- User20159Esprit éclairé
joebar69 a écrit:Encore ce midi, en déjeunant, tout en zappant à la TV, est passé sur BFMTV l'état de délabrement de certains bâtiments du lycée Voillaumeen RP.
Dans le 93. On pourrait écrire une encyclopédie en 20 tomes sur le délabrement et les dysfonctionnements structurels des bahuts du 93. Mais alors tout y contribue :
- Département jeune et pauvre.
- Parents éloignés de l'école donc peu contestataires.
- Turn-over important des personnels, et académie de passage pour T1/T2/T3
- Spoiler:
- Voillaume, j'y ai envoyé des générations d'élèves, presque... , j'ai toujours eu les mêmes retours, et lors d'un hiver froid, t'y gèles littéralement
J'ai changé d'académie pour faire une découverte fondamentale , on ne prête qu'aux riches...
- JacqGuide spirituel
- LeclochardEmpereur
Caspar a écrit:Laotzi a écrit:Il est d'ailleurs disponible sur Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=ohGV8BfP3rs Il a inspiré le film de fiction Le plus beau métier du monde avec Depardieu sorti deux ans plus tard.
Un deuxième en 2000 a été tourné dans le même collège : https://www.youtube.com/watch?v=Rqo_kr0Fb8E
Merci pour le lien, ce documentaire m'avait beaucoup marqué à l'époque (j'étais jeune prof, traversant quelques difficultés) et je le reverrai avec plaisir et émotion je crois.
Le choc… je viens de le revoir: le prof avec ses lunettes de soleil… je me rappelle de lui… et puis, j’ai reconnu une collègue que j’ai croisée lorsque j’enseignais en RP, Mme Rohmer ! Elle était adorable. Elle est restée célibataire jusqu’à la retraite. Je ne savais pas qu’elle avait débuté là-bas. Ils avaient du courage les collègues de se montrer dans des situations aussi peu flatteuses. Je ne sais pas si on recommencerait aujourd’hui. En tout cas, je sais maintenant ce qui a inspiré le sketch des Inconnus avec la fameuse prof de musique qui demande où se trouve le Ré et voit l’instant d’après un couteau se planter sur son tableau au bon endroit de la portée !
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- sinanNiveau 9
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Enna
- jésusFidèle du forum
Édit : nous sommes trop peu nombreux en philo pour qu'un outil de simulation soit vraiment pertinent. Quand les barres étaient encore publiées, les variations étaient tellement énormes d'une année sur l'autre que ça ne prédisait pas grand chose.[/quote]
Oui, c'est le loto donc, où ceux qui n'ont pas une certaine situation familiale, maritale ont encore moins de chance de gagner que les autres. Rien ne sert d'avoir été bon élève, de s'être fait une bonne expérience du métier, des ados, du système scolaire, ou presque.
Bon, aussi je minore l'idée STMG =Bordel. J'ai eu beaucoup de STMG très calme voire agréable ( genre des gentils qui s'en foutent, hein) j'ai même eu de bons élèves dans ces classes. Tout dépend du profil de l'établissement, de la direction, de la composition des classes. J'ai eu un lycée invivable, avec ce genre de classe. J'ai fait 14 lycées différents comme contractuel, de tête. Et cela dépend de la barre qu'on met , personnellement. C'est sûr, si on ne ne tolère aucun bavardage, et des élèves sages comme une image, j'en ai eu 2 comme cela.
- joebar69Fidèle du forum
- DaphnéDemi-dieu
Leclochard a écrit:Caspar a écrit:Laotzi a écrit:Il est d'ailleurs disponible sur Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=ohGV8BfP3rs Il a inspiré le film de fiction Le plus beau métier du monde avec Depardieu sorti deux ans plus tard.
Un deuxième en 2000 a été tourné dans le même collège : https://www.youtube.com/watch?v=Rqo_kr0Fb8E
Merci pour le lien, ce documentaire m'avait beaucoup marqué à l'époque (j'étais jeune prof, traversant quelques difficultés) et je le reverrai avec plaisir et émotion je crois.
Le choc… je viens de le revoir: le prof avec ses lunettes de soleil… je me rappelle de lui… et puis, j’ai reconnu une collègue que j’ai croisée lorsque j’enseignais en RP, Mme Rohmer ! Elle était adorable. Elle est restée célibataire jusqu’à la retraite. Je ne savais pas qu’elle avait débuté là-bas. Ils avaient du courage les collègues de se montrer dans des situations aussi peu flatteuses. Je ne sais pas si on recommencerait aujourd’hui. En tout cas, je sais maintenant ce qui a inspiré le sketch des Inconnus avec la fameuse prof de musique qui demande où se trouve le Ré et voit l’instant d’après un couteau se planter sur son tableau au bon endroit de la portée !
Ça aurait pu être bien pire, le couteau aurait pu se planter.... ailleurs... voire même sur le professeur.
- A TuinVénérable
jésus a écrit:Oui, l'affectation joue un grand rôle, et moi qui suis aspirant ( futur ex-prof) en particulier, dans la motivation à passer les concours.
Je suis comme les autres, si la 1ère affectation n'est pas jouable en matière de logement en rapport au salaire, même si j'ai le concours, je vais préférer décliner le poste.
Et , j'ai certes dans l'ancienneté dans le privé ( presque 6 ans), plus 7 dans le public, dont 5 ans dans l'enseignement. , mais je n'ai pas d'enfants, et je ne suis pas marié.
( Et notamment en philo, où il y a peu de poste) ; donc une affectation en région parisienne ou grande ville, il faudra y réfléchir à deux fois.
Chose, que je me dis depuis la 1ère fois où j'ai passé des concours, genre en 2006.
Le problème est qu'il faut payer pour voir, qu'il n'y a que des supputations avant le résultat des voeux. ( c'est de la SF mais un outil de simulation de mutation, même pour se donner un ordre d'idée de l'affectation pourrait changer la donne. Admettons qu'un tel outil me donne quelque soit les paramètres comme affecté dans un endroit qui ne me correspond pas, ou soit aucune chance d'avoir un poste qui me corresponde, je n'irais même pas me présenter, réviser, me préparer, dépenser de l'argent pour préparer le concours) Bref, je pense qu'on laisse les gens dans une grande incertitude alors que dans les faits, il doit y en avoir moins que l'on ne croit.
Il n'y a pas d'incertitudes. Quand on débute on sait qu'on va avoir un certain nombre de premières années bien pourries, loin, coûteuses en tout. Même en étant marié, même en ayant des enfants....double logement, etc ... S'imaginer autre chose relève en effet de la pensée magique, et il n'y a pas besoin de simulateur pour envisager son devenir dans les années suivant la titularisation.
- VicomteDeValmontGrand sage
— Du pognon pour les profs! (@Ithyphallique) December 14, 2022
Malgré 2 semaines de + pour s'inscrire aux concours de recrutement des professeurs, la chute du nombre d'inscrits est drastique.
Entre 2021 et 2023 :
-41,5% pour les profs des écoles
-21,7% pour les profs collège/lycée
A quand le , @PapNdiaye ? #Pasdepacte pic.twitter.com/OpZMjbl8Xw
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Cette insigne faveur que votre coeur réclame
Nuit à ma renommée et répugne à mon âme.
- PonocratesExpert spécialisé
Bonne idée de prendre en référence 2021, cela fait disparaître l'anomalie 2002 due à l'élévation du niveau d'études exigé. Et cela évite la fausse remontée que monte en épingle le Ministère.VicomteDeValmont a écrit:
— Du pognon pour les profs! (@Ithyphallique) December 14, 2022
Malgré 2 semaines de + pour s'inscrire aux concours de recrutement des professeurs, la chute du nombre d'inscrits est drastique.
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"If you think education is too expensive, try ignorance ! "
"As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? "
- LefterisEsprit sacré
Une exception pour l'affectation : quand on est déjà titulaire FP. On est certain d'obtenir son académie, et généralement, en intra, l'un des postes les plus proches. Pour le reste, en effet, aucune certitude, on peut voir beaucoup de choses changer ou disparaître, même sa discipline.A Tuin a écrit:Il n'y a pas d'incertitudes. Quand on débute on sait qu'on va avoir un certain nombre de premières années bien pourries, loin, coûteuses en tout. Même en étant marié, même en ayant des enfants....double logement, etc ... S'imaginer autre chose relève en effet de la pensée magique, et il n'y a pas besoin de simulateur pour envisager son devenir dans les années suivant la titularisation.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Clecle78Bon génie
- trompettemarineMonarque
- A TuinVénérable
Lefteris a écrit:Une exception pour l'affectation : quand on est déjà titulaire FP. On est certain d'obtenir son académie, et généralement, en intra, l'un des postes les plus proches.A Tuin a écrit:Il n'y a pas d'incertitudes. Quand on débute on sait qu'on va avoir un certain nombre de premières années bien pourries, loin, coûteuses en tout. Même en étant marié, même en ayant des enfants....double logement, etc ... S'imaginer autre chose relève en effet de la pensée magique, et il n'y a pas besoin de simulateur pour envisager son devenir dans les années suivant la titularisation.
Comment cela ? Je ne savais pas, c'est intéressant. Admettons qu'on soit titulaire d'un CAPES, si on passe un autre concours de la fonction publique on peut être ainsi affecté au plus près, quel quel soit le type de concours passé ou le domaine ? Exemple impôts comme certains l'évoquent ?
Quant au reste, il n'y a rien d'étonnant à la désaffection au vu du salaire... quand on sait qu'il fallait déjà limite se faire entretenir il y a dix ans de cela quand on débutait, pour absorber les coûts des double-logements / impôts et frais automobiles se chiffrant en centaines de km par semaine, et ce pendant parfois 3 à 4 ans.
A l'heure actuelle des collègues stagiaires il y a de cela 13 ans en province sont encore en région parisienne et vont y rester toute leur carrière, n'ayant pas de points de rapprochement de conjoint à faire valoir (pas de conjoint, ou conjoint ne travaillant pas).
Je ne vois pas comment des vies pareilles peuvent faire rêver.
Gagner peu en habitant dans un lieu qui convient très bien à tous niveaux est une chose, mais gagner peu dans un lieu non demandé et loin de tout c'est encore autre chose.
- MathadorEmpereur
Même pas forcément: le maintien d'office n'est assuré que pour les corps proches (corps de l'enseignement scolaire, CPE, probablement Psy-EN aussi). Pour les autres, c'est remplacé par un bonus de 1000 points qui ne suffit pas forcément, surtout pour les DOM si on n'a pas les points liés au CIMM.Lefteris a écrit:Une exception pour l'affectation : quand on est déjà titulaire FP. On est certain d'obtenir son académie, et généralement, en intra, l'un des postes les plus proches. Pour le reste, en effet, aucune certitude, on peut voir beaucoup de choses changer ou disparaître, même sa discipline.A Tuin a écrit:Il n'y a pas d'incertitudes. Quand on débute on sait qu'on va avoir un certain nombre de premières années bien pourries, loin, coûteuses en tout. Même en étant marié, même en ayant des enfants....double logement, etc ... S'imaginer autre chose relève en effet de la pensée magique, et il n'y a pas besoin de simulateur pour envisager son devenir dans les années suivant la titularisation.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- MathadorEmpereur
Non, cela ne fonctionne que dans l'autre sens, pour un agent des impôts qui obtiendrait le CAPES par exemple.A Tuin a écrit:Comment cela ? Je ne savais pas, c'est intéressant. Admettons qu'on soit titulaire d'un CAPES, si on passe un autre concours de la fonction publique on peut être ainsi affecté au plus près, quel quel soit le type de concours passé ou le domaine ? Exemple impôts comme certains l'évoquent ?
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- LefterisEsprit sacré
Et d'autres artifices, comme supprimer les dédoublements, en finir avec les options. J'expliquais clairement à des parents -je me gratte pas-pourquoi la suppression du grec et l'assèchement du latin : plus de grec, plus de latin en 5e = une classe de français, et même un peu plus. On supprime la possibilité d'ouvrir plus de latin sur les divisions restantes = 2 classes de français. On ajoute les fameux "horaires plafonds" de la réforme, et sur l'ensemble , c'est deux postes de lettres qui sautent.trompettemarine a écrit:Oui. Enn partie grâce aux deux heures supplémentaires obligatoires et en bourrant les classes.
Comme le dit Mathador, c'est dans un seul sens. Ceci dit ça ne fait pas rêver. Quand j'ai été pris à la gorge, après perte de poste, de gros soucis en cascade, j'ai eu l'idée de faire un truc que je savais faire, là, tout de suite, et repasser le capes que j'avais déjà eu antérieurement sans donner suite (pas intéressant). Mais je me suis bien renseigné sur les points, la certitude d'être affecté à deux pas et divers détails pratiques. J'ai aussi fait mes comptes pour voir où j'en serais avec mes frais, mon crédit etc. Il y avait aussi l'idée de la possibilité de l'agreg, même si c'était évidemment risqué. Que des mesquineries certes, que j'assume, pas l'idée d'entrer dans le "métier pas comme les autres" "voir les yeux qui brillent" et autres foutaises dignes d'une vidéo de propagande. Perdre 1000 balles cash dans un premier temps , ça demandait des compensations et un petit espoir de se refaire en partie. Compensations qui confirment ce que tu dis : gagner un traitement minable, sans grand espoir de progression, aller dans un coin pourri mais cher ou amenant des frais, se retrouver face à des "nouveaux publics" selon la phraséologie officielle, je n'en vois pas vraiment l'intérêt, et apparemment, les jeunes ont compris, alors que les autres concours de la FP font encore bien recette.A Tuin a écrit:
Je ne vois pas comment des vies pareilles peuvent faire rêver.
Gagner peu en habitant dans un lieu qui convient très bien à tous niveaux est une chose, mais gagner peu dans un lieu non demandé et loin de tout c'est encore autre chose.
C'est ce que j'ai eu , les 1000 points, et ça suffisait à peu près partout en métropole, haut la main dans mon cas , académie pourtant demandée (on se demande bien pourquoi d'ailleurs)Mathador a écrit:
Pour les autres, c'est remplacé par un bonus de 1000 points qui ne suffit pas forcément, surtout pour les DOM si on n'a pas les points liés au CIMM.
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Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
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- jésusFidèle du forum
- Il n'y a pas de bourses sur critères sociaux pour préparer les concours. Ou cela arrive en fin d'études, et les étudiants ont épuisé leur quota, donc pas de revenus.
( Pour moi, c'est ce qui s'était passé, pas de revenu, obligé de trouver un travail pour éviter la banqueroute, mais je n'ai pas eu de bonnes conditions pour travailler les concours. Je n'ai jamais eu une année entière consacrée qu'aux concours et avec un minimum d'argent) . Beaucoup commencent l'année et ne la finisse pas pour cette raison.
- Très peu de places en formation pour les concours internes ( de mon temps, en étant contractuels, j'ai jamais eu de place).
- Formation pas financée en cas de reprise d'études ( PE ne paye pas les frais d'inscription à une prépa agrégation), le CPF et PE ne financent pas le CNED.
Et la crise du COVID, de l'énergie en a rajouté une couche. Le problème est que le vivier d'étudiants d'origine prolo ou classe moyenne n'a plus les moyens de poursuivre encore les études au-delà d'un master pour préparer les concours. Et cela représentait la majorité du vivier. Personne ne songe à promettre d'office ( avec un service ou non) un minimum de revenus par mois avec l'engagement de travailler pour l'Etat ensuite. Là, on fait passer ce temps de préparation au concours pour un luxe individuel, du loisir...
- pseudo-intelloSage
Lefteris a écrit:Alors là, record battu. J'en ai vu rester quelques jours, mais partir dans la journée, pas encore.pseudo-intello a écrit:Une contractuelle est venue ce matin remplacer une collègue de lettre absente depuis deux bons mois.
Elle a démissionné cet après-midi.
On vient de savoir pourquoi.
- Spoiler:
- Elle a été victime d'insulte racistes de la part de ses élèves (une classe difficile) pendant son heure du matin.
Des élèves ont fini par cracher le morceau. On n'a pas encore eu le temps de débriefer, mais il faudrait qu'on retrouve cette collègue et propose de l'accompagner au commissariat.
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- KolmogorovNiveau 5
VicomteDeValmont a écrit:
— Du pognon pour les profs! (@Ithyphallique) December 14, 2022
Malgré 2 semaines de + pour s'inscrire aux concours de recrutement des professeurs, la chute du nombre d'inscrits est drastique.
Entre 2021 et 2023 :
-41,5% pour les profs des écoles
-21,7% pour les profs collège/lycée
A quand le , @PapNdiaye ? #Pasdepacte pic.twitter.com/OpZMjbl8Xw
Curieux de connaître le nombre de présents en 2023, la transition étant passée.
- MathadorEmpereur
Cela a existé (IPES) et existe encore pour quelques-uns (les normaliens).jésus a écrit:Personne ne songe à promettre d'office ( avec un service ou non) un minimum de revenus par mois avec l'engagement de travailler pour l'Etat ensuite. Là, on fait passer ce temps de préparation au concours pour un luxe individuel, du loisir...
On le fait aussi comme voie d'accès majeure pour d'autres corps: des ingénieurs recrutés par concours en sortie de prépa (bac+2), des techniciens recrutés par concours niveau bac.
Il n'y a donc « que » la volonté politique et les €€€ qui manquent.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- CasparProphète
sinan a écrit:Les choses peuvent aussi s'améliorer ... Ma fille est scolarisée dans le collège où a été tourné le film avec Depardieu, Le plus beau métier du monde, et c'est maintenant un établissement qui tourne. Elle y fait une très bonne sixième, et je connais une ribambelle de gamins qui y sont dans les autres niveaux, et pour qui cela se passe très bien.
Oui mais tu parles d'une fiction là, le film avec Depardieu n'a rien d'un film réaliste.
- zigmag17Guide spirituel
Laotzi a écrit:Il est d'ailleurs disponible sur Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=ohGV8BfP3rs Il a inspiré le film de fiction Le plus beau métier du monde avec Depardieu sorti deux ans plus tard.
Un deuxième en 2000 a été tourné dans le même collège : https://www.youtube.com/watch?v=Rqo_kr0Fb8E
Merci pour ce rappel. Je viens de revoir les deux, que je ne me souvenais pas avoir vus, mais dont au fur et à mesure de ce deuxième visionnage les épisodes me revenaient en mémoire. Je les avais vus il y a fort longtemps.
Ce qui m'effraie le plus, c'est de constater à quel point les analyses sur la profession ainsi que les réalités du terrain n'ont pas changé.
Piqûre de rappel salutaire.
- Ajonc35Sage
Dans ma génération, on rentrait à l'Ecole Normale après le bac. Devenir instituteur quand on était fils ou fille de gens modestes, c'était le Graal local. Devenir professeur était possible aussi puisque licence et capes.jésus a écrit:Le problème est que le vivier d'étudiants d'origine prolo ou classe moyenne n'a plus les moyens de poursuivre encore les études au-delà d'un master pour préparer les concours. Et cela représentait la majorité du vivier.
Sans compter les PEGC.
A force de dévaloriser tous les diplômes et en montant le niveau exige pour les concours, surtout avec le bac + 5, on réduit de fait le vivier.
De plus les étudiants ne sont pas idiots, préparer un Master MEEF c'est 2 ans de perdu si tu n'as pas le concours.
- CasparProphète
J'ai passé le Capes pendant mon service militaire (certes bien planqué), ce qui serait impossible aujourd'hui (bon ok il n'a plus de service militaire mais vous aurez compris le principe).
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