- lagoulueNiveau 8
Ah, celle-là par contre, elle ne m'a pas déçue ! Je vais sûrement lire le dernier pour l'item 25.
- AsarteLilithBon génie
Sphinx a écrit:J'ai vu les Blackwater à la librairie et j'ai eu effectivement l'oeil attiré par la couverture mais il faut dire que globalement vous ne les vendez pas si bien que ça :lol:
Vu que les tomes sont à un prix plutôt élevé pour un poche selon moi(8,40€) je te propose de voir en médiathèque s'ils l'ont. Après, franchement, j'ai adoré et ça reste une découverte.
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- CasparProphète
gregforever a écrit:C'est formidable je conseille +++++++Caspar a écrit:À propos de sagas familiales, quelqu'un a essayé la Saga des Cazalet d'Elizabeth Jane Howard ?
Bon, je vais y réfléchir sérieusement alors, et commencer par télécharger un extrait sur ma liseuse (légalement je précise). Sinon j'avais prévu La fortune des Rougon de Zola
Si certaines cherchent des idées pour "épidémies et pandémies" je conseille En un monde parfait de Laura Kasischke: ça commence comme un roman à l'au de ose, un jolie hôtesse de l'air épouse un beau pilote veuf et s'installe avec lui et ses deux enfants, on entend vaguement parler d'une nouvelle maladie "la grippe de Phœnix", rien de bien grave au début et puis petit à petit... Pas de violence, rien de spectaculaire à part le monde qui se délite peu à peu en arrière-plan (glaçant mais non plus dénué d'espoir).
On n'est même pas en 2023 mais je suis déjà très heureux de ce défi, je sens que ça va me motiver à piocher dans ma PAL, avec l'émulation de voir les listes des autres participantes progresser, de rédiger des comptes-rendus et de lire celui des autres.
Pas besoin d'écriture inclusive car j'ai l'impression que je suis le seul homme sur ce fil...
- SphinxProphète
AsarteLilith a écrit:Sphinx a écrit:J'ai vu les Blackwater à la librairie et j'ai eu effectivement l'oeil attiré par la couverture mais il faut dire que globalement vous ne les vendez pas si bien que ça :lol:
Vu que les tomes sont à un prix plutôt élevé pour un poche selon moi(8,40€) je te propose de voir en médiathèque s'ils l'ont. Après, franchement, j'ai adoré et ça reste une découverte.
J'habite à l'étranger, je crains fort que si je le trouve ça soit en allemand et pas à mon niveau (Du coup je ne suis pas inscrite à la médiathèque.)
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- DanskaProphète
Sphinx a écrit:J'ai vu les Blackwater à la librairie et j'ai eu effectivement l'oeil attiré par la couverture mais il faut dire que globalement vous ne les vendez pas si bien que ça :lol:
Pareil, je suis tout de même allée regarder les résumés par acquit de conscience mais finalement je passe mon tour
En attendant j'ai fini le Lion de Macédoine de David Gemmell, dans l'item "fantasy historique" ; La fille de la supérette de Sayaka Murata pour l'item "un livre traduit du japonais" et La tresse de Laetitia Colombani, pour "Un livre qui a au moins trois personnages principaux". Et j'ai commencé La bibliothèque des cœurs cabossés de Katarina Bivald pour "Un livre dont le titre contient 2 fois la lettre O."
Le Lion de Macédoine : une tétralogie qui retrace toute une période de l'histoire de la Grèce antique à travers la vie de Parménion, connu pour avoir été un des principaux généraux d'Alexandre le Grand. Les deux premiers tomes sont très romancés puisque Gemmell imagine l'enfance et l'adolescence de notre héros à Sparte, son départ de la ville dans des circonstances dramatiques puis sa revanche avec la libération de Thèbes (bataille historiquement attestée, mais la présence de Parménion à cette bataille est inventée). Ensuite le récit renoue avec la réalité historique avec l'arrivée de Parménion en Macédoine auprès du roi Philippe, père de celui qui deviendra Alexandre le Grand. Écriture sobre et efficace, récit remarquable en ce qu'il mêle avec brio des éléments historiques (le caractère notoirement versatile d'Alexandre) et des éléments de pure fantasy (ses phases de cruauté seraient liées à la présence d'une entité maléfique qui tente de s'incarner à travers lui). Un des Gemmell que je préfère, moins "fantasy" que les autres mais très bien documenté.
La fille de la supérette : on suit l'héroïne, jeune femme japonaise occupant un emploi dans un konbini (= une supérette), et dont l'entourage s'inquiète de sa situation (pas mariée, pas de "vrai" emploi). Un livre assez court, qui a visiblement eu un gros succès au Japon et dont les traductions se sont bien vendues. Pour ma part je n'ai pas trop accroché : il se lit aisément et apporte un début de regard intéressant sur la rigidité des conventions au Japon, mais il reste très superficiel. Difficile également de s'attacher à l'héroïne, qui a manifestement des tendances autistes légères sans que ses particularités ne soient jamais clairement expliquées.
La Tresse : un livre assez court également et qui se lit d'une traite. Smita, Giulia, Sarah : trois femmes, trois pays, trois âges, trois situations familiales, trois combats à mener. L'une rêve de voir sa fille échapper au destin auquel la condamne sa naissance ; la deuxième se trouve confrontée à la disparition de son père et à la menace de faillite qui pèse sur l'entreprise familiale ; la troisième, avocate renommée qui mène sa carrière tambour battant, apprend soudain qu'elle est malade... L'unique lien - ténu - entre les trois n'est dévoilé qu'à la toute fin du livre. Un livre bien écrit, profondément humain, bouleversant par moments, révoltant à d'autres - quand on découvre les conditions de vie abominables des femmes en Inde mais aussi la lente discrimination à l'égard des personnes malades notamment - bref une belle découverte. Dommage qu'il n'y ait pas de suite, j'aurais aimé les retrouver toutes les trois !
Je l'ai classé dans l'item "trois personnages principaux" pour l'instant, mais il convient aussi pour "une couverture essentiellement jaune".
- CasparProphète
J'ai lu La fille de la supérette et j'avais bien aimé, il y a quelque chose de Bartleby dans cette héroïne qui refuse de se conformer à ce qui est attendu d'elle. Il me semble que c'est assez autobiographique, l'autrice ayant travaillé très longtemps dans une convenience store. Gros succès dans les pays anglophones.
- DanskaProphète
Caspar a écrit:J'ai lu La fille de la supérette et j'avais bien aimé, il y a quelque chose de Bartleby dans cette héroïne qui refuse de se conformer à ce qui est attendu d'elle. Il me semble que c'est assez autobiographique, l'autrice ayant travaillé très longtemps dans une convenience store. Gros succès dans les pays anglophones.
Oui, c'est ce que j'ai lu aussi au sujet de ce livre. Mais ça n'aura pas été un coup de cœur pour moi
(pas une déception non plus remarque, juste un livre qui ne me laissera pas une grosse impression.)
- CasparProphète
Danska a écrit:Caspar a écrit:J'ai lu La fille de la supérette et j'avais bien aimé, il y a quelque chose de Bartleby dans cette héroïne qui refuse de se conformer à ce qui est attendu d'elle. Il me semble que c'est assez autobiographique, l'autrice ayant travaillé très longtemps dans une convenience store. Gros succès dans les pays anglophones.
Oui, c'est ce que j'ai lu aussi au sujet de ce livre. Mais ça n'aura pas été un coup de cœur pour moi
(pas une déception non plus remarque, juste un livre qui ne me laissera pas une grosse impression.)
Son deuxième roman tient plus de la SF...peut-être que ça t'intéressera davantage.
- AphrodissiaMonarque
Hello !
Petit compte rendu de la semaine avec les deux premiers livres lus pour le défi, deux livres que j'ai beaucoup appréciés.
Défi 42: un livre dont le titre contient deux fois la lettre O: Rose Royal de Nicolas Mathieu.
Ce livre, édité chez Babel - Actes sud (défi 15), comprend deux courts romans de moins de 100 pages: Rose Royal et La retraite du juge Wagner. Nicolas Mathieu y dépeint le quotidien de personnages ordinaires mais solitaires, un peu en marge de la société sans être marginaux. Rose est une secrétaire quinquagénaire, assez blasée en ce qui concerne les relations amoureuses et qui se lance néanmoins dans une relation avec un homme qui ne la satisfait pas. Le juge Wagner se prend d'affection pour un jeune délinquant qu'il espère remettre sur le droit chemin.
Ce livre convient également pour le défi 18 (Money money money) car dans ces histoires l'argent est le nerf de la guerre: celui de Luc qui dépense sans compter pour s'attacher Rose, celui du juge Wagner, victime d'un braquage. Il convient aussi pour le défi 45 (Effacement, disparition), car c'est aussi l'effacement de Rose que l'on peut lire dans cette relation où elle s'enfonce et qui est contraire à ses idées de femme libre; et éventuellement aussi, la couverture est très belle mais c'est mon compagnon qui a acheté le livre et je ne sais pas si c'est pour cette raison-là.
Défi 50: Vous avez acheté ce livre parce que la couverture est très belle: Khalil de Yasmina Khadra
S'il n'y a pas eu d'attentat dans le RER le 13 novembre 2015, c'est parce que la ceinture de Khalil n'a pas explosé. Le roman, qui épouse son point de vue, raconte les tribulations de ce jeune kamikaze, comment il en est arrivé là et les conséquences de son échec. Pourtant, autour de lui, dans sa famille, chez ses amis, la parole qui domine est celle de la condamnation des actes de terrorisme. Nous l'accompagnons dans son cheminement intérieur tandis que la mort rode autour de lui: si on comprend les raisons de ses agissements, je trouve qu'on n'éprouve pour lui ni sympathie, ni compassion et en cela, le roman est assez réussi malgré quelques rebondissements un peu rocambolesques, certes, mais utiles au message de l'auteur.
Cela faisait plus d'un an que j'avais acheté ce livre (défi 3). Il pourrait aussi convenir au défi 45 puisqu'il évoque l'effacement du kamikaze dans une cause qu'il estime plus importante que sa vie. J'hésite tout de même à le faire entrer dans le défi 9 (dieu(x)) parce que je trouve que, même si on parle forcément de religion dans ce roman, on n'y parle pas tant que cela de Dieu, mais ce serait sans doute acceptable.
Petit compte rendu de la semaine avec les deux premiers livres lus pour le défi, deux livres que j'ai beaucoup appréciés.
Défi 42: un livre dont le titre contient deux fois la lettre O: Rose Royal de Nicolas Mathieu.
Ce livre, édité chez Babel - Actes sud (défi 15), comprend deux courts romans de moins de 100 pages: Rose Royal et La retraite du juge Wagner. Nicolas Mathieu y dépeint le quotidien de personnages ordinaires mais solitaires, un peu en marge de la société sans être marginaux. Rose est une secrétaire quinquagénaire, assez blasée en ce qui concerne les relations amoureuses et qui se lance néanmoins dans une relation avec un homme qui ne la satisfait pas. Le juge Wagner se prend d'affection pour un jeune délinquant qu'il espère remettre sur le droit chemin.
Ce livre convient également pour le défi 18 (Money money money) car dans ces histoires l'argent est le nerf de la guerre: celui de Luc qui dépense sans compter pour s'attacher Rose, celui du juge Wagner, victime d'un braquage. Il convient aussi pour le défi 45 (Effacement, disparition), car c'est aussi l'effacement de Rose que l'on peut lire dans cette relation où elle s'enfonce et qui est contraire à ses idées de femme libre; et éventuellement aussi, la couverture est très belle mais c'est mon compagnon qui a acheté le livre et je ne sais pas si c'est pour cette raison-là.
Défi 50: Vous avez acheté ce livre parce que la couverture est très belle: Khalil de Yasmina Khadra
S'il n'y a pas eu d'attentat dans le RER le 13 novembre 2015, c'est parce que la ceinture de Khalil n'a pas explosé. Le roman, qui épouse son point de vue, raconte les tribulations de ce jeune kamikaze, comment il en est arrivé là et les conséquences de son échec. Pourtant, autour de lui, dans sa famille, chez ses amis, la parole qui domine est celle de la condamnation des actes de terrorisme. Nous l'accompagnons dans son cheminement intérieur tandis que la mort rode autour de lui: si on comprend les raisons de ses agissements, je trouve qu'on n'éprouve pour lui ni sympathie, ni compassion et en cela, le roman est assez réussi malgré quelques rebondissements un peu rocambolesques, certes, mais utiles au message de l'auteur.
Cela faisait plus d'un an que j'avais acheté ce livre (défi 3). Il pourrait aussi convenir au défi 45 puisqu'il évoque l'effacement du kamikaze dans une cause qu'il estime plus importante que sa vie. J'hésite tout de même à le faire entrer dans le défi 9 (dieu(x)) parce que je trouve que, même si on parle forcément de religion dans ce roman, on n'y parle pas tant que cela de Dieu, mais ce serait sans doute acceptable.
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Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- SphinxProphète
J'ai commencé avec des polars Je rapporte tous les romans policiers que j'achète à ma mère, et elle met ceux qu'elle achète dans ma chambre chez elle, ce qui fait que j'ai une pile en souffrance que je ne réussissais pas à faire descendre depuis de nombreux mois... (Bon et je lui en ai demandé d'autres en rapport avec le défi, notamment du japonais, et j'ai lu un vieux Agatha Christie qui traînait, et j'ai acheté des livres aussi, ce qui fait qu'au lieu de descendre un peu la pile est remontée )
13. Un titre de moins de cinq lettres. : Eva Björg Ægisdóttir, Elma. Elma est le nom de l’inspectrice de police qui, revenue dans sa petite ville natale, enquête sur l’affaire, le cadavre d’une femme retrouvé au pied d’un phare. Un polar islandais sympa, loin des histoires de tueurs en série aux crimes gore qu’on trouve à foison dans les romans policiers nordiques. L’histoire se tient bien, un peu mitigée par contre sur l’écriture que j’ai trouvée un peu plate avec quelques phrases maladroites (mais ça peut être la traduction) et le changement constant de point de vue (on ne suit pas seulement Elma mais plusieurs femmes mêlées à l’histoire sans compter les flashbacks de la victime, je n’aime pas trop quand ça change tout le temps).
21. Un livre dont le titre contient un mot ou une expression qui renvoie au calendrier : Søren Sveistrup, Octobre. Roman connu qui a donnée lieu à une série Netflix non moins connue (ma mère et mes cousins la regardaient à Noël dernier mais j’ai essayé de ne pas voir pour ne pas me spoiler le livre). Pour le coup, c’est un roman policier nordique avec tueur en série, crimes gore (et enquêteur déglingué), ça m’a fait penser un peu à Jo Nesbø. L’intrigue est bien ficelée, jusqu’à la fin (j’ai trouvé que la révélation sortait un peu de nulle part à vrai dire, mais bon, ça passe, l’écriture est solide.
(Devinerez-vous combien de copier-coller j’ai dû faire pour réussir à rédiger ce message?)
- J'ai aussi lu Agatha Christie, La dernière énigme. Un Miss Marple que je ne me rappelais pas avoir lu, plutôt classique : on suit des jeunes gens charmants qui courent partout en cardigan pour résoudre l’affaire, Miss Marple papote et tricote en se faisant inviter partout à prendre le thé, et elle nous révèle à la fin que tout était là sous notre nez depuis le début. Je préfère Miss Marple à Hercule Poirot (sauf dans les adaptations avec David Suchet ) parce que d’ordinaire j’ai un peu moins l’impression d’être prise pour un jambon avec des indices qu’on ne nous révèle pas avant la toute fin (mais je préfère quand même Miss Silver à Miss Marple). J'hésite encore un peu à le mettre dans le défi "couverture jaune" (c'est cette édition)
parce que j'avais prévu un autre livre pour cet item, alors je le garde sous le coude pour l'instant, on verra.
13. Un titre de moins de cinq lettres. : Eva Björg Ægisdóttir, Elma. Elma est le nom de l’inspectrice de police qui, revenue dans sa petite ville natale, enquête sur l’affaire, le cadavre d’une femme retrouvé au pied d’un phare. Un polar islandais sympa, loin des histoires de tueurs en série aux crimes gore qu’on trouve à foison dans les romans policiers nordiques. L’histoire se tient bien, un peu mitigée par contre sur l’écriture que j’ai trouvée un peu plate avec quelques phrases maladroites (mais ça peut être la traduction) et le changement constant de point de vue (on ne suit pas seulement Elma mais plusieurs femmes mêlées à l’histoire sans compter les flashbacks de la victime, je n’aime pas trop quand ça change tout le temps).
21. Un livre dont le titre contient un mot ou une expression qui renvoie au calendrier : Søren Sveistrup, Octobre. Roman connu qui a donnée lieu à une série Netflix non moins connue (ma mère et mes cousins la regardaient à Noël dernier mais j’ai essayé de ne pas voir pour ne pas me spoiler le livre). Pour le coup, c’est un roman policier nordique avec tueur en série, crimes gore (et enquêteur déglingué), ça m’a fait penser un peu à Jo Nesbø. L’intrigue est bien ficelée, jusqu’à la fin (j’ai trouvé que la révélation sortait un peu de nulle part à vrai dire, mais bon, ça passe, l’écriture est solide.
(Devinerez-vous combien de copier-coller j’ai dû faire pour réussir à rédiger ce message?)
- J'ai aussi lu Agatha Christie, La dernière énigme. Un Miss Marple que je ne me rappelais pas avoir lu, plutôt classique : on suit des jeunes gens charmants qui courent partout en cardigan pour résoudre l’affaire, Miss Marple papote et tricote en se faisant inviter partout à prendre le thé, et elle nous révèle à la fin que tout était là sous notre nez depuis le début. Je préfère Miss Marple à Hercule Poirot (sauf dans les adaptations avec David Suchet ) parce que d’ordinaire j’ai un peu moins l’impression d’être prise pour un jambon avec des indices qu’on ne nous révèle pas avant la toute fin (mais je préfère quand même Miss Silver à Miss Marple). J'hésite encore un peu à le mettre dans le défi "couverture jaune" (c'est cette édition)
parce que j'avais prévu un autre livre pour cet item, alors je le garde sous le coude pour l'instant, on verra.
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
AsarteLilith a écrit:Sphinx a écrit:J'ai vu les Blackwater à la librairie et j'ai eu effectivement l'oeil attiré par la couverture mais il faut dire que globalement vous ne les vendez pas si bien que ça :lol:
Vu que les tomes sont à un prix plutôt élevé pour un poche selon moi(8,40€) je te propose de voir en médiathèque s'ils l'ont. Après, franchement, j'ai adoré et ça reste une découverte.
Je l'ai lu enVO et en numérique donc côté prix ça ne revient pas au même.
La saga prend son temps et l'intérêt se déploie au fur et à mesure, c'est intéressant de voir comment les relations familiales ont des conséquences sur les générations suivantes ! Et c'est aussi le récit de l'évolution d'une ville Le mélange de réalisme et de fantastique, la façon dont la singularité de Élinor est prise en compte...
C'est vraiment dans mon top 5 de 2022!
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- EloahExpert spécialisé
Caspar a écrit:
Si certaines cherchent des idées pour "épidémies et pandémies" je conseille En un monde parfait de Laura Kasischke: ça commence comme un roman à l'au de ose, un jolie hôtesse de l'air épouse un beau pilote veuf et s'installe avec lui et ses deux enfants, on entend vaguement parler d'une nouvelle maladie "la grippe de Phœnix", rien de bien grave au début et puis petit à petit... Pas de violence, rien de spectaculaire à part le monde qui se délite peu à peu en arrière-plan (glaçant mais non plus dénué d'espoir).
Merci pour le conseil car à part un manga (Parasite de Iwaakai), je n'avais pas d'idée pour cet item et de Laura Kasischke j'ai lu et adoré le terrible Esprit d'hiver.
- CasparProphète
Eloah a écrit:Caspar a écrit:
Si certaines cherchent des idées pour "épidémies et pandémies" je conseille En un monde parfait de Laura Kasischke: ça commence comme un roman à l'au de ose, un jolie hôtesse de l'air épouse un beau pilote veuf et s'installe avec lui et ses deux enfants, on entend vaguement parler d'une nouvelle maladie "la grippe de Phœnix", rien de bien grave au début et puis petit à petit... Pas de violence, rien de spectaculaire à part le monde qui se délite peu à peu en arrière-plan (glaçant mais non plus dénué d'espoir).
Merci pour le conseil car à part un manga (Parasite de Iwaakai), je n'avais pas d'idée pour cet item et de Laura Kasischke j'ai lu et adoré le terrible Esprit d'hiver.
Oui, Esprit d'hiver est génial aussi, il faudra que je lise ses autres romans.
- DanskaProphète
Eloah a écrit:Caspar a écrit:
Si certaines cherchent des idées pour "épidémies et pandémies" je conseille En un monde parfait de Laura Kasischke: ça commence comme un roman à l'au de ose, un jolie hôtesse de l'air épouse un beau pilote veuf et s'installe avec lui et ses deux enfants, on entend vaguement parler d'une nouvelle maladie "la grippe de Phœnix", rien de bien grave au début et puis petit à petit... Pas de violence, rien de spectaculaire à part le monde qui se délite peu à peu en arrière-plan (glaçant mais non plus dénué d'espoir).
Merci pour le conseil car à part un manga (Parasite de Iwaakai), je n'avais pas d'idée pour cet item et de Laura Kasischke j'ai lu et adoré le terrible Esprit d'hiver.
Je viens d'aller voir le résumé et les critiques de Esprit d'hiver, ça me tente bien. J'avais une autre idée pour le défi "lieu isolé", mais celui-ci a l'air de bien y correspondre en plus
- EloahExpert spécialisé
Danska a écrit:Eloah a écrit:Caspar a écrit:
Si certaines cherchent des idées pour "épidémies et pandémies" je conseille En un monde parfait de Laura Kasischke: ça commence comme un roman à l'au de ose, un jolie hôtesse de l'air épouse un beau pilote veuf et s'installe avec lui et ses deux enfants, on entend vaguement parler d'une nouvelle maladie "la grippe de Phœnix", rien de bien grave au début et puis petit à petit... Pas de violence, rien de spectaculaire à part le monde qui se délite peu à peu en arrière-plan (glaçant mais non plus dénué d'espoir).
Merci pour le conseil car à part un manga (Parasite de Iwaakai), je n'avais pas d'idée pour cet item et de Laura Kasischke j'ai lu et adoré le terrible Esprit d'hiver.
Je viens d'aller voir le résumé et les critiques de Esprit d'hiver, ça me tente bien. J'avais une autre idée pour le défi "lieu isolé", mais celui-ci a l'air de bien y correspondre en plus
Oui ça correspond parfaitement car à cause d'une tempête de neige des personnages se retrouvent coupés du monde et complètement isolés ... chez eux. C'est un huis clos.
- DanskaProphète
C'est bien ce qu'il me semblait, merci pour la confirmation
Seule question : au vu des critiques, est-il pertinent de commencer ce livre une veille de reprise, au risque de ne pas pouvoir interrompre la lecture avant une heure indue ?
Seule question : au vu des critiques, est-il pertinent de commencer ce livre une veille de reprise, au risque de ne pas pouvoir interrompre la lecture avant une heure indue ?
- RyuzakiNiveau 9
C'est reparti pour une nouvelle année de défis, bon courage à toustes . J'ai lu mon premier livre pour le premier janvier, ça commence bien.
Défi 1, Fils ou fille de… : L’adversaire, Emmanuel Carrère
Le 9 janvier 1993, Jean-Claude Romand, membre réputé de l’OMS, est emmené à l’hôpital suite à un incendie qui a emporté sa femme et ses jeunes enfants. Très vite, les enquêteurs découvrent qu’il a lui-même tué sa famille, ses parents, et surtout qu’il n’a jamais travaillé à l’OMS, ni passé ses diplômes de médecin.
Emmanuel Carrère, fils d’Hélène Carrère d’Encausse, revient sur ce drame. Il commence par raconter comment il a contacté Romand, puis fait un récit factuel de sa vie jusqu’au procès et à sa condamnation.
Au début du livre, Carrère écrit que si Jean-Claude Romand avait refusé qu’il écrive sur lui, il aurait écrit une fiction s’en inspirant. En un sens, je regrette un peu qu’il ne l’ait pas fait. Choisir la forme du compte-rendu fidèle de la réalité le limitait : il ne pouvait pas adopter le point de vue des acteurs du drame, construire des dialogues ou forger des hypothèses. Je ne dis pas que c’est mauvais, c’est bien écrit, captivant et j’ai pris plaisir à le lire, mais j’aurais peut-être aimé un peu plus d’audace dans la narration.
Verdict : intéressant
Défi 1, Fils ou fille de… : L’adversaire, Emmanuel Carrère
Carrère a écrit:Il avait suffi, le lendemain de l’incendie, de quelques coups de téléphone pour que s’effondre cette façade. Tout au long de l’instruction le juge n’a cessé de s’étonner que ces coups de téléphone n’aient pas été passés plus tôt, sans malice ni soupçon, simplement parce que, même quand on est « très cloisonné », travailler pendant dix ans sans que jamais votre femme ni vos amis vous appellent au bureau, cela n’existe pas. Il est impossible de penser à cette histoire sans se dire qu’il y a là un mystère et une explication cachée. Mais le mystère, c’est qu’il n’y a pas d’explication et que, si invraisemblable que cela paraisse, cela s’est passé ainsi.
Le 9 janvier 1993, Jean-Claude Romand, membre réputé de l’OMS, est emmené à l’hôpital suite à un incendie qui a emporté sa femme et ses jeunes enfants. Très vite, les enquêteurs découvrent qu’il a lui-même tué sa famille, ses parents, et surtout qu’il n’a jamais travaillé à l’OMS, ni passé ses diplômes de médecin.
Emmanuel Carrère, fils d’Hélène Carrère d’Encausse, revient sur ce drame. Il commence par raconter comment il a contacté Romand, puis fait un récit factuel de sa vie jusqu’au procès et à sa condamnation.
Au début du livre, Carrère écrit que si Jean-Claude Romand avait refusé qu’il écrive sur lui, il aurait écrit une fiction s’en inspirant. En un sens, je regrette un peu qu’il ne l’ait pas fait. Choisir la forme du compte-rendu fidèle de la réalité le limitait : il ne pouvait pas adopter le point de vue des acteurs du drame, construire des dialogues ou forger des hypothèses. Je ne dis pas que c’est mauvais, c’est bien écrit, captivant et j’ai pris plaisir à le lire, mais j’aurais peut-être aimé un peu plus d’audace dans la narration.
Verdict : intéressant
- SatelliteNiveau 9
Pour ma part, je commence sur les chapeaux de roue, mais je sais que le rythme va se ralentir avec la reprise:
Pour l'item 42 "deux O dans le titre", j'ai dévoré Rue des boutiques obscures de Patrick Modiano: j'avais beaucoup aimé Dora Bruder, et cette lecture me confirme que l'atmosphère qu'installe son écriture me touche beaucoup. Ici, il s'agit pour le narrateur amnésique, et détective privé, de chercher la trace de son passé. Une photo, des rencontres, des fausses pistes, mais pas éloignées de la vérité... et puis est-ce la vérité? En tout cas, je n'ai pas pu lâcher le livre avant d'être arrivée au bout.
Pour l'item 34 "enfance atypique", j'ai choisi Les demeurées de Jeanne Benameur, que j'ai depuis des années mais dont j'avais du mal à dépasser les deux premières pages (écriture hachée qui m'a rebutée). Je me suis un peu obstinée et finalement, après quelques pages, le style devient un peu plus ample. Un couple mère-fille à la marge, dans un village, et une institutrice sont les personnages principaux de ce récit resserré.
Pour l'item 40, un titre avec un adjectif dépréciatif, j'ai lu "Un vent mauvais" de Kaouther Adimi, lauréate du prix du roman des étudiants france culture. Il s'agit d'une fresque de l'Algérie depuis la colonisation jusqu'aux années 90, à travers l'histoire de trois personnages que l'on découvre enfants et que l'on suit jusqu'à l'âge de 60 ans environ, soumis aux aléas de l'histoire de leur pays. Une chouette lecture que je recommande.
Enfin je viens juste de terminer Requin de Bertrand Belin, pour l'item "effacement, disparition", et je me suis régalée: le roman, assez court, évoque une noyade en train de se produire et nous donne à lire les pensées du noyé, pendant cet événement. Sujet improbable, traité avec beaucoup d'humour, très bien écrit, j'ai trouvé cela assez jubilatoire. Décapitation d'un cygne, pêche de lait à Dieppe, fossiles du néolithique sont des exemples de sujets évoqués par notre mourant, avec beaucoup de finesse, de distance et d'humour. Je souris rarement en lisant, là j'ai même ri.
Pour l'item 42 "deux O dans le titre", j'ai dévoré Rue des boutiques obscures de Patrick Modiano: j'avais beaucoup aimé Dora Bruder, et cette lecture me confirme que l'atmosphère qu'installe son écriture me touche beaucoup. Ici, il s'agit pour le narrateur amnésique, et détective privé, de chercher la trace de son passé. Une photo, des rencontres, des fausses pistes, mais pas éloignées de la vérité... et puis est-ce la vérité? En tout cas, je n'ai pas pu lâcher le livre avant d'être arrivée au bout.
Pour l'item 34 "enfance atypique", j'ai choisi Les demeurées de Jeanne Benameur, que j'ai depuis des années mais dont j'avais du mal à dépasser les deux premières pages (écriture hachée qui m'a rebutée). Je me suis un peu obstinée et finalement, après quelques pages, le style devient un peu plus ample. Un couple mère-fille à la marge, dans un village, et une institutrice sont les personnages principaux de ce récit resserré.
Pour l'item 40, un titre avec un adjectif dépréciatif, j'ai lu "Un vent mauvais" de Kaouther Adimi, lauréate du prix du roman des étudiants france culture. Il s'agit d'une fresque de l'Algérie depuis la colonisation jusqu'aux années 90, à travers l'histoire de trois personnages que l'on découvre enfants et que l'on suit jusqu'à l'âge de 60 ans environ, soumis aux aléas de l'histoire de leur pays. Une chouette lecture que je recommande.
Enfin je viens juste de terminer Requin de Bertrand Belin, pour l'item "effacement, disparition", et je me suis régalée: le roman, assez court, évoque une noyade en train de se produire et nous donne à lire les pensées du noyé, pendant cet événement. Sujet improbable, traité avec beaucoup d'humour, très bien écrit, j'ai trouvé cela assez jubilatoire. Décapitation d'un cygne, pêche de lait à Dieppe, fossiles du néolithique sont des exemples de sujets évoqués par notre mourant, avec beaucoup de finesse, de distance et d'humour. Je souris rarement en lisant, là j'ai même ri.
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Notre âme est transitive. Il lui faut un objet, qui l'affecte, comme son complément direct, aussitôt. [Francis Ponge]
- floisaNiveau 9
Défi n°12: Roman qui se passe dans un lieu isolé ou une forêt: Entre ciel et terre, de Jón Kalman Stefánsson.
Se passe fin XIXe dans et autour d'un tout petit village au fin fond de l'Islande. J'avais découvert cet auteur en 2022, ce livre-ci a confirmé mon coup de coeur: c'est poétique sans être grandiloquent, c'est glaçant ET chaleureux, c'est très local ET très universel, magnifiquement traduit je pense car ça coule tout naturellement. Pas un pavé. Je vais enchaîner avec le 2ème tome de cette trilogie, qu'on m'avait offert en même temps, je trouverai bien à le caser dans un défi, j'espère.
Se passe fin XIXe dans et autour d'un tout petit village au fin fond de l'Islande. J'avais découvert cet auteur en 2022, ce livre-ci a confirmé mon coup de coeur: c'est poétique sans être grandiloquent, c'est glaçant ET chaleureux, c'est très local ET très universel, magnifiquement traduit je pense car ça coule tout naturellement. Pas un pavé. Je vais enchaîner avec le 2ème tome de cette trilogie, qu'on m'avait offert en même temps, je trouverai bien à le caser dans un défi, j'espère.
- CasparProphète
Item 15: Chez Actes Sud.
J'ai lu Les mémoires d'un chat de Hiro Arikawa. Ce n'est pas explicite mais l'autrice s'est visiblement inspirée du roman de Sôseki Je suis un chat, qui part du même principe: un chat raconte sa vie à la première personne, et c'est surtout un prétexte pour décrire les humains de façon comique et sarcastique (le roman Stray (Chat errant) du romancier anglais A.N. Wilson, plutôt destiné à la jeunesse, est du même style).
Le personnage principal, Satoru, est un jeune homme qui recueille un chat errant. Quelques années plus tard, des circonstances imprévues l'obligent à s'en séparer, à contrecœur: il entreprend donc une espèce de tour du Japon pour demander à des amis d'enfance ou à sa tante de bien vouloir adopter le chat et d'en prendre soin. Le tout est écrit dans un style assez enlevé et plaisant, sans doute proche du langage parlé, ce qui fait que la traduction semble parfois maladroite mais je n'aurais sans doute pas fait mieux. Au début j'ai trouvé ça assez anecdotique, et sans beaucoup d'intérêt et au fur et à mesure que le récit avance, il devient plus profond et plus grave. Le côté récit du voyage/travelogue à travers le Japon m'a aussi beaucoup plu et l'histoire se termine à Hokkaido, une île qui me fascine depuis longtemps.
Je commence le défi avec des livres assez courts et faciles à lire qui me donnent l'impression d'avancer vite, on verra ce que ça donne après la reprise.
PS: J'ai noté les titres (Entre ciel et terre, Requin pour de futures lectures...)
J'ai lu Les mémoires d'un chat de Hiro Arikawa. Ce n'est pas explicite mais l'autrice s'est visiblement inspirée du roman de Sôseki Je suis un chat, qui part du même principe: un chat raconte sa vie à la première personne, et c'est surtout un prétexte pour décrire les humains de façon comique et sarcastique (le roman Stray (Chat errant) du romancier anglais A.N. Wilson, plutôt destiné à la jeunesse, est du même style).
Le personnage principal, Satoru, est un jeune homme qui recueille un chat errant. Quelques années plus tard, des circonstances imprévues l'obligent à s'en séparer, à contrecœur: il entreprend donc une espèce de tour du Japon pour demander à des amis d'enfance ou à sa tante de bien vouloir adopter le chat et d'en prendre soin. Le tout est écrit dans un style assez enlevé et plaisant, sans doute proche du langage parlé, ce qui fait que la traduction semble parfois maladroite mais je n'aurais sans doute pas fait mieux. Au début j'ai trouvé ça assez anecdotique, et sans beaucoup d'intérêt et au fur et à mesure que le récit avance, il devient plus profond et plus grave. Le côté récit du voyage/travelogue à travers le Japon m'a aussi beaucoup plu et l'histoire se termine à Hokkaido, une île qui me fascine depuis longtemps.
Je commence le défi avec des livres assez courts et faciles à lire qui me donnent l'impression d'avancer vite, on verra ce que ça donne après la reprise.
PS: J'ai noté les titres (Entre ciel et terre, Requin pour de futures lectures...)
- frecheGrand sage
Eloah a écrit:Caspar a écrit:
Si certaines cherchent des idées pour "épidémies et pandémies" je conseille En un monde parfait de Laura Kasischke: ça commence comme un roman à l'au de ose, un jolie hôtesse de l'air épouse un beau pilote veuf et s'installe avec lui et ses deux enfants, on entend vaguement parler d'une nouvelle maladie "la grippe de Phœnix", rien de bien grave au début et puis petit à petit... Pas de violence, rien de spectaculaire à part le monde qui se délite peu à peu en arrière-plan (glaçant mais non plus dénué d'espoir).
Merci pour le conseil car à part un manga (Parasite de Iwaakai), je n'avais pas d'idée pour cet item et de Laura Kasischke j'ai lu et adoré le terrible Esprit d'hiver.
Il y a aussi Contagion de Robin Cook qui irait dans le thème
Bon, je me lance dans Le Soleil de Scorta qui peut convenir pour l'item 42.
- CasparProphète
freche a écrit:Eloah a écrit:Caspar a écrit:
Si certaines cherchent des idées pour "épidémies et pandémies" je conseille En un monde parfait de Laura Kasischke: ça commence comme un roman à l'au de ose, un jolie hôtesse de l'air épouse un beau pilote veuf et s'installe avec lui et ses deux enfants, on entend vaguement parler d'une nouvelle maladie "la grippe de Phœnix", rien de bien grave au début et puis petit à petit... Pas de violence, rien de spectaculaire à part le monde qui se délite peu à peu en arrière-plan (glaçant mais non plus dénué d'espoir).
Merci pour le conseil car à part un manga (Parasite de Iwaakai), je n'avais pas d'idée pour cet item et de Laura Kasischke j'ai lu et adoré le terrible Esprit d'hiver.
Il y a aussi Contagion de Robin Cook qui irait dans le thème
Ce ne sont pas les titres qui manquent pour cet item, des plus classiques comme Le journal de l'année de la peste de Defoe, Le hussard sur le toit de Giono, La peste de camus, aux plus récents comme Station Eleven d'Emily St-John Mandel, ou de la science-fiction: Je suis une légende, Le fléau etc J'en ai lu plusieurs autres récemment, un peu moins connus, mais je ne sais pas s'ils sont traduits en français.
- Reine MargotDemi-dieu
Pour l'item épidémie il y a la peste rouge de Jack London, court, et fait vraiment penser au COVID.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- nicole 86Expert spécialisé
Toujours pour le thème de l'épidémie
"L'aveuglement " de Saramago, un roman que certains neos avaient trouvé fort noir mais une réflexion intéressante sur les relations de pouvoir et ce qu'une personne est prête à endurer par amour. Un livre qui m'a marquée.
Édit Il faudrait que j'affronte Giono sinon je relirai Defoe ou Camus.
"L'aveuglement " de Saramago, un roman que certains neos avaient trouvé fort noir mais une réflexion intéressante sur les relations de pouvoir et ce qu'une personne est prête à endurer par amour. Un livre qui m'a marquée.
Édit Il faudrait que j'affronte Giono sinon je relirai Defoe ou Camus.
- *Ombre*Grand sage
Il y a aussi un recueil de nouvelles de Zweig intitulé La Scarlatine (nom d'une des nouvelles), d'une écriture sensible et délicate, comme toujours chez Zweig.
J'ai beaucoup aimé L'Aveuglement, en ce qui me concerne. Oui, c'est une lecture marquante.
J'ai beaucoup aimé L'Aveuglement, en ce qui me concerne. Oui, c'est une lecture marquante.
- nicole 86Expert spécialisé
Donc si je note Zweig, j'échappe au "Hussard " Tentation diabolique !
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