TZR 2022-2023

BlondeNijinski a écrit:Je crois que je peux pas m'empêcher de me dire que les "autres" (quand je vois les témoignages ici : nos collègues finalement !) pensent qu'on profite du système et qu'on est payé.es à rien faire...

Et à la fois je n'arrive pas à me "motiver" à préparer des séquences pour des niveaux random, dans le vent. J'ai préparé une "summer review" qui, plus les jours passent, sera complètement obsolète.

Pour une première année dans le métier, c'est pas exactement ce que j'avais imaginé...

Il ne faut surtout pas culpabiliser : ce n'est pas de ta faute si l'institution a été incapable de te trouver une affectation à l'année. Toi, tu n'as rien demandé. C'est normal d'être payée, je trouve. Surtout quand on sait le stress qu'engendre l'attente puis l'affectation de dernière minute possiblement éloignée du domicile.

@BlondeNijinski Etre TZR a son lot de frustrations, mais aussi certains avantages... moi j'aime tourner et changer d'établissement, niveaux, élèves etc. découvrir toute une séries de pratiques péda ou pas, des équipes de direction etc. Néanmoins, c'est la 1ère année où je ne suis pas placée dès la rentrée.
Alors, je tue l'attente en intervenant dans mon RAD qui est REP+ auprès des élèves UPE2A ou ex-UPE2A en besoin dans ma matière. J'ai établi un edt avec ma collègue du dispositif, validé par la direction (16h) où j'assiste les élèves en classe (AP) ou je les sors pour les évaluer et revoir les fondamentaux.
Cela me permet aussi (car pas de mega préparation) en même temps d'être plus dispo pour ma fille qui part dans quelques jours à l'autre bout du monde...

Je ne prépare aucune séance d'avance (21 11 niveaux différents possibles), je préfère nettement travailler à flux tendu, tout en sachant que j'ai presque tous les niveaux de la réforme au lycée (sauf SPE - là ce sera douloureux^^) et quasi tous les niveaux du collège. En cas d'affectation, j'essaierai de négocier 48h si possible dans mon nouvel établissement selon le caractère du remplacement et les niveaux.

Bonjour à tous,

Je réagis à propos de la préparation aléatoire de séances. Personnellement, je n'ai rien du tout, à part des cours que l'on m'a passé. Je n'ai jamais enseigné dans le secondaire de ma vie et je suis donc TZR pour la première fois et sans affectation. Cette situation me stresse énormémement, pour une première année dans le métier, j'aurai aimé avoir l'info de mon affectation comme d'autres TZR durant l'été afin de pouvoir préparer des cours sans (trop de) stress.

J'ai peur de ne pas avoir le temps de préparer des cours dans le délai imparti et j'ai peur aussi de ne pas s'avoir quoi préparer, en effet, plus on s'éloigne de la rentrée, plus le collègue que je remplacerai aura avancé dans son programme et je ne sais pas si je saurais à quel chapitre il en est. Bref, panique à bord !

Des conseils ?

Oui.
Ne fais rien.
Le jour ou tu auras une affectation, demande à avoir le tél. (ou, au pire, le mail) de la personne que tu remplaces et du coordo. Écris-leur pour leur dire ce que tu viens de nous dire.
Puis pars du principe que tu ne pourras pas prendre les choses là où ton collègue les a laissées, même s'il est gentil et disponible et te fournit tous ses cours.
Si tu as effectué un stage dans le secondaire, tu as déjà ça de gagné.

Grace a écrit:Bonjour à tous,

Je réagis à propos de la préparation aléatoire de séances. Personnellement, je n'ai rien du tout, à part des cours que l'on m'a passé. Je n'ai jamais enseigné dans le secondaire de ma vie et je suis donc TZR pour la première fois et sans affectation. Cette situation me stresse énormémement, pour une première année dans le métier, j'aurai aimé avoir l'info de mon affectation comme d'autres TZR durant l'été afin de pouvoir préparer des cours sans (trop de) stress.

J'ai peur de ne pas avoir le temps de préparer des cours dans le délai imparti et j'ai peur aussi de ne pas s'avoir quoi préparer, en effet, plus on s'éloigne de la rentrée, plus le collègue que je remplacerai aura avancé dans son programme et je ne sais pas si je saurais à quel chapitre il en est. Bref, panique à bord !

Des conseils ?

Coucou !

J'allais te proposer de te filer mes cours de collège avant de constater qu'on n'enseigne pas la même matière .
J'imagine le stress, c'est rude quand on débute et qu'on n'a encore rien de prêt. Mais à l'impossible, nul n'est tenu ! Fais ce que tu peux avec les moyens du bord. Dis-toi que ce sera toujours mieux pour les élèves d'avoir quelqu'un, même de peu préparé, que personne en face d'eux pour apprendre ^^.

Si le ou la collègue que tu remplaceras est consciencieux, il aura soit rempli son cahier de texte numérique, soit laissé un petit mot (ou son numéro de téléphone, mais je suis un peu frileuse à l'idée d'appeler des collègues en arrêt qui ont autre chose à faire que de penser au boulot...) pour t'indiquer où il en est dans sa progression. Prends en connaissance dès que possible, quand l'affectation tombera. En attendant, personnellement, je propose (enfin, impose ! lol) aux élèves des cours de méthodo du style "apprendre à lire une consigne" (adaptable dans toutes les matières, avec les mots techniques qui leur sont propres), "apprendre à réviser" ou, pour les plus grands, "apprendre à prendre des notes". Ca comble une première heure de classe.

En maths, je ne sais pas comment vous fonctionnez, mais en français, on peut aussi faire des séances de langue en décroché (cours de grammaire/orthographe/conjugaison) : ça permet aussi de combler les premières séances, le temps de se lancer dans un chapitre plus littéraire. En gros, une leçon avec batterie d'exercices, que tu peux aisément trouver dans des manuels ou sur le Net et donc préparer en avance. Je suppose que pour ta matière, il doit y avoir un équivalent (réviser les notions censées être acquises les années précédentes, par exemple : ça ne fera de mal à personne ).


Au pire des cas, si tu ne parviens pas à savoir où ils en sont dans le programme pour X raisons, eh bien ! tant pis. Ils verront deux fois la même chose. De toute façon, ils ont une fâcheuse tendance à tout oublier d'un mois sur l'autre .


Courage !

Et qui c'est qui vient d'avoir une affectation en lettres classiques alors qu'elle est lettres modernes ? Et bien sûr, message juste avant 17h comme ça y a plus personne de dispo quand j'essaie de rappeler le rectorat... Quant à l'établissement, ils avaient d'autres personnes au bout du fil donc j'ai eu droit à 5mn pour en savoir un peu plus sur ce qui m'attendait...

Cette année, j’ai l’impression que c’est encore plus chaotique que d’habitude. Bon courage !

Tu n'es pas obligée de faire le latin. La remplaçante de ma collègue enceinte n'a fait que du français soit 12h/15

Salut les collègues TZR !

Demande d'avis à des TZR expérimentés (ou disons pas tout nouveau comme moi ) :
J'effectue un remplacement d'un mois dans un collège. Jeudi à 19h00 aura lieu la réunion pour présenter l'équipe enseignante de chaque classe aux parents des élèves de 4è et 3è. Je finis à 15h30 jeudi. Mon établissement est à 45-50 minutes de chez moi.

A quoi je m'expose en n'allant pas à cette réunion avec les parents ?

à rien ....

t'es le remplaçant d'un mois, faut pas pousser non plus, que les chefs et les rectorats se demerdrent

Tu ne t'exposes à rien du tout.

Cela peut se justifier d'aller à cette réunion dans l'hypothèse où ton remplacement peut être prolongé.

Et ? Même si ça se prolonge ? La participation ou non à cette réunion changera pas grand chose.

Oui, d'accord Miniloupiote, vis à vis des élèves c'est bien de faire comme si on était là pour toujours depuis toujours...
Mais franchement, pour une réunion de ce type... On ne reste que TZR avec toutes les contraintes... Je n'en ferais jamais autant qu'un titulaire quelque soit la durée du remplacement, pour moi c'est typiquement le genre de réunion que j'esquive.

Surtout que la réunion montre ta binette à la rentrée, ne sert strictement à rien.

Ha@_x a écrit:Surtout que la réunion montre ta binette à la rentrée, ne sert strictement à rien.

+1.

Jenny a écrit:

Ha@_x a écrit:Surtout que la réunion montre ta binette à la rentrée, ne sert strictement à rien.

+1.

Oui, j'allais dire... Dans un monde fou et irréaliste où je serais titulaire... Pas sûr que je fasse non plus ce type de réunion !

Tu n'es pas obligé d'aller à cette réunion comme tu n'es pas obligé d'évoquer ton statut car chacun ira de son petit jugement.
Personne ne le saura surtout si tu fais ton remplacement en début d'année.
Il arrive parfois qu'on débarque la troisième semaine et là, c'est plus délicat.
Le plus énervant, c'est quand les élèves demandent "c'est quand que l'autre revient?" ou "pourvu que l'autre ne revienne pas"...

Himpy a écrit:Oui, d'accord Miniloupiote, vis à vis des élèves c'est bien de faire comme si on était là pour toujours depuis toujours...
Mais franchement, pour une réunion de ce type... On ne reste que TZR avec toutes les contraintes... Je n'en ferais jamais autant qu'un titulaire quelque soit la durée du remplacement, pour moi c'est typiquement le genre de réunion que j'esquive.

Oui, je comprends très bien ton point de vue, Himpy, et ça me donne du grain à moudre !

DamBeta a écrit:Salut les collègues TZR !

Demande d'avis à des TZR expérimentés (ou disons pas tout nouveau comme moi   ) :
J'effectue un remplacement d'un mois dans un collège. Jeudi à 19h00 aura lieu la réunion pour présenter l'équipe enseignante de chaque classe aux parents des élèves de 4è et 3è. Je finis à 15h30 jeudi. Mon établissement est à 45-50 minutes de chez moi.

A quoi je m'expose en n'allant pas à cette réunion avec les parents ?

Ah c'est moi le TZR expérimenté ici . Je confirme les propos de mes collègues : tu ne t'exposes à rien du tout. Et puis quel intérêt dans ces circonstances? A la limite, tu peux présenter le programme officiel et les attentes qui seront les mêmes qu'elles viennent de toi ou du /de la collègue que tu remplaces. C'est toi qui vois. Tu peux aussi donner au PP de la classe les attentes via une lettre: il la lira devant les parents. Je l'ai fait une année, pour le collège où j'étais (établissement n°2) car j'étais principalement dans en lycée (établissement n°1). Et pas envie de traverser tout Toulouse en bus/métro pour ça....

PS: j'ai déjà séché plusieurs fois des réunions de ce type sans aucun problème.

Merci à toutes et tous pour vos réponses. Je suis de plus en plus parti pour ne pas participer à cette réunion. Félicitations à vous pour ce résultat

Hello,

Je rejoins les collègues ce genre de réunion franchement autant s’économiser !

Aujourd’hui j’ai eu le droit à « c’est pas évident TZR, tu devrais passer le concours » heu….
Puis d’une autre collègue au sujet des heures qui étaient libres dans mon RAD et auraient pu me faire un temps plein « oui mais bon c’était mieux de mettre une contractuelle car eux ne sont pas payés s’ils n’ont pas de poste contrairement à toi »…
(Évidemment je ne jette pas la pierre à la collègue contractuelle et suis ravi qu’elle ne soit pas au chômage mais je l’ai toujours mauvaise d’être passé après pour les affectations…)

Etivnix a écrit:Hello,

Je rejoins les collègues ce genre de réunion franchement autant s’économiser !

Aujourd’hui j’ai eu le droit à « c’est pas évident TZR, tu devrais passer le concours » heu….
Puis d’une autre collègue au sujet des heures qui étaient libres dans mon RAD et auraient pu me faire un temps plein « oui mais bon c’était mieux de mettre une contractuelle car eux ne sont pas payés s’ils n’ont pas de poste contrairement à toi »…
(Évidemment je ne jette pas la pierre à la collègue contractuelle et suis ravi qu’elle ne soit pas au chômage mais je l’ai toujours mauvaise d’être passé après pour les affectations…)

Incroyable. Comment peut-on autant méconnaître le système ? Je ne supporte également plus les "Ah mais quoi, tu es agrégée et TZR ?"...

c’est insupportable.
Et pourtant je crois que je l’entends au moins une fois par an.

Je découvre un monde là
Littéralement la phrase "Tu es TZR ? Tu devrais passer le concours." ? Je verrais raisonnable qu'un collègue confonde un TZR avec un contractuel, mais je ne savais pas que l'idée selon laquelle un remplaçant est forcément un non-titulaire était vraiment répandue dans la profession.

Oui, littéralement cette phrase, j’ai même pensé que c’était une mauvaise blague mais non même pas.