- Marie LaetitiaBon génie
Baldred a écrit:VinZT a écrit:Alors de ma petite expérience (27 ans de carrière) :
— en travail individuel, il y en a qui bossent et d'autres qui ne fichent rien, pour des raisons diverses ;
— en travail de groupe, il y en a qui bossent et d'autres qui ne fichent rien, pour des raisons diverses, mais ça fait plus du bruit.
Bref, chacun cuisine à sa sauce en fonction de son tempérament mais les injonctions ont tendance à m'agacer surtout quand elles ressortent plus du mantra ou du prêche du converti que de l'avis étayé.
Bon.
Alors ton expérience, comme ta Mercedes, est plus petite que la mienne. Est-ce une info utile ?
Donc, les élèves, par nature, bossent ou ne fichent rien, seul le niveau bruit varie, s'est évidemment un critère objectivement mesurable.
Je vois bien ce qui ressort du mantra et du prêche de l'auto-converti dans ta réponse, je cherche l'avis étayé.
On parle d'un mémoire d'Inspé, pas de d'une directive ministérielle.
Nous avons pris cher, et c'est pas fini, mais si une réflexion professionnelle qui interroge heureusement nos frontières serait impossible par principe ? C'est dommage. Nous exerçons bien un métier ?
traduit en français, ça donnerait...?
- BaldredSage
Tu as raison, c'est un apprentissage social important, en général plus pour contrôler les corps, dans le meilleur des cas pour libérer l'esprit, mais parfois aussi pour le contrôler aussi. Ce qui j'imagine te conduit à l'opposer à l'expression du moi comme désordre. Tu as sûrement encore raison encore que cela me parait moins un dressage qu'un conditionnement.Iphigénie a écrit:et si justement ce "dressage social" était au contraire un apprentissage essentiel? (comme de ne pas utiliser son énergie "physique" à tout bout de champ?) et celui qui est finalement le moins utilisé aujourd'hui de tous les "dressages" (contrairement de celui qui consiste à se convaincre de la nécessité d'une l'expression constante de soi et de son moi, je?) C'est aussi une des questions à se poser. A mon humble avis.Le modèle "assis" fait partie de ces éléments qui relève sans doute plus du "dressage" social que de l'apprentissage. Son utilité est évidente pour gérer à moindre coût un groupe supposé homogène, cela n'en fait pas un dogme, plutôt une base à partir de laquelle il devrait-être possible de tenter aussi autre chose, quitte à en mesurer les limites.
(parce que j'ai quand même l'impression que la "pédagogie en bougeant" est quand même un peu la conséquence,, surtout, de ne plus pouvoir "tenir"cet apprentissage assis,- plus qu'une soudaine innovation pédagogique: on fait avec.)
Mais pourquoi rejeter le "mouvement" a priori ?
On pourrait dire que depuis la massification le modèle "magistral" apparaît peut-être plus comme une absence de réelle pédagogie, puisque sa performance se mesurait largement sur des élèves déjà "dressés", qu'une méthode universelle, et qu'elle devait donc, au minimum, être questionnée.
- MajuFidèle du forum
En tant qu'élève, ou étudiante, j'ai souvent révisé mes cours en déambulant dans la pièce. Lors d'heures de devoirs faits, où les élèves sont très peu nombreux, il m'arrive de les laisser s'installer comme ils veulent lorsqu'ils ont quelque chose à apprendre, notamment par cœur, une fois que l'on a bien vérifié ensemble leur compréhension du contenu et de l'objectif. Certains se recroquevillent assis contre un mur, se mettent debout face à la fenêtre, éprouvent le besoin de dire à voix haute ou se déplacent dans la classe, souvent en rythmant leur pas sur leur récitation. Bien peu choisissent la position attendue de l'élève en classe. Je ne sais pas si le mouvement peut jouer un rôle dans les autres phases d'apprentissage, mais pour la mémorisation, je ne trouve pas inintéressant de lever la contrainte sur les corps.
- BaldredSage
Marie Laetitia a écrit:Baldred a écrit:VinZT a écrit:Alors de ma petite expérience (27 ans de carrière) :
— en travail individuel, il y en a qui bossent et d'autres qui ne fichent rien, pour des raisons diverses ;
— en travail de groupe, il y en a qui bossent et d'autres qui ne fichent rien, pour des raisons diverses, mais ça fait plus du bruit.
Bref, chacun cuisine à sa sauce en fonction de son tempérament mais les injonctions ont tendance à m'agacer surtout quand elles ressortent plus du mantra ou du prêche du converti que de l'avis étayé.
Bon.
Alors ton expérience, comme ta Mercedes, est plus petite que la mienne. Est-ce une info utile ?
Donc, les élèves, par nature, bossent ou ne fichent rien, seul le niveau bruit varie, s'est évidemment un critère objectivement mesurable.
Je vois bien ce qui ressort du mantra et du prêche de l'auto-converti dans ta réponse, je cherche l'avis étayé.
On parle d'un mémoire d'Inspé, pas de d'une directive ministérielle.
Nous avons pris cher, et c'est pas fini, mais si une réflexion professionnelle qui interroge heureusement nos frontières serait impossible par principe ? C'est dommage. Nous exerçons bien un métier ?
traduit en français, ça donnerait...?
C'est du français me semble-t-il...
Mais si tu ne comprends pas je peux développer.
Pris dans le contexte, cela signifie que si nous exerçons un métier ( et pas une vocation, c'est maintenant assez clair, ni un artisanat traditionnel, ce que certains discuteraient) alors notre pratique du métier n'est pas juste un conservatoire des gestes professionnels, mais aussi un laboratoire qui permet d'en faire un métier vivant. Si nous nous voulons concepteurs, et non simples excécutants, alors nous devons mettre en question/expérimenter ( interroger donc) nos conceptions, nos rituels, nos habitudes, nos idées reçues pour voir si elles ne nous empêchent pas de voir autrement ( nos frontières donc).
Libre à nous d'ailleurs d'en revenir renforcés sur ce que nous faisions, mais plus claivoyants et moins aveugles (heureusement donc)
Aïe, encore une métaphore.
Est-ce plus clair ?
- IphigénieProphète
La seule chose qui m’interroge dans tout cela c’est de savoir si justement « interroger nos pratiques » n’est pas devenu « « l’idée reçue » principale et qui ouvre la porte à toutes les lubies voire vient contredire notre travail en tant que « métier » justement, et en réalité: cela permet d’y introduire toutes formes d’animation qui nous écartent un peu plus de nos disciplines précises.
Que la position assise demande de variantes c’est une évidence; que la position assise, le contrôle de soi au prix d’une réelle contrainte soit manifestement un mal, c’est moins sûr : et en tout cas ce n’est sans doute pas aujourd’hui le pire ni même le premier obstacle à l’apprentissage ( pas plus que le silence versus le bruit de la ruche: nous ne sommes pas des abeilles) .
Je dirais enfin que la notion de « laboratoire » m’inquiète un peu car alors les élèves sont nos cobayes ….
Que la position assise demande de variantes c’est une évidence; que la position assise, le contrôle de soi au prix d’une réelle contrainte soit manifestement un mal, c’est moins sûr : et en tout cas ce n’est sans doute pas aujourd’hui le pire ni même le premier obstacle à l’apprentissage ( pas plus que le silence versus le bruit de la ruche: nous ne sommes pas des abeilles) .
Je dirais enfin que la notion de « laboratoire » m’inquiète un peu car alors les élèves sont nos cobayes ….
- MatteoNiveau 10
Diluer la posture attendue en disant qu'elle est trop compliquée c'est le meilleur moyen de la cacher et d'augmenter la prime au capital culturel. Peut être que ça devient trop dur pour les jeunes de se tenir parce que l'école a abdiqué sa volonté de former la société et donc a arrêté de l'exiger avec sérieux. Dans ma classe j'expérimente comme je veux certes mais je sais ce que je vais choisir pour mes enfants.
- BaldredSage
Iphigénie a écrit:La seule chose qui m’interroge dans tout cela c’est de savoir si justement « interroger nos pratiques » n’est pas devenu « « l’idée reçue » principale et qui ouvre la porte à toutes les lubies voire vient contredire notre travail en tant que « métier » justement, et en réalité: cela permet d’y introduire toutes formes d’animation qui nous écartent un peu plus de nos disciplines précises.
Que la position assise demande de variantes c’est une évidence; que la position assise, le contrôle de soi au prix d’une réelle contrainte soit manifestement un mal, c’est moins sûr : et en tout cas ce n’est sans doute pas aujourd’hui le pire ni même le premier obstacle à l’apprentissage ( pas plus que le silence versus le bruit de la ruche: nous ne sommes pas des abeilles) .
Je dirais enfin que la notion de « laboratoire » m’inquiète un peu car alors les élèves sont nos cobayes ….
Peut-être qu'il existe une lecture moins radicale de ce que nous disons chacun :
Le fait que nous ayons bu sans avoir soif un certain nombre de potions ignobles ne nous dispense pas de boire encore.
Plus intéressant est la définition de "métier" qui n'est pas réductible à nos disciplines mais à leur transmission. Tu utilises certainement un certain nombre de techniques qui relèvent de l'animation sans s'y réduire.
Je ne crois pas avoir dit que la contrainte soit un mal, seulement quand c'est un système qui dispense de s'interroger sur autre chose et tient pour vaines les expériences honnêtement tentées.
Quant aux cobayes... je suis sûr que tu comprends très bien ce dont il est question.
En somme ce qui nous sépare est que je trouve légitime de trouver la question du mouvement pertinente et toi pas ?
- A TuinVénérable
Iphigénie a écrit:et si justement ce "dressage social" était au contraire un apprentissage essentiel? (comme de ne pas utiliser son énergie "physique" à tout bout de champ?) et celui qui est finalement le moins utilisé aujourd'hui de tous les "dressages" (contrairement de celui qui consiste à se convaincre de la nécessité d'une l'expression constante de soi et de son moi, je?) C'est aussi une des questions à se poser. A mon humble avis.Le modèle "assis" fait partie de ces éléments qui relève sans doute plus du "dressage" social que de l'apprentissage. Son utilité est évidente pour gérer à moindre coût un groupe supposé homogène, cela n'en fait pas un dogme, plutôt une base à partir de laquelle il devrait-être possible de tenter aussi autre chose, quitte à en mesurer les limites.
(parce que j'ai quand même l'impression que la "pédagogie en bougeant" est quand même un peu la conséquence,, surtout, de ne plus pouvoir "tenir"cet apprentissage assis,- plus qu'une soudaine innovation pédagogique: on fait avec.)
C'est quand même un vrai problème sociétal, d'individus qui désormais s'écoutent trop, l'individualisme. Tout est un peu lié dans ces évolutions. Il n'y a jamais de restriction,laxisme et permissisme. Cela n'amène pas que du bon. Certains élèves auraient besoin de cadres imposés et tenus de tous au contraire, pour pousser droits...
- BaldredSage
Matteo a écrit:Diluer la posture attendue en disant qu'elle est trop compliquée c'est le meilleur moyen de la cacher et d'augmenter la prime au capital culturel. Peut être que ça devient trop dur pour les jeunes de se tenir parce que l'école a abdiqué sa volonté de former la société et donc a arrêté de l'exiger avec sérieux. Dans ma classe j'expérimente comme je veux certes mais je sais ce que je vais choisir pour mes enfants.
C'est intéressant parce que, sauf si j'ai mal compris, tu sembles associer le mouvement au chaos, ce qui n'est absolument pas le cas dans ce que j'ai pu voir et expérimenter des classes en mouvement. C'est très exigeant au contraire. Et les profs qui le tentent ne me paraissent pas avoir renoncé à éduquer, ni les élèves avoir moins appris, que ce soit dans la discipline ou dans les contraintes sociales, au contraire.
Je ne comprends pas ta dernière phrase : quel sens donnes-tu au mot expérimenter ? Et en quoi sembles-tu l'opposer au choix pour tes enfants ?
- A TuinVénérable
Baldred a écrit:Marie Laetitia a écrit:Baldred a écrit:VinZT a écrit:Alors de ma petite expérience (27 ans de carrière) :
— en travail individuel, il y en a qui bossent et d'autres qui ne fichent rien, pour des raisons diverses ;
— en travail de groupe, il y en a qui bossent et d'autres qui ne fichent rien, pour des raisons diverses, mais ça fait plus du bruit.
Bref, chacun cuisine à sa sauce en fonction de son tempérament mais les injonctions ont tendance à m'agacer surtout quand elles ressortent plus du mantra ou du prêche du converti que de l'avis étayé.
Bon.
Alors ton expérience, comme ta Mercedes, est plus petite que la mienne. Est-ce une info utile ?
Donc, les élèves, par nature, bossent ou ne fichent rien, seul le niveau bruit varie, s'est évidemment un critère objectivement mesurable.
Je vois bien ce qui ressort du mantra et du prêche de l'auto-converti dans ta réponse, je cherche l'avis étayé.
On parle d'un mémoire d'Inspé, pas de d'une directive ministérielle.
Nous avons pris cher, et c'est pas fini, mais si une réflexion professionnelle qui interroge heureusement nos frontières serait impossible par principe ? C'est dommage. Nous exerçons bien un métier ?
traduit en français, ça donnerait...?
C'est du français me semble-t-il...
Mais si tu ne comprends pas je peux développer.
Pris dans le contexte, cela signifie que si nous exerçons un métier ( et pas une vocation, c'est maintenant assez clair, ni un artisanat traditionnel, ce que certains discuteraient) alors notre pratique du métier n'est pas juste un conservatoire des gestes professionnels, mais aussi un laboratoire qui permet d'en faire un métier vivant. Si nous nous voulons concepteurs, et non simples excécutants, alors nous devons mettre en question/expérimenter ( interroger donc) nos conceptions, nos rituels, nos habitudes, nos idées reçues pour voir si elles ne nous empêchent pas de voir autrement ( nos frontières donc).
Libre à nous d'ailleurs d'en revenir renforcés sur ce que nous faisions, mais plus claivoyants et moins aveugles (heureusement donc)
Aïe, encore une métaphore.
Est-ce plus clair ?
Baldred tes arguments sont audibles mais ne seront valables pour une personne que si elle n'est pas capable de donner un avis justifiable et justifié sur ce qu'elle fait. Si on sait pourquoi on utilise telle ou telle façon et pas une autre, on pourra bien expérimenter ce qu'on veut, logiquement on reviendra à ce qu'on avait justifié au départ.
Appliqué à des stagiaires, cela peut être même pernicieux, car cela crée le doute et le doute peut alimenter le manque de confiance en soi et donc instrumentaliser la personne, si elle n'est pas encore à même de jauger ce.que vaut telle ou telle méthode....
- A TuinVénérable
Maju a écrit:En tant qu'élève, ou étudiante, j'ai souvent révisé mes cours en déambulant dans la pièce. Lors d'heures de devoirs faits, où les élèves sont très peu nombreux, il m'arrive de les laisser s'installer comme ils veulent lorsqu'ils ont quelque chose à apprendre, notamment par cœur, une fois que l'on a bien vérifié ensemble leur compréhension du contenu et de l'objectif. Certains se recroquevillent assis contre un mur, se mettent debout face à la fenêtre, éprouvent le besoin de dire à voix haute ou se déplacent dans la classe, souvent en rythmant leur pas sur leur récitation. Bien peu choisissent la position attendue de l'élève en classe. Je ne sais pas si le mouvement peut jouer un rôle dans les autres phases d'apprentissage, mais pour la mémorisation, je ne trouve pas inintéressant de lever la contrainte sur les corps.
Tu l'as dit, chez soi, pour réviser ou apprendre. Moi aussi j'ai des souvenirs d'avoir appris des récitations ou du latin en marchant.... En classe ceci ne peut guère être faisable que dans le cadre de l'AP, en petits groupes.
- IphigénieProphète
Disons que les pédagogies innovantes ne m’ont pas paru d’une efficacité flagrante pour sauver les langues anciennes; pour les couler par contre….Baldred a écrit:Iphigénie a écrit:La seule chose qui m’interroge dans tout cela c’est de savoir si justement « interroger nos pratiques » n’est pas devenu « « l’idée reçue » principale et qui ouvre la porte à toutes les lubies voire vient contredire notre travail en tant que « métier » justement, et en réalité: cela permet d’y introduire toutes formes d’animation qui nous écartent un peu plus de nos disciplines précises.
Que la position assise demande de variantes c’est une évidence; que la position assise, le contrôle de soi au prix d’une réelle contrainte soit manifestement un mal, c’est moins sûr : et en tout cas ce n’est sans doute pas aujourd’hui le pire ni même le premier obstacle à l’apprentissage ( pas plus que le silence versus le bruit de la ruche: nous ne sommes pas des abeilles) .
Je dirais enfin que la notion de « laboratoire » m’inquiète un peu car alors les élèves sont nos cobayes ….
Peut-être qu'il existe une lecture moins radicale de ce que nous disons chacun :
Le fait que nous ayons bu sans avoir soif un certain nombre de potions ignobles ne nous dispense pas de boire encore.
Plus intéressant est la définition de "métier" qui n'est pas réductible à nos disciplines mais à leur transmission. Tu utilises certainement un certain nombre de techniques qui relèvent de l'animation sans s'y réduire.
Je ne crois pas avoir dit que la contrainte soit un mal, seulement quand c'est un système qui dispense de s'interroger sur autre chose et tient pour vaines les expériences honnêtement tentées.
Quant aux cobayes... je suis sûr que tu comprends très bien ce dont il est question.
En somme ce qui nous sépare est que je trouve légitime de trouver la question du mouvement pertinente et toi pas ?
Peut être parce que le problème était ailleurs là où on ne voulait pas qu'on le voie( organisation horaire, et autres problèmes matériels de chevauchement d’options etc etc, enfin tu sais) plus facile de dire : remettez vous en question les gars….
- DesolationRowEmpereur
Marie Laetitia a écrit:Baldred a écrit:VinZT a écrit:Alors de ma petite expérience (27 ans de carrière) :
— en travail individuel, il y en a qui bossent et d'autres qui ne fichent rien, pour des raisons diverses ;
— en travail de groupe, il y en a qui bossent et d'autres qui ne fichent rien, pour des raisons diverses, mais ça fait plus du bruit.
Bref, chacun cuisine à sa sauce en fonction de son tempérament mais les injonctions ont tendance à m'agacer surtout quand elles ressortent plus du mantra ou du prêche du converti que de l'avis étayé.
Bon.
Alors ton expérience, comme ta Mercedes, est plus petite que la mienne. Est-ce une info utile ?
Donc, les élèves, par nature, bossent ou ne fichent rien, seul le niveau bruit varie, s'est évidemment un critère objectivement mesurable.
Je vois bien ce qui ressort du mantra et du prêche de l'auto-converti dans ta réponse, je cherche l'avis étayé.
On parle d'un mémoire d'Inspé, pas de d'une directive ministérielle.
Nous avons pris cher, et c'est pas fini, mais si une réflexion professionnelle qui interroge heureusement nos frontières serait impossible par principe ? C'est dommage. Nous exerçons bien un métier ?
traduit en français, ça donnerait...?
Ah merci y a pas que moi
- Vieux_MongolFidèle du forum
Pratiques pédagogiques ancrées qui constituent une frontière mentale ?
- BaldredSage
DesolationRow a écrit:Marie Laetitia a écrit:Baldred a écrit:VinZT a écrit:Alors de ma petite expérience (27 ans de carrière) :
— en travail individuel, il y en a qui bossent et d'autres qui ne fichent rien, pour des raisons diverses ;
— en travail de groupe, il y en a qui bossent et d'autres qui ne fichent rien, pour des raisons diverses, mais ça fait plus du bruit.
Bref, chacun cuisine à sa sauce en fonction de son tempérament mais les injonctions ont tendance à m'agacer surtout quand elles ressortent plus du mantra ou du prêche du converti que de l'avis étayé.
Bon.
Alors ton expérience, comme ta Mercedes, est plus petite que la mienne. Est-ce une info utile ?
Donc, les élèves, par nature, bossent ou ne fichent rien, seul le niveau bruit varie, s'est évidemment un critère objectivement mesurable.
Je vois bien ce qui ressort du mantra et du prêche de l'auto-converti dans ta réponse, je cherche l'avis étayé.
On parle d'un mémoire d'Inspé, pas de d'une directive ministérielle.
Nous avons pris cher, et c'est pas fini, mais si une réflexion professionnelle qui interroge heureusement nos frontières serait impossible par principe ? C'est dommage. Nous exerçons bien un métier ?
traduit en français, ça donnerait...?
Ah merci y a pas que moi
La réponse écrite en français de France a été donnée plus haut, (15:00 et des brouettes), je t'ai connu plus attentif @DesolationRow.
- BaldredSage
Vieux_Mongol a écrit:Pratiques pédagogiques ancrées qui constituent une frontière mentale ?
comme d'hab.
- henrietteMédiateur
En fait, ce qui me laisse dubitative, c'est le principe même de demander à des apprentis (au sens noble du terme) enseignant d'imaginer des méthodes ou postures pédagogies nouvelles/innovantes alors même qu'ils n'ont pas d'expérience de l'enseignement. Quel retour réflexif peut-on attendre qu'ils aient ? Comment peut-on imaginer qu'ils aient les moyens d'apprécier véritablement, d'expérimenter vraiment le gain pédagogique de telle pratique comparativement à telle autre alors même qu'ils débutent ?
Un écrit réflexif sur les pratiques mises en oeuvre dans son cours me semblerait plus pertinent : se concentrer sur la didactique de leur propre matière leur serait bien plus utile que partir a priori dans des projets interdisciplinaires.
Ceci étant, puisque projet interdisciplinaire il doit y avoir semble-t-il, doit-il forcément être détaché des contenus disciplinaires à enseigner ? Vraie question, je ne suis plus au fait des attentes INSPEsques actuelles.
Un écrit réflexif sur les pratiques mises en oeuvre dans son cours me semblerait plus pertinent : se concentrer sur la didactique de leur propre matière leur serait bien plus utile que partir a priori dans des projets interdisciplinaires.
Ceci étant, puisque projet interdisciplinaire il doit y avoir semble-t-il, doit-il forcément être détaché des contenus disciplinaires à enseigner ? Vraie question, je ne suis plus au fait des attentes INSPEsques actuelles.
_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- Vieux_MongolFidèle du forum
Serviteur Baldred . Et plus on prend de l'âge et plus on est performant dans sa pratique plus il faut regarder attentivement ce qui nous bouscule. Quitte à ne pas le valider ou ne pas l'appliquer si cela ne nous correspond pas (ou si cela nous gonfle). Mais le regarder attentivement. Je tente de vieillir le mieux possible en essayant d'appliquer ce genre de principe.
- DesolationRowEmpereur
Baldred a écrit:DesolationRow a écrit:Marie Laetitia a écrit:Baldred a écrit:
Bon.
Alors ton expérience, comme ta Mercedes, est plus petite que la mienne. Est-ce une info utile ?
Donc, les élèves, par nature, bossent ou ne fichent rien, seul le niveau bruit varie, s'est évidemment un critère objectivement mesurable.
Je vois bien ce qui ressort du mantra et du prêche de l'auto-converti dans ta réponse, je cherche l'avis étayé.
On parle d'un mémoire d'Inspé, pas de d'une directive ministérielle.
Nous avons pris cher, et c'est pas fini, mais si une réflexion professionnelle qui interroge heureusement nos frontières serait impossible par principe ? C'est dommage. Nous exerçons bien un métier ?
traduit en français, ça donnerait...?
Ah merci y a pas que moi
La réponse écrite en français de France a été donnée plus haut, (15:00 et des brouettes), je t'ai connu plus attentif @DesolationRow.
Ah, j'ai lu le fil dans l'ordre
Mais ce que Marie Laetitia voulait faire remarquer, je pense, et à juste titre, c'est que ce genre de formules / métaphores un peu foireuses sert généralement à faire avaler d'énormes couleuvres à la profession (genre les niaiseries à base de vélo vues plus haut sur le fil, et dont j'ai du me pincer pour me convaincre qu'il ne s'agissait pas d'un désopilant gag).
- LadyOlennaModérateur
La niaiserie que tu évoques permet pourtant de canaliser les élèves TDAH en canalisant leur attention et en favorisant leur concentration.DesolationRow a écrit:Baldred a écrit:DesolationRow a écrit:Marie Laetitia a écrit:
traduit en français, ça donnerait...?
Ah merci y a pas que moi
La réponse écrite en français de France a été donnée plus haut, (15:00 et des brouettes), je t'ai connu plus attentif @DesolationRow.
Ah, j'ai lu le fil dans l'ordre
Mais ce que Marie Laetitia voulait faire remarquer, je pense, et à juste titre, c'est que ce genre de formules / métaphores un peu foireuses sert généralement à faire avaler d'énormes couleuvres à la profession (genre les niaiseries à base de vélo vues plus haut sur le fil, et dont j'ai du me pincer pour me convaincre qu'il ne s'agissait pas d'un désopilant gag).
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Pour ma part, je reste très sceptique sur le procédé lui-même : le minimum, avant de savoir si oui ou non c'est une idée qui interroge les frontières ou une lubie qui déstabilise les pratiques enseignantes, ce serait de faire une étude sur des groupes tests vs. des groupes témoins dans des établissements suffisamment différents pour écarter les facteurs autres, et pouvoir démontrer s'il y a ou non un effet (et vu qu'il est impossible de le faire en aveugle ou en double aveugle, il faudrait une corrélation très forte). Aucun souvenir personnel, aucune “impression favorable” (ça plaît aux élèves) ou “défavorable” (je n'aime pas ça), et rien de ce genre ne saurait constituer un argument dit “scientifique” ni dans un sens ni dans l'autre : et certainement pas les arguments par réfutation de l'objection (par ex. : il faudrait lever les contraintes pesant sur le corps car ça n'est que cela qui fait croire l'hypothèse fausse).
Je ne connais pas d'étude de ce genre étayant cette hypothèse — qui me laisse donc prudemment sceptique.
Par ailleurs, c'est très exactement ce qu'il est tout simplement impossible de faire dans le cadre indiqué à l'ouverture de ce fil — et très exactement ce que je décourage mes étudiants de faire (puisque c'est impossible).
Donc, en attendant plus ample informé, il ne s'agit, au mieux, que d'une pure hypothèse dénuée de preuve dans un sens comme dans l'autre. Et il y a de fortes probabilités pour que cela reste tel un bon moment. En revanche, il est toujours possible de pondre un pseudo travail, ou l'on met en place “quelque chose”, où l'on vérifie que les élèves ont bien aimé et où l'on dit que les résultats sont au rendez-vous, pour conclure (chose qui était déjà prévue dès le point de départ), que “oui, c'est super”.
Je ne connais pas d'étude de ce genre étayant cette hypothèse — qui me laisse donc prudemment sceptique.
Par ailleurs, c'est très exactement ce qu'il est tout simplement impossible de faire dans le cadre indiqué à l'ouverture de ce fil — et très exactement ce que je décourage mes étudiants de faire (puisque c'est impossible).
Donc, en attendant plus ample informé, il ne s'agit, au mieux, que d'une pure hypothèse dénuée de preuve dans un sens comme dans l'autre. Et il y a de fortes probabilités pour que cela reste tel un bon moment. En revanche, il est toujours possible de pondre un pseudo travail, ou l'on met en place “quelque chose”, où l'on vérifie que les élèves ont bien aimé et où l'on dit que les résultats sont au rendez-vous, pour conclure (chose qui était déjà prévue dès le point de départ), que “oui, c'est super”.
_________________
Si tu vales valeo.
- LadyOlennaModérateur
Je rajouterais, avec un brin de provocation, que je trouve assez curieux, à la réflexion, qu'on exige des élèves ce que nous-mêmes ne sommes pas capables de faire (je m'inclus dans ce nous), à savoir passer 7 à 8 heures par jour les fesses posées sur une chaise. Il suffit d'assister à n'importe quelle réunion pour constater que c'est visiblement pas une compétence allant de soi.
- DesolationRowEmpereur
LadyOlenna a écrit:La niaiserie que tu évoques permet pourtant de canaliser les élèves TDAH en canalisant leur attention et en favorisant leur concentration.DesolationRow a écrit:Baldred a écrit:DesolationRow a écrit:
Ah merci y a pas que moi
La réponse écrite en français de France a été donnée plus haut, (15:00 et des brouettes), je t'ai connu plus attentif @DesolationRow.
Ah, j'ai lu le fil dans l'ordre
Mais ce que Marie Laetitia voulait faire remarquer, je pense, et à juste titre, c'est que ce genre de formules / métaphores un peu foireuses sert généralement à faire avaler d'énormes couleuvres à la profession (genre les niaiseries à base de vélo vues plus haut sur le fil, et dont j'ai du me pincer pour me convaincre qu'il ne s'agissait pas d'un désopilant gag).
Ben tiens.
- BaldredSage
DesolationRow a écrit:Baldred a écrit:DesolationRow a écrit:Marie Laetitia a écrit:
traduit en français, ça donnerait...?
Ah merci y a pas que moi
La réponse écrite en français de France a été donnée plus haut, (15:00 et des brouettes), je t'ai connu plus attentif @DesolationRow.
Ah, j'ai lu le fil dans l'ordre
Mais ce que Marie Laetitia voulait faire remarquer, je pense, et à juste titre, c'est que ce genre de formules / métaphores un peu foireuses sert généralement à faire avaler d'énormes couleuvres à la profession (genre les niaiseries à base de vélo vues plus haut sur le fil, et dont j'ai du me pincer pour me convaincre qu'il ne s'agissait pas d'un désopilant gag).
Ciel, je suis démasqué.
Oui j'avoue, @DesolationRow, mes métaphores sont foireuses , mais ce n'est pas le plus grave : mon but dans la vie et sur ce forum est de faire " avaler d'énormes couleuvres à la profession" (tu ne prends guère de risques niveau métaphore, tu as raison, les gens sont si méchants), heureusement que tu m'as démasqué, quel talent !
Tu n'as pas seulement révélé aux néos que j'étais le porte parole du ministère, de l'Inspé, des pédagogistes et de l'inspection, tu as montré que tu savais lire le français. C'est rassurant. Il te reste à le comprendre.
Edit : je lis seulement ta réponse fulgurante à @LadyOlenna, je te rappelle que la réplique Zemourienne n'est pas " Ben tien" pourtant déjà fulgurante, mais "Ben voyons" autrement plus percutante et argumentée.
- DesolationRowEmpereur
Baldred a écrit:DesolationRow a écrit:Baldred a écrit:DesolationRow a écrit:
Ah merci y a pas que moi
La réponse écrite en français de France a été donnée plus haut, (15:00 et des brouettes), je t'ai connu plus attentif @DesolationRow.
Ah, j'ai lu le fil dans l'ordre
Mais ce que Marie Laetitia voulait faire remarquer, je pense, et à juste titre, c'est que ce genre de formules / métaphores un peu foireuses sert généralement à faire avaler d'énormes couleuvres à la profession (genre les niaiseries à base de vélo vues plus haut sur le fil, et dont j'ai du me pincer pour me convaincre qu'il ne s'agissait pas d'un désopilant gag).
Ciel, je suis démasqué.
Oui j'avoue, @DesolationRow, mes métaphores sont foireuses , mais ce n'est pas le plus grave : mon but dans la vie et sur ce forum est de faire " avaler d'énormes couleuvres à la profession" (tu ne prends guère de risques niveau métaphore, tu as raison, les gens sont si méchants), heureusement que tu m'as démasqué, quel talent !
Tu n'as pas seulement révélé aux néos que j'étais le porte parole du ministère, de l'Inspé, des pédagogistes et de l'inspection, tu as montré que tu savais lire le français. C'est rassurant. Il te reste à le comprendre.
D'où l'emploi de "généralement", et non de "spécifiquement à l'affreux Baldred".
- DesolationRowEmpereur
DesolationRow a écrit:LadyOlenna a écrit:La niaiserie que tu évoques permet pourtant de canaliser les élèves TDAH en canalisant leur attention et en favorisant leur concentration.DesolationRow a écrit:Baldred a écrit:
La réponse écrite en français de France a été donnée plus haut, (15:00 et des brouettes), je t'ai connu plus attentif @DesolationRow.
Ah, j'ai lu le fil dans l'ordre
Mais ce que Marie Laetitia voulait faire remarquer, je pense, et à juste titre, c'est que ce genre de formules / métaphores un peu foireuses sert généralement à faire avaler d'énormes couleuvres à la profession (genre les niaiseries à base de vélo vues plus haut sur le fil, et dont j'ai du me pincer pour me convaincre qu'il ne s'agissait pas d'un désopilant gag).
Ben tiens.
Mais c'est quand même étonnant à quel point, pour faire admettre que l'abus d'écran est nocif aux enfants et que leur coller des tablettes à l'école est inepte, il faudrait une double méta-étude doublement randomisée sur des cohortes de centaines de milliers d'enfants dans cinquante pays, alors que pour décider que faire pédaler des enfants TDAH règle leurs problèmes de concentration, eh bien deux posts facebook permettent de s'en assurer. Le fait que ça permette à des boîtes privées de tirer de l'argent à l'EN en vendant des gadgets à prix d'or est probablement une malheureuse coïncidence.
Edit : tu vois, j'ai développé.
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