Je suis venu te dire que je m'en vais...

Bonjour Dandelion, bonjour à tous
Pour ce qui est des aides à domicile, ma mère n'en est pas encore là. Mon père aurait davantage besoin d'une aide pour le ménage, je lui en ai parlé plusieurs fois, je lui ai expliqué les solutions possibles mais, comme à son habitude, il veut tout faire lui-même et voir le moins de personnes possible venir chez lui ; j'ai abandonné pour l'instant car il n'est pas non plus impotent mais le fait est qu'il vieillit très vite.
Quant à moi, oui, j'essaie de prendre du recul et d'y aller par petites touches pour le recherche d'emploi ; encore que je serais bien incapable de tenir le coup pour l'instant dans le cadre d'un bien improbable entretien d'embauche...
Bon dimanche à tous

J'ai été touchée de près par cette maladie, dans ma famille, parmi les collègues.
Ils ont été accompagnés comme toi et s'en sont sortis.
Ils vont très bien. Il y a bien un Après.
Bon courage, Boris.

Merci
Je suis un peu plus apaisé mais pour vous dire, j'ai oublié mon nouvel antidépresseur hier soir et ai fait un cauchemar horrible. Là, j'ai entrepris le nettoyage intérieur de la voiture de ma mère mais j'ai dû m'arrêter au milieu (il faut dire que suis un peu maniaque en ce domaine.. ). J'aurais aimé faire le tour mais l'énergie m'a soudainement manqué.
C'est pourquoi j'ai encore peur de conduire, du moins sur de longues distances, je m'estime dangereux.
Bonne fin de journée

L'énergie reviendra, il faut te donner du temps. L'essentiel est de prendre soin de toi.
Courage, Boris

Tu as entrepris le boulot et c'est déjà beaucoup !!!! Vois ce que tu as fait. Il n'y a pas le feu au lac, le reste de la voiture peut attendre.

Bonjour à tous
Je sors peu à peu des ténèbres et me relance dans la recherche d'emploi ou de formations. Mais je me retrouve toujours avec le même problème : d'une part pour les emplois il me manque généralement des compétences clé (dans le numérique et les réseaux sociaux notamment) ; d'autre part pour les formations je peine à faire un choix faute d'avoir une vision claire de ce que je veux vraiment faire. Et vu les prix, je préfère ne pas trop me tromper...
Par conséquent, je me dis qu'un bilan de compétences pourrait m'être utile, c'est d'ailleurs ce que m'ont conseillé plusieurs interlocuteurs. Qu'en pensez-vous ? Et à qui faire appel pour ce genre de prestation ? J'ai vu passer des tarifs très élevés dans des organismes privés. Existe-t-il un "équivalent" au sein de l'Education nationale ? Il y a bien le CPF, mais je ne peux l'utiliser puisque je suis en arrêt de travail. France Travail également mais je suis toujours officiellement fonctionnaire...
Merci d'avance pour vos retours d'expérience !

Bonjour Boris,

Je fais actuellement un bilan professionnel avec le RH du rectorat. Ce n'est pas un bilan de compétences car c'est au sein de la même institution. Si ce dernier ne m'aide pas à y voir plus clair à terme, j'envisage effectivement le bilan de compétences pour lequel nous n'avons pas le droit d'utiliser notre CPF (j'avais demandé) mais il existe des structures en partenariat avec l'E.N. où on peut le passer apparemment à moitié tarif. Il faudrait que tu demandes au rectorat (aux RH) ou à un CMC dans ton académie.
Si tu veux, je peux te transférer le mail du RH au sujet du CPF si ça t'intéresse.

Bonjour Gallia, je veux bien, merci.
J'attends en fait une réponse de la part de ma CMC, et m'apprête à demander également à ma conseillère ProxiRH. Je farfouille pendant ce temps sur internet.

Je t'ai envoyé un MP.

Bonjour
J'ai peut-être (ou sans doute) posé la question, mais connaissez-vous les "formations" de la plateforme Skilleos accessible depuis notre "CE" Préau ?

J'ai regardé, oui, les formations Skilleos !

"Formations" est un bien grand mot, ce sont plutôt des vidéos d'initiation, pour du loisir (langues, art, développement personnel, musique, initiation à l'informatique, origami, ...)

Elles ne sont, à ma connaissance, pas certifiantes, donc pas reconnues.

Je laisse mon compte à mes enfants qui peuvent ainsi s'initier à des tas de choses comme l'écriture d'un livre ou la fabrication d'origamis de manière plus fiable que les tutos Youtube (et sans pub).

Personnellement, mon intérêt s'est vite émoussé : je trouve les cours de langue indigestes et pas adaptés à mon niveau, et les cours ne vont pas suffisamment loin à mon gout. Pour les cours plus poussés, j'utilise la plateforme FUN où on peut trouver des cours intéressants et de qualité des plus grandes universités (en plus ces formations peuvent êtres certifiantes).

Merci pour ta réponse Kihya

Bonjour, la CMC de mon rectorat propose un "bilan d'orientation approfondi" qui ne me paraît pas mal (et gratuit qui plus est). Je me dis que c'est peut-être plus adapté qu'un bilan de compétences" du commerce" plus adapté aux problématiques des cadres qu'à celles des enseignants en reconversion. J'attends plus de précisions de sa part sur les modalités.

Bonjour à tous
Après un long silence d'incertitudes, de va-et-vient, de recherches et de réflexions, il me semble avoir enfin trouvé quelque chose de plus constructif : la formation d'écrivain public, proposée par le CNED (https://www.cned.fr/qualifications-professionnelles/ecrivain-public) de 405 à 1325 € selon les options. J'ai bien envie de m'y lancer, en constatant le nombre de personnes qui font appel à moi pour rédiger des courriers ou effectuer des démarches administratives. Il s'agirait à priori d'auto-entreprise, même si la CMC du rectorat m'a parlé des centres de "France Services" qui emploient de tels conseillers ( https://www.france-services.gouv.fr/).
Je suis bien conscient de la faiblesse des rémunérations possibles, surtout au départ, mais j'aurais ma "cuisine interne" pour m'en sortir.
J'ai surtout envie de redevenir "actif" au plus vite, ici dans le cadre d'une formation, car je tourne en rond et perds en capacités intellectuelles.
A bientôt, vos avis ou retours d'expériences sont bienvenus !

boris vassiliev a écrit:Bonjour à tous
Après un long silence d'incertitudes, de va-et-vient, de recherches et de réflexions, il me semble avoir enfin trouvé quelque chose de plus constructif : la formation d'écrivain public, proposée par le CNED (https://www.cned.fr/qualifications-professionnelles/ecrivain-public) de 405 à 1325 € selon les options. J'ai bien envie de m'y lancer, en constatant le nombre de personnes qui font appel à moi pour rédiger des courriers ou effectuer des démarches administratives. Il s'agirait à priori d'auto-entreprise, même si la CMC du rectorat m'a parlé des centres de "France Services" qui emploient de tels conseillers ( https://www.france-services.gouv.fr/).
Je suis bien conscient de la faiblesse des rémunérations possibles, surtout au départ, mais j'aurais ma "cuisine interne" pour m'en sortir.
J'ai surtout envie de redevenir "actif" au plus vite, ici dans le cadre d'une formation, car je tourne en rond et perds en capacités intellectuelles.
A bientôt, vos avis ou retours d'expériences sont bienvenus !

Ah tiens, cela m'interpelle car c'est vers cela que je voulais bifurquer à un moment. Mais j'avais cru comprendre que la seule formation qualifiante avait lieu à Paris et durait deux ans, seule formation donnant droit à une installation officielle permettant ensuite de gagner décemment sa vie. Sinon en effet, il faut tabler sur une rentrée mensuelle d'environ 800 euros.
Mais la possibilité du CNED m'a sans doute échappé.
Ca m'a fait réfléchir, mais je dois dire que je procrastine beaucoup et manque de courage pour me reconvertir.
Si tes renseignements sont fiables, je pense que cela peut être une bonne option ( contact avec des gens de divers horizons, transmission, goût pour l'écriture).
Bonne chance et bon courage en tout cas!

Une idée de débouché :
Dans ce genre de métier, ma belle-mère a fait appel à un "écrivain" pour rédiger sa biographie. C'est l'histoire d'une vie ordinaire de femme d'un milieu ouvrier classique, mais elle raconte des anecdotes de son enfance, ses lieux de vie, sa rencontre avec son mari,... enfin tous les faits marquants de sa vie. Le tout illustré par des photos.
La personne venait la voir et l'interviewait... elle a mis ensuite en forme et fait l'édition. En sus du prix de la rédaction (y compris ses déplacements), il y avait un prix par ouvrage commandé (dans notre cas une vingtaine, pour les enfants et petits enfants)

Nous avions trouvé cette personne par le biais de petite annonce sur la revue Notre temps. Rien à redire sur le résultat, si ce n'est un certain manque de rigueur pour les facturations... et les délais, bien trop longs lorsqu'il s'agit de personne âgée (ma belle-mère aurait pu mourir entre temps, tant cela a été long ! 2,5 ans, bien trop long !)

Pour ce qui est de licences professionnelles, il y a effectivement celle de Paris 3 et celle de Toulon. Mais il faut se caler sur le calendrier universitaire et sortir déjà 3 300 € de frais pédagogiques plus l'inscription à l'université. Sans parler d logement et ou des déplacements.
Il semblerait qu'aujourd'hui nombre de professionnels n'ont pas de certification d'Etat, et la formation du CNED est peut-être déjà une certaine garantie.
Merci, à bientôt.

C'est une bonne idée, Boris. C'est marrant, je pensais à toi ce matin en lisant un autre fil.

C'est très bien de se relancer ainsi Boris. Écrivain public c'est très intéressant en effet. Viens nous dire un peu la suite ici!

Merci mes amis
On me demande tellement dans mon entourage de relire, réécrire, écrire des courriers, des mails, même des SMS... On ne peut pas parler d'illettrisme, encore que, parfois..., mais plutôt "d'illectronisme" à savoir l'incapacité à effectuer une démarche administrative sur internet, sans parler d'éditer un document dactylographié. Par exemple, c'est moi qui gère les déclarations d'impôts de mes parents, leurs mouvements d'argent, les différents actes de la vie quotidienne sur internet. Ainsi, même des sociétés comme le Canal de Provence n'envoient plus d'agent pour le relevé du compteur d'eau, les agences immobilières ne veulent plus s'embêter et économiser sur le courrier pour leurs correspondances ; dans ces deux cas concrets, mon père est perdu sans mon aide, par exemple.

Outre cet aspect d'aide en ligne, la manipulation de la langue française est un autre atout et intérêt que je trouve dans cette voie.

Ce dont j'ai le plus besoin, c'est de me mettre à jour pour les démarches administratives que je pourrais accomplir, mais il faut un début à tout (je ne suis pas tout seul là non plus, je peux être coaché sur de nombreux points).

Le plus compliqué dans cette affaire, c'est le côté commercial : avoir des clients, et se faire payer pour que ce soit rentable et que tu puisses en vivre. Car tout cela, beaucoup de personnes le font bénévolement, et ceux qui ont besoin n'ont pas forcément les moyens de payer. C'est un côté du métier sur lequel il faut travailler !

Bonsoir Boris,

Si tu aimes aider les autres dans leurs démarches, as-tu déjà pensé à conseiller pôle emploi ? C'est ce que ma mère a fait lorsqu'elle n'a plus supporté de travailler dans la compta. Et ils recrutent ! L'ambiance et le rythme de travail sont sympa, le salaire est négociable et évolutif (même si moins bien payé que prof). Par contre, il faut supporter le public qui n'est pas toujours facile (on te pose des lapins pour tes rdv, les gens peuvent être agressifs, de mauvaise foi ou ne pas avoir envie d'avancer malgré ton aide - un peu comme nos élèves finalement)

Certaines mairies et associations emploient des écrivains publics

Bonjour Boris,

Le métier d'écrivain public numérique peut, comme le dit Clecle78, être exercé en tant que salarié d'une association. On peut alors se retrouver à exercer en mairie, en médiathèque...
Les écrivains publics de ce type n'ont pas les mêmes missions ou conditions d'exercice que le type d'écrivain engagé par Colombane.
Autant, quand on engage un écrivain public pour écrire la biographie d'un aïeul, on paie de sa poche et on met le prix. Autant, quand on demande une assistance pour faire un dossier de naturalisation ou une demande de CMU, on n'est évidemment pas en moyen de mettre la main au porte-feuilles et on s'adresse donc à une asso ou structur publique.


Quoi qu'il en soit, je me permets de réagir à ce que j'ai lu plus haut : si on veut être recruté sur un poste de C ou de B dans la fonction publique, il faut faire attention à a posture. On n'arrive pas en disant "Je veux me tirer de l'enfer qu'est l'EN" pour justifier d'être prêt à prendre un poste de C, moins payé, moins qualifié. L'employeur se dirait alors : "Ok, et alors ? Tu veux partir de là où tu es, ça me dit pas pourquoi tu veux bosser ici". Donc il faut vraiment éviter de présenter ça comme "Tout plutôt que prof, pitié, sortez moi de là" mais justifier d'où tu veux arriver. Par exemple, il vaut mieux présenter les choses en disant que pour acquérir une légitimité comme cadre A, on souhaite exercer les missions des personnes qu'on encadrera plus tard afin d'appréhender les fondamentaux du métier. Ou dire qu'on a plus d'intérêt pour les missions d'un C : l'accueil du public plutôt que la gestion administrative.

Bonjour à tous

Hier s'est tenu au rectorat le premier (le principal ?) rendez-vous sur la suite de ma carrière. Je vais tenter de vous en fournir la substance, quitte à commettre des erreurs car j'ai eu du mal à tout assimiler (je n'hésiterai pas à recontacter mes interlocuteurs).

En gros je dois choisir entre deux voies (ce sont plus exactement les médecins qui se prononcent, mais bon) :

- soit je suis déclaré apte à reprendre à plus ou moins long terme mes fonctions d'enseignant et peut candidater d'ici le 15 décembre à un très hypothétique poste adapté de courte durée (PACD) avec la perspective le cas échéant de devoir passer au final un concours administratif (avec des chances de réussite encore plus hypothétiques, je crois me cerner assez bien) ; et, en cas d'échec, le devoir de redevenir enseignant, une perspective que je ne peux envisager tant je suis désabusé, fâché avec le métier et affaibli intellectuellement. Autrement dit un nouveau cycle d'arrêt maladie, ou comment reculer pour mieux sauter...

- soit je suis déclaré inapte à reprendre mes fonctions d'enseignement, auquel cas je ne peux prétendre à un PACD et me dirige vers une mise en retraite anticipée ("avec un maigre pécule", dixit mon interlocuteur) avec toutefois un "sursis" (c'est là que j'ai le plus gros doute et vais reposer la question) : la possibilité d'être "placé" pendant deux semestres sur des postes administratifs en établissements, à voir si je donne satisfaction ou pas pour savoir si on continue (avec quel statut, je me rends compte que je l'ignore) ou si je suis définitivement viré des trois fonctions publiques. Auquel cas je pourrais, j'insiste sur le conditionnel car j'ai encore un doute, exercer une activité d'autoentrepreneur comme celle d'écrivain public qui me motive (quid d'un emploi salarié dans le privé ?).

Voilà, vous aurez noté le flou dans lequel baigne encore ce choix, ainsi, je suis ouvert à toutes remarques ou retours d'expérience de votre part. Mes interlocuteurs au rectorat sont semble-t-il bienveillants mais leur métier n'est-il pas de défendre avant tout les intérêts de l'institution plus que ceux d'un agent ?
Et autant je m'imagine quasiment "dicter" un certificat à ma docteure généraliste, autant ce ne sera pas le cas avec ma psychiatre, avec qui je n'ai même pas eu le temps d'évoquer en profondeur ma situation professionnelle, ni avec le psychiatre agréé que je dois consulter (et qui serait du genre coriace et expéditif), ni avec le médecin du travail que j'ai déjà rencontré au rectorat (et qui est donc le "référént" qui me "suit" officiellement).

Désolé pour le pavé, je suis dans une profonde angoisse car j'ai besoin de choisir assez rapidement sans connaître tous les tenants et les aboutissants, sans parler des "expertises" des médecins qui seront décisives.

Bonne fin de semaine à tous

Bonjour Boris, je comprends tes inquiétudes, j'ai un peu les mêmes. L'option 1 ne semble pas en être une en effet. L'option 2 est un peu plus rassurante, pouvoir tester le métier d'administratif même s'il ne semble pas t'attirer plus que ça. Je ne sais pas trop quoi te dire d'autre, étant moi-même dans le flou quant à la suite. Bon courage en tout cas pour ces prochaines échéances qui ne sont pas simples.