livre au sujet de la fillette abandonnée en Russie malgré son sourire. Et difficile de ne pas avoir pitié de Holly quand on relit le livre, même si elle apparaît sous un jour pas toujours très flatteur à la première lecture.

C'est un peu la même chose dans En un monde parfait: fin assez ouverte, on ne sait pas trop ce que vont devenir les personnages.

Pour Esprit d'hiver on peut assez aisément deviner ce que vont devenir les personnages, malheureusement pour eux. Mais il reste pas mal d'éléments donc je ne comprends pas trop la présence, ça m'a (un tout petit peu) gâché le plaisir de la révélation finale.

Exemple que j'avais oublié :

En tout cas l'auteur (dont je ne tenterai pas d'écrire le nom sans modèle ) a un sacré talent pour ce type de littérature, c'est assez impressionnant de voir à quel point elle joue avec les mots pour amener vers le moment où on ne peut plus avoir de doute sur ce qui se passe vraiment.

Danska a écrit:Pour Esprit d'hiver on peut assez aisément deviner ce que vont devenir les personnages, malheureusement pour eux. Mais il reste pas mal d'éléments donc je ne comprends pas trop la présence, ça m'a (un tout petit peu) gâché le plaisir de la révélation finale.

Exemple que j'avais oublié :

En tout cas l'auteur (dont je ne tenterai pas d'écrire le nom sans modèle ) a un sacré talent pour ce type de littérature, c'est assez impressionnant de voir à quel point elle joue avec les mots pour amener vers le moment où on ne peut plus avoir de doute sur ce qui se passe vraiment.

Pour moi, c'est la folie du personnage qui empêche le lecteur de tout comprendre rationnellement.
Je me souviens avoir eu l'intuition de la fin un peu avant la moitié du livre mais ça m'a paru tellement énorme que je m'étais dit que j'avais trop d'imagination.

Eloah a écrit:

Danska a écrit:Pour Esprit d'hiver on peut assez aisément deviner ce que vont devenir les personnages, malheureusement pour eux. Mais il reste pas mal d'éléments donc je ne comprends pas trop la présence, ça m'a (un tout petit peu) gâché le plaisir de la révélation finale.

Exemple que j'avais oublié :

En tout cas l'auteur (dont je ne tenterai pas d'écrire le nom sans modèle ) a un sacré talent pour ce type de littérature, c'est assez impressionnant de voir à quel point elle joue avec les mots pour amener vers le moment où on ne peut plus avoir de doute sur ce qui se passe vraiment.

Pour moi, c'est la folie du personnage qui empêche le lecteur de tout comprendre rationnellement.
Je me souviens avoir eu l'intuition de la fin un peu avant la moitié du livre mais ça m'a paru tellement énorme que je m'étais dit que j'avais trop d'imagination.

C'est possible, oui ; mais ça reste un peu frustrant, et dans un sens un peu "facile" en comparaison de tant d'autres éléments qui soudain s'emboîtent parfaitement. Sur les blogs littéraires et les critiques que j'ai regardés hier c'est un point qui revient souvent d'ailleurs, cette impression qu'il manque quelques clés de lecture même si ça n'empêche pas d'apprécier le livre.

Pour la fin,

attention pour ceux qui n'ont pas lu, gros spoiler :

Un de ces jours je tenterai un autre de ses livres en tout cas, le premier m'a beaucoup plu et le résumé des Revenants, entre autres, me tente bien

J'ai commencé le défi le 18 décembre et j'ai lu quelques BD.

5.  Filles impertinentes de Doris Lessing : Premier livre que je lis d'elle, récit court autobiographique sur ses parents et sa jeunesse (anglaise dans une colonie africaine), il donne envie de lire le reste de son oeuvre.

11.  Au Printemps des monstres de Jaenada. J'avais beaucoup aimé la Serpe et surtout la Petite Femelle. Jaenada déterre des faits-divers qu'il explore minutieusement en s'impliquant souvent en tant que narrateur. C'est prenant et souvent drôle. Mais là, c'est vraiment trop long, on se perd dans les détails. Moins emballée que pour les deux autres.

12. La Dernière Reine de Rochette. BD qui mêle plusieurs époques, fin du XIXè et 14-18, entre les Alpes et Paris. La BD questionne la place du monde sauvage à travers l'ours. J'ai bien aimé.

16.  La Carte postale de Anne Berest. La mère de la narratrice reçoit une carte postale avec le prénom de ses arrière-grands-parents et de leurs enfanst morts à Auschwitz. La narratrice se lance alors dans une enquête sur cette carte anonyme et part sur les traces de sa famille. J'ai beaucoup aimé cette histoire de famille et de filiation.

21. Octobre de Sveitrup. Un polar sans originalité mais de bonne tenue.

22. Un Océan d'amour de Lupano et Panaccione. Une BD sans paroles ! L'histoire d'un petit pêcheur pris dans les filets (au sens propre) d'un gros bateau. Un récit drôle et tendre, mais aussi grinçant sur la mer et ce que nous en avons fait.

31.Celle que vous croyez de Camile Laurens. Un roman dans lequel une quadragénaire se crée un faux profil mais tombe vraiment amoureuse. Ca se lit bien et il y a un jeu de miroirs plutôt habile entre plusieurs personnages et narratrices.

45. Rue des boutiques obscures de Modiano. Je n'avais jamais lu Modiano. Un détective amnésique enquête sur son passé. L'histoire se lit bien, mais la fin reste ambiguë. Pas un coup de coeur.

@Caspar Merci pour la suggestion d'En un monde parfait de Laura Kasischke. Je l'ai lu ce week-end et j'ai beaucoup aimé. Comme tu le dis bien, il ne se passe pas grand-chose sinon le monde qui se délite. Je le place dans le 44. Epidémie et pandémie mais il pourrait aussi bien aller dans le 45. Disparition, effacement pour le monde qui disparait peu à peu et, de ce fait, pour le 12, l'endroit où vivent les personnages devenant de plus en plus isolé.

Quand on peut rendre service....

Bonsoir à tous,
j'ai un titre qui semble convenir pour le défi 22 "en bateau !" mais j'ai un doute. Je viens de lire Le Titanic fera naufrage de Pierre Bayard (emprunté à la médiathèque avant d'avoir connaissance du défi). On trouve bien un lien avec un bateau, au moins dans le titre et dans certaines pages de cet essai. On peut même dire que le lecteur se fait un peu mener en bateau aussi (comme souvent dans ses essais). L'auteur se penche sur ces œuvres de fiction (littérature, peinture, cinéma) qui ont raconté des catastrophes de manière très semblable à celles qui se sont réellement produites plusieurs années après, en commençant par le naufrage du Titanic, raconté en 1898 par un certain Morgan Robertson dans son roman Le naufrage du Titan. Tout y est, le nom du paquebot, l'iceberg, les canots en nombre insuffisant, la vitesse excessive, la trop grande confiance technologique. Et en plus, cet auteur a péri 14 ans plus tard... dans le naufrage du Titanic ! Pierre Bayard développe aussi d'autres exemples (Jules Verne, Tom Clancy, Akira Kurosawa...) pour étayer sa théorie. Vous me direz si cela vous semble convenir pour cet item.
A bientôt.