- PonocratesExpert spécialisé
En effet, on peut aussi lire les études scientifiques qui lient activité comme la marche et mémorisation. Mais ce que j'en tire c'est le conseil, donné à mes apprenants de marcher suffisamment et de se repasser leur cours ou de chercher leurs idées de dissertation maison pendant qu'ils sont en train de marcher. Pas d'organiser mes cours en mode péripatéticien, parce que cela ne correspond pas au mode d'apprentissage actuel, avec des classes à 35.Emeraldia a écrit:
Beaucoup de philosophes pensaient ou créaient en marchant donc on ne peut pas balayer le concept d’un revers de la main sans réfléchir à certaines circonstances.
- EuphémiaNiveau 10
Sauf que nos élèves ne sont pas des philosophes et que ces philosophes, lorsqu'ils étaient élèves, n'ont sûrement pas "appris en bougeant". Ce qu'il me paraît urgent de remettre en question dans l'enseignement actuel, c'est cette très fâcheuse tendance à vouloir brûler les étapes.Emeraldia a écrit:Entre le tout ou rien, il y a un monde. On n’est pas non plus obligé de basculer dans le tout flexible. Mais on a le devoir de se remettre en question régulièrement en temps que prof.
Beaucoup de philosophes pensaient ou créaient en marchant donc on ne peut pas balayer le concept d’un revers de la main sans réfléchir à certaines circonstances.
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L’école est un lieu admirable. J’aime que les bruits extérieurs n’y entrent point. (Alain)
L'esprit critique, c'est, au minimum, un esprit qui n’a pas peur des mots. (Jean-Claude Michéa)
- Manu7Expert spécialisé
Apprendre en bougeant combiné avec de la classe inversée = le prof fait une promenade pendant que les élèves apprennent en classe. Je pense que c'est une idée lumineuse et on se doit de l'essayer avant de la balayer d'un revers de la souris.
- PonocratesExpert spécialisé
Manu7 a écrit:Apprendre en bougeant combiné avec de la classe inversée = le prof fait une promenade pendant que les élèves apprennent en classe. Je pense que c'est une idée lumineuse et on se doit de l'essayer avant de la balayer d'un revers de la souris.
J'adore votre pensée disruptive.
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"If you think education is too expensive, try ignorance ! "
"As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? "
- henrietteMédiateur
Je serais extrêmement intéressée de savoir comment le collègue d'EPS compte mesurer l'impact du mouvement sur l'apprentissage de notions mathématiques.fourier a écrit:Ici l’apport du collègue d’EPS sera de faire le lien avec la sédentarité, mesurer l’impact du mouvement sur l’apprentissage / le bien être etchenriette a écrit:Il me semblait qu'un projet interdisciplinaire devait de fait utiliser des compétences et des connaissances des différentes disciplines impliquées, or je dois dire que j'ai beaucoup de mal à saisir comment vous comptez mesurer les acquis en maths et en EPS. Qu'entendez-vous mettre en lumière, en fait ?
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- IphigénieProphète
Ça, c'est du pur génieManu7 a écrit:Apprendre en bougeant combiné avec de la classe inversée = le prof fait une promenade pendant que les élèves apprennent en classe. Je pense que c'est une idée lumineuse et on se doit de l'essayer avant de la balayer d'un revers de la souris.
Ca t'est venu en marchant?
- CochonouNiveau 9
VinZT a écrit:Toute ma compassion pour affronter cette épreuve de bullshitologie.
Je m'associe à VinZT.
Je ne comprends pas pourquoi les pédagogistes s'ingénient à exiger que les élèves apprennent en faisant autre chose. Apprendre en apprenant, c'est si mauvais que ça ?
P.S. Je viens de découvrir la correction automatique sur le forum, car je n'avais pas écrit pédagogistes.
- nicole 86Expert spécialisé
Autre idée : Qu'est ce qui est plus efficace, cours de mathématiques avant 2h d' EPS ou après ? Faire varier les activités : cross, hockey , etc
- MatteoNiveau 10
C'est facile, tout doit permettre d'apprendre sauf apprendre, qui est dépassé. Tout est ludique sauf le jeu, qui est lui un moment sérieux d'apprentissage.
- JennyMédiateur
Pfffffffff, si on pouvait lâcher un peu les basques aux stagiaires. Bon courage, vraiment, à défaut de pouvoir apporter une aide.
- IphigénieProphète
Bien sûr mais c’est d’abord pour eux qu’il faut bien dire les choses aussi tant on les manipule aujourd’hui.Jenny a écrit:Pfffffffff, si on pouvait lâcher un peu les basques aux stagiaires. Bon courage, vraiment, à défaut de pouvoir apporter une aide.
- JennyMédiateur
Mon "Pfffffff" s'adressait à ce travail à l'utilité contestable évidemment.
- IphigénieProphète
ah! Alors on est encore plus d’accord!Jenny a écrit:Mon "Pfffffff" s'adressait à ce travail à l'utilité contestable évidemment.
- BaldredSage
En Français, en collège, à partir de l'îlot, et en utilisant un plan de travail, il est tout à fait possible de faire des séances dans lesquels le déplacement des élèves est associé à une recherche. Le théâtre est également l'occasion de mouvements, toute une classe pouvant participer à une improvisation. Plus on en fait, mieux elles se passent. Si on prend "en bougeant" au sens large, alors ces séances mobilisent davantage les élèves en les rendant plus actifs. Pas plus que l'îlot, ce n'est une recette miracle, mais une méthode qui peut être pertinente et utile dans certains cas.
Le modèle "assis" fait partie de ces éléments qui relève sans doute plus du "dressage" social que de l'apprentissage. Son utilité est évidente pour gérer à moindre coût un groupe supposé homogène, cela n'en fait pas un dogme, plutôt une base à partir de laquelle il devrait-être possible de tenter aussi autre chose, quitte à en mesurer les limites.
Le modèle "assis" fait partie de ces éléments qui relève sans doute plus du "dressage" social que de l'apprentissage. Son utilité est évidente pour gérer à moindre coût un groupe supposé homogène, cela n'en fait pas un dogme, plutôt une base à partir de laquelle il devrait-être possible de tenter aussi autre chose, quitte à en mesurer les limites.
- CasparProphète
Quand j'étais élève j'apprenais mes leçons en déambulant dans ma chambre mais je ne vois pas comment on peut intégrer ce genre de chose dans un projet interdisciplinaire.
- henrietteMédiateur
On est d'accord : c'est ce sur quoi il me semble utile d'attirer l'attention de l'auteur du fil. Comment l'intégrer aux contenus disciplinaires ; comment en mesurer l'efficacité autrement qu'au doigt mouillé. Et en quoi cela permettra aux élèves concernés de progresser en maths comme en EPS. C'est ce que je n'arrive pas à comprendre. Mais nous n'avons peut-être pas tous les éléments.Caspar a écrit:Quand j'étais élève j'apprenais mes leçons en déambulant dans ma chambre mais je ne vois pas comment on peut intégrer ce genre de chose dans un projet interdisciplinaire.
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- CochonouNiveau 9
Baldred a écrit:En Français, en collège, à partir de l'îlot, et en utilisant un plan de travail, il est tout à fait possible de faire des séances dans lesquels le déplacement des élèves est associé à une recherche. Le théâtre est également l'occasion de mouvements, toute une classe pouvant participer à une improvisation. Plus on en fait, mieux elles se passent. Si on prend "en bougeant" au sens large, alors ces séances mobilisent davantage les élèves en les rendant plus actifs. Pas plus que l'îlot, ce n'est une recette miracle, mais une méthode qui peut être pertinente et utile dans certains cas.
Le modèle "assis" fait partie de ces éléments qui relève sans doute plus du "dressage" social que de l'apprentissage. Son utilité est évidente pour gérer à moindre coût un groupe supposé homogène, cela n'en fait pas un dogme, plutôt une base à partir de laquelle il devrait-être possible de tenter aussi autre chose, quitte à en mesurer les limites.
Je suis tellement heureux d'avoir échappé à ce genre de pratiques lorsque j'étais élève !
D'ailleurs, même aujourd'hui, je suis incapable d'apprendre dans un environnement dominé par le "mouvement" dans lequel je ne vois qu'une forme de désordre nuisible. Il y a quelques années, j'ai essayé de suivre des cours de langue dans un centre qui recourait à ce genre de pratique. Il fallait se mettre en rond et se présenter lorsque l'on recevait le ballon, se déplacer à différents endroits de la pièce lorsqu'on révisait le vocabulaire et qu'on entendait un mot masculin ou féminin etc... Je n'ai pas tenu deux semaines et j'ai abandonné la formation. Parmi les nombreuses formations que j'ai suivies, c'est celle qui m'a coûté le plus cher et celle pendant laquelle j'ai le moins appris. C'est aussi celle qui m'a procuré le moins de plaisir. J'ai d'ailleurs totalement abandonné l'apprentissage de cette langue et je reste marqué par cette mauvaise expérience que j'associe à un échec.
- VinZTDoyen
Baldred a écrit:En Français, en collège, à partir de l'îlot, et en utilisant un plan de travail, il est tout à fait possible de faire des séances dans lesquels le déplacement des élèves est associé à une recherche. Le théâtre est également l'occasion de mouvements, toute une classe pouvant participer à une improvisation. Plus on en fait, mieux elles se passent. Si on prend "en bougeant" au sens large, alors ces séances mobilisent davantage les élèves en les rendant plus actifs. Pas plus que l'îlot, ce n'est une recette miracle, mais une méthode qui peut être pertinente et utile dans certains cas.
Le modèle "assis" fait partie de ces éléments qui relève sans doute plus du "dressage" social que de l'apprentissage. Son utilité est évidente pour gérer à moindre coût un groupe supposé homogène, cela n'en fait pas un dogme, plutôt une base à partir de laquelle il devrait-être possible de tenter aussi autre chose, quitte à en mesurer les limites.
Oui enfin … ici il est question de mathématiques, alors à moins d'avoir un tableau à roulettes qu'on trimballe sur le parcours (une tâche pour les collègues d'EPS ?) je ne vois pas bien comment on peut faire des maths, un peu sérieusement, sans écrire à aucun moment. J'ajoute que faire mesurer des trucs c'est très joli mais ça consiste à faire prendre les maths pour une science expérimentale, ce qu'elles ne sont aucunement.
Enfin bon, tout ceci relève du bizutage des stagiaires, apparemment il faut en passer par cette espèce d'épreuve initiatique. Ça et le sondage en ligne.
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« Il ne faut pas croire tout ce qu'on voit sur Internet » Victor Hugo.
« Le con ne perd jamais son temps. Il perd celui des autres. » Frédéric Dard
« Ne jamais faire le jour même ce que tu peux faire faire le lendemain par quelqu'un d'autre » Pierre Dac
« Je n'ai jamais lâché prise !» Claude François
« Un économiste est un expert qui saura demain pourquoi ce qu'il avait prédit hier ne s'est pas produit aujourd'hui. » Laurence J. Peter
- CasparProphète
Cochonou a écrit:Baldred a écrit:En Français, en collège, à partir de l'îlot, et en utilisant un plan de travail, il est tout à fait possible de faire des séances dans lesquels le déplacement des élèves est associé à une recherche. Le théâtre est également l'occasion de mouvements, toute une classe pouvant participer à une improvisation. Plus on en fait, mieux elles se passent. Si on prend "en bougeant" au sens large, alors ces séances mobilisent davantage les élèves en les rendant plus actifs. Pas plus que l'îlot, ce n'est une recette miracle, mais une méthode qui peut être pertinente et utile dans certains cas.
Le modèle "assis" fait partie de ces éléments qui relève sans doute plus du "dressage" social que de l'apprentissage. Son utilité est évidente pour gérer à moindre coût un groupe supposé homogène, cela n'en fait pas un dogme, plutôt une base à partir de laquelle il devrait-être possible de tenter aussi autre chose, quitte à en mesurer les limites.
Je suis tellement heureux d'avoir échappé à ce genre de pratiques lorsque j'étais élève !
D'ailleurs, même aujourd'hui, je suis incapable d'apprendre dans un environnement dominé par le "mouvement" dans lequel je ne vois qu'une forme de désordre nuisible. Il y a quelques années, j'ai essayé de suivre des cours de langue dans un centre qui recourait à ce genre de pratique. Il fallait se mettre en rond et se présenter lorsque l'on recevait le ballon, se déplacer à différents endroits de la pièce lorsqu'on révisait le vocabulaire et qu'on entendait un mot masculin ou féminin etc... Je n'ai pas tenu deux semaines et j'ai abandonné la formation. Parmi les nombreuses formations que j'ai suivies, c'est celle qui m'a coûté le plus cher et celle pendant laquelle j'ai le moins appris. C'est aussi celle qui m'a procuré le moins de plaisir. J'ai d'ailleurs totalement abandonné l'apprentissage de cette langue et je reste marqué par cette mauvaise expérience que j'associe à un échec.
C'est du marketing; c'est plus vendeur que de dire qu'apprendre une langue est long et fastidieux.
- BaldredSage
Cochonou a écrit:Baldred a écrit:En Français, en collège, à partir de l'îlot, et en utilisant un plan de travail, il est tout à fait possible de faire des séances dans lesquels le déplacement des élèves est associé à une recherche. Le théâtre est également l'occasion de mouvements, toute une classe pouvant participer à une improvisation. Plus on en fait, mieux elles se passent. Si on prend "en bougeant" au sens large, alors ces séances mobilisent davantage les élèves en les rendant plus actifs. Pas plus que l'îlot, ce n'est une recette miracle, mais une méthode qui peut être pertinente et utile dans certains cas.
Le modèle "assis" fait partie de ces éléments qui relève sans doute plus du "dressage" social que de l'apprentissage. Son utilité est évidente pour gérer à moindre coût un groupe supposé homogène, cela n'en fait pas un dogme, plutôt une base à partir de laquelle il devrait-être possible de tenter aussi autre chose, quitte à en mesurer les limites.
Je suis tellement heureux d'avoir échappé à ce genre de pratiques lorsque j'étais élève !
D'ailleurs, même aujourd'hui, je suis incapable d'apprendre dans un environnement dominé par le "mouvement" dans lequel je ne vois qu'une forme de désordre nuisible. Il y a quelques années, j'ai essayé de suivre des cours de langue dans un centre qui recourait à ce genre de pratique. Il fallait se mettre en rond et se présenter lorsque l'on recevait le ballon, se déplacer à différents endroits de la pièce lorsqu'on révisait le vocabulaire et qu'on entendait un mot masculin ou féminin etc... Je n'ai pas tenu deux semaines et j'ai abandonné la formation. Parmi les nombreuses formations que j'ai suivies, c'est celle qui m'a coûté le plus cher et celle pendant laquelle j'ai le moins appris. C'est aussi celle qui m'a procuré le moins de plaisir. J'ai d'ailleurs totalement abandonné l'apprentissage de cette langue et je reste marqué par cette mauvaise expérience que j'associe à un échec.
Et quel genre d'élève étais-tu ?
Ma question est sans ironie. Il y a différents types d'élèves et un seul mode d'apprentissage.
Certains élèves lèvent les yeux au ciel quand j'annonce ce type de séance, les mêmes qui viennent ensuite me demander quand aura lieu la suivante.
J'imagine que nous pouvons nous faire confiance et que plusieurs moyens peuvent permettre d'atteindre les mêmes buts. J'ai comme élève beaucoup souffert des cours " tourne page" sans inspiration. Mais il y avait aussi des profs inspirés.
- BaldredSage
VinZT a écrit:Baldred a écrit:En Français, en collège, à partir de l'îlot, et en utilisant un plan de travail, il est tout à fait possible de faire des séances dans lesquels le déplacement des élèves est associé à une recherche. Le théâtre est également l'occasion de mouvements, toute une classe pouvant participer à une improvisation. Plus on en fait, mieux elles se passent. Si on prend "en bougeant" au sens large, alors ces séances mobilisent davantage les élèves en les rendant plus actifs. Pas plus que l'îlot, ce n'est une recette miracle, mais une méthode qui peut être pertinente et utile dans certains cas.
Le modèle "assis" fait partie de ces éléments qui relève sans doute plus du "dressage" social que de l'apprentissage. Son utilité est évidente pour gérer à moindre coût un groupe supposé homogène, cela n'en fait pas un dogme, plutôt une base à partir de laquelle il devrait-être possible de tenter aussi autre chose, quitte à en mesurer les limites.
Oui enfin … ici il est question de mathématiques, alors à moins d'avoir un tableau à roulettes qu'on trimballe sur le parcours (une tâche pour les collègues d'EPS ?) je ne vois pas bien comment on peut faire des maths, un peu sérieusement, sans écrire à aucun moment. J'ajoute que faire mesurer des trucs c'est très joli mais ça consiste à faire prendre les maths pour une science expérimentale, ce qu'elles ne sont aucunement.
Enfin bon, tout ceci relève du bizutage des stagiaires, apparemment il faut en passer par cette espèce d'épreuve initiatique. Ça et le sondage en ligne.
Un collègue de Maths a fait installer 6 tableaux dans sa salle, les élèves travaillent par groupe dans la partie exercice et le prof fait le tour, pas besoin de tableau à roulettes.
Les intervenants de ce fil enseignent différentes matières car la question soulevée concernent peut-être surtout la partie non disciplinaire de l'enseignement, et donc tout le monde.
- VinZTDoyen
Alors de ma petite expérience (27 ans de carrière) :
— en travail individuel, il y en a qui bossent et d'autres qui ne fichent rien, pour des raisons diverses ;
— en travail de groupe, il y en a qui bossent et d'autres qui ne fichent rien, pour des raisons diverses, mais ça fait plus du bruit.
Bref, chacun cuisine à sa sauce en fonction de son tempérament mais les injonctions ont tendance à m'agacer surtout quand elles ressortent plus du mantra ou du prêche du converti que de l'avis étayé.
— en travail individuel, il y en a qui bossent et d'autres qui ne fichent rien, pour des raisons diverses ;
— en travail de groupe, il y en a qui bossent et d'autres qui ne fichent rien, pour des raisons diverses, mais ça fait plus du bruit.
Bref, chacun cuisine à sa sauce en fonction de son tempérament mais les injonctions ont tendance à m'agacer surtout quand elles ressortent plus du mantra ou du prêche du converti que de l'avis étayé.
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« Il ne faut pas croire tout ce qu'on voit sur Internet » Victor Hugo.
« Le con ne perd jamais son temps. Il perd celui des autres. » Frédéric Dard
« Ne jamais faire le jour même ce que tu peux faire faire le lendemain par quelqu'un d'autre » Pierre Dac
« Je n'ai jamais lâché prise !» Claude François
« Un économiste est un expert qui saura demain pourquoi ce qu'il avait prédit hier ne s'est pas produit aujourd'hui. » Laurence J. Peter
- HélipsProphète
Jalousie. On en a obtenu un ou deux seulement par salle (en plus du tableau "prof"). Et quand je vois le nombre d'élèves ravis de faire des maths debout (et oui, pour répondre aux questions du fond : ils sont sérieux, de tous niveaux, ils recopient ensuite sur leurs cahiers les pistes intéressantes, et non, ils ne font pas trop de bruit), je trouve que c'est le meilleur investissement pédagogique de ces dernières années chez nous.Baldred a écrit:
Un collègue de Maths a fait installer 6 tableaux dans sa salle, les élèves travaillent par groupe dans la partie exercice et le prof fait le tour, pas besoin de tableau à roulettes.
Les intervenants de ce fil enseignent différentes matières car la question soulevée concernent peut-être surtout la partie non disciplinaire de l'enseignement, et donc tout le monde.
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- IphigénieProphète
et si justement ce "dressage social" était au contraire un apprentissage essentiel? (comme de ne pas utiliser son énergie "physique" à tout bout de champ?) et celui qui est finalement le moins utilisé aujourd'hui de tous les "dressages" (contrairement de celui qui consiste à se convaincre de la nécessité d'une l'expression constante de soi et de son moi, je?) C'est aussi une des questions à se poser. A mon humble avis.Le modèle "assis" fait partie de ces éléments qui relève sans doute plus du "dressage" social que de l'apprentissage. Son utilité est évidente pour gérer à moindre coût un groupe supposé homogène, cela n'en fait pas un dogme, plutôt une base à partir de laquelle il devrait-être possible de tenter aussi autre chose, quitte à en mesurer les limites.
(parce que j'ai quand même l'impression que la "pédagogie en bougeant" est quand même un peu la conséquence,, surtout, de ne plus pouvoir "tenir"cet apprentissage assis,- plus qu'une soudaine innovation pédagogique: on fait avec.)
- BaldredSage
VinZT a écrit:Alors de ma petite expérience (27 ans de carrière) :
— en travail individuel, il y en a qui bossent et d'autres qui ne fichent rien, pour des raisons diverses ;
— en travail de groupe, il y en a qui bossent et d'autres qui ne fichent rien, pour des raisons diverses, mais ça fait plus du bruit.
Bref, chacun cuisine à sa sauce en fonction de son tempérament mais les injonctions ont tendance à m'agacer surtout quand elles ressortent plus du mantra ou du prêche du converti que de l'avis étayé.
Bon.
Alors ton expérience, comme ta Mercedes, est plus petite que la mienne. Est-ce une info utile ?
Donc, les élèves, par nature, bossent ou ne fichent rien, seul le niveau bruit varie, c'est évidemment un critère objectivement mesurable.
Je vois bien ce qui ressort du mantra et du prêche de l'auto-converti dans ta réponse, je cherche l'avis étayé.
On parle d'un mémoire d'Inspé, pas de d'une directive ministérielle.
Nous avons pris cher, et c'est pas fini, mais si une réflexion professionnelle qui interroge heureusement nos frontières serait impossible par principe ? C'est dommage. Nous exerçons bien un métier ?
- Marie LaetitiaBon génie
Baldred a écrit:VinZT a écrit:Alors de ma petite expérience (27 ans de carrière) :
— en travail individuel, il y en a qui bossent et d'autres qui ne fichent rien, pour des raisons diverses ;
— en travail de groupe, il y en a qui bossent et d'autres qui ne fichent rien, pour des raisons diverses, mais ça fait plus du bruit.
Bref, chacun cuisine à sa sauce en fonction de son tempérament mais les injonctions ont tendance à m'agacer surtout quand elles ressortent plus du mantra ou du prêche du converti que de l'avis étayé.
Bon.
Alors ton expérience, comme ta Mercedes, est plus petite que la mienne. Est-ce une info utile ?
Donc, les élèves, par nature, bossent ou ne fichent rien, seul le niveau bruit varie, s'est évidemment un critère objectivement mesurable.
Je vois bien ce qui ressort du mantra et du prêche de l'auto-converti dans ta réponse, je cherche l'avis étayé.
On parle d'un mémoire d'Inspé, pas de d'une directive ministérielle.
Nous avons pris cher, et c'est pas fini, mais si une réflexion professionnelle qui interroge heureusement nos frontières serait impossible par principe ? C'est dommage. Nous exerçons bien un métier ?
traduit en français, ça donnerait...?
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
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