- *Ombre*Grand sage
Je me suis ennuyée aussi avec Blackwater. J'avais l'impression de voir se dérouler une pure mécanique, avec une intériorité des personnages très réduite.
De mon côté, je valide mes deux premiers items avec Briser la glace, de Julien Blanc-Gras, pour En bateau, et Le Monde comme il va, de Voltaire, pour l'auteur panthéonisé.
J'ai beaucoup aimé le premier, à la fois récit de voyage souvent humoristique et réflexion sur le monde et le réchauffement climatique. Derrière le ton léger, il y a une prise de distance avec l'occidentalo-centrisme, opérée grâce au voyage, qui permet de déboulonner certaines absurdités, comme le fait de prétendre interdire aux Inuits du Groenland la pêche à la baleine ou la chasse au phoque. C'est aussi un de ces témoignages de fraternité comme je les aime.
Pas besoin, sans doute, de présenter Le Monde comme il va, même si ce conte est moins connu que Zadig ou Candide, mais je ne l'avais jamais lu. Un collègue me l'a conseillé pour les Troisième, je voulais donc le lire pendant les vacances, c'est chose faite, et ça rentre dans le défi. Mais je n'ai pas beaucoup aimé. La structure est très répétitive (un ange envoie Bacbouc découvrir les moeurs de Persépolis pour décider si la ville doit être détruite par la fureur divine ou épargnée : chaque chapitre est donc l'occasion d'aborder un aspect de la vieparisienne persépolienne). Je conserverai L'Ingénu pour mes Troisième, que je trouve bien plus fin et plus drôle.
J'entame un gros roman pour l'item sur la boucle temporelle, recommandé par un des participants : Les sept morts d'Evelyn Hardcastle, de Stuart Turton, dont on a beaucoup entendu parler ces derniers temps sur les réseaux. On verra bien.
De mon côté, je valide mes deux premiers items avec Briser la glace, de Julien Blanc-Gras, pour En bateau, et Le Monde comme il va, de Voltaire, pour l'auteur panthéonisé.
J'ai beaucoup aimé le premier, à la fois récit de voyage souvent humoristique et réflexion sur le monde et le réchauffement climatique. Derrière le ton léger, il y a une prise de distance avec l'occidentalo-centrisme, opérée grâce au voyage, qui permet de déboulonner certaines absurdités, comme le fait de prétendre interdire aux Inuits du Groenland la pêche à la baleine ou la chasse au phoque. C'est aussi un de ces témoignages de fraternité comme je les aime.
Pas besoin, sans doute, de présenter Le Monde comme il va, même si ce conte est moins connu que Zadig ou Candide, mais je ne l'avais jamais lu. Un collègue me l'a conseillé pour les Troisième, je voulais donc le lire pendant les vacances, c'est chose faite, et ça rentre dans le défi. Mais je n'ai pas beaucoup aimé. La structure est très répétitive (un ange envoie Bacbouc découvrir les moeurs de Persépolis pour décider si la ville doit être détruite par la fureur divine ou épargnée : chaque chapitre est donc l'occasion d'aborder un aspect de la vie
J'entame un gros roman pour l'item sur la boucle temporelle, recommandé par un des participants : Les sept morts d'Evelyn Hardcastle, de Stuart Turton, dont on a beaucoup entendu parler ces derniers temps sur les réseaux. On verra bien.
- AsarteLilithBon génie
J'ai vraiment hâte de le lire celui-là !
Après oui, Blackwater a un côté répétitif et pas vraiment de psychologie des personnages. Mais je ne sais pas pourquoi, je n'ai pas pu décrocher. Et les couvertures sont de vrais bijoux, qui contiennent aussi de référénces au livre dans les ornements.
Après oui, Blackwater a un côté répétitif et pas vraiment de psychologie des personnages. Mais je ne sais pas pourquoi, je n'ai pas pu décrocher. Et les couvertures sont de vrais bijoux, qui contiennent aussi de référénces au livre dans les ornements.
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- AnguaGrand sage
Crichton a écrit:Caspar a écrit :
Il me semble qu'on commence le 26 [décembre]
J’ai scruté les lettres du mot décembre : pas de s. Et il manque également 3 f !
Ce sera donc une liste légèrement teintée de science-fiction, fantasy et fantastique.
[...][/i]
Dans mes bras !
Je crois que tu es mon nouveau meilleur pote sur le forum. :DD
Comme mes avatar et pseudo le laissent deviner, je suis grosse lectrice de fantasy, même si mon cœur balance plutôt du côté de la SF, ma (vaste) PAL contient peut-être 80% de SFF. Je viens de lire ta liste avec beaucoup d'attention pour voir ce que je pourrais y piocher comme idées, j'ai ou ai déjà lu une bonne partie des titres que tu proposes, il y a du beau monde ! ^^
Et surtout, surtout, merci d'avoir pensé à Selma Lagerlöf !
Pour revenir aux choses sérieuses, je valide l'item 31 - Un visage en couverture, avec L'Héritage de Molly Southborne, de Tade Thompson. Récit qui clôt une trilogie de novellas, moins fort que les précédents opus, mais qui garde quelque chose profondément troublant. On y voit le fin mot de l'histoire, ce n'est pas rien.
Rappel du pitch : chaque fois que Molly saigne, depuis sa naissance, un clone d'elle même nait de son sang avec la volonté farouche de la tuer. Elle apprend donc très tôt à tuer elle-même pour survivre.
Et je viens de commencer Opération Sabines, de NIcolas Texier, qui ira se ranger dans la catégorie Fantasy historique (mais aurait pu aller dans celle des deux O ou des plus de 6 mois, mon conjoint l'avait acheté à sa sortie... en 2017, je crois...)
- EloahExpert spécialisé
Ce n'était pas prévu comme ça mais je valide aussi mon 1er défi : 41 un roman policier ou un thriller asiatique avec la duologie Mon Mari dort dans le congélateur de Misaki Yazuki et Hyaku Takara, achetée hier et lue cette nuit.
C'est un manga en 2 tomes adapté d'un roman japonais. Après des années à subir la violence physique et psychologique de son mari Ryô, Nana l'assassine et place provisoirement son corps dans le congélateur. Elle vit enfin ses premières heures d'insouciance et de légèreté... lorsque son mari se présente à sa porte comme si rien ne s'était passé. Après vérification, son corps est pourtant bien dans le congélateur... Hallucination dûe à la culpabilité, cauchemar ou folie ? En outre, ce 2e Riô se montre prévenant et serviable, l'homme que Nana aurait aimé avoir épousé ...
Même si jai été déçue par l'une des résolutions principales du récit, ce dernier est sauvé par le fait qu'il ne s'arrête pas là et que l'on doute jusqu'à la dernière page : une nouvelle vie est elle possible pour Nana ou est elle toujours en danger ? Qui est véritablement ce 2e Ryô ?
Ce manga traite sans détour des violences conjugales, en particulier de l'emprise subie par les victimes. La tension y est permanente, je l'ai lu presque en apnée. C'est un livre à ne pas mettre entre toutes les mains car la violence n'est pas édulcorée. J'ai été très remuée par le personnage de Nana qui met toute son énergie à décider de sa vie et qui doute, qui doute ...
C'est un manga en 2 tomes adapté d'un roman japonais. Après des années à subir la violence physique et psychologique de son mari Ryô, Nana l'assassine et place provisoirement son corps dans le congélateur. Elle vit enfin ses premières heures d'insouciance et de légèreté... lorsque son mari se présente à sa porte comme si rien ne s'était passé. Après vérification, son corps est pourtant bien dans le congélateur... Hallucination dûe à la culpabilité, cauchemar ou folie ? En outre, ce 2e Riô se montre prévenant et serviable, l'homme que Nana aurait aimé avoir épousé ...
Même si jai été déçue par l'une des résolutions principales du récit, ce dernier est sauvé par le fait qu'il ne s'arrête pas là et que l'on doute jusqu'à la dernière page : une nouvelle vie est elle possible pour Nana ou est elle toujours en danger ? Qui est véritablement ce 2e Ryô ?
Ce manga traite sans détour des violences conjugales, en particulier de l'emprise subie par les victimes. La tension y est permanente, je l'ai lu presque en apnée. C'est un livre à ne pas mettre entre toutes les mains car la violence n'est pas édulcorée. J'ai été très remuée par le personnage de Nana qui met toute son énergie à décider de sa vie et qui doute, qui doute ...
- Reine MargotDemi-dieu
Défi 11 livre de plus de 800 pages: Salem de Stephen King
Je pensais étant donné le nom de la ville à une histoire de sorcières, mais c'est un roman mettant en scène des vampires
Dans les années 70, Ben Mears est un écrivain qui revient dans la petite ville de son enfance, Jerusalem's Lot, dite Salem. Une petite ville apparemment sans histoires, avec son bar fréquenté uniquement par les anciens, la commère du village, les jeunes qui rêvent de partir...Quand plusieurs drames arrivent (mort d'un chien, disparition d'enfants...), Ben est le nouveau venu vite soupçonné. Mais un mystérieux magasin d'antiquités est ouvert par l'inquiétant M Starker, qui semble avoir des choses à cacher...
L'histoire est agréable et prenante, idéale pour un défi de 800 pages.
Je pensais étant donné le nom de la ville à une histoire de sorcières, mais c'est un roman mettant en scène des vampires
Dans les années 70, Ben Mears est un écrivain qui revient dans la petite ville de son enfance, Jerusalem's Lot, dite Salem. Une petite ville apparemment sans histoires, avec son bar fréquenté uniquement par les anciens, la commère du village, les jeunes qui rêvent de partir...Quand plusieurs drames arrivent (mort d'un chien, disparition d'enfants...), Ben est le nouveau venu vite soupçonné. Mais un mystérieux magasin d'antiquités est ouvert par l'inquiétant M Starker, qui semble avoir des choses à cacher...
L'histoire est agréable et prenante, idéale pour un défi de 800 pages.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- Clecle78Bon génie
J'avais adoré Salem il y a 40 ans, je vais peut-être le relire et je suis fan de Selma Lagerlof dont j'avais lu pas mal de livres ado aussi (notamment les 2 Jerusalem)
- CasparProphète
Deuxième item du défi terminé: "fragments"
Ces choses qui font battre le cœur, au Japon et ailleurs, d'Elena Janvier, dans la collection Arléa Poche, de très jolis petits livres.
Il s'agit d'un recueil d'aphorismes, citations et anecdotes personnelles, visiblement inspiré par les Notes de Chevet de Sei Shonagon, donc ce sont bien des "fragments", classés par chapitres: Choses apprises au japon, Choses lumineuses, Savoirs muets, Secrets de chats etc
Une lecture rapide et plaisante. J'ai lu les fragments dans l'ordre à cause du défi (et de mes TOC de lecture ) mais on peut piocher au hasard et reposer le livre.
L'autrice est bien mystérieuse, ce serait "un heureux trio de jeunes Françaises ayant vécu au Japon" mais les anecdotes font plutôt penser à quelqu'un qui serait né dans les années 60 ou 70. Google ne m'a pas permis de résoudre le mystère, à la Elena Ferrante. Il existe un autre ouvrage de la même autrice: Au Japon ceux qui s'aiment ne disent pas je t'aime, je l'achèterai peut-être, d'autant plus que celui que j'ai lu a confirmé une fois de plus mes affinités avec la civilisation japonaise.
PS: J'avais bien aimé Salem pendant ma phase "vampires" et apprécié la peinture de la petite ville que sait si bien faire Stephen King mais le côté "mythologie vampirique" m'avait moins convaincu (souvenirs assez flous tout de même).
Ces choses qui font battre le cœur, au Japon et ailleurs, d'Elena Janvier, dans la collection Arléa Poche, de très jolis petits livres.
Il s'agit d'un recueil d'aphorismes, citations et anecdotes personnelles, visiblement inspiré par les Notes de Chevet de Sei Shonagon, donc ce sont bien des "fragments", classés par chapitres: Choses apprises au japon, Choses lumineuses, Savoirs muets, Secrets de chats etc
Une lecture rapide et plaisante. J'ai lu les fragments dans l'ordre à cause du défi (et de mes TOC de lecture ) mais on peut piocher au hasard et reposer le livre.
L'autrice est bien mystérieuse, ce serait "un heureux trio de jeunes Françaises ayant vécu au Japon" mais les anecdotes font plutôt penser à quelqu'un qui serait né dans les années 60 ou 70. Google ne m'a pas permis de résoudre le mystère, à la Elena Ferrante. Il existe un autre ouvrage de la même autrice: Au Japon ceux qui s'aiment ne disent pas je t'aime, je l'achèterai peut-être, d'autant plus que celui que j'ai lu a confirmé une fois de plus mes affinités avec la civilisation japonaise.
PS: J'avais bien aimé Salem pendant ma phase "vampires" et apprécié la peinture de la petite ville que sait si bien faire Stephen King mais le côté "mythologie vampirique" m'avait moins convaincu (souvenirs assez flous tout de même).
- MalavitaÉrudit
Défi commencé avec deux BD empruntées avant les vacances et qui permettent de valider l'item 20 : un livre dont l'un des personnages a vraiment existé avec Edouard Manet et Berthe Morisot. Une passion impressionniste de Michaël Le Galli et Marie Jaffredo. La BD m'a permis de replonger dans une partie de la vie de deux artistes impressionnistes que j'affectionne. En revanche, j'ai moins aimé les dernières pages qui ne dressent que la biographie de Manet...
La deuxième BD valide l'item 30 (ou le 20) : Un visage en couverture avec Alice Milliat : pionnière olympique de Chandre et Didier Quella-Guyot . On retrace la vie de cette femme du début du XXe siècle qui s'est battu pour que les femmes puissent pratiquer des sports et des compétitions. La BD alterne des planches de BD et des pages documentaires retraçant l'accès des femmes au sport au fil de l'histoire.
J'ai lu aussi une troisième BD mais je ne sais pas trop là où la classer, rebelle, effacement/disparition ou couverture essentiellement jaune... Je verrai plus tard !
La deuxième BD valide l'item 30 (ou le 20) : Un visage en couverture avec Alice Milliat : pionnière olympique de Chandre et Didier Quella-Guyot . On retrace la vie de cette femme du début du XXe siècle qui s'est battu pour que les femmes puissent pratiquer des sports et des compétitions. La BD alterne des planches de BD et des pages documentaires retraçant l'accès des femmes au sport au fil de l'histoire.
J'ai lu aussi une troisième BD mais je ne sais pas trop là où la classer, rebelle, effacement/disparition ou couverture essentiellement jaune... Je verrai plus tard !
- InvitéInvité
Je suis plutôt conquise par mon premier livre du défi "La Promesse " de Damon Galgut pour le Booker Prize. C'est l'histoire d'une famille Afrikaner qui vit à Prétoria en Afrique du sud, de 1986 à 2018. Quand la mère meurt au début du roman, elle fait une promesse à leur domestique noire, mais cette promesse sera-t-elle tenue ?
Un roman assez sombre mais mordant sur les relations familiales et humaines, la religion, l'histoire de l'Afrique du Sud. Il y aussi un jeu énonciatif et un travail sur le style intéressants. Ce n'est pas un coup de cœur mais je le recommande tout de même.
Pour l'item Religieux , religieuse, je vous conseille chaudement Les Simples de Yannick Grannec , que j'ai lu l'an dernier. Un roman historique qui se passe au 16ème siècle dans une abbaye.
Un roman assez sombre mais mordant sur les relations familiales et humaines, la religion, l'histoire de l'Afrique du Sud. Il y aussi un jeu énonciatif et un travail sur le style intéressants. Ce n'est pas un coup de cœur mais je le recommande tout de même.
Pour l'item Religieux , religieuse, je vous conseille chaudement Les Simples de Yannick Grannec , que j'ai lu l'an dernier. Un roman historique qui se passe au 16ème siècle dans une abbaye.
- lagoulueNiveau 8
Les Princes du sang, Gilbert Schlogel (auteur aussi de Victoire ou la douleur des femmes, dont l'adaptation en téléfilm avec Marie Trintignant m'avait touchée il y a quelques années) :
Un roman très instructif qui, par le biais d'une lignée, retrace l'histoire de la médecine depuis le milieu du XVIIIe siècle. Ce fut une lecture parfois dure car je ne supporte pas bien (comme beaucoup cela dit j'imagine) les problèmes médicaux ; je suis une « hypocondriaque » de la douleur (la mienne ou celle des autres), encore plus depuis certains événements. Et, dans une bonne partie du livre, les opérations ont évidemment lieu sans anesthésie ! Mais j'ai réussi à dépasser cet aspect des choses, notamment parce que cela est raconté sans complaisance dans l'horreur. Il y a quelques moments où la douleur et les opérations sont rapportées, mais cela est fait d'une manière très intéressante (pas pour faire « gore »). Cela est même parfois rendu de façon amusante ( quand on suit une opération via le regard d'une jeune bonne sœur qui a la bonne idée de s'évanouir au moment où vous-mêmes auriez tourné de l' œil si la description s'était poursuivie !). Une remarque en milieu de livre correspond à une idée qui me trotte dans la tête depuis longtemps : « Ils ne comprennent pas notre insistance à vouloir améliorer les conditions de vie de ces pauvres garçons. C'est tout juste s'ils ne trouvent pas injuste que nous nous acharnions à les empêcher de mourir. » … C'est la 2e phrase surtout qui m'interpelle... Je trouve ça souvent si douloureux de survivre ; je me suis souvent demandé si je ne préférerais pas mourir plus franchement et rapidement que supporter tout ce que certains supportent !
J'ai trouvé les personnages intéressants et attachants ; j'ai aimé l'idée de transmission (du métier de médecin, certes, mais aussi transmission à travers les écrits que chacun laisse). J'ai beaucoup apprécié le contexte historique. Un de mes plaisirs de lecture, c'est lorsque mes lectures se « télescopent », se répondent et me permettent de compléter les représentations que j'avais. Or ce fut le cas plusieurs fois pendant ce livre, notamment avec la partie autour des années révolutionnaires, celle évoquant la guerre de Crimée, le personnage de Florence Nightingale...
J'ai pas mal hésité sur le numéro de défi que cela allait me faire valider : il convient pour le 7 (au moins 3 personnages principaux), le 11 (plus de 800 p.), le 25 (saga familiale), le 33 (religieuses – sachant que ce livre m'a un peu fait prendre conscience de la situation de celles-ci pendant la Terreur... Mais, je trouve cela quand même anecdotique ... Et le roman cité par grace atwood me fait de l'œil maintenant!), 44 (épidémies : la variole) ... Mais bon, je crois qu'il faut être raisonnable et assurer ses arrières. Donc je me débarrasse du défi 11 : un livre de « plus de 800 p. » !
Un roman très instructif qui, par le biais d'une lignée, retrace l'histoire de la médecine depuis le milieu du XVIIIe siècle. Ce fut une lecture parfois dure car je ne supporte pas bien (comme beaucoup cela dit j'imagine) les problèmes médicaux ; je suis une « hypocondriaque » de la douleur (la mienne ou celle des autres), encore plus depuis certains événements. Et, dans une bonne partie du livre, les opérations ont évidemment lieu sans anesthésie ! Mais j'ai réussi à dépasser cet aspect des choses, notamment parce que cela est raconté sans complaisance dans l'horreur. Il y a quelques moments où la douleur et les opérations sont rapportées, mais cela est fait d'une manière très intéressante (pas pour faire « gore »). Cela est même parfois rendu de façon amusante ( quand on suit une opération via le regard d'une jeune bonne sœur qui a la bonne idée de s'évanouir au moment où vous-mêmes auriez tourné de l' œil si la description s'était poursuivie !). Une remarque en milieu de livre correspond à une idée qui me trotte dans la tête depuis longtemps : « Ils ne comprennent pas notre insistance à vouloir améliorer les conditions de vie de ces pauvres garçons. C'est tout juste s'ils ne trouvent pas injuste que nous nous acharnions à les empêcher de mourir. » … C'est la 2e phrase surtout qui m'interpelle... Je trouve ça souvent si douloureux de survivre ; je me suis souvent demandé si je ne préférerais pas mourir plus franchement et rapidement que supporter tout ce que certains supportent !
J'ai trouvé les personnages intéressants et attachants ; j'ai aimé l'idée de transmission (du métier de médecin, certes, mais aussi transmission à travers les écrits que chacun laisse). J'ai beaucoup apprécié le contexte historique. Un de mes plaisirs de lecture, c'est lorsque mes lectures se « télescopent », se répondent et me permettent de compléter les représentations que j'avais. Or ce fut le cas plusieurs fois pendant ce livre, notamment avec la partie autour des années révolutionnaires, celle évoquant la guerre de Crimée, le personnage de Florence Nightingale...
J'ai pas mal hésité sur le numéro de défi que cela allait me faire valider : il convient pour le 7 (au moins 3 personnages principaux), le 11 (plus de 800 p.), le 25 (saga familiale), le 33 (religieuses – sachant que ce livre m'a un peu fait prendre conscience de la situation de celles-ci pendant la Terreur... Mais, je trouve cela quand même anecdotique ... Et le roman cité par grace atwood me fait de l'œil maintenant!), 44 (épidémies : la variole) ... Mais bon, je crois qu'il faut être raisonnable et assurer ses arrières. Donc je me débarrasse du défi 11 : un livre de « plus de 800 p. » !
- EloahExpert spécialisé
*Ombre* a écrit:Je me suis ennuyée aussi avec Blackwater. J'avais l'impression de voir se dérouler une pure mécanique, avec une intériorité des personnages très réduite.
AsarteLilith a écrit:
Après oui, Blackwater a un côté répétitif et pas vraiment de psychologie des personnages. Mais je ne sais pas pourquoi, je n'ai pas pu décrocher. Et les couvertures sont de vrais bijoux, qui contiennent aussi de référénces au livre dans les ornements.
Je ne trouve pas que la psychologie des personnages soit limitée dans Blackwater ! Moi ce que j'aime (je n'ai lu que 3 tomes sur 6 pour le moment) ce sont les touches de fantastique autour du personnage d'Elinor, légères mais qu'on ne peut ignorer et qui ainsi créent une ambiance inquiétante.
Caspar a écrit:Deuxième item du défi terminé: "fragments"
Ces choses qui font battre le cœur, au Japon et ailleurs, d'Elena Janvier, dans la collection Arléa Poche, de très jolis petits livres.
Il s'agit d'un recueil d'aphorismes, citations et anecdotes personnelles, visiblement inspiré par les Notes de Chevet de Sei Shonagon, donc ce sont bien des "fragments", classés par chapitres: Choses apprises au japon, Choses lumineuses, Savoirs muets, Secrets de chats etc
Une lecture rapide et plaisante. J'ai lu les fragments dans l'ordre à cause du défi (et de mes TOC de lecture ) mais on peut piocher au hasard et reposer le livre.
L'autrice est bien mystérieuse, ce serait "un heureux trio de jeunes Françaises ayant vécu au Japon" mais les anecdotes font plutôt penser à quelqu'un qui serait né dans les années 60 ou 70. Google ne m'a pas permis de résoudre le mystère, à la Elena Ferrante. Il existe un autre ouvrage de la même autrice: Au Japon ceux qui s'aiment ne disent pas je t'aime, je l'achèterai peut-être, d'autant plus que celui que j'ai lu a confirmé une fois de plus mes affinités avec la civilisation japonaise.
PS: J'avais bien aimé Salem pendant ma phase "vampires" et apprécié la peinture de la petite ville que sait si bien faire Stephen King mais le côté "mythologie vampirique" m'avait moins convaincu (souvenirs assez flous tout de même).
Je ne connaissais pas ce livre et tu me donnes très envie de le découvrir !
- AsarteLilithBon génie
Ambiance très spéciale, oui, et impossible de décrocher. Le personnage d'Elinor, ainsi que celui de Mary-Love, m'ont fascinée.
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Moi j'ai adoré toute la saga Blackwater, je la mettrai dans mon top 5 2022 même si je n'ai pas encore posté sur ce fil là !
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- AnguaGrand sage
J'ai moi aussi adoré Blackwater, que j'ai lu goulûment, en attendant qu'il se passe quelque chose... qui parfois n'arrivait jamais.
- AsarteLilithBon génie
C'est plutôt le récit d'une ambiance familiale, je dirais.
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- gregforeverGrand sage
J'ai lu les 3 premiers et revendu la série sur vinted; pas plus accroché que ça. Et j'ai eu l'impression en commençant le 4 que ce n'était pas dans l'ordre, ce que je déteste.
- lagoulueNiveau 8
C'est tout à fait ce que j'ai ressenti ! J'ai couru un peu partout pour acheter le 5 et le 6, terriblement appâtée... Je crois que j'attendais plus d' "explications" sur Elinor finalement, sur son monde.Angua a écrit:J'ai moi aussi adoré Blackwater, que j'ai lu goulûment, en attendant qu'il se passe quelque chose... qui parfois n'arrivait jamais.
- AsarteLilithBon génie
C'est vrai qu'au final, rien n'est dit dessus, ni sur son arrivée.
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- lagoulueNiveau 8
Oui, terriblement frustrant, et un poil décevant car j'avais vraiment cette attente... Après je ne peux pas nier que moi aussi ça a été de l'ordre de la dévoration !
- Reine MargotDemi-dieu
J'ai été déçue par Blackwater, l'ambiance est séduisante et le personnage principal d'Elinor aussi, mais on reste sur sa faim.
Je n'ai lu que le 1er tome et je n'ai pas eu envie de continuer.
Je n'ai lu que le 1er tome et je n'ai pas eu envie de continuer.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- lagoulueNiveau 8
Oui, je comprends tout à fait l'abandon. En fait j'en ressors avec l'impression d'avoir cédé à un miroir aux alouettes ... Reste les belles couvertures...
- CasparProphète
À propos de sagas familiales, quelqu'un a essayé la Saga des Cazalet d'Elizabeth Jane Howard ?
- SphinxProphète
J'ai vu les Blackwater à la librairie et j'ai eu effectivement l'oeil attiré par la couverture mais il faut dire que globalement vous ne les vendez pas si bien que ça :lol:
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- gregforeverGrand sage
C'est formidable je conseille +++++++Caspar a écrit:À propos de sagas familiales, quelqu'un a essayé la Saga des Cazalet d'Elizabeth Jane Howard ?
- lagoulueNiveau 8
Ah, celle-là par contre, elle ne m'a pas déçue ! Je vais sûrement lire le dernier pour l'item 25.
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