- DesolationRowEmpereur
DesolationRow a écrit:LadyOlenna a écrit:La niaiserie que tu évoques permet pourtant de canaliser les élèves TDAH en canalisant leur attention et en favorisant leur concentration.DesolationRow a écrit:Baldred a écrit:
La réponse écrite en français de France a été donnée plus haut, (15:00 et des brouettes), je t'ai connu plus attentif @DesolationRow.
Ah, j'ai lu le fil dans l'ordre
Mais ce que Marie Laetitia voulait faire remarquer, je pense, et à juste titre, c'est que ce genre de formules / métaphores un peu foireuses sert généralement à faire avaler d'énormes couleuvres à la profession (genre les niaiseries à base de vélo vues plus haut sur le fil, et dont j'ai du me pincer pour me convaincre qu'il ne s'agissait pas d'un désopilant gag).
Ben tiens.
Mais c'est quand même étonnant à quel point, pour faire admettre que l'abus d'écran est nocif aux enfants et que leur coller des tablettes à l'école est inepte, il faudrait une double méta-étude doublement randomisée sur des cohortes de centaines de milliers d'enfants dans cinquante pays, alors que pour décider que faire pédaler des enfants TDAH règle leurs problèmes de concentration, eh bien deux posts facebook permettent de s'en assurer. Le fait que ça permette à des boîtes privées de tirer de l'argent à l'EN en vendant des gadgets à prix d'or est probablement une malheureuse coïncidence.
Edit : tu vois, j'ai développé.
- BaldredSage
DesolationRow a écrit:Baldred a écrit:DesolationRow a écrit:Baldred a écrit:
La réponse écrite en français de France a été donnée plus haut, (15:00 et des brouettes), je t'ai connu plus attentif @DesolationRow.
Ah, j'ai lu le fil dans l'ordre
Mais ce que Marie Laetitia voulait faire remarquer, je pense, et à juste titre, c'est que ce genre de formules / métaphores un peu foireuses sert généralement à faire avaler d'énormes couleuvres à la profession (genre les niaiseries à base de vélo vues plus haut sur le fil, et dont j'ai du me pincer pour me convaincre qu'il ne s'agissait pas d'un désopilant gag).
Ciel, je suis démasqué.
Oui j'avoue, @DesolationRow, mes métaphores sont foireuses , mais ce n'est pas le plus grave : mon but dans la vie et sur ce forum est de faire " avaler d'énormes couleuvres à la profession" (tu ne prends guère de risques niveau métaphore, tu as raison, les gens sont si méchants), heureusement que tu m'as démasqué, quel talent !
Tu n'as pas seulement révélé aux néos que j'étais le porte parole du ministère, de l'Inspé, des pédagogistes et de l'inspection, tu as montré que tu savais lire le français. C'est rassurant. Il te reste à le comprendre.
D'où l'emploi de "généralement", et non de "spécifiquement à l'affreux Baldred".
Bon ben répond spécifiquement et non pas généralement
- LadyOlennaModérateur
Mais tu as assisté à un cours de ce type ? Tu as vu des reportages à ce sujet ? Tu as discuté avec des enseignants qui testent ces pratiques ?DesolationRow a écrit:LadyOlenna a écrit:La niaiserie que tu évoques permet pourtant de canaliser les élèves TDAH en canalisant leur attention et en favorisant leur concentration.DesolationRow a écrit:Baldred a écrit:
La réponse écrite en français de France a été donnée plus haut, (15:00 et des brouettes), je t'ai connu plus attentif @DesolationRow.
Ah, j'ai lu le fil dans l'ordre
Mais ce que Marie Laetitia voulait faire remarquer, je pense, et à juste titre, c'est que ce genre de formules / métaphores un peu foireuses sert généralement à faire avaler d'énormes couleuvres à la profession (genre les niaiseries à base de vélo vues plus haut sur le fil, et dont j'ai du me pincer pour me convaincre qu'il ne s'agissait pas d'un désopilant gag).
Ben tiens.
- IridianeFidèle du forum
Ce que je trouve rigolo, c'est qu'en lisant ce fil on a l'impression que "rester assis sur une chaise pour écouter un cours" est une véritable torture, du genre de celle que les prisonniers subissaient dans les donjons au Moyen Âge (je caricature, mais c'est l'idée). Il faut raison garder, à l'exception de certains élèves ayant des pathologies spécifiques, c'est quand même de l'ordre du faisable. Et, non, les élèves ne restent pas assis 7 heures par jour sans bouger: ils ont des récrés, des cours d'EPS, des intercours...
Après, je ne dis pas qu'il n'y a aucun intérêt à étudier scientifiquement la corrélation entre mouvement et apprentissage. Mais dans la mesure où, dans 99,9% des cas, les conditions scolaires ne permettent pas de faire cours en mouvement (le coup des 6 tableaux ou des vélos, outre que personnellement ça me fait doucement rigoler - mais ce n'est pas le sujet - franchement vous êtes combien à avoir ça dans vos bahuts?), je pense que la question ne se pose même pas. On peut aussi se demander comment on pourrait faire cours en apesanteur sur la lune, cela revient certes à interroger nos limites, mais se poser ce genre de question alors qu'on a 35 élèves semi-illettrés par classe, comment dire...
Au reste, concernant l'argument vu plus haut de "mais nous on n'arrive pas à rester 7h assis en réunion", je ne vois pas tellement le rapport. Nous sommes des adultes, je suis la première à trouver pénible de rester assise en réunion, mais quand c'est le cas eh bien je fais autre chose sans déranger personne et, en fait, si, je reste sur ma chaise, je ne me mets pas à danser sur la table. Et si vraiment je ne veux pas venir à ladite réunion, je ne viens pas et j'assume, c'est toute la différence entre être un enfant et être un adulte: un enfant est davantage soumis à des autorités (ses parents, ses profs) qu'un adulte, c'est comme ça, on a tous été enfants et on n'en est pas morts à ma connaissance. "Quand ils seront grands", ils seront plus libres (et aussi confrontés à d'autres difficultés), c'est le lot de tout un chacun. Je trouve assez fou de considérer que toute forme de contrainte (si banale soit-elle) soit considérée comme une affreuse violence qu'on fait subir aux petits élèves fragiles...
Après, je ne dis pas qu'il n'y a aucun intérêt à étudier scientifiquement la corrélation entre mouvement et apprentissage. Mais dans la mesure où, dans 99,9% des cas, les conditions scolaires ne permettent pas de faire cours en mouvement (le coup des 6 tableaux ou des vélos, outre que personnellement ça me fait doucement rigoler - mais ce n'est pas le sujet - franchement vous êtes combien à avoir ça dans vos bahuts?), je pense que la question ne se pose même pas. On peut aussi se demander comment on pourrait faire cours en apesanteur sur la lune, cela revient certes à interroger nos limites, mais se poser ce genre de question alors qu'on a 35 élèves semi-illettrés par classe, comment dire...
Au reste, concernant l'argument vu plus haut de "mais nous on n'arrive pas à rester 7h assis en réunion", je ne vois pas tellement le rapport. Nous sommes des adultes, je suis la première à trouver pénible de rester assise en réunion, mais quand c'est le cas eh bien je fais autre chose sans déranger personne et, en fait, si, je reste sur ma chaise, je ne me mets pas à danser sur la table. Et si vraiment je ne veux pas venir à ladite réunion, je ne viens pas et j'assume, c'est toute la différence entre être un enfant et être un adulte: un enfant est davantage soumis à des autorités (ses parents, ses profs) qu'un adulte, c'est comme ça, on a tous été enfants et on n'en est pas morts à ma connaissance. "Quand ils seront grands", ils seront plus libres (et aussi confrontés à d'autres difficultés), c'est le lot de tout un chacun. Je trouve assez fou de considérer que toute forme de contrainte (si banale soit-elle) soit considérée comme une affreuse violence qu'on fait subir aux petits élèves fragiles...
- A TuinVénérable
LadyOlenna a écrit:Je rajouterais, avec un brin de provocation, que je trouve assez curieux, à la réflexion, qu'on exige des élèves ce que nous-mêmes ne sommes pas capables de faire (je m'inclus dans ce nous), à savoir passer 7 à 8 heures par jour les fesses posées sur une chaise. Il suffit d'assister à n'importe quelle réunion pour constater que c'est visiblement pas une compétence allant de soi.
Quand il le faut beaucoup le font, notamment lors des formations. Par contre oui, c'est long. Et parfois pénible.
C'est une forme d'astreinte à s'imposer dès lors qu'on s'engage dans quelque chose qui requiert cela.
- BaldredSage
Iridiane a écrit:Ce que je trouve rigolo, c'est qu'en lisant ce fil on a l'impression que "rester assis sur une chaise pour écouter un cours" est une véritable torture, du genre de celle que les prisonniers subissaient dans les donjons au Moyen Âge (je caricature, mais c'est l'idée). Il faut raison garder, à l'exception de certains élèves ayant des pathologies spécifiques, c'est quand même de l'ordre du faisable. Et, non, les élèves ne restent pas assis 7 heures par jour sans bouger: ils ont des récrés, des cours d'EPS, des intercours...
Après, je ne dis pas qu'il n'y a aucun intérêt à étudier scientifiquement la corrélation entre mouvement et apprentissage. Mais dans la mesure où, dans 99,9% des cas, les conditions scolaires ne permettent pas de faire cours en mouvement (le coup des 6 tableaux ou des vélos, outre que personnellement ça me fait doucement rigoler - mais ce n'est pas le sujet - franchement vous êtes combien à avoir ça dans vos bahuts?), je pense que la question ne se pose même pas. On peut aussi se demander comment on pourrait faire cours en apesanteur sur la lune, cela revient certes à interroger nos limites, mais se poser ce genre de question alors qu'on a 35 élèves semi-illettrés par classe, comment dire...
Au reste, concernant l'argument vu plus haut de "mais nous on n'arrive pas à rester 7h assis en réunion", je ne vois pas tellement le rapport. Nous sommes des adultes, je suis la première à trouver pénible de rester assise en réunion, mais quand c'est le cas eh bien je fais autre chose sans déranger personne et, en fait, si, je reste sur ma chaise, je ne me mets pas à danser sur la table. Et si vraiment je ne veux pas venir à ladite réunion, je ne viens pas et j'assume, c'est toute la différence entre être un enfant et être un adulte: un enfant est davantage soumis à des autorités (ses parents, ses profs) qu'un adulte, c'est comme ça, on a tous été enfants et on n'en est pas morts à ma connaissance. "Quand ils seront grands", ils seront plus libres (et aussi confrontés à d'autres difficultés), c'est le lot de tout un chacun. Je trouve assez fou de considérer que toute forme de contrainte (si banale soit-elle) soit considérée comme une affreuse violence qu'on fait subir aux petits élèves fragiles...
Graissé : En effet... il faut raison garder...
A titre personnel j'adore ton : "On a tous été enfants et on n'en est pas morts", @DésolationRow va encore me taper dessus, mais je me demande au contraire si on a survécu à notre enfance, c'est dans quel état... ( je cause généralement, pas spécifiquement).
Dans mon clg, établissement de frontière, avec des profs plutôt jeunes ( dont je ne fais donc pas partie) il y a une classe avec des tables modulables et déplaçables qui permettent quasi instantanément de passer de l'individuel au groupe de 2, 4, 6, etc. Le prof n'a pas de bureau, et deux classes avec 6 tableaux.
L'Inspecteur est passé et, devinez quoi ? Il a... détesté.
Il y a aussi des ilots, ou pas.
@iridiane, tu as le droit d'être en colère, mais pourquoi douter a priori de ce que les autres font ?
J'ai été prof en REP+ et j'ai donc été bien placé pour voir les limites du modèle magistral, assez pour m'interroger (surprenant que dans un forum de profs ce mot soit suspect) et essayer d'autres choses avec plus ou moins de bonheur.
- A TuinVénérable
LadyOlenna a écrit:Mais tu as assisté à un cours de ce type ? Tu as vu des reportages à ce sujet ? Tu as discuté avec des enseignants qui testent ces pratiques ?DesolationRow a écrit:LadyOlenna a écrit:La niaiserie que tu évoques permet pourtant de canaliser les élèves TDAH en canalisant leur attention et en favorisant leur concentration.DesolationRow a écrit:
Ah, j'ai lu le fil dans l'ordre
Mais ce que Marie Laetitia voulait faire remarquer, je pense, et à juste titre, c'est que ce genre de formules / métaphores un peu foireuses sert généralement à faire avaler d'énormes couleuvres à la profession (genre les niaiseries à base de vélo vues plus haut sur le fil, et dont j'ai du me pincer pour me convaincre qu'il ne s'agissait pas d'un désopilant gag).
Ben tiens.
Pour ce que j'en ai vu et lu, le professeur obtient le résultat "élèves canalisés", compétence garderie/animation "Expert XXL". Meilleur confort, bien-être pour tous. Meilleure tranquillité, plaisir de la conception en amont, bonheur du bricolage. On reporte la gestion des items "résistance à la frustration"/ "remise en question de soi"/"tolérance à autrui"/"empathie" à plus tard, dans la vraie vie après les années scolaires.
Pour autant, de tout ce que j'ai lu ou vu, il n'y a jamais le bilan, ce que cela a apporté en gain de réussite pur à la fin pour les élèves à pathologies. Encore moins en terme d'insertion socioprofessionnelle ensuite, ce qui serait encore le meilleur indicateur de ce que deviennent ensuite tous ces jeunes une fois confrontés à la vraie vie.
Quand ils vont devoir aller ranger des chaussettes chez Action, rédiger des documents sur l'outil informatique assis toute la journée, devoir faire des compte rendus, des plannings, être à la réception d'un hôtel ou servir les plats dans un resto, on ne va pas aller donner à ces jeunes des balles anti-stress, des fauteuils vélos, des poufs ou des mange-debout pour qu'ils se "sentent mieux".
Ou alors ils se dirigeront vers les arts du spectacle, où ils excelleront peut-être. Ou se réaliseront dans des métiers inattendus. Ou resteront chez eux au RSA car inaptes à faire autre chose ou à faire société avec autrui... Il faut pour cela déjà maîtriser un certain nombre de codes de base, et notamment la politesse, la capacité à entendre des critiques constructives et savoir se remettre en question sans faire une crise de nerfs ou tout casser autour de soi pour se défouler parce qu'on n'a pas eu son oreiller ou son hand-spinner.
C'est bien d'aller vers du soin/Care dans notre société actuelle, mais cette dimension interroge fortement. Tout le monde n'est pas TDAH, ou nécessitant des soins physiques ou psy.
Quelle est cette société où chacun serait considéré dès la petite enfance comme un défaillant/diminué/inconscient de soi-même et qu'il faudrait ménager à tout prix ? Comment jauger ensuite le degré d'insertion cette jeunesse ouatée dans la vraie vie après l'école ?
Les inspecteurs vont jauger les installations à l'aune de l'expertise attendue dans les enseignements apportés. Ils ont encore cette recherche d'une exigence pédagogique, ce que je trouve louable bien que parfois compliqué voire illusoire à mettre en œuvre lorsque beaucoup d'élèves d'une classe sont à la limite de l'illettrisme.
Ce sont de vrais choix de société.
- ProflambdadaHabitué du forum
+1LadyOlenna a écrit:Je rajouterais, avec un brin de provocation, que je trouve assez curieux, à la réflexion, qu'on exige des élèves ce que nous-mêmes ne sommes pas capables de faire (je m'inclus dans ce nous), à savoir passer 7 à 8 heures par jour les fesses posées sur une chaise. Il suffit d'assister à n'importe quelle réunion pour constater que c'est visiblement pas une compétence allant de soi.
Je me demande tous les jours comment cela est possible effectivement.. Nous, une heure de réunion et on n'attend que la pause café ;-)
Mais bon, de là à allier mouvement et travail intellectuel en même temps, je ne sais pas, et surtout, en classe entière..
- MatteoNiveau 10
Je peine à croire qu'une réunion de perdir avec le DASEN soit autant remplie d'insolence qu'une heure de cours avec une classe reloue le vendredi en dernière heure, et j'ai comme une idée du pourquoi. Je pense plutôt que vous vous taisez et que vous écoutez. L'école abdique juste toute volonté de normer et c'est bien dommage.
- IridianeFidèle du forum
Baldred a écrit:Iridiane a écrit:Ce que je trouve rigolo, c'est qu'en lisant ce fil on a l'impression que "rester assis sur une chaise pour écouter un cours" est une véritable torture, du genre de celle que les prisonniers subissaient dans les donjons au Moyen Âge (je caricature, mais c'est l'idée). Il faut raison garder, à l'exception de certains élèves ayant des pathologies spécifiques, c'est quand même de l'ordre du faisable. Et, non, les élèves ne restent pas assis 7 heures par jour sans bouger: ils ont des récrés, des cours d'EPS, des intercours...
Après, je ne dis pas qu'il n'y a aucun intérêt à étudier scientifiquement la corrélation entre mouvement et apprentissage. Mais dans la mesure où, dans 99,9% des cas, les conditions scolaires ne permettent pas de faire cours en mouvement (le coup des 6 tableaux ou des vélos, outre que personnellement ça me fait doucement rigoler - mais ce n'est pas le sujet - franchement vous êtes combien à avoir ça dans vos bahuts?), je pense que la question ne se pose même pas. On peut aussi se demander comment on pourrait faire cours en apesanteur sur la lune, cela revient certes à interroger nos limites, mais se poser ce genre de question alors qu'on a 35 élèves semi-illettrés par classe, comment dire...
Au reste, concernant l'argument vu plus haut de "mais nous on n'arrive pas à rester 7h assis en réunion", je ne vois pas tellement le rapport. Nous sommes des adultes, je suis la première à trouver pénible de rester assise en réunion, mais quand c'est le cas eh bien je fais autre chose sans déranger personne et, en fait, si, je reste sur ma chaise, je ne me mets pas à danser sur la table. Et si vraiment je ne veux pas venir à ladite réunion, je ne viens pas et j'assume, c'est toute la différence entre être un enfant et être un adulte: un enfant est davantage soumis à des autorités (ses parents, ses profs) qu'un adulte, c'est comme ça, on a tous été enfants et on n'en est pas morts à ma connaissance. "Quand ils seront grands", ils seront plus libres (et aussi confrontés à d'autres difficultés), c'est le lot de tout un chacun. Je trouve assez fou de considérer que toute forme de contrainte (si banale soit-elle) soit considérée comme une affreuse violence qu'on fait subir aux petits élèves fragiles...
Graissé : En effet... il faut raison garder...
A titre personnel j'adore ton : "On a tous été enfants et on n'en est pas morts", @DésolationRow va encore me taper dessus, mais je me demande au contraire si on a survécu à notre enfance, c'est dans quel état... ( je cause généralement, pas spécifiquement).
Dans mon clg, établissement de frontière, avec des profs plutôt jeunes ( dont je ne fais donc pas partie) il y a une classe avec des tables modulables et déplaçables qui permettent quasi instantanément de passer de l'individuel au groupe de 2, 4, 6, etc. Le prof n'a pas de bureau, et deux classes avec 6 tableaux.
L'Inspecteur est passé et, devinez quoi ? Il a... détesté.
Il y a aussi des ilots, ou pas.
@iridiane, tu as le droit d'être en colère, mais pourquoi douter a priori de ce que les autres font ?
J'ai été prof en REP+ et j'ai donc été bien placé pour voir les limites du modèle magistral, assez pour m'interroger (surprenant que dans un forum de profs ce mot soit suspect) et essayer d'autres choses avec plus ou moins de bonheur.
Je suis désolée si mes propos un peu sarcastiques ont été interprétés comme de la colère et bien évidemment, quel que soit mon avis, je ne prétends empêcher personne de mener les expérimentations qu’il ou elle veut !
- LadyOlennaModérateur
Ça se voit que tu n'as jamais assisté aux réunions de rentrée avec la rectriceMatteo a écrit:Je peine à croire qu'une réunion de perdir avec le DASEN soit autant remplie d'insolence qu'une heure de cours avec une classe reloue le vendredi en dernière heure, et j'ai comme une idée du pourquoi. Je pense plutôt que vous vous taisez et que vous écoutez. L'école abdique juste toute volonté de normer et c'est bien dommage.
- henrietteMédiateur
Je crois que tu pourrais être fort surpris, alors...Matteo a écrit:Je peine à croire qu'une réunion de perdir avec le DASEN soit autant remplie d'insolence qu'une heure de cours avec une classe reloue le vendredi en dernière heure, et j'ai comme une idée du pourquoi. Je pense plutôt que vous vous taisez et que vous écoutez. L'école abdique juste toute volonté de normer et c'est bien dommage.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- ProflambdadaHabitué du forum
LadyOlenna a écrit:Ça se voit que tu n'as jamais assisté aux réunions de rentrée avec la rectriceMatteo a écrit:Je peine à croire qu'une réunion de perdir avec le DASEN soit autant remplie d'insolence qu'une heure de cours avec une classe reloue le vendredi en dernière heure, et j'ai comme une idée du pourquoi. Je pense plutôt que vous vous taisez et que vous écoutez. L'école abdique juste toute volonté de normer et c'est bien dommage.
Oui... Les collègues qui papotent lorsque le chef parle en réunion de pré-rentrée, on a vu plein ;-)
D'ailleurs, quand j'ai débuté (tardivement dans l'éducation nationale), la première pré-rentrée dans l'assez gros collège où j'ai débuté, m'a (vraiment) étonnée... La principale faisait son "discours" et un nombre incalculable de profs parlaient entre eux... Je n'avais jamais vu cela avant.
Aujourd'hui, (dans mon établissement), c'est beaucoup moins marqué mais quand même..
- MatteoNiveau 10
Pour les profs c'est différent, on a les meilleurs enseignants du monde en bordélisation et je pense qu'on s'en sert pour se venger un peu des réunions. Si ça t'as étonné c'est bien que ce n'est pas la norme ailleurs.
- IridianeFidèle du forum
Enfin il y a quand même un nuancier entre papoter (j’ai toujours papoté, comme élève - et je me faisais punir et c’est normal - puis comme adulte / prof) et ne pas être capable de rester assis sur sa chaise…
- ProflambdadaHabitué du forum
Matteo a écrit:Pour les profs c'est différent, on a les meilleurs enseignants du monde en bordélisation et je pense qu'on s'en sert pour se venger un peu des réunions. Si ça t'as étonné c'est bien que ce n'est pas la norme ailleurs.
Oui, j'avoue que cela m'a choquée, je trouvais que c'était un réel manque de respect, à vrai dire ;-))
- Ajonc35Sage
Parfois, on n'a pas me choix. Soit on papote, soit on s'endort. Avec mon dernier cde, pour ne pas papoter, pour ne pas m'endormir, j'emménage mes mandalas. Autrefois j'écrivais car des éléments intéressants sortaient du discours, le plus souvent court, de surcroît. Le dernier un discours qui n'interessait que lui- même et sa Cour., sirupeux.Proflambdada a écrit:LadyOlenna a écrit:Ça se voit que tu n'as jamais assisté aux réunions de rentrée avec la rectriceMatteo a écrit:Je peine à croire qu'une réunion de perdir avec le DASEN soit autant remplie d'insolence qu'une heure de cours avec une classe reloue le vendredi en dernière heure, et j'ai comme une idée du pourquoi. Je pense plutôt que vous vous taisez et que vous écoutez. L'école abdique juste toute volonté de normer et c'est bien dommage.
Oui... Les collègues qui papotent lorsque le chef parle en réunion de pré-rentrée, on a vu plein ;-)
D'ailleurs, quand j'ai débuté (tardivement dans l'éducation nationale), la première pré-rentrée dans l'assez gros collège où j'ai débuté, m'a (vraiment) étonnée... La principale faisait son "discours" et un nombre incalculable de profs parlaient entre eux... Je n'avais jamais vu cela avant.
Aujourd'hui, (dans mon établissement), c'est beaucoup moins marqué mais quand même..
- IridianeFidèle du forum
En tout cas ce n’est pas parce que les enseignants papotent (et encore une fois, moi la première même si j’essaie de rester discrète) que c’est bien et qu’il faut prendre ce comportement comme point de repère ! Et ce n’est pas une question d’incapacité : nous sommes toutes et tous, j’imagine, capables de rester sur une chaise silencieusement si on l’exige de nous.
Pour moi, cette discussion, sur le plan physique, rejoint un peu les débats autour de la culture classique et du fait que finalement tout se vaut et qu’on devrait tout autant enseigner des œuvres de la culture populaire (celle de nos élèves) à l’école parce que le reste c’est de la culture bourgeoise : je ne renie absolument pas la culture populaire et son intérêt spécifique, mais il n’en reste pas moins que refuser la culture « bourgeoise » à nos élèves, en particulier défavorisés, c’est aussi leur refuser une possibilité d’intégration / d’ascension sociale. Idem pour le coup de rester sur sa chaise: c’est peut être un contrôle exercé sur les corps, mais en être capable est la condition (parmi d’autres) d’une maîtrise des codes de la société, qu’on peut juger bourgeois, répréhensibles, ou tutti quanti mais qui existent. Qu’une fois adulte on veuille s’insurger contre ces codes et les contourner, c’est un choix. Mais pour les contourner, il faut d’abord les maîtriser. Nous le savons bien, je crois, en tant qu’enseignants qui avons, pour la plupart, assimilé les codes scolaires.
PS: je ne cherche nullement à changer de sujet et à lancer un débat sur la culture populaire et le choix d’enseigner telle ou telle œuvre, c’est une simple analogie.
Pour moi, cette discussion, sur le plan physique, rejoint un peu les débats autour de la culture classique et du fait que finalement tout se vaut et qu’on devrait tout autant enseigner des œuvres de la culture populaire (celle de nos élèves) à l’école parce que le reste c’est de la culture bourgeoise : je ne renie absolument pas la culture populaire et son intérêt spécifique, mais il n’en reste pas moins que refuser la culture « bourgeoise » à nos élèves, en particulier défavorisés, c’est aussi leur refuser une possibilité d’intégration / d’ascension sociale. Idem pour le coup de rester sur sa chaise: c’est peut être un contrôle exercé sur les corps, mais en être capable est la condition (parmi d’autres) d’une maîtrise des codes de la société, qu’on peut juger bourgeois, répréhensibles, ou tutti quanti mais qui existent. Qu’une fois adulte on veuille s’insurger contre ces codes et les contourner, c’est un choix. Mais pour les contourner, il faut d’abord les maîtriser. Nous le savons bien, je crois, en tant qu’enseignants qui avons, pour la plupart, assimilé les codes scolaires.
PS: je ne cherche nullement à changer de sujet et à lancer un débat sur la culture populaire et le choix d’enseigner telle ou telle œuvre, c’est une simple analogie.
- ProflambdadaHabitué du forum
Je comprends... Mais quand des élèves disent "madame c'est troppp ennuyant le cours de Madame Truc et bla bla".. Je ne vois pas en quoi ça légitime le bavardage. On peut penser ce que l'on veut (encore heureux;-)) mais on peut se taire et respecter la personne qui doit faire tout un discours à 50 profs pas toujours enclins à l'écoute...Ajonc35 a écrit:Parfois, on n'a pas me choix. Soit on papote, soit on s'endort. Avec mon dernier cde, pour ne pas papoter, pour ne pas m'endormir, j'emménage mes mandalas. Autrefois j'écrivais car des éléments intéressants sortaient du discours, le plus souvent court, de surcroît. Le dernier un discours qui n'interessait que lui- même et sa Cour., sirupeux.Proflambdada a écrit:LadyOlenna a écrit:Ça se voit que tu n'as jamais assisté aux réunions de rentrée avec la rectriceMatteo a écrit:Je peine à croire qu'une réunion de perdir avec le DASEN soit autant remplie d'insolence qu'une heure de cours avec une classe reloue le vendredi en dernière heure, et j'ai comme une idée du pourquoi. Je pense plutôt que vous vous taisez et que vous écoutez. L'école abdique juste toute volonté de normer et c'est bien dommage.
Oui... Les collègues qui papotent lorsque le chef parle en réunion de pré-rentrée, on a vu plein ;-)
D'ailleurs, quand j'ai débuté (tardivement dans l'éducation nationale), la première pré-rentrée dans l'assez gros collège où j'ai débuté, m'a (vraiment) étonnée... La principale faisait son "discours" et un nombre incalculable de profs parlaient entre eux... Je n'avais jamais vu cela avant.
Aujourd'hui, (dans mon établissement), c'est beaucoup moins marqué mais quand même..
- JennyMédiateur
henriette a écrit:Je crois que tu pourrais être fort surpris, alors...Matteo a écrit:Je peine à croire qu'une réunion de perdir avec le DASEN soit autant remplie d'insolence qu'une heure de cours avec une classe reloue le vendredi en dernière heure, et j'ai comme une idée du pourquoi. Je pense plutôt que vous vous taisez et que vous écoutez. L'école abdique juste toute volonté de normer et c'est bien dommage.
+1.
- SphinxProphète
Au lieu de passer des pages à se taper dessus sur des sujets annexes, je vais revenir au sujet et à la demande d'aide du pauvre posteur initial si vous le voulez bien...
Effectivement dans l'esprit ça ressemble à feu (enfin, presque feu) les EPI de la réforme du collège :
1) imposer de l'interdisciplinarité, juste parce que
2) attendre des malheureux condamnés qu'ils pondent un truc original qui ferait bien dans la presse locale.
Chez moi à l'époque on avait eu un truc sport-sciences qui consistait effectivement à faire des calculs (vitesse et compagnie), mais si je ne m'abuse c'était la collègue de physique et par ailleurs c'était le programme de 4e. Nonobstant quoi, si j'étais toi, je chercherais sur internet quelque chose comme "EPI mathématiques EPS" : tu trouveras peut-être quelque chose que tu pourras adapter aux programmes du lycée sans trop perdre ton temps, alors que l'année de stage est déjà particulièrement chargée, à pondre des trucs pour satisfaire aux lubies de l'INSPE. Bon courage...
henriette a écrit:En fait, ce qui me laisse dubitative, c'est le principe même de demander à des apprentis (au sens noble du terme) enseignant d'imaginer des méthodes ou postures pédagogies nouvelles/innovantes alors même qu'ils n'ont pas d'expérience de l'enseignement. Quel retour réflexif peut-on attendre qu'ils aient ? Comment peut-on imaginer qu'ils aient les moyens d'apprécier véritablement, d'expérimenter vraiment le gain pédagogique de telle pratique comparativement à telle autre alors même qu'ils débutent ?
Un écrit réflexif sur les pratiques mises en oeuvre dans son cours me semblerait plus pertinent : se concentrer sur la didactique de leur propre matière leur serait bien plus utile que partir a priori dans des projets interdisciplinaires.
Ceci étant, puisque projet interdisciplinaire il doit y avoir semble-t-il, doit-il forcément être détaché des contenus disciplinaires à enseigner ? Vraie question, je ne suis plus au fait des attentes INSPEsques actuelles.
Effectivement dans l'esprit ça ressemble à feu (enfin, presque feu) les EPI de la réforme du collège :
1) imposer de l'interdisciplinarité, juste parce que
2) attendre des malheureux condamnés qu'ils pondent un truc original qui ferait bien dans la presse locale.
Chez moi à l'époque on avait eu un truc sport-sciences qui consistait effectivement à faire des calculs (vitesse et compagnie), mais si je ne m'abuse c'était la collègue de physique et par ailleurs c'était le programme de 4e. Nonobstant quoi, si j'étais toi, je chercherais sur internet quelque chose comme "EPI mathématiques EPS" : tu trouveras peut-être quelque chose que tu pourras adapter aux programmes du lycée sans trop perdre ton temps, alors que l'année de stage est déjà particulièrement chargée, à pondre des trucs pour satisfaire aux lubies de l'INSPE. Bon courage...
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- IridianeFidèle du forum
Je ne comprends pas trop pourquoi faire cette remarque sur un ton mesquin et méprisant alors que dans l’ensemble tout le monde est resté courtois et que le sujet a aussi donné lieu à des débats intéressants (je trouve) mais enfin… je reconnais que, pour ce qui me concerne, mes remarques n’étaient pas de matière à aider la personne qui a posté, au temps pour moi !
Si cela peut donner des idées, j’avais un jour organisé une course d’orientation au musée (au Louvre en l’occurrence) avec un collègue d’EPS (je suis en lettres). Il avait réalisé des plans et moi un parcours d’œuvres qui faisaient office de balises, sur lesquels les élèves prenaient des notes en suivant un questionnaire, et étaient ensuite interrogés en classe. Bon, le principe n’était pas spécifiquement d’apprendre en bougeant, plutôt de lier des compétences des deux disciplines tout en proposant une activité qui sorte un peu de l’ordinaire - ça n’avait pas prétention à devenir une méthode pédagogique - mais j’imagine que ce genre de chose peut être exploité dans ce cadre. Je précise que je n’ai aucune idée de l’efficacité de la chose sur l’apprentissage des élèves : ils étaient assez enthousiastes mais en termes de connaissances, avaient-ils mieux appris et retenu qu’en restant sur une chaise, je ne sais pas… et l’enthousiasme venait aussi du fait qu’il s’agissait d’une sortie scolaire. Finalement, n’est ce pas tout simplement le principe d’une sortie (musée, visites diverses) d’apprendre en bougeant, de façon exceptionnelle ? (À moins qu’on ne parle vraiment que de « sport » proprement dit…)
Si cela peut donner des idées, j’avais un jour organisé une course d’orientation au musée (au Louvre en l’occurrence) avec un collègue d’EPS (je suis en lettres). Il avait réalisé des plans et moi un parcours d’œuvres qui faisaient office de balises, sur lesquels les élèves prenaient des notes en suivant un questionnaire, et étaient ensuite interrogés en classe. Bon, le principe n’était pas spécifiquement d’apprendre en bougeant, plutôt de lier des compétences des deux disciplines tout en proposant une activité qui sorte un peu de l’ordinaire - ça n’avait pas prétention à devenir une méthode pédagogique - mais j’imagine que ce genre de chose peut être exploité dans ce cadre. Je précise que je n’ai aucune idée de l’efficacité de la chose sur l’apprentissage des élèves : ils étaient assez enthousiastes mais en termes de connaissances, avaient-ils mieux appris et retenu qu’en restant sur une chaise, je ne sais pas… et l’enthousiasme venait aussi du fait qu’il s’agissait d’une sortie scolaire. Finalement, n’est ce pas tout simplement le principe d’une sortie (musée, visites diverses) d’apprendre en bougeant, de façon exceptionnelle ? (À moins qu’on ne parle vraiment que de « sport » proprement dit…)
- henrietteMédiateur
Oui, Sphinx, effectivement, voir du côté des EPI peut être une piste, mais uniquement si ce qui doit être produit concerne bien la didactique des deux disciplines dans une approche interdisciplinaire certes, mais avec donc des objectifs disciplinaires.
Mais je ne suis pas sûre que ce soit ça qui soit demandé. J'ai l'impression qu'il s'agit d'imaginer un bidule relevant des "sciences de l'éducation" en général, indépendamment de toute véritable considération d'apprentissage disciplinaire : le sujet, j'en ai peur, c'est "apprendre en bougeant", "pas apprendre les maths et l'EPS en bougeant", si tu vois ce que je veux dire.
Mais je ne suis pas sûre que ce soit ça qui soit demandé. J'ai l'impression qu'il s'agit d'imaginer un bidule relevant des "sciences de l'éducation" en général, indépendamment de toute véritable considération d'apprentissage disciplinaire : le sujet, j'en ai peur, c'est "apprendre en bougeant", "pas apprendre les maths et l'EPS en bougeant", si tu vois ce que je veux dire.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- dandelionVénérable
Il faudrait bien s’assurer des attendus en effet. J’avais supposé qu’il s’agissait de collaborer pour améliorer l’apprentissage de l’EPS et des maths, mais est-ce bien le cas?
La recherche en neurologie a montré que le mouvement était bénéfique pour le cerveau et l’apprentissage. Cet article en anglais recense des idées et des études: https://learningcenter.unc.edu/tips-and-tools/movement-and-learning/ (il s’agit de conseils donnés à des étudiants afin qu’ils améliorent leurs performances, et pour info il s’agit d’une très bonne université). Un des conseils donnés par l’université est d’aller dans une salle de classe vide et d’utiliser le tableau blanc ou de se faire son propre tableau blanc. En mathématiques, cela fait particulièrement sens.
Un autre conseil donné par cette université est de faire une activité physique durant les cinq heures précédant le temps d’étude.
Dans d’autres pays, il est normal pour les élèves de se lever sans demander la permission, par exemple pour aller se laver les mains au lavabo (présent dans la salle de classe). Mais il est certain que les locaux et le nombre des élèves s’y prêtent mal en France. Néanmoins, nous avons eu des classes plus actives, par exemple avec l’usage de l’ardoise (un tableau miniature!). Les élèves arrivaient aussi sans doute après avoir déjà fait de l’activité physique, ne serait-ce que pour marcher jusqu’à l’école.
C’est marrant parce que j’ai visité le musée des Arts et Métiers aujourd’hui et je m’étais fait la réflexion que ces savants devaient mener une vie à la fois beaucoup plus physique et plus pratique que beaucoup de jeunes d’aujourd’hui, et qu’il y avait dans leur démarche quelque chose de très tangible à la base (le boulier ou la règle de calcul, ça reste du mouvement). Bon, après, c’est les Arts et Métiers, donc c’est peut-être biaisé.
Pour nous les profs d’anglais, ce serait nettement plus facile, on ferait courir les élèves en chantant les mêmes chants que les Marines, et le tour serait joué.
La recherche en neurologie a montré que le mouvement était bénéfique pour le cerveau et l’apprentissage. Cet article en anglais recense des idées et des études: https://learningcenter.unc.edu/tips-and-tools/movement-and-learning/ (il s’agit de conseils donnés à des étudiants afin qu’ils améliorent leurs performances, et pour info il s’agit d’une très bonne université). Un des conseils donnés par l’université est d’aller dans une salle de classe vide et d’utiliser le tableau blanc ou de se faire son propre tableau blanc. En mathématiques, cela fait particulièrement sens.
Un autre conseil donné par cette université est de faire une activité physique durant les cinq heures précédant le temps d’étude.
Dans d’autres pays, il est normal pour les élèves de se lever sans demander la permission, par exemple pour aller se laver les mains au lavabo (présent dans la salle de classe). Mais il est certain que les locaux et le nombre des élèves s’y prêtent mal en France. Néanmoins, nous avons eu des classes plus actives, par exemple avec l’usage de l’ardoise (un tableau miniature!). Les élèves arrivaient aussi sans doute après avoir déjà fait de l’activité physique, ne serait-ce que pour marcher jusqu’à l’école.
C’est marrant parce que j’ai visité le musée des Arts et Métiers aujourd’hui et je m’étais fait la réflexion que ces savants devaient mener une vie à la fois beaucoup plus physique et plus pratique que beaucoup de jeunes d’aujourd’hui, et qu’il y avait dans leur démarche quelque chose de très tangible à la base (le boulier ou la règle de calcul, ça reste du mouvement). Bon, après, c’est les Arts et Métiers, donc c’est peut-être biaisé.
Pour nous les profs d’anglais, ce serait nettement plus facile, on ferait courir les élèves en chantant les mêmes chants que les Marines, et le tour serait joué.
- LemmyKHabitué du forum
Deux remarques:
L'ancien programme de seconde de 2010 en physique-chimie était divisé en trois thèmes: sport, santé et univers. Je n"ai jamais prononcé le mot sport ni le mot santé.
Des élèves de mon lycée ont été en voyage scolaire en 2022 en Angleterre. Ils ont été très choqués par le bruit et les mouvements durant les cours. Ils ont détesté cela et ont bien vu que les élèves ne travaillaient pas. Et je suis dans un lycée socialement peu favorisé. Étonnamment, il y avait des groupes de niveau et dans celui des "clever", il n'y avait pas de bruit et ça bossait.
Que ceux qui veulent faire bouger les élèves de leur classe le fassent mais qu'on n'enquiquine pas les autres collègues ni les stagiaires qui ont d'autres chats à fouetter.
L'ancien programme de seconde de 2010 en physique-chimie était divisé en trois thèmes: sport, santé et univers. Je n"ai jamais prononcé le mot sport ni le mot santé.
Des élèves de mon lycée ont été en voyage scolaire en 2022 en Angleterre. Ils ont été très choqués par le bruit et les mouvements durant les cours. Ils ont détesté cela et ont bien vu que les élèves ne travaillaient pas. Et je suis dans un lycée socialement peu favorisé. Étonnamment, il y avait des groupes de niveau et dans celui des "clever", il n'y avait pas de bruit et ça bossait.
Que ceux qui veulent faire bouger les élèves de leur classe le fassent mais qu'on n'enquiquine pas les autres collègues ni les stagiaires qui ont d'autres chats à fouetter.
- henrietteMédiateur
Certes.
Mais ceci à nouveau n'a juste rien à voir avec la question initiale de ce fil donc merci de ne pas relancer le hors-sujet.
Mais ceci à nouveau n'a juste rien à voir avec la question initiale de ce fil donc merci de ne pas relancer le hors-sujet.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
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