- Clecle78Bon génie
Non, on gagnait à peine plus au début et on montait très lentement les premiers échelons . Cela a été accéléré par Jospin pour les débutants mais je n'en ai pas bénéficié. Mais effectivement on vivait plus honorablement qu'aujourd'hui. L'écart avec le reste de la fonction publique n'était, en effet, pas si grand.mimi a écrit:Tout de même, un jeune certifié des années 80 gagnait autre chose que le smic.
Mes vieux collègues actuels, ceux de mon âge, quoi, qui ont pu partir en province vite ( et ma province sudiste est chère) ont vécu honorablement.
- Lord StevenExpert
Fesseur Pro a écrit:Durant un an, Mariana Otero a filmé la vie du collège Garcia-Lorca implanté dans la cite des Francs-Moisins, à Saint-Denis.Lord Steven a écrit:
Vous rappelez-vous s'il s'agit du collège Degeter (pas sûr du tout de l'orthographe)? Nous regardions ce documentaire avec mes collègues de ce petit collège difficile de l'académie de Lille et nous nous sentions bien seuls. Car effectivement au siècle dernier les jeunes enseignants de ce type d'établissements devaient se débrouiller sans aucune aide que la solidarité mentale entre néo titulaires. C'était encore l'époque où le statut d'agrégé suscitait l'admiration.
Mais oui je me retrouve dans votre post.
@Allociné
Ah merci il s'agissait donc d'un autre documentaire, pourtant la date de 1994 coïncidait.
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If you play with a cat, you should mind his scratch
- mimiNiveau 9
Au siècle dernier à Tourcoing, j'ai vécu en effet un an très dur,( mais pas comparable à ce que vivaient 10 ans après de jeunes collègues à Grigny ou Chanteloup) et ensuite 7 ans de zep en région parisienne ,qui n avaient rien à voir avec ce qu'est devenue cette même ZEP ,juste 5 ans après mon départ.
Je suis désolée mais nous n'avons cessé de toucher le fond et de creuser encore sur ce qui fut ma carrière.
Au siècle dernier, accessoirement, très précisément en 84 , décrocher même un CAPES n'était pas si simple.Les concours attiraient encore et il y avait beaucoup de candidats pour peu de places ,peu ou pas de profs en burn out , bref la situation n'était pas idyllique mais n'avait rien à voir avec le marasme ambiant.
Je suis désolée mais nous n'avons cessé de toucher le fond et de creuser encore sur ce qui fut ma carrière.
Au siècle dernier, accessoirement, très précisément en 84 , décrocher même un CAPES n'était pas si simple.Les concours attiraient encore et il y avait beaucoup de candidats pour peu de places ,peu ou pas de profs en burn out , bref la situation n'était pas idyllique mais n'avait rien à voir avec le marasme ambiant.
- Charles-MauriceNiveau 10
Oui, certes, mais ce n'était vraiment pas le cas partout, et sans mission annexes et avec 30%de salaire en plus. Ça changeait tout.
- Clecle78Bon génie
Mais je l'ai vu moi aussi le doc sur Degeyter ! Une vie de prof. Dire que c'était il y a 30 ans et que ça ne va pas mieux ...Lord Steven a écrit:Fesseur Pro a écrit:Durant un an, Mariana Otero a filmé la vie du collège Garcia-Lorca implanté dans la cite des Francs-Moisins, à Saint-Denis.Lord Steven a écrit:
Vous rappelez-vous s'il s'agit du collège Degeter (pas sûr du tout de l'orthographe)? Nous regardions ce documentaire avec mes collègues de ce petit collège difficile de l'académie de Lille et nous nous sentions bien seuls. Car effectivement au siècle dernier les jeunes enseignants de ce type d'établissements devaient se débrouiller sans aucune aide que la solidarité mentale entre néo titulaires. C'était encore l'époque où le statut d'agrégé suscitait l'admiration.
Mais oui je me retrouve dans votre post.
@Allociné
Ah merci il s'agissait donc d'un autre documentaire, pourtant la date de 1994 coïncidait.
- LaotziSage
Il est d'ailleurs disponible sur Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=ohGV8BfP3rs Il a inspiré le film de fiction Le plus beau métier du monde avec Depardieu sorti deux ans plus tard.
Un deuxième en 2000 a été tourné dans le même collège : https://www.youtube.com/watch?v=Rqo_kr0Fb8E
Un deuxième en 2000 a été tourné dans le même collège : https://www.youtube.com/watch?v=Rqo_kr0Fb8E
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"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- CasparProphète
Laotzi a écrit:Il est d'ailleurs disponible sur Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=ohGV8BfP3rs Il a inspiré le film de fiction Le plus beau métier du monde avec Depardieu sorti deux ans plus tard.
Un deuxième en 2000 a été tourné dans le même collège : https://www.youtube.com/watch?v=Rqo_kr0Fb8E
Merci pour le lien, ce documentaire m'avait beaucoup marqué à l'époque (j'étais jeune prof, traversant quelques difficultés) et je le reverrai avec plaisir et émotion je crois.
- Clecle78Bon génie
Je vais le revoir aussi. J'ai encore en mémoire des images de ces deux docs qui m'ont énormément marquée aussi.
- joebar69Fidèle du forum
Pour revenir au sujet de la pénurie de candidat.e.s aux concours de l'Educ et pour en avoir discuté avec certain.e.s étudiant.e.s, ce sont surtout l'attentat contre Samuel Paty et les "incidents" médiatisés par les chaines "d'infos" en continu autour de l'Ecole (comme récemment - voir autre fil - la sortie, organisée par la collègue, qui a déclenché tout un pataquès) qui rebutent à l'inscription. Peu s'informent sur les salaires (!) et les conditions d'affectation sur le (les) premier(s) poste(s).
- JennyMédiateur
Ici, ce sont les salaires qui les font hésiter (académie de Paris, la question du logement est cruciale). Je leur ai parlé du report de stage, ils réfléchissent à l’agrégation.
- mimiNiveau 9
Ici, clairement, les vacataires ne veulent pas passer les concours parce qu'ils ne veulent pas quitter le coin et être envoyés en Île de France.
Donc eux sont manifestement très informés sur les conditions d' affectation.
( et 2 stagiaires titularisés ont quitté le navire l'an dernier quand ils ont vu qu'ils partaient à Creteil).
Donc eux sont manifestement très informés sur les conditions d' affectation.
( et 2 stagiaires titularisés ont quitté le navire l'an dernier quand ils ont vu qu'ils partaient à Creteil).
- jésusFidèle du forum
Oui, l'affectation joue un grand rôle, et moi qui suis aspirant ( futur ex-prof) en particulier, dans la motivation à passer les concours.
Je suis comme les autres, si la 1ère affectation n'est pas jouable en matière de logement en rapport au salaire, même si j'ai le concours, je vais préférer décliner le poste.
Et , j'ai certes dans l'ancienneté dans le privé ( presque 6 ans), plus 7 dans le public, dont 5 ans dans l'enseignement. , mais je n'ai pas d'enfants, et je ne suis pas marié.
( Et notamment en philo, où il y a peu de poste) ; donc une affectation en région parisienne ou grande ville, il faudra y réfléchir à deux fois.
Chose, que je me dis depuis la 1ère fois où j'ai passé des concours, genre en 2006.
Le problème est qu'il faut payer pour voir, qu'il n'y a que des supputations avant le résultat des voeux. ( c'est de la SF mais un outil de simulation de mutation, même pour se donner un ordre d'idée de l'affectation pourrait changer la donne. Admettons qu'un tel outil me donne quelque soit les paramètres comme affecté dans un endroit qui ne me correspond pas, ou soit aucune chance d'avoir un poste qui me corresponde, je n'irais même pas me présenter, réviser, me préparer, dépenser de l'argent pour préparer le concours) Bref, je pense qu'on laisse les gens dans une grande incertitude alors que dans les faits, il doit y en avoir moins que l'on ne croit.
Je suis comme les autres, si la 1ère affectation n'est pas jouable en matière de logement en rapport au salaire, même si j'ai le concours, je vais préférer décliner le poste.
Et , j'ai certes dans l'ancienneté dans le privé ( presque 6 ans), plus 7 dans le public, dont 5 ans dans l'enseignement. , mais je n'ai pas d'enfants, et je ne suis pas marié.
( Et notamment en philo, où il y a peu de poste) ; donc une affectation en région parisienne ou grande ville, il faudra y réfléchir à deux fois.
Chose, que je me dis depuis la 1ère fois où j'ai passé des concours, genre en 2006.
Le problème est qu'il faut payer pour voir, qu'il n'y a que des supputations avant le résultat des voeux. ( c'est de la SF mais un outil de simulation de mutation, même pour se donner un ordre d'idée de l'affectation pourrait changer la donne. Admettons qu'un tel outil me donne quelque soit les paramètres comme affecté dans un endroit qui ne me correspond pas, ou soit aucune chance d'avoir un poste qui me corresponde, je n'irais même pas me présenter, réviser, me préparer, dépenser de l'argent pour préparer le concours) Bref, je pense qu'on laisse les gens dans une grande incertitude alors que dans les faits, il doit y en avoir moins que l'on ne croit.
- trompettemarineMonarque
Bon, en même temps, on sait quand même qu'en entrant dans l'enseignement, on ne choisit pas sa première affection.
- NLM76Grand Maître
En effet.trompettemarine a écrit:Bon, en même temps, on sait quand même qu'en entrant dans l'enseignement, on ne choisit pas sa première affection.
Ni les suivantes, d'ailleurs.
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- mimiNiveau 9
Je pense qu'il ne faut pas trop compter sur une bonne étoile, voire sur une situation familiale quand on est néo tit.
J'ai du expliquer cela à la fille d'une amie qui pensait naïvement que l EN ne pouvait envoyer à 800km une jeune mère de famille avec 2 enfants dont un bébé .
En fait, j'ai l'impression que tout le monde sait que les affectations sont peu satisfaisantes au départ, mais que beaucoup espèrent un joli hasard ou un coup de chance.
D'où les désillusions ou les démissions, ce qui est une démarche plutôt saine.
J'ai du expliquer cela à la fille d'une amie qui pensait naïvement que l EN ne pouvait envoyer à 800km une jeune mère de famille avec 2 enfants dont un bébé .
En fait, j'ai l'impression que tout le monde sait que les affectations sont peu satisfaisantes au départ, mais que beaucoup espèrent un joli hasard ou un coup de chance.
D'où les désillusions ou les démissions, ce qui est une démarche plutôt saine.
- EdithWGrand sage
D'où le nombre grandissant de candidatures dans le privé d'ailleurs... les inconvénients (salaire, implication exigée, retraite...) sont jugés moins grands que ceux des premiers postes quand on est titulaire du public.
- jésusFidèle du forum
Oui, on ne choisit pas, je sais, mais avoir des outils de simulation pour savoir à quoi s'attendre avec le résultat fatidique, c'est quand même mieux.
- lene75Prophète
J'arrive un peu après la bataille, mais je crois que la différence entre ces établissements dont vous parlez plus haut et la situation actuelle, c'est que ce qui était l'exception est devenu la norme. Ce qui change beaucoup de choses. Là où on se disait que si on n'avait vraiment pas de chance on pouvait atterrir dans un de ces établissements et y passer quelques années, on se dit maintenant que c'est un passage obligé et qu'il n'y a aucune certitude d'obtenir un établissement vraiment tranquille, c'est-à-dire dans lequel toutes les classes sont tranquilles, d'ici la fin de sa carrière. Et puis ce que je vois avec mes élèves, c'est qu'ils apprennent de leur expérience personnelle. Quand un inconscient envisage encore l'enseignement parce qu'il est dans une classe choupinette, les copains lui désignent la salle voisine où sévissent des STMG déchaînés et où le prof hurle pour lui demander s'il veut vraiment faire ÇA. Tout le monde a au moins un voisin, un copain, un cousin dans une classe horrible. Ce n'est plus un truc qui "n'arrive qu'aux autres".
Édit : nous sommes trop peu nombreux en philo pour qu'un outil de simulation soit vraiment pertinent. Quand les barres étaient encore publiées, les variations étaient tellement énormes d'une année sur l'autre que ça ne prédisait pas grand chose.
Édit : nous sommes trop peu nombreux en philo pour qu'un outil de simulation soit vraiment pertinent. Quand les barres étaient encore publiées, les variations étaient tellement énormes d'une année sur l'autre que ça ne prédisait pas grand chose.
- DaphnéDemi-dieu
jésus a écrit:Oui, on ne choisit pas, je sais, mais avoir des outils de simulation pour savoir à quoi s'attendre avec le résultat fatidique, c'est quand même mieux.
Ce n'est pas possible, il y a bien trop d'impondérables chaque année.
Ce n'est pas possible, comment faut-il le dire ?
- pseudo-intelloSage
Je suis d'accord.
Honnêtement, ça ne me dérangerait pas d'avoir les classes avec les pires niveaux du monde, si on me donnait les moyens d’améliorer, au moins un peu, la situation, avec une politique éducative volontariste (notamment en matière d'autorité) et une vie scolaire aux effectifs suffisants (qualitativement et quantitativement) pour l’appliquer.
Cette année, je ne vis pas le rêve éveillé théorique de tout enseignants, mais avec des classes choupies, je peux me permettre de focaliser on attention sur le travail es élèves et non leur discipline ; un mot dans le carnet car l'élève est incapable de répéter ma question (n’écoutait pas), des colles pour devoirs non faits qui tombent plus facilement... leur niveau est tel qu'arrivé en 4e, en tout cas avec mes élèves qui ont un niveau CE et ceux qui ont un niveau CM, je me soulage dans un instrument à vent bien connu, mais au moins, je parviens à leur faire faire leurs devoirs, à les mettre un peu au boulot, et je pense que si chaque enseignant avait pu le faire depuis le début de leur scolarité, en dépit des écrans et des autres embûches que le capitalisme a fait pleuvoir sur nos jeunes générations, on serait à mille lieu du marasme que je constate aujourd'hui.
Honnêtement, ça ne me dérangerait pas d'avoir les classes avec les pires niveaux du monde, si on me donnait les moyens d’améliorer, au moins un peu, la situation, avec une politique éducative volontariste (notamment en matière d'autorité) et une vie scolaire aux effectifs suffisants (qualitativement et quantitativement) pour l’appliquer.
Cette année, je ne vis pas le rêve éveillé théorique de tout enseignants, mais avec des classes choupies, je peux me permettre de focaliser on attention sur le travail es élèves et non leur discipline ; un mot dans le carnet car l'élève est incapable de répéter ma question (n’écoutait pas), des colles pour devoirs non faits qui tombent plus facilement... leur niveau est tel qu'arrivé en 4e, en tout cas avec mes élèves qui ont un niveau CE et ceux qui ont un niveau CM, je me soulage dans un instrument à vent bien connu, mais au moins, je parviens à leur faire faire leurs devoirs, à les mettre un peu au boulot, et je pense que si chaque enseignant avait pu le faire depuis le début de leur scolarité, en dépit des écrans et des autres embûches que le capitalisme a fait pleuvoir sur nos jeunes générations, on serait à mille lieu du marasme que je constate aujourd'hui.
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- mimiNiveau 9
Entièrement d'accord. Je finis ma carrière dans un monde proche de celui des Bisounours et, mon dieu que c'est agréable d'avoir des élèves qui vous tiennent la porte, vous remercient de votre cours et vous souhaitent une bonne soirée !
Mais ,effectivement, c'est bien ce type d'établissements qui est devenu rarissime.
Mais ,effectivement, c'est bien ce type d'établissements qui est devenu rarissime.
- joebar69Fidèle du forum
Pour me citer :
Encore ce midi, en déjeunant, tout en zappant à la TV, est passé sur BFMTV l'état de délabrement de certains bâtiments du lycée Voillaume en RP. Et quasiment tous les jours, il y a une info de ce type sur ces chaines d'info ... Pour les jeunes en M1-M2 se posant la question de s'inscrire aux concours de l'Educ., avec la probabilité de commencer sa carrière (pour le 2nd degré) en RP, faut être sacrément motivé (ou désespéré).
joebar69 a écrit:..., les "incidents" médiatisés par les chaines "d'infos" en continu autour de l'Ecole (comme récemment - voir autre fil - la sortie, organisée par la collègue, qui a déclenché tout un pataquès) qui rebutent à l'inscription.
Encore ce midi, en déjeunant, tout en zappant à la TV, est passé sur BFMTV l'état de délabrement de certains bâtiments du lycée Voillaume en RP. Et quasiment tous les jours, il y a une info de ce type sur ces chaines d'info ... Pour les jeunes en M1-M2 se posant la question de s'inscrire aux concours de l'Educ., avec la probabilité de commencer sa carrière (pour le 2nd degré) en RP, faut être sacrément motivé (ou désespéré).
- EnaecoVénérable
jésus a écrit:Oui, on ne choisit pas, je sais, mais avoir des outils de simulation pour savoir à quoi s'attendre avec le résultat fatidique, c'est quand même mieux.
https://info-mutations.phm.education.gouv.fr/sirh-cmpmo-front/
- TrucOuBiduleHabitué du forum
Même si c'est BFMTV et qu'on y fait dans le "sensationnel", ce sont des conditions objectives de travail, pas de roman là-dedans (je suis en collège dans le même coin, même style. J'ai des tas de photos de ce type d'aberration. Les poubelles de collectivité servant de récipients quand il pleut, j'ai vu ça dans plusieurs établissements (93 et 94 pour l'essentiel).joebar69 a écrit:Pour me citer :joebar69 a écrit:..., les "incidents" médiatisés par les chaines "d'infos" en continu autour de l'Ecole (comme récemment - voir autre fil - la sortie, organisée par la collègue, qui a déclenché tout un pataquès) qui rebutent à l'inscription.
Encore ce midi, en déjeunant, tout en zappant à la TV, est passé sur BFMTV l'état de délabrement de certains bâtiments du lycée Voillaume en RP. Et quasiment tous les jours, il y a une info de ce type sur ces chaines d'info ... Pour les jeunes en M1-M2 se posant la question de s'inscrire aux concours de l'Educ., avec la probabilité de commencer sa carrière (pour le 2nd degré) en RP, faut être sacrément motivé (ou désespéré).
- JacqGuide spirituel
TrucOuBidule a écrit:Même si c'est BFMTV et qu'on y fait dans le "sensationnel", ce sont des conditions objectives de travail, pas de roman là-dedans (je suis en collège dans le même coin, même style. J'ai des tas de photos de ce type d'aberration. Les poubelles de collectivité servant de récipients quand il pleut, j'ai vu ça dans plusieurs établissements (93 et 94 pour l'essentiel).joebar69 a écrit:Pour me citer :joebar69 a écrit:..., les "incidents" médiatisés par les chaines "d'infos" en continu autour de l'Ecole (comme récemment - voir autre fil - la sortie, organisée par la collègue, qui a déclenché tout un pataquès) qui rebutent à l'inscription.
Encore ce midi, en déjeunant, tout en zappant à la TV, est passé sur BFMTV l'état de délabrement de certains bâtiments du lycée Voillaume en RP. Et quasiment tous les jours, il y a une info de ce type sur ces chaines d'info ... Pour les jeunes en M1-M2 se posant la question de s'inscrire aux concours de l'Educ., avec la probabilité de commencer sa carrière (pour le 2nd degré) en RP, faut être sacrément motivé (ou désespéré).
En même temps si BFMTV fait un reportage c'est qu'ils ont été alertés par des prof ou des parents qui souhaitaient médiatiser une situation non acceptable pour eux. C'est une bonne chose pour ceux qui ont alerté, mais effectivement ce n'est pas non plus ce qui va attirer les candidats.
- User20159Esprit éclairé
joebar69 a écrit:Encore ce midi, en déjeunant, tout en zappant à la TV, est passé sur BFMTV l'état de délabrement de certains bâtiments du lycée Voillaumeen RP.
Dans le 93. On pourrait écrire une encyclopédie en 20 tomes sur le délabrement et les dysfonctionnements structurels des bahuts du 93. Mais alors tout y contribue :
- Département jeune et pauvre.
- Parents éloignés de l'école donc peu contestataires.
- Turn-over important des personnels, et académie de passage pour T1/T2/T3
- Spoiler:
- Voillaume, j'y ai envoyé des générations d'élèves, presque... , j'ai toujours eu les mêmes retours, et lors d'un hiver froid, t'y gèles littéralement
J'ai changé d'académie pour faire une découverte fondamentale , on ne prête qu'aux riches...
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