- MathadorEmpereur
Il faut croire que dans les faits les textes ne s'appliquent qu'aux familles qui ne déménagent pas. Même pour celles qui viennent d'ailleurs en France ce n'est pas toujours évident…dandelion a écrit:Si c’était vrai, pourquoi de nombreux expats’ rapportent-ils que leurs enfants se sont retrouvés sans affectation en revenant en France? Je croyais que c’était parce que justement ils avaient plus de seize ans et qu’on n’était pas obligé de les prendre.
Certes, mais le LG coûte moins cher que le LP à l'élève-année.dandelion a écrit:Il n’y a pas d’obligation à envoyer des ‘jeunes’ (le législateur a choisi un terme pour le moins vague) en lycée général.. Si on n’aime ni lire ni noircir de la copie, le lycée général, ce n’est pas l’endroit où aller étudier.
Donc « on » fait des « économies » (à court terme) dès qu'on évite d'envoyer en LP un élève qui pourrait avancer à l'ancienneté pendant 3 ans jusqu'à l'obtention du bac général.
- Manu7Expert spécialisé
TFS a écrit:https://www.snes.edu/article/retour-des-maths-en-premiere-a-la-rentree-2023-annonces-tronquees-sans-moyen-ni-ambition/
Pour revenir au sujet... voici l'analyse approfondie du snes sur les dernières annonces.
Je les trouve toutes très justes... et inquiétantes.
Oui et parmi le constat inquiétant, on évoque les programmes qui ne préparent pas correctement à la poursuite des études. C'est tout de même un comble !!! Car même si je ne supporte pas l'argument selon lequel les maths ne servent à rien dans la vie, le premier argument qui s'oppose à cette vision c'est que déjà c'est utile pour réussir son cursus. Et bien avec cette réforme même en choisissant math complémentaire ou spé math, certains élèves se retrouvent très mal formés pour la suite malgré une volonté de poursuivre les maths. Et bien entendu le pire c'est un programme de seconde qui prépare à la suite en spé première qui est aussi suivi par des élèves qui ne comptent pas poursuivre. En clair on demande aux élèves des efforts qui n'aboutissent à rien... Si bien que finalement un élève qui veut devenir PE en cessant les maths en seconde ne sera pas bien préparé non plus alors qu'il existe de nombreux choix de spé cohérents pour devenir PE sans prendre la spé math, et c'est valable pour de nombreuses orientations.
Les images de rustines et de magie sont très bien choisies, c'est vrai qu'on a supprimé un parcours L avec une option maths de 2 h (qui était déjà critiquable par rapport au Bac A1) et ensuite on rectifie cette "erreur" en redonnant 1,5 h c'est un joli tour de magie ! Même des grands mathématiciens sont tombés dans le panneau... Et pourtant un élève de CM2 sait encore que 1,5 < 2 mais pas tous et pour combien de temps ?
- ProtonExpert
Ce qui est inquiétant mais pas nouveau, c'est le manque de cohérence et de vision pour le pays.
On parle de relancer la filière du nucléaire, de réindustrialiser le pays, mais on ne cherche pas à se donner les moyens de bien former les jeunes aux mathématiques.
Il faut arrêter avec les difficultés en maths. C'est très souvent un manque d'effort et de travail. Je ne nie pas qu'il existe des enfants hermétiques à la logique mais ils ne sont pas si nombreux.
Le fait d'être en difficulté au lycée vient de l'absence de mathématiques au collège. Ils n'y font plus rien. C'est un fait. Tout passe dans les projets, le travail de groupe gnangnan, dans scratch, dans des problèmes tordus avec un contexte foireux, ... Bref résoudre une équation un peu technique avec des fractions, factoriser, manipuler des exposants, gérer des fractions avec plusieurs étages, des racines carrées, des fonctions, cela ne se fait plus et pourtant indispensable pour le lycée.
Le brevet est le monde de oui-oui, vide de contenu. Avec des exos totalement farfelus, ennuyeux, trop simples et qui ne permettent pas de développer réellement un raisonnement structuré et un travail technique.
Bref, ces annonces sont dans la continuité de Blanquer : de la com.
(ps : j'ai appris que l'année dernière une élève que j'avais en spé a refusé llg mpsi pour sciences po ... je ne sais pas si je vais m'en remettre ... voilà vers quoi les jeunes sont attirés maintenant ...)
On parle de relancer la filière du nucléaire, de réindustrialiser le pays, mais on ne cherche pas à se donner les moyens de bien former les jeunes aux mathématiques.
Quelqu’un qui a de réelles difficultés en mathématiques, lui imposer cette matière (où il ne suffit pas juste de réciter ) je vois pas à quoi ça va lui servir niveau curiosité. Au contraire, ça peut même le renfermer sur les autres matières.
Il faut arrêter avec les difficultés en maths. C'est très souvent un manque d'effort et de travail. Je ne nie pas qu'il existe des enfants hermétiques à la logique mais ils ne sont pas si nombreux.
Le fait d'être en difficulté au lycée vient de l'absence de mathématiques au collège. Ils n'y font plus rien. C'est un fait. Tout passe dans les projets, le travail de groupe gnangnan, dans scratch, dans des problèmes tordus avec un contexte foireux, ... Bref résoudre une équation un peu technique avec des fractions, factoriser, manipuler des exposants, gérer des fractions avec plusieurs étages, des racines carrées, des fonctions, cela ne se fait plus et pourtant indispensable pour le lycée.
Le brevet est le monde de oui-oui, vide de contenu. Avec des exos totalement farfelus, ennuyeux, trop simples et qui ne permettent pas de développer réellement un raisonnement structuré et un travail technique.
Bref, ces annonces sont dans la continuité de Blanquer : de la com.
(ps : j'ai appris que l'année dernière une élève que j'avais en spé a refusé llg mpsi pour sciences po ... je ne sais pas si je vais m'en remettre ... voilà vers quoi les jeunes sont attirés maintenant ...)
- RovoiNiveau 3
Proton a écrit:Ce qui est inquiétant mais pas nouveau, c'est le manque de cohérence et de vision pour le pays.
On parle de relancer la filière du nucléaire, de réindustrialiser le pays, mais on ne cherche pas à se donner les moyens de bien former les jeunes aux mathématiques.
Quelqu’un qui a de réelles difficultés en mathématiques, lui imposer cette matière (où il ne suffit pas juste de réciter ) je vois pas à quoi ça va lui servir niveau curiosité. Au contraire, ça peut même le renfermer sur les autres matières.
Il faut arrêter avec les difficultés en maths. C'est très souvent un manque d'effort et de travail. Je ne nie pas qu'il existe des enfants hermétiques à la logique mais ils ne sont pas si nombreux.
Le fait d'être en difficulté au lycée vient de l'absence de mathématiques au collège. Ils n'y font plus rien. C'est un fait. Tout passe dans les projets, le travail de groupe gnangnan, dans scratch, dans des problèmes tordus avec un contexte foireux, ... Bref résoudre une équation un peu technique avec des fractions, factoriser, manipuler des exposants, gérer des fractions avec plusieurs étages, des racines carrées, des fonctions, cela ne se fait plus et pourtant indispensable pour le lycée.
Le brevet est le monde de oui-oui, vide de contenu. Avec des exos totalement farfelus, ennuyeux, trop simples et qui ne permettent pas de développer réellement un raisonnement structuré et un travail technique.
Bref, ces annonces sont dans la continuité de Blanquer : de la com.
(ps : j'ai appris que l'année dernière une élève de mes élèves a refusé llg mpsi pour sciences po ... je ne sais pas si je vais m'en remettre ... voilà vers quoi les jeunes sont attirés maintenant ...)
Entièrement d'accord avec toi Proton.
C'est à croire que c'est intentionnel.
Tout est fait depuis des dizaines d'années pour que le pays sombre dans le marasme le plus profond.
- dandelionVénérable
Une phrase me chagrine dans l’article du SNES : « Ce faisant, il assume de continuer à creuser le fossé entre les meilleurs élèves en mathématiques, dont le niveau ne faisait aucunement question jusqu’ici et pour qui rien ne changera, et les élèves les plus éloignés de la discipline ». Je croyais que nous décrochions également en ce qui concerne les élèves les plus forts?Manu7 a écrit:TFS a écrit:https://www.snes.edu/article/retour-des-maths-en-premiere-a-la-rentree-2023-annonces-tronquees-sans-moyen-ni-ambition/
Pour revenir au sujet... voici l'analyse approfondie du snes sur les dernières annonces.
Je les trouve toutes très justes... et inquiétantes.
Oui et parmi le constat inquiétant, on évoque les programmes qui ne préparent pas correctement à la poursuite des études. C'est tout de même un comble !!! Car même si je ne supporte pas l'argument selon lequel les maths ne servent à rien dans la vie, le premier argument qui s'oppose à cette vision c'est que déjà c'est utile pour réussir son cursus. Et bien avec cette réforme même en choisissant math complémentaire ou spé math, certains élèves se retrouvent très mal formés pour la suite malgré une volonté de poursuivre les maths. Et bien entendu le pire c'est un programme de seconde qui prépare à la suite en spé première qui est aussi suivi par des élèves qui ne comptent pas poursuivre. En clair on demande aux élèves des efforts qui n'aboutissent à rien... Si bien que finalement un élève qui veut devenir PE en cessant les maths en seconde ne sera pas bien préparé non plus alors qu'il existe de nombreux choix de spé cohérents pour devenir PE sans prendre la spé math, et c'est valable pour de nombreuses orientations.
Les images de rustines et de magie sont très bien choisies, c'est vrai qu'on a supprimé un parcours L avec une option maths de 2 h (qui était déjà critiquable par rapport au Bac A1) et ensuite on rectifie cette "erreur" en redonnant 1,5 h c'est un joli tour de magie ! Même des grands mathématiciens sont tombés dans le panneau... Et pourtant un élève de CM2 sait encore que 1,5 < 2 mais pas tous et pour combien de temps ?
- VinZTDoyen
Absolument, même en spé maths le niveau a chuté pour au moins deux raisons structurelles (et évidemment la crise sanitaire n'a rien arrangé) :
— l'hétérogénéité des groupes
— le calendrier d'examen idiot qui oblige à bourriner (et donc à se contenter des applications de base au détriment du temps long et des approfondissements)
Donc même avec un programme de maths plus cohérent qu'avant sur le papier (mais pas plus costaud que celui des anciens S, faut arrêter cette légende) on se retrouve à niveler vers le bas. La lecture des sujets de bac de l'an passé est à cet égard instructive : verbeux, situations pseudo-concrètes à gogo, mais de technique et de raisonnement, bien peu.
— l'hétérogénéité des groupes
— le calendrier d'examen idiot qui oblige à bourriner (et donc à se contenter des applications de base au détriment du temps long et des approfondissements)
Donc même avec un programme de maths plus cohérent qu'avant sur le papier (mais pas plus costaud que celui des anciens S, faut arrêter cette légende) on se retrouve à niveler vers le bas. La lecture des sujets de bac de l'an passé est à cet égard instructive : verbeux, situations pseudo-concrètes à gogo, mais de technique et de raisonnement, bien peu.
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« Il ne faut pas croire tout ce qu'on voit sur Internet » Victor Hugo.
« Le con ne perd jamais son temps. Il perd celui des autres. » Frédéric Dard
« Ne jamais faire le jour même ce que tu peux faire faire le lendemain par quelqu'un d'autre » Pierre Dac
« Je n'ai jamais lâché prise !» Claude François
« Un économiste est un expert qui saura demain pourquoi ce qu'il avait prédit hier ne s'est pas produit aujourd'hui. » Laurence J. Peter
- PrezboGrand Maître
dandelion a écrit:Une phrase me chagrine dans l’article du SNES : « Ce faisant, il assume de continuer à creuser le fossé entre les meilleurs élèves en mathématiques, dont le niveau ne faisait aucunement question jusqu’ici et pour qui rien ne changera, et les élèves les plus éloignés de la discipline ». Je croyais que nous décrochions également en ce qui concerne les élèves les plus forts?Manu7 a écrit:TFS a écrit:https://www.snes.edu/article/retour-des-maths-en-premiere-a-la-rentree-2023-annonces-tronquees-sans-moyen-ni-ambition/
Pour revenir au sujet... voici l'analyse approfondie du snes sur les dernières annonces.
Je les trouve toutes très justes... et inquiétantes.
Oui et parmi le constat inquiétant, on évoque les programmes qui ne préparent pas correctement à la poursuite des études. C'est tout de même un comble !!! Car même si je ne supporte pas l'argument selon lequel les maths ne servent à rien dans la vie, le premier argument qui s'oppose à cette vision c'est que déjà c'est utile pour réussir son cursus. Et bien avec cette réforme même en choisissant math complémentaire ou spé math, certains élèves se retrouvent très mal formés pour la suite malgré une volonté de poursuivre les maths. Et bien entendu le pire c'est un programme de seconde qui prépare à la suite en spé première qui est aussi suivi par des élèves qui ne comptent pas poursuivre. En clair on demande aux élèves des efforts qui n'aboutissent à rien... Si bien que finalement un élève qui veut devenir PE en cessant les maths en seconde ne sera pas bien préparé non plus alors qu'il existe de nombreux choix de spé cohérents pour devenir PE sans prendre la spé math, et c'est valable pour de nombreuses orientations.
Les images de rustines et de magie sont très bien choisies, c'est vrai qu'on a supprimé un parcours L avec une option maths de 2 h (qui était déjà critiquable par rapport au Bac A1) et ensuite on rectifie cette "erreur" en redonnant 1,5 h c'est un joli tour de magie ! Même des grands mathématiciens sont tombés dans le panneau... Et pourtant un élève de CM2 sait encore que 1,5 < 2 mais pas tous et pour combien de temps ?
Les dernières études internationales comme TIMMS montrent que le niveau des meilleurs élèves français a chuté, ou plus précisément que la France ne produit plus que top peu d'élèves classé comme excellents dans les comparaisons internationales, et c'est un fait qui n'a pas été assez signalé.
Il y a quelques années, l'argument utilisé pour relativiser la baisse du niveau était que les niveau des élèves français était trop hétérogène et l'école trop socialement discriminante, mais que le haut niveau restait excellent. Ce n'est plus vrai, et de ce point de vue l'analyse du SNES à un temps de retard : désormais la dégradation est générale.
Aborder le problème de la chute du niveau des mathématiques sous l'angle exclusif de la lutte contre les inégalités sociales ou les inégalités de genre est l'aborder sous un angle partiel. Ce n'est pas qu'il s'agit de questions illégitimes, c'est qu'elles sont mises exclusivement en avant pour ne pas parler de la chute générale du niveau. Le SNES, comme probablement tous les syndicats, est sur ce sujet sans doute prisonnier d'une impasse idéologique du fait de ses engagements historiques, et probablement sur le fond tétanisé par la peur de paraître réactionnaire ou élitiste.
- PrezboGrand Maître
VinZT a écrit:Absolument, même en spé maths le niveau a chuté pour au moins deux raisons structurelles (et évidemment la crise sanitaire n'a rien arrangé) :
— l'hétérogénéité des groupes
— le calendrier d'examen idiot qui oblige à bourriner (et donc à se contenter des applications de base au détriment du temps long et des approfondissements)
Donc même avec un programme de maths plus cohérent qu'avant sur le papier (mais pas plus costaud que celui des anciens S, faut arrêter cette légende) on se retrouve à niveler vers le bas. La lecture des sujets de bac de l'an passé est à cet égard instructive : verbeux, situations pseudo-concrètes à gogo, mais de technique et de raisonnement, bien peu.
+1 : le retour à plus de cohérence (bienvenue) et un peu plus d'exigence des programmes a été désamorcé par l'organisation de la réforme du lycée, et plus profondément par la volonté de continuer à gérer les flux d'élèves en gardant des résultats officiellement bons. En définitive, les épreuves du bac sont bien plus représentatives du niveau réel des élèves que les programmes et leurs documents d'accompagnement.
- beaverforeverNeoprof expérimenté
C'est tellement vrai que même la DEPP soutient ce constat. Il doit même exister quelques dirigeants du MEDEF qui ont levé un sourcil...Prezbo a écrit:Les dernières études internationales comme TIMMS montrent que le niveau des meilleurs élèves français a chuté, ou plus précisément que la France ne produit plus que top peu d'élèves classé comme excellents dans les comparaisons internationales, et c'est un fait qui n'a pas été assez signalé.
Il y a quelques années, l'argument utilisé pour relativiser la baisse du niveau était que les niveau des élèves français était trop hétérogène et l'école trop socialement discriminante, mais que le haut niveau restait excellent. Ce n'est plus vrai, et de ce point de vue l'analyse du SNES à un temps de retard : désormais la dégradation est générale.
Aborder le problème de la chute du niveau des mathématiques sous l'angle exclusif de la lutte contre les inégalités sociales ou les inégalités de genre est l'aborder sous un angle partiel. Ce n'est pas qu'il s'agit de questions illégitimes, c'est qu'elles sont mises exclusivement en avant pour ne pas parler de la chute générale du niveau. Le SNES, comme probablement tous les syndicats, est sur ce sujet sans doute prisonnier d'une impasse idéologique du fait de ses engagements historiques, et probablement sur le fond tétanisé par la peur de paraître réactionnaire ou élitiste.
Je ne suis pas certain qu'il s'agisse d'une opposition entre laxistes-luttons-contre-les-inégalités-en-baissant-le-niveau contre élitistes-sélectionnons-les-meilleurs-et-malheur-aux-moins-bons. J'ai surtout l'impression que l'ÉN est devenue une administration obèse qui ne prend jamais en compte le niveau des élèves dans son organisation : seuls comptes le flux, le taux de remplissage et peut-être le taux d'emploi après diplomation. C'est la structure qui empêche aux enseignants d'instruire et aux élèves d'apprendre. Les dates des épreuves de spécialité, qui privent, de fait, les élèves d'un tiers de leur temps d'apprentissage, en est un résumé. J'imagine bien les directeurs d'administration débouler dans le cabinet du ministre pour lui répéter : Students must flow !
Alors, après, les math et le reste...
- dandelionVénérable
Quand j’étais plus jeune, il était fréquent d’entendre que les meilleurs s’en sortiraient toujours. Je n’ai jamais pensé que ce soit le cas, et ce qui arrive me donne hélas raison.
A moins d’être un génie et d’étudier tout seul, la situation est tellement dégradée aujourd’hui que la discipline occupe souvent beaucoup de temps de cours, y compris en maths, ce qui n’était pas vrai quand j’étais élève, et surtout pas au lycée. Il m’est arrivé de demander à des élèves ingénieurs pourquoi ils avaient un niveau aussi faible en anglais alors qu’ils étaient sérieux et intelligents, et les élèves rapportaient la difficulté à suivre dans des cours que beaucoup d’élèves dérangeaient. Il ne s’agissait pas forcément d’incidents graves je suppose, mais d’une ambiance non propice au travail.
A moins d’être un génie et d’étudier tout seul, la situation est tellement dégradée aujourd’hui que la discipline occupe souvent beaucoup de temps de cours, y compris en maths, ce qui n’était pas vrai quand j’étais élève, et surtout pas au lycée. Il m’est arrivé de demander à des élèves ingénieurs pourquoi ils avaient un niveau aussi faible en anglais alors qu’ils étaient sérieux et intelligents, et les élèves rapportaient la difficulté à suivre dans des cours que beaucoup d’élèves dérangeaient. Il ne s’agissait pas forcément d’incidents graves je suppose, mais d’une ambiance non propice au travail.
- frecheGrand sage
Balthazaard a écrit:
Je dis cela parce que dans le journal p...ssier local il y a justement dans le sujet "le retour des maths" l'interrogation métaphysique "à quoi ça sert d'apprendre les cosinus...?", bel exemple!
Je fais rire tout le monde en expliquant que j'utilise la trigo pour couper mon gateau en 6 parts (ou 12) égales.
- BalthazaardVénérable
VinZT a écrit:Absolument, même en spé maths le niveau a chuté pour au moins deux raisons structurelles (et évidemment la crise sanitaire n'a rien arrangé) :
— l'hétérogénéité des groupes
— le calendrier d'examen idiot qui oblige à bourriner (et donc à se contenter des applications de base au détriment du temps long et des approfondissements)
Donc même avec un programme de maths plus cohérent qu'avant sur le papier (mais pas plus costaud que celui des anciens S, faut arrêter cette légende) on se retrouve à niveler vers le bas. La lecture des sujets de bac de l'an passé est à cet égard instructive : verbeux, situations pseudo-concrètes à gogo, mais de technique et de raisonnement, bien peu.
Tout à fait...par contre plus cohérent, bof, bof...cela reste quand même pour moi de la leçon de choses, on regarde, on donne des propriétés et puis voila! Dés fois on démontre si on a le temps et on perd les 9/10 de la classe. la cohérence n'est pas un problème de contenus mais d'esprit, tant qu'on ne reviendra pas à ce qui est pour moi l'esprit des maths (et ce que j'ai vécu) "toute affirmation doit être prouvée" on pourra faire ce que l'on voudra des contenus.
- MoonchildSage
beaverforever a écrit:C'est tellement vrai que même la DEPP soutient ce constat. Il doit même exister quelques dirigeants du MEDEF qui ont levé un sourcil...Prezbo a écrit:Les dernières études internationales comme TIMMS montrent que le niveau des meilleurs élèves français a chuté, ou plus précisément que la France ne produit plus que top peu d'élèves classé comme excellents dans les comparaisons internationales, et c'est un fait qui n'a pas été assez signalé.
Il y a quelques années, l'argument utilisé pour relativiser la baisse du niveau était que les niveau des élèves français était trop hétérogène et l'école trop socialement discriminante, mais que le haut niveau restait excellent. Ce n'est plus vrai, et de ce point de vue l'analyse du SNES à un temps de retard : désormais la dégradation est générale.
Aborder le problème de la chute du niveau des mathématiques sous l'angle exclusif de la lutte contre les inégalités sociales ou les inégalités de genre est l'aborder sous un angle partiel. Ce n'est pas qu'il s'agit de questions illégitimes, c'est qu'elles sont mises exclusivement en avant pour ne pas parler de la chute générale du niveau. Le SNES, comme probablement tous les syndicats, est sur ce sujet sans doute prisonnier d'une impasse idéologique du fait de ses engagements historiques, et probablement sur le fond tétanisé par la peur de paraître réactionnaire ou élitiste.
Je ne suis pas certain qu'il s'agisse d'une opposition entre laxistes-luttons-contre-les-inégalités-en-baissant-le-niveau contre élitistes-sélectionnons-les-meilleurs-et-malheur-aux-moins-bons. J'ai surtout l'impression que l'ÉN est devenue une administration obèse qui ne prend jamais en compte le niveau des élèves dans son organisation : seuls comptes le flux, le taux de remplissage et peut-être le taux d'emploi après diplomation. C'est la structure qui empêche aux enseignants d'instruire et aux élèves d'apprendre. Les dates des épreuves de spécialité, qui privent, de fait, les élèves d'un tiers de leur temps d'apprentissage, en est un résumé. J'imagine bien les directeurs d'administration débouler dans le cabinet du ministre pour lui répéter : Students must flow !
Alors, après, les math et le reste...
Ce que tu dis sur l'administration devenue obèse est certainement vrai... pour l'administration de l'EN. Mais pour certains syndicats (en l'occurrence le SNES), je rejoins Prezbo sur hypothèse de l'impasse idéologique : sans toujours aller jusqu'à une opposition revendiquée lutte-contre-les-inégalités-en-baissant-le-niveau vs élitistisme, il faut bien reconnaître que l'ensemble du corps enseignant est très marqué par un surmoi de gauche égalitariste (sur ce point, Néoprofs n'est pas vraiment représentatif de la profession car, si le forum n'échappe pas à la plupart des poncifs sociétaux qui caractérisent désormais la gauche, la plupart des intervenants aspire à davantage d'exigence sur le plan du niveau scolaire) qui est encore plus prégnant dans le discours de certains syndicats. On pourra aussi faire le lien avec le fait que certains de nos syndicats placent presque invariablement le fameux intérêt des élèves en tête de liste des arguments pour défendre leurs revendications.
dandelion a écrit:Quand j’étais plus jeune, il était fréquent d’entendre que les meilleurs s’en sortiraient toujours.
Je l'ai aussi entendu à plusieurs reprises, en particulier de la part de formateurs à l'IUFM mais aussi de collègues parfois syndiqués dont certains affichaient des convictions marxistes très affirmées. Dans ce dernier cas, j'ai d'ailleurs été assez étonné de cette contradiction qui amène un marxiste à s'imaginer que la réussite d'un (bon) élève serait en définitive totalement indépendante du milieu scolaire dans lequel il aura baigné ; je suppose que le raisonnement de ces collègues était en réalité plus ou moins biaisé par une sorte d'amalgame "bon élève= enfant de la bourgeoisie qui sera de toute façon aidé par ses parents" mais je ne peux pas exclure qu'il y ait eu chez eux une sorte de croyance irrationnelle leur faisant percevoir les "meilleurs" comme des créatures éthérées qui ne seraient guère affectées par les conditions dégradées de leur environnement.
- VinZTDoyen
Balthazaard a écrit:Tout à fait...par contre plus cohérent, bof, bof...cela reste quand même pour moi de la leçon de choses, on regarde, on donne des propriétés et puis voila! Dés fois on démontre si on a le temps et on perd les 9/10 de la classe. la cohérence n'est pas un problème de contenus mais d'esprit, tant qu'on ne reviendra pas à ce qui est pour moi l'esprit des maths (et ce que j'ai vécu) "toute affirmation doit être prouvée" on pourra faire ce que l'on voudra des contenus.
Disons que faire du dénombrement avant la loi binomiale partait d'un bon sentiment. Sauf que ce calendrier idiot impose de traiter la deuxième avant le premier. Pour le reste tu as raison et on ne fait plus guère de mathématiques pendant les cours de mathématiques.
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« Il ne faut pas croire tout ce qu'on voit sur Internet » Victor Hugo.
« Le con ne perd jamais son temps. Il perd celui des autres. » Frédéric Dard
« Ne jamais faire le jour même ce que tu peux faire faire le lendemain par quelqu'un d'autre » Pierre Dac
« Je n'ai jamais lâché prise !» Claude François
« Un économiste est un expert qui saura demain pourquoi ce qu'il avait prédit hier ne s'est pas produit aujourd'hui. » Laurence J. Peter
- PrezboGrand Maître
VinZT a écrit:Balthazaard a écrit:Tout à fait...par contre plus cohérent, bof, bof...cela reste quand même pour moi de la leçon de choses, on regarde, on donne des propriétés et puis voila! Dés fois on démontre si on a le temps et on perd les 9/10 de la classe. la cohérence n'est pas un problème de contenus mais d'esprit, tant qu'on ne reviendra pas à ce qui est pour moi l'esprit des maths (et ce que j'ai vécu) "toute affirmation doit être prouvée" on pourra faire ce que l'on voudra des contenus.
Disons que faire du dénombrement avant la loi binomiale partait d'un bon sentiment. Sauf que ce calendrier idiot impose de traiter la deuxième avant le premier. Pour le reste tu as raison et on ne fait plus guère de mathématiques pendant les cours de mathématiques.
Moui, comme attendre que les élèves maîtrisent un peu l'intégration avant de faire des lois de probabilité à densité, ou donner un énoncé clair de la loi faible des grands nombres avant de prétendre démontrer Moivre-Laplace et parler d'intervalle de confiance. Mais en définitive, les problèmes sont si profonds et accumulés que ces améliorations satisfaisantes pour un matheux restent cosmétiques.
- chombierNiveau 2
Si j'ai bien tout compris, l'année prochaine les élèves qui ont choisi de ne pas prendre pas la spécialité mathématiques auront un emploi du temps plus chargé que les autres. Ils auront 1h30 de maths pendant que les autres rentrent chez eux.
Comment ça peut bien se passer ? Il va y avoir un mix d'élèves de seconde qui sont largués, qui ont abandonné l'idée de comprendre, qui n'aiment pas les mathématiques parfois depuis la 4ème.... vraiment cette réforme c'est de pire en pire.
Les journalistes ne nous aident pas, ils ont martelé que les maths n'étaient plus obligatoires en première depuis la réforme de Blanquer, alors que ça fait plus de 10 ans qu'il n'y avait plus de maths dans la série L...
Qu'en pensent les collègues profs de sciences en lycée ? Vous accepteriez de prendre les premières en maths en tronc commun ?
Comment ça peut bien se passer ? Il va y avoir un mix d'élèves de seconde qui sont largués, qui ont abandonné l'idée de comprendre, qui n'aiment pas les mathématiques parfois depuis la 4ème.... vraiment cette réforme c'est de pire en pire.
Les journalistes ne nous aident pas, ils ont martelé que les maths n'étaient plus obligatoires en première depuis la réforme de Blanquer, alors que ça fait plus de 10 ans qu'il n'y avait plus de maths dans la série L...
Qu'en pensent les collègues profs de sciences en lycée ? Vous accepteriez de prendre les premières en maths en tronc commun ?
- PrezboGrand Maître
chombier a écrit:Si j'ai bien tout compris, l'année prochaine les élèves qui ont choisi de ne pas prendre pas la spécialité mathématiques auront un emploi du temps plus chargé que les autres. Ils auront 1h30 de maths pendant que les autres rentrent chez eux.
Comment ça peut bien se passer ? Il va y avoir un mix d'élèves de seconde qui sont largués, qui ont abandonné l'idée de comprendre, qui n'aiment pas les mathématiques parfois depuis la 4ème.... vraiment cette réforme c'est de pire en pire.
Les journalistes ne nous aident pas, ils ont martelé que les maths n'étaient plus obligatoires en première depuis la réforme de Blanquer, alors que ça fait plus de 10 ans qu'il n'y avait plus de maths dans la série L...
Qu'en pensent les collègues profs de sciences en lycée ? Vous accepteriez de prendre les premières en maths en tronc commun ?
Je ne pense pas que nous aurons beaucoup le choix, il faudra bien que quelqu'un s'y colle (mais ça promet d'être un vrai bonheur, en effet).
- Djedje_BzhNiveau 6
Il est vrai que peu de choix sont donnés. En fonctionnaire, il faut fonctionner…
Notre avis ne concerne pas tellement le ministère de toute façon. Quelle revendication a été écoutée ces dernières années ? Aucune non ?
Notre avis ne concerne pas tellement le ministère de toute façon. Quelle revendication a été écoutée ces dernières années ? Aucune non ?
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Abusus non tollit usum
- EnaecoVénérable
chombier a écrit:Qu'en pensent les collègues profs de sciences en lycée ? Vous accepteriez de prendre les premières en maths en tronc commun ?
Les maths aux profs de maths.
D'autant plus que contrairement au programme d'Enseignement Scientifique qui peut laisser des frontières floues entre les différentes disciplines, il y aura un rajout au programme qui sera clairement identifié Mathématiques.
(S'il y a des transferts d'heure à faire à mon avis ça sera via la SNT).
- mathmaxExpert spécialisé
Enaeco a écrit:chombier a écrit:Qu'en pensent les collègues profs de sciences en lycée ? Vous accepteriez de prendre les premières en maths en tronc commun ?
Les maths aux profs de maths.
D'autant plus que contrairement au programme d'Enseignement Scientifique qui peut laisser des frontières floues entre les différentes disciplines, il y aura un rajout au programme qui sera clairement identifié Mathématiques.
(S'il y a des transferts d'heure à faire à mon avis ça sera via la SNT).
En effet, il n’y a aucu e ambiguïté, contrairement à l’ES que nos collègues de sciences avaient tenté de nous refiler en partie ! On avait réussi à esquiver. Pour SNT en revanche absolument n’importe qui peut s’en charger, et chez nous personne n’en veut, quitte à partir en complément de service. Je ne sais pas si ce type d’informations remonte mais un truc que personne ne veut enseigner est peut-être bien dispensable.
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« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- choup78Habitué du forum
Enaeco a écrit:chombier a écrit:Qu'en pensent les collègues profs de sciences en lycée ? Vous accepteriez de prendre les premières en maths en tronc commun ?
Les maths aux profs de maths.
D'autant plus que contrairement au programme d'Enseignement Scientifique qui peut laisser des frontières floues entre les différentes disciplines, il y aura un rajout au programme qui sera clairement identifié Mathématiques.
(S'il y a des transferts d'heure à faire à mon avis ça sera via la SNT).
Oui je suis d'accord, chacun sa matière ''boulet'' (perso je déteste au plus haut point l'enseignement scientifique, je vais en classe à reculons... les élèves détestent également alors me coltiner des maths pour des élèves qui voulaient les arrêter non merci)...
- chombierNiveau 2
Ok, les maths aux profs de maths. Je comprendschoup78 a écrit:Enaeco a écrit:chombier a écrit:Qu'en pensent les collègues profs de sciences en lycée ? Vous accepteriez de prendre les premières en maths en tronc commun ?
Les maths aux profs de maths.
D'autant plus que contrairement au programme d'Enseignement Scientifique qui peut laisser des frontières floues entre les différentes disciplines, il y aura un rajout au programme qui sera clairement identifié Mathématiques.
(S'il y a des transferts d'heure à faire à mon avis ça sera via la SNT).
Oui je suis d'accord, chacun sa matière ''boulet'' (perso je déteste au plus haut point l'enseignement scientifique, je vais en classe à reculons... les élèves détestent également alors me coltiner des maths pour des élèves qui voulaient les arrêter non merci)...
Les profs et élèves détestent la snt et l'enseignement scientifique, l'année prochaine ils vont détester les maths en première.
On est bien
- chmarmottineGuide spirituel
Maths au lycée à la rentrée 2023 : pour l'APMEP, les mesures annoncées par le ministre vont "encore brouiller les cartes" pour les élèves https://t.co/7X9WjdJRWW
— VousNousIls.fr (@vousnousils) February 2, 2023
- EnaecoVénérable
Qu'est-ce que les élèves aiment ?
Même quand on traite des sujets d'actualité à enjeux majeurs comme l'énergie et le climat, ça ne les intéresse pas...
Même quand on traite des sujets d'actualité à enjeux majeurs comme l'énergie et le climat, ça ne les intéresse pas...
- nc33Niveau 10
Toute cette usine à gaz, alors qu'avant on avait plus ou moins 2 groupes de niveau (ES/S) et très peu d'élèves qui arrêtaient les maths.
- Manu7Expert spécialisé
Avant les élèves n'aimaient pas les maths mais ils avaient un niveau correct, maintenant ils n'aiment toujours pas les maths mais leur niveau est très bas.
"Aimer ou ne pas aimer ? " Est-ce vraiment une question utile finalement ? D'ailleurs je ne serais pas surpris que depuis la fin du Bac C la proportion d'élèves qui aiment les maths soit en baisse.
On sait tous que l'école c'est important pour l'avenir. Mais avec cette réforme on a changé "l'école c'est important pour l'avenir" en "l'école c'est pour faire ce qu'on aime".
et on a aussi totalement déformer "important pour l'avenir" en "ça sert à quoi dans la vie?"
C'est comme les fondations d'une maison, franchement à quoi ça sert ? Je ne mets jamais les pieds dans mes fondations, je ne les fait jamais visiter, personne ne m'a jamais dit que les fondations de ma maison étaient belles, on ne peut rien y ranger, franchement à quoi ça sert ?
Je me souviens qu'avec les élèves on a visité une usine SEB/Moulinex pendant un voyage scolaire, l'un des cadres supérieurs avait un doctorat de biologie en maintenant pour résumer il fabriquait des mixeurs... Quand un élève lui a dit que finalement son doctorat en biologie ne lui avait servi à rien. Il a bien ri. Car il a répondu que son doctorat lui avait permi justement de devenir cadre et qu'il était compétent grâce à l'ensemble de ses connaissances, même si ce n'était pas son projet initial, il était très content de sa situation.
"Aimer ou ne pas aimer ? " Est-ce vraiment une question utile finalement ? D'ailleurs je ne serais pas surpris que depuis la fin du Bac C la proportion d'élèves qui aiment les maths soit en baisse.
On sait tous que l'école c'est important pour l'avenir. Mais avec cette réforme on a changé "l'école c'est important pour l'avenir" en "l'école c'est pour faire ce qu'on aime".
et on a aussi totalement déformer "important pour l'avenir" en "ça sert à quoi dans la vie?"
C'est comme les fondations d'une maison, franchement à quoi ça sert ? Je ne mets jamais les pieds dans mes fondations, je ne les fait jamais visiter, personne ne m'a jamais dit que les fondations de ma maison étaient belles, on ne peut rien y ranger, franchement à quoi ça sert ?
Je me souviens qu'avec les élèves on a visité une usine SEB/Moulinex pendant un voyage scolaire, l'un des cadres supérieurs avait un doctorat de biologie en maintenant pour résumer il fabriquait des mixeurs... Quand un élève lui a dit que finalement son doctorat en biologie ne lui avait servi à rien. Il a bien ri. Car il a répondu que son doctorat lui avait permi justement de devenir cadre et qu'il était compétent grâce à l'ensemble de ses connaissances, même si ce n'était pas son projet initial, il était très content de sa situation.
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