- LeclochardEmpereur
Laugarithme a écrit:Je suis d'accord, jeune certifiée (milieu des années 80) habitant à Lille et célibataire, je ne m'en sortais pas trop mal. Je crois qu'il y a aussi le problème du logement : les loyers ont explosé et pas seulement dans les grandes métropoles.mimi a écrit:C'est en partie faux. Quand j'étais une très jeune certifiée je ne roulais pas sur l'or, mais enfin je n'étais pas quasi au SMIC et mes copines agrégées quadras,outre qu'elles n'enseignaient pas comme TZR à Coinperdu sur Meuse , avaient un niveau de vie très honorable.
Bon, je vous parle d'un temps etc.
De plus, le statut de TZR était plus "confortable" que maintenant : les zones de remplacements étaient plus réduites. Les TZR étaient réservés aux remplacements de courte moyenne durée. Il y avait des " titulaires académiques" pour les remplacements de longues durées où à l'année. Le vivier des remplaçants était important. En tout cas à Lille.
Je ne parle pas du " mouvement à un tour" qui, me semble-t-il, posait moins de problèmes que le système actuel.
C’est le point noir : l’augmentation des loyers et de l’immobilier. On consacre une part de plus en plus importante depuis 20 ans pour se loger. Si en parallèle, le salaire n’a pas suivi, c’est le déclassement social assuré. C’est ce qui arrive aux enseignants (certifié ou agrégé).
Aujourd’hui, de toute façon, la situation est telle que même avec un bon revenu, il faut même compter sur un coup de pouce ou un héritage pour acquérir un logement décent (surface, localisation) dans les grandes métropoles (Paris, Lyon, Bordeaux..)
- LeclochardEmpereur
- menerveOracle
C'est clair que dans une grande ville, seule avec une fille je n'aurais jamais pu acheter...
Mes parents (ouvriers) voyaient le métier de prof comme une ascension sociale et intellectuelle....
Et aujourd'hui je pense que je vis moins bien qu'eux... Adieu le rôti de bœuf du dimanche...
Mes parents (ouvriers) voyaient le métier de prof comme une ascension sociale et intellectuelle....
Et aujourd'hui je pense que je vis moins bien qu'eux... Adieu le rôti de bœuf du dimanche...
- HORAHabitué du forum
Caspar a écrit:Pap Ndiaye a aussi dit que les enseignants "avaient toujours été mal payés", sous entendu: ce n'est pas nouveau et il n'y a pas de raison que ça change.
Voilà, c'est l'ultime prétexte foireux pour ne surtout jamais payer les enseignants à hauteur de leur dû. En vrac et j'en oublie sans doute, on a eu
1. Le dévouement ne s'achète pas.
2. Faut pas être jaloux, et puis y a pire.
3. Oui mais c'est pas pareil, y a les vacances.
4. Oui mais non aux primes parce que booouh, c'est mal.
5. Oui mais le dur et vrai labeur, c'est le management d'adultes, pas l'instruction d'enfants ou d'ados par paquets de trente.
Bilan : face aux RTT nos vacances de dévoués ne font plus guère pâlir d'envie, sans compter que désormais n'importe quel autre fonctionnaire, qu'il soit de catégorie c, b ou a, perçoit une indemnité fixe largement supérieure à nos 100 balles mensuels, lesquels nous donnent principalement le droit de terminer la journée de boulot à 20 h parce que réunion, parce que conseil, parce que réunion nécessaire pour préparer les réunions. Quant à gérer des classes, qui plus est dans des conditions matérielles déplorables (bruit incessant, aucune ergonomie de l'espace de travail, équipement pro indigent, absence de médecine du travail), plus grand monde n'a le culot de prétendre que c'est la planque.
Et maintenant, donc :
Mouiii mais vous savez, être prof ça a jamais payé, hein, alors bon...
- yseultFidèle du forum
menerve a écrit:C'est clair que dans une grande ville, seule avec une fille je n'aurais jamais pu acheter...
Mes parents (ouvriers) voyaient le métier de prof comme une ascension sociale et intellectuelle....
Et aujourd'hui je pense que je vis moins bien qu'eux... Adieu le rôti de bœuf du dimanche...
J'ai l'impression qu'on est de la même famille, rôti de boeuf du dimanche compris!
- CasparProphète
HORA a écrit:Caspar a écrit:Pap Ndiaye a aussi dit que les enseignants "avaient toujours été mal payés", sous entendu: ce n'est pas nouveau et il n'y a pas de raison que ça change.
Voilà, c'est l'ultime prétexte foireux pour ne surtout jamais payer les enseignants à hauteur de leur dû. En vrac et j'en oublie sans doute, on a eu
1. Le dévouement ne s'achète pas.
2. Faut pas être jaloux, et puis y a pire.
3. Oui mais c'est pas pareil, y a les vacances.
4. Oui mais non aux primes parce que booouh, c'est mal.
5. Oui mais le dur et vrai labeur, c'est le management d'adultes, pas l'instruction d'enfants ou d'ados par paquets de trente.
Bilan : face aux RTT nos vacances de dévoués ne font plus guère pâlir d'envie, sans compter que désormais n'importe quel autre fonctionnaire, qu'il soit de catégorie c, b ou a, perçoit une indemnité fixe largement supérieure à nos 100 balles mensuels, lesquels nous donnent principalement le droit de terminer la journée de boulot à 20 h parce que réunion, parce que conseil, parce que réunion nécessaire pour préparer les réunions. Quant à gérer des classes, qui plus est dans des conditions matérielles déplorables (bruit incessant, aucune ergonomie de l'espace de travail, équipement pro indigent, absence de médecine du travail), plus grand monde n'a le culot de prétendre que c'est la planque.
Et maintenant, donc :
Mouiii mais vous savez, être prof ça a jamais payé, hein, alors bon...
Oui, c'était une manœuvre assez grossière en effet.
- MathadorEmpereur
Histoire de me faire l'avocat du diable:
Seul un temps partiel annualisé permet d'aller au-delà et d'avoir toutes les vacances scolaires.
Ceci étant dit, je ne regrette pas du tout d'avoir quitté le navire, et même avec un temps partiel je dépasse ma paye antérieure.
Pour ceux qui veulent voir ce qu'est un corps qui paye vraiment bien (et mieux que le mien), un tableau de paye des IIM (corps « équivalent » à celui des certifiés) de source syndicale: https://www.sniim.com/media/Carri%C3%A8re/Calculette/Calculette_salaire_IIM_010120_V3.xls
Un IIM à 80% gagne donc plus qu'un agrégé à temps plein à ancienneté équivalente, à part en début de carrière si l'agrégé fait beaucoup d'heures sup.
Même s'ils sont bien pratiques, les RTT ne sont pas magiques: à 38h30 cela fait 46 jours de congés (fractionnement inclus) soit 10 semaines en combinant bien avec des jours fériés. Mais avec interdiction de prendre plus d'un mois d'un coup, sauf cas particulier (congé bonifié dans un DOM par exemple).HORA a écrit:Bilan : face aux RTT nos vacances de dévoués ne font plus guère pâlir d'envie,
Seul un temps partiel annualisé permet d'aller au-delà et d'avoir toutes les vacances scolaires.
N'importe quel autre, peut-être pas non plus. Mais beaucoup oui.HORA a écrit:sans compter que désormais n'importe quel autre fonctionnaire, qu'il soit de catégorie c, b ou a, perçoit une indemnité fixe largement supérieure à nos 100 balles mensuels, lesquels nous donnent principalement le droit de terminer la journée de boulot à 20 h parce que réunion, parce que conseil, parce que réunion nécessaire pour préparer les réunions.
Ceci étant dit, je ne regrette pas du tout d'avoir quitté le navire, et même avec un temps partiel je dépasse ma paye antérieure.
Pour ceux qui veulent voir ce qu'est un corps qui paye vraiment bien (et mieux que le mien), un tableau de paye des IIM (corps « équivalent » à celui des certifiés) de source syndicale: https://www.sniim.com/media/Carri%C3%A8re/Calculette/Calculette_salaire_IIM_010120_V3.xls
Un IIM à 80% gagne donc plus qu'un agrégé à temps plein à ancienneté équivalente, à part en début de carrière si l'agrégé fait beaucoup d'heures sup.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- Charles-MauriceNiveau 10
Où on découvre ce que sont les primes, et ce qui les différencie de l'aumône...Mathador a écrit:Histoire de me faire l'avocat du diable:Même s'ils sont bien pratiques, les RTT ne sont pas magiques: à 38h30 cela fait 46 jours de congés (fractionnement inclus) soit 10 semaines en combinant bien avec des jours fériés. Mais avec interdiction de prendre plus d'un mois d'un coup, sauf cas particulier (congé bonifié dans un DOM par exemple).HORA a écrit:Bilan : face aux RTT nos vacances de dévoués ne font plus guère pâlir d'envie,
Seul un temps partiel annualisé permet d'aller au-delà et d'avoir toutes les vacances scolaires.N'importe quel autre, peut-être pas non plus. Mais beaucoup oui.HORA a écrit:sans compter que désormais n'importe quel autre fonctionnaire, qu'il soit de catégorie c, b ou a, perçoit une indemnité fixe largement supérieure à nos 100 balles mensuels, lesquels nous donnent principalement le droit de terminer la journée de boulot à 20 h parce que réunion, parce que conseil, parce que réunion nécessaire pour préparer les réunions.
Ceci étant dit, je ne regrette pas du tout d'avoir quitté le navire, et même avec un temps partiel je dépasse ma paye antérieure.
Pour ceux qui veulent voir ce qu'est un corps qui paye vraiment bien (et mieux que le mien), un tableau de paye des IIM (corps « équivalent » à celui des certifiés) de source syndicale: https://www.sniim.com/media/Carri%C3%A8re/Calculette/Calculette_salaire_IIM_010120_V3.xls
Un IIM à 80% gagne donc plus qu'un agrégé à temps plein à ancienneté équivalente, à part en début de carrière si l'agrégé fait beaucoup d'heures sup.
- CrapaudNiveau 6
Je vais prêcher pour ma (nouvelle) paroisse étant technicien dans la même branche.Charles-Maurice a écrit:Où on découvre ce que sont les primes, et ce qui les différencie de l'aumône...Mathador a écrit:Histoire de me faire l'avocat du diable:Même s'ils sont bien pratiques, les RTT ne sont pas magiques: à 38h30 cela fait 46 jours de congés (fractionnement inclus) soit 10 semaines en combinant bien avec des jours fériés. Mais avec interdiction de prendre plus d'un mois d'un coup, sauf cas particulier (congé bonifié dans un DOM par exemple).HORA a écrit:Bilan : face aux RTT nos vacances de dévoués ne font plus guère pâlir d'envie,
Seul un temps partiel annualisé permet d'aller au-delà et d'avoir toutes les vacances scolaires.N'importe quel autre, peut-être pas non plus. Mais beaucoup oui.HORA a écrit:sans compter que désormais n'importe quel autre fonctionnaire, qu'il soit de catégorie c, b ou a, perçoit une indemnité fixe largement supérieure à nos 100 balles mensuels, lesquels nous donnent principalement le droit de terminer la journée de boulot à 20 h parce que réunion, parce que conseil, parce que réunion nécessaire pour préparer les réunions.
Ceci étant dit, je ne regrette pas du tout d'avoir quitté le navire, et même avec un temps partiel je dépasse ma paye antérieure.
Pour ceux qui veulent voir ce qu'est un corps qui paye vraiment bien (et mieux que le mien), un tableau de paye des IIM (corps « équivalent » à celui des certifiés) de source syndicale: https://www.sniim.com/media/Carri%C3%A8re/Calculette/Calculette_salaire_IIM_010120_V3.xls
Un IIM à 80% gagne donc plus qu'un agrégé à temps plein à ancienneté équivalente, à part en début de carrière si l'agrégé fait beaucoup d'heures sup.
Je ne vois pas vraiment d'intérêt à comparer le salaire entre un IIM et un professeur certifié.
Pour les postes dépendant de la DGPR (prevention des risques), un inspecteur a d'énormes responsabilités sur les sites qu'il contrôle.
On parle de pollutions industrielles, de blessures, de mort. Ce n'est pas anodin, l'inspecteur peut être mis en cause par la justice en cas d'accident.
À titre d'exemple, imaginez les inspecteurs qui ont suivi l'usine Lubrizol avant que tout flambe en 2019, ou l'équipe d'inspecteur qui ont suivi AZF à Toulouse...! Ça donne une idée de la responsabilité.
Alors oui, c'est un travail très intéressant, et la paye est correcte.
Mais comme dans L'EN, les ratios candidat/admis s'écroulent, car la fonction publique n'attire pas.
- HORAHabitué du forum
Mathador a écrit:Histoire de me faire l'avocat du diable:Même s'ils sont bien pratiques, les RTT ne sont pas magiques: à 38h30 cela fait 46 jours de congés (fractionnement inclus) soit 10 semaines en combinant bien avec des jours fériés. Mais avec interdiction de prendre plus d'un mois d'un coup, sauf cas particulier (congé bonifié dans un DOM par exemple).HORA a écrit:Bilan : face aux RTT nos vacances de dévoués ne font plus guère pâlir d'envie,
Seul un temps partiel annualisé permet d'aller au-delà et d'avoir toutes les vacances scolaires.N'importe quel autre, peut-être pas non plus. Mais beaucoup oui.HORA a écrit:sans compter que désormais n'importe quel autre fonctionnaire, qu'il soit de catégorie c, b ou a, perçoit une indemnité fixe largement supérieure à nos 100 balles mensuels, lesquels nous donnent principalement le droit de terminer la journée de boulot à 20 h parce que réunion, parce que conseil, parce que réunion nécessaire pour préparer les réunions.
Ceci étant dit, je ne regrette pas du tout d'avoir quitté le navire, et même avec un temps partiel je dépasse ma paye antérieure.
Pour ceux qui veulent voir ce qu'est un corps qui paye vraiment bien (et mieux que le mien), un tableau de paye des IIM (corps « équivalent » à celui des certifiés) de source syndicale: https://www.sniim.com/media/Carri%C3%A8re/Calculette/Calculette_salaire_IIM_010120_V3.xls
Un IIM à 80% gagne donc plus qu'un agrégé à temps plein à ancienneté équivalente, à part en début de carrière si l'agrégé fait beaucoup d'heures sup.
Les RTT apportent une souplesse d'organisation interdite à ceux qui n'en ont pas. Pour les rdv médicaux ou des imprévus, cela apporte un vrai confort. (On le réalise quand par exemple on renonce à un traitement orthodontique qui s'inscrit sur des années parce qu'on sait que pour la prise de rdv ça va être une galère sans nom.)
Quant au régime indemnitaire, il suffit de voir les sommes dans l'EN, pas réputée pour ses largesses : pour un agent administratif non logé (comme ne l'est pas un enseignant), cela va d'un minimum de 3300 annuels pour la catégorie c à un minimum de 7600 pour la catégorie a. Et encore, pour ces 7600, je n'ai pas suffisamment creusé le doc pour savoir si ça incluait la dernière revalo.
A comparer avec notre mirifique isoe de 1200 annuels.
https://www.sgen-cfdt.fr/actu/ifse-leffet-revalorisation-indemnitaire-sur-la-fiche-de-paie/
https://www.sgen-cfdt.fr/actu/une-enveloppe-de-revalorisation-consequente-pour-les-categories-a-et-b-mais-des-attentes-pour-les-c/
- Clecle78Bon génie
On a dû se croiser ! Et je pouvais me loger à Lille centre sans problème avec mon salaire et un mari etudiant.Laugarithme a écrit:Je suis d'accord, jeune certifiée (milieu des années 80) habitant à Lille et célibataire, je ne m'en sortais pas trop mal. Je crois qu'il y a aussi le problème du logement : les loyers ont explosé et pas seulement dans les grandes métropoles.mimi a écrit:C'est en partie faux. Quand j'étais une très jeune certifiée je ne roulais pas sur l'or, mais enfin je n'étais pas quasi au SMIC et mes copines agrégées quadras,outre qu'elles n'enseignaient pas comme TZR à Coinperdu sur Meuse , avaient un niveau de vie très honorable.
Bon, je vous parle d'un temps etc.
De plus, le statut de TZR était plus "confortable" que maintenant : les zones de remplacements étaient plus réduites. Les TZR étaient réservés aux remplacements de courte moyenne durée. Il y avait des " titulaires académiques" pour les remplacements de longues durées où à l'année. Le vivier des remplaçants était important. En tout cas à Lille.
Je ne parle pas du " mouvement à un tour" qui, me semble-t-il, posait moins de problèmes que le système actuel.
- MathadorEmpereur
1) Les grilles ont la même structure (premier grade à 673, deuxième à 821, troisième à 830 + HEA en échelon spécial), à part pour le début plus précoce du 2e grade (mais c'est pareil dans le reste de Bercy).Crapaud a écrit:Je ne vois pas vraiment d'intérêt à comparer le salaire entre un IIM et un professeur certifié.
2) Par conséquent, un IIM demandant un détachement dans l'enseignement secondaire se retrouverait vraisemblablement détaché dans le corps des certifiés.
3) Autre conséquence: un IIM a, après une carrière comparable, une pension civile comparable à celle d'un certifié.
Un enseignant aussi peut être mis en cause en cas d'accident, et même se retrouver au gnouf s'il ne bénéficie pas de la protection de l'art. L125-1 du CGFP. Surtout dans des matières dangereuses comme la chimie ou l'EPS…Crapaud a écrit:Pour les postes dépendant de la DGPR (prevention des risques), un inspecteur a d'énormes responsabilités sur les sites qu'il contrôle.
On parle de pollutions industrielles, de blessures, de mort. Ce n'est pas anodin, l'inspecteur peut être mis en cause par la justice en cas d'accident.
Je m'en rends bien compte, ce n'est pas pour rien que j'ai explicitement revendiqué le rôle de l'avocat du diableHORA a écrit:Mathador a écrit:Histoire de me faire l'avocat du diable:Même s'ils sont bien pratiques, les RTT ne sont pas magiques: […]HORA a écrit:Bilan : face aux RTT nos vacances de dévoués ne font plus guère pâlir d'envie,
Les RTT apportent une souplesse d'organisation interdite à ceux qui n'en ont pas. Pour les rdv médicaux ou des imprévus, cela apporte un vrai confort. (On le réalise quand par exemple on renonce à un traitement orthodontique qui s'inscrit sur des années parce qu'on sait que pour la prise de rdv ça va être une galère sans nom.)
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- kiddyNiveau 6
j'ai vu passer plusieurs articles (dans au moins 3 académies différentes) sur le fait que des recteurs vont dans les facs "recruter" des candidats aux concours, on est dans la propagande et l'angélisme du métier, voir les mensonges...
https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/herault/montpellier/academie-de-montpellier-comment-devenir-enseignants-face-au-manque-de-postulants-la-date-du-concours-est-prolongee-2655452.html
"Quand on choisi de s'engager dans la filière enseignant, c'est passionnant de contribuer à la formation des jeunes, mais après il y a vraiment des perspectives d'évolution qui sont riches et variées. On n 'est pas forcement enseignant à vie"
"Une rémunération de 2.000 euros nets par mois en début de carrière, un accompagnement personnalisé tout au long de leur carrière et de ses évolutions possibles. "
https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/herault/montpellier/academie-de-montpellier-comment-devenir-enseignants-face-au-manque-de-postulants-la-date-du-concours-est-prolongee-2655452.html
"Quand on choisi de s'engager dans la filière enseignant, c'est passionnant de contribuer à la formation des jeunes, mais après il y a vraiment des perspectives d'évolution qui sont riches et variées. On n 'est pas forcement enseignant à vie"
"Une rémunération de 2.000 euros nets par mois en début de carrière, un accompagnement personnalisé tout au long de leur carrière et de ses évolutions possibles. "
- EdithWGrand sage
Et la marmotte, elle plie le chocolat dans le papier...
- CasparProphète
Devenez enseignant mais ne vous inquiétez pas c'est juste pour quelques années...ensuite vous pourrez bifurquer vers ub métier mieux payé et plus intéressant.
- tAoKHabitué du forum
J'essaie de traduire l'article :
Venez ! C'est un métier vraiment passionnant !
Il y a des évolutions de carrières, vous pourrez bifurquer vers un poste administratif lorsque vous vous serez rendus compte que le métier d'enseignant est dévalorisé et que vous ne gagnez pas votre vie à la hauteur de votre niveau d'études, ou lorsque que vous vous rendrez compte que les conditions de travail se détériorent à une vitesse affolante.
Mais pour l'heure, venez svp !! On a vraiment besoin de candidats. S'il vvvoooouuuusssss ppppllllaaaaiiiitttttt ....
edit : et zut, grillé par Caspar
Venez ! C'est un métier vraiment passionnant !
Il y a des évolutions de carrières, vous pourrez bifurquer vers un poste administratif lorsque vous vous serez rendus compte que le métier d'enseignant est dévalorisé et que vous ne gagnez pas votre vie à la hauteur de votre niveau d'études, ou lorsque que vous vous rendrez compte que les conditions de travail se détériorent à une vitesse affolante.
Mais pour l'heure, venez svp !! On a vraiment besoin de candidats. S'il vvvoooouuuusssss ppppllllaaaaiiiitttttt ....
edit : et zut, grillé par Caspar
- mimiNiveau 9
Je me demande s'il reste beaucoup de gens pour croire à ces fariboles. J'ai vu passer plusieurs articles concernant les" job dated" évoquant leur effarement devant les tristes réalités du métier, et ces articles sont sans doute lus par tout un chacun.
Par ailleurs, j'entends pas mal de contractuels voire de néo certifiés dire qu'il est hors de question qu'ils perdurent dans la voie professorale alors même que je ne suis pas dans une académie sous tension.
Bref,la propagande se heurte à la dure réalité.
Par ailleurs, j'entends pas mal de contractuels voire de néo certifiés dire qu'il est hors de question qu'ils perdurent dans la voie professorale alors même que je ne suis pas dans une académie sous tension.
Bref,la propagande se heurte à la dure réalité.
- lene75Prophète
C'est énorme ! Le seul avantage qu'ils aient trouvé au métier de prof, c'est qu'on ne soit pas obligé de le rester ! (Ce qui reste à prouver.)
_________________
Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- EdithWGrand sage
tAoK a écrit:J'essaie de traduire l'article :
Venez ! C'est un métier vraiment passionnant !
Il y a des évolutions de carrières, vous pourrez bifurquer vers un poste administratif lorsque vous vous serez rendus compte que le métier d'enseignant est dévalorisé et que vous ne gagnez pas votre vie à la hauteur de votre niveau d'études, ou lorsque que vous vous rendrez compte que les conditions de travail se détériorent à une vitesse affolante.
Mais pour l'heure, venez svp !! On a vraiment besoin de candidats. S'il vvvoooouuuusssss ppppllllaaaaiiiitttttt ....
edit : et zut, grillé par Caspar
- Charles-MauriceNiveau 10
EdithW a écrit:tAoK a écrit:J'essaie de traduire l'article :
Venez ! C'est un métier vraiment passionnant !
Il y a des évolutions de carrières, vous pourrez bifurquer vers un poste administratif lorsque vous vous serez rendus compte que le métier d'enseignant est dévalorisé et que vous ne gagnez pas votre vie à la hauteur de votre niveau d'études, ou lorsque que vous vous rendrez compte que les conditions de travail se détériorent à une vitesse affolante.
Mais pour l'heure, venez svp !! On a vraiment besoin de candidats. S'il vvvoooouuuusssss ppppllllaaaaiiiitttttt ....
edit : et zut, grillé par Caspar
- e-WandererGrand sage
Effectivement, les rectorats refusent souvent les démissions (ce dont je n'ai jamais bien compris le principe) et les indemnités de départ (qui ont de toute façon été considérablement réduites).lene75 a écrit:C'est énorme ! Le seul avantage qu'ils aient trouvé au métier de prof, c'est qu'on ne soit pas obligé de le rester ! (Ce qui reste à prouver.)
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« Profitons du temps qui nous reste avant la définitive invasion de la grande muflerie du Nouveau Monde » (Huysmans)
- HORAHabitué du forum
Mais ils osent vraiment tout... Quand tu sais que pour une simple mobilisation de ton cpf, c'est niet parce que non budgétisé, la seconde carrière comment dire...
- LeclochardEmpereur
lene75 a écrit:C'est énorme ! Le seul avantage qu'ils aient trouvé au métier de prof, c'est qu'on ne soit pas obligé de le rester ! (Ce qui reste à prouver.)
L’argument est cocasse. Enfin, c’est une façon de parler. C’est un aveu qu’il n’y a pas d’avantage identifié à devenir enseigner hors du plaisir subjectif et aléatoire qu’on tirerait de l’activité.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- MathadorEmpereur
Je me souviens d'avoir lu un arrêt du Conseil d'État où un agent demandait l'annulation de sa radiation des cadres au titre que dans les circonstances évoquées sa démission n'aurait pas dû être acceptée.e-Wanderer a écrit:Effectivement, les rectorats refusent souvent les démissions (ce dont je n'ai jamais bien compris le principe) et les indemnités de départ (qui ont de toute façon été considérablement réduites).lene75 a écrit:C'est énorme ! Le seul avantage qu'ils aient trouvé au métier de prof, c'est qu'on ne soit pas obligé de le rester ! (Ce qui reste à prouver.)
Pour ce qui est des indemnités de départ, ne pas oublier que les rectorats sont en auto-assurance au niveau financier: en cas de RC le rectorat paye donc non seulement l'indemnité de rupture mais aussi l'ARE pendant la période de chômage subséquente.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- kiddyNiveau 6
https://www.paris-normandie.fr/id362267/article/2022-11-20/futurs-professeurs-en-normandie-loperation-seduction-du-rectorat
"Le premier point, c’est le salaire : « Il y a eu une revalorisation pour que le salaire à l’embauche soit de 2 000 € avec la possibilité de cranter diverses primes et revalorisations en fonction des missions, et la possibilité d’évoluer », vante la rectrice, consciente que « le marché du travail, très dynamique » peut créer un appel d’air et que la question salariale dans le milieu éducatif est loin d’être anodine ou subsidiaire."
j'aime bien particulièrement le "il y eu une revalorisation" comme si c'était déjà acté...
"Le premier point, c’est le salaire : « Il y a eu une revalorisation pour que le salaire à l’embauche soit de 2 000 € avec la possibilité de cranter diverses primes et revalorisations en fonction des missions, et la possibilité d’évoluer », vante la rectrice, consciente que « le marché du travail, très dynamique » peut créer un appel d’air et que la question salariale dans le milieu éducatif est loin d’être anodine ou subsidiaire."
j'aime bien particulièrement le "il y eu une revalorisation" comme si c'était déjà acté...
- tAoKHabitué du forum
kiddy a écrit:
j'aime bien particulièrement le "il y eu une revalorisation" comme si c'était déjà acté...
« Il y a eu une revalorisation* pour que le salaire à l’embauche**
soit de 2 000 €*** avec la possibilité**** de cranter diverses primes*****
et revalorisations****** en fonction des missions*******,
et la possibilité d’évoluer******** »
* actuellement en cours de discussion
** après un an de stage intensif (voire destructeur)
*** brut (toutes primes incluses)
**** sous conditions (à définir), peut-être
***** dont la mirobolante prime informatique et les heures supplémentaires minorées
****** revalorisations dégressives avec le temps
******* missions chronophages
******** formations durant les mercredis et vacances scolaires
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