- mafalda16Modérateur
Je ne suis pas dans ton académie, mais ça me semble très curieux. Attendons les collègues de ton académie dans le doute mais bon...
- Lowpow29Fidèle du forum
Selon moi non, c'est un des deux établissements qui DOIT te la mettre sur la VS, en tout cas ça avait été mon cas (après réclamation...), par l'établissement où j'avais le plus d'heures.
(je précise que c'était en 2015 à Versailles)
(je précise que c'était en 2015 à Versailles)
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La vie est courte, l'art est long, l'occasion fugitive, l'expérience trompeuse, le jugement difficile. Hippocrate
- GraceNiveau 1
Bonjour à tous ! Est-ce que certains d'entre vous sont comme moi : pas eu d'affectation encore et pas de nouvelles du RAD pour des missions pédagogiques. En gros, est-ce que certains sont chez eux à attendre et commence à se poser des questions ? Sentiment d'avoir été oubliée et en même temps, j'hésite à relancer mon RAD car je pense qu'avoir du temps libre est une chance dont il faut que je profite... Qu'en pensez-vous ?
- mafalda16Modérateur
Si ton RAD sait / a su ta situation ne va pas le chatouiller inutilement.
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"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
- BlueberrynightsJe viens de m'inscrire !
Bonjour Grace, je suis dans la même situation que toi, à savoir toujours pas de poste... Mon RAD est au courant de ma situation donc je ne l'ai pas relancé !
- DhatturaHabitué du forum
Tu as fait ta rentrée dans ton RAD, tu n'as pas plus à faire. Les affectations ne sont pas de ton ressort.
Si le RAD a besoin de toi, il sait où te trouver.
En attenant, poursuis ta philosophie: Carpe Diem!
:-)
Si le RAD a besoin de toi, il sait où te trouver.
En attenant, poursuis ta philosophie: Carpe Diem!
:-)
- GraceNiveau 1
Il suffisait que j'en parle pour que mon RAD m'appelle ! A priori pour des missions qui débuterait après les vacances si je ne suis toujours pas affectée d'ici là. C'est parfait, ça me rassure et même temps me laisse le temps de m'y préparer. Merci à tous pour vos réponses en tout cas
- BlondeNijinskiNiveau 3
J'ai enfin eu 5 min pour passer au secrétariat d'un de mes 2 collèges pour demander à obtenir une copie de mes ISSR de septembre...
Apparemment ils n'avaient reçu aucun doc à remplir de la part de mon RAD... Ils vont donc le demander (jespère).
Ça met combien de temps environ à être versés, les ISSR ? Parce qu'à raison d'un plein d'essence par semaine, ça commence à me coûter sacrément cher sur mon salaire de néo-tit !
Apparemment ils n'avaient reçu aucun doc à remplir de la part de mon RAD... Ils vont donc le demander (jespère).
Ça met combien de temps environ à être versés, les ISSR ? Parce qu'à raison d'un plein d'essence par semaine, ça commence à me coûter sacrément cher sur mon salaire de néo-tit !
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"I love cats. I love every kind of cats. I just want to hug all of them, but I can't, can't hug every cat."
- bohuNiveau 8
BlondeNijinski a écrit:J'ai enfin eu 5 min pour passer au secrétariat d'un de mes 2 collèges pour demander à obtenir une copie de mes ISSR de septembre...
Apparemment ils n'avaient reçu aucun doc à remplir de la part de mon RAD... Ils vont donc le demander (jespère).
Ça met combien de temps environ à être versés, les ISSR ? Parce qu'à raison d'un plein d'essence par semaine, ça commence à me coûter sacrément cher sur mon salaire de néo-tit !
Ce n'est pas le RAD qui gère les ISSR, c'est la DPE dont tu dépends. (et l'établissement d'accueil bien sûr)
Il faut compter deux ou trois mois de décalage en général.
- DhatturaHabitué du forum
Pour ma part, l'an passé la secrétaire de mon établissement d'affectation remplissait un document (où elle indiquait les jours travaillés) qu'elle faisait passer à mon RAD (en me donnant une copie papier). Le RAD signait et tamponnait la chose avant de le transmettre à la DPE.
= Autour de 2 ou 3 mois de décalage pour les paiements (toujours flous, j'essaie de tout noter pour suivre mais là je me rends compte que les issu de juin m'ont été versées avant celles de mars ... difficile de suivre...).
= Autour de 2 ou 3 mois de décalage pour les paiements (toujours flous, j'essaie de tout noter pour suivre mais là je me rends compte que les issu de juin m'ont été versées avant celles de mars ... difficile de suivre...).
- bohuNiveau 8
C'est quand même fou ces différences de traitement... Mais pour le coup, je ne vois vraiment pas l'intérêt du transit par le RAD, c'est vraiment donner du travail pour rien au secrétariat.
- MédéeÉrudit
Pareil, je ne suis jamais passé par mon RAD pour les ISSR : c'est le secrétaire de l'établissement d'affectation qui envoie le document à la DPE.
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Rentrée 2024 : Poste fixe ! (et 16e établissement )
2021-2024 : TZR en remplacements courts
2020-2021 : T3 - TZR en AFA : 1 collège 6e, 5e + PP 5e
2019-2020 : T2 - TZR en AFA : 2 collèges 6e, 5e, 4e + PP 5e
2018-2019 : T1 - TZR en AFA : 3 collèges 5e, 4e
2017-2018 : Stagiaire en lycée (2nde x2)
- HimpyExpert spécialisé
Médée a écrit:Pareil, je ne suis jamais passé par mon RAD pour les ISSR : c'est le secrétaire de l'établissement d'affectation qui envoie le document à la DPE.
Oui, pareil pour moi.
- DodelineNiveau 5
Tulipia a écrit:Malheureusement, si la zone est limitrophe, le rectorat est dans les clous. Bon courage à vous…
Il me semble que non.
Si l'affectation ne correspond pas à sa zone de remplacement, le rectorat doit chercher l'accord de l'intéressé. Et l'intéressé en question a le droit de manifester son désaccord.
- Mina_dNiveau 1
Dodeline a écrit:Tulipia a écrit:Malheureusement, si la zone est limitrophe, le rectorat est dans les clous. Bon courage à vous…
Il me semble que non.
si l'affectation ne correspond pas à sa zone de remplacement, le rectorat doit chercher l'accord de l'intéresser. Et l'intéressé en question a le droit de manifester son désaccord.
J'ai manifesté mon désaccord. J'attends une réaffectation. Je suis tombée au rectorat sur une personne compréhensive et agréable. Moi qui m'attendais à me heurter à un mur d'indifférence...
Espérons qu'il y aura bien réaffectation.
- DhatturaHabitué du forum
bohu a écrit:C'est quand même fou ces différences de traitement... Mais pour le coup, je ne vois vraiment pas l'intérêt du transit par le RAD, c'est vraiment donner du travail pour rien au secrétariat.
Oui, je n'ai pas compris l'intérêt de ce parcours du document...
- DodelineNiveau 5
Mina_d a écrit:Dodeline a écrit:Tulipia a écrit:Malheureusement, si la zone est limitrophe, le rectorat est dans les clous. Bon courage à vous…
Il me semble que non.
si l'affectation ne correspond pas à sa zone de remplacement, le rectorat doit chercher l'accord de l'intéresser. Et l'intéressé en question a le droit de manifester son désaccord.
J'ai manifesté mon désaccord. J'attends une réaffectation. Je suis tombée au rectorat sur une personne compréhensive et agréable. Moi qui m'attendais à me heurter à un mur d'indifférence...
Espérons qu'il y aura bien réaffectation.
Voici le passage de la note de service qui permet au TZR de manifester son désaccord en cas d'affectation dans une zone limitrophe ;
La note de service 99-152 du 7/10/1999
" En cours d’année scolaire, les intéressés peuvent être amenés à intervenir au sein d’une zone de remplacement limitrophe à leur zone d’affectation. Vous veillerez à ce que ces interventions s’exercent dans un rayon géographique compatible avec l’établissement de rattachement. En tout état de cause, ces interventions devront, dans toute la mesure du possible, tenir compte des contraintes personnelles des professeurs concernés. Vous rechercherez l’accord des intéressés pour les affectations de cette nature."
- TulipiaNiveau 7
Merci pour cette information. Je n’étais pas au courant. Je pensais que cela ne concernait que les zones non limitrophes !
- bohuNiveau 8
Ici, une personne du rectorat avait précisé que "rechercher l'accord" ne nécessitait pas forcément de le trouver... (pour les zones limitrophes)
- DodelineNiveau 5
bohu a écrit:Ici, une personne du rectorat avait précisé que "rechercher l'accord" ne nécessitait pas forcément de le trouver... (pour les zones limitrophes)
Pour moi ça paraît clair… en tout cas manifester son désaccord ça peut compliquer les choses de leur côté et te faire gagner du temps
- IrastusNiveau 1
Bonjour à tous.
Je vois que la paperasse vous occupe aussi une bonne partie du temps.
Si je fait le résumé concernant les affectations pour suppléance, celles ci doivent être notifié via le RAD par un arrêté rectoral en toute vraisemblance. Le hic c'est que ce n'est que rarement ( jamais) le cas. D'où différents cas de figure :
- une affectation sur Iprof : aucune valeur et surtout peu disparaître à tous moments, restons au RAD !
- un appel/écrit du CDE où s'effectue la suppléance: aucune valeur et ne devrait pas arriver pour éviter les pressions sur le TZR, prise de contact avec le RAD pour savoir si un arrété est arrivé.
- une demande du CDE du RAD : soit on demande l’arrêté et on risque de perdre une partie du salaire suite à la jurisprudence, soit on s'y rend mais à nos risques et péril... ( J'ai demandé un ordre écrit et signé pour me rendre à l'établissement de suppléance au CDE de mon RAD ... )
Un "nouveau" cas qui devient courant se présente : le mail du gestionnaire du rectorat ...sans arrêté. A ce que j'ai lu, il ne faut pas répondre. Le fait de répondre indique la prise de connaissance de ce mail et l'on se retrouve avec "la même" situation que pour une demande du CDE du RAD.
Ma question est donc, cela change t'il quelque chose que le mail vienne du gestionnaire au rectorat ? Cela permettra de prouver la mission même si cela n'est pas fait dans la procédure normalisé, mais est ce que cela changera quelque chose en cas d'accident....
Si quelqu'un a des éclaircissements sur ces points, je serai heureux de les lire.
Je vois que la paperasse vous occupe aussi une bonne partie du temps.
Si je fait le résumé concernant les affectations pour suppléance, celles ci doivent être notifié via le RAD par un arrêté rectoral en toute vraisemblance. Le hic c'est que ce n'est que rarement ( jamais) le cas. D'où différents cas de figure :
- une affectation sur Iprof : aucune valeur et surtout peu disparaître à tous moments, restons au RAD !
- un appel/écrit du CDE où s'effectue la suppléance: aucune valeur et ne devrait pas arriver pour éviter les pressions sur le TZR, prise de contact avec le RAD pour savoir si un arrété est arrivé.
- une demande du CDE du RAD : soit on demande l’arrêté et on risque de perdre une partie du salaire suite à la jurisprudence, soit on s'y rend mais à nos risques et péril... ( J'ai demandé un ordre écrit et signé pour me rendre à l'établissement de suppléance au CDE de mon RAD ... )
Un "nouveau" cas qui devient courant se présente : le mail du gestionnaire du rectorat ...sans arrêté. A ce que j'ai lu, il ne faut pas répondre. Le fait de répondre indique la prise de connaissance de ce mail et l'on se retrouve avec "la même" situation que pour une demande du CDE du RAD.
Ma question est donc, cela change t'il quelque chose que le mail vienne du gestionnaire au rectorat ? Cela permettra de prouver la mission même si cela n'est pas fait dans la procédure normalisé, mais est ce que cela changera quelque chose en cas d'accident....
Si quelqu'un a des éclaircissements sur ces points, je serai heureux de les lire.
- DodelineNiveau 5
D'où que le mail puisse provenir, s'il n'y a pas d'arrêté, tu n'es pas officiellement affecté dans l'établissement donc il ne faut pas s'y rendre. Même si c'est le gestionnaire qui est expéditeur du mail.
Comme tu l'expliques si bien, il ne faut surtout pas montrer qu'on a pris connaissance de cette info (donc ne pas répondre aux mails sans arrêtés, aux coup de téléphone des numéros qu'on ne connait pas).
Moi j'ai donné un faux numéro de téléphone : après tout, l'EN ne paie ni mon forfait de téléphone, ni mon téléphone. Je n'ai donc pas à être joignable par ce canal de communication. Si le gestionnaire RH veut me joindre, il m'envoie un mail sur l'adresse académique.
Par ailleurs, j'ai également communiqué ce même faux numéro à mon établissement. Marre d'être pris au dépourvu par téléphone et de devoir déplacer mon cours à la dernière minute ou de satisfaire toute autre demande non urgente.
Depuis, j'ai la paix.
Comme tu l'expliques si bien, il ne faut surtout pas montrer qu'on a pris connaissance de cette info (donc ne pas répondre aux mails sans arrêtés, aux coup de téléphone des numéros qu'on ne connait pas).
Moi j'ai donné un faux numéro de téléphone : après tout, l'EN ne paie ni mon forfait de téléphone, ni mon téléphone. Je n'ai donc pas à être joignable par ce canal de communication. Si le gestionnaire RH veut me joindre, il m'envoie un mail sur l'adresse académique.
Par ailleurs, j'ai également communiqué ce même faux numéro à mon établissement. Marre d'être pris au dépourvu par téléphone et de devoir déplacer mon cours à la dernière minute ou de satisfaire toute autre demande non urgente.
Depuis, j'ai la paix.
- IrastusNiveau 1
Merci pour ta réponse.
Et bien selon mon gestionnaire que j'ai entendu pester "il faut qu'il arrête", le mail qu'il m'a envoyé tiens lieu d'ordre en attendant l'arrivé de l’arrêté dans mon RAD.
Je n'avais pas répondu au mail afin de ne pas me retrouver dans une situation bancale. Ce n'était pas possible de maintenir cette situation en allant effectuer mes "heures" dans mon RAD où la secrétaire m'a averti du mail. De ce fait, l'on se retrouve dans l'illégalité dans les deux cas ?
- Soit l'on s'y rend et l'on répond au devoir d'obéissance et à la jurisprudence mais l'ordre de mission n'intervient pas avant la mission et quid en cas d'accident...
- Soit l'on attends l’arrêté en continuant l'EDT du RAD et l'on s'"oppose" au droit d'obéissance et l'on risque une retenue sur salaire voir un refus de mission ou un abandon de poste.
Ai-je bien résumé, ou je me trompe ?
Et bien selon mon gestionnaire que j'ai entendu pester "il faut qu'il arrête", le mail qu'il m'a envoyé tiens lieu d'ordre en attendant l'arrivé de l’arrêté dans mon RAD.
Je n'avais pas répondu au mail afin de ne pas me retrouver dans une situation bancale. Ce n'était pas possible de maintenir cette situation en allant effectuer mes "heures" dans mon RAD où la secrétaire m'a averti du mail. De ce fait, l'on se retrouve dans l'illégalité dans les deux cas ?
- Soit l'on s'y rend et l'on répond au devoir d'obéissance et à la jurisprudence mais l'ordre de mission n'intervient pas avant la mission et quid en cas d'accident...
- Soit l'on attends l’arrêté en continuant l'EDT du RAD et l'on s'"oppose" au droit d'obéissance et l'on risque une retenue sur salaire voir un refus de mission ou un abandon de poste.
Ai-je bien résumé, ou je me trompe ?
- InvitéInvité
Tentative de réponse à tes questions, après consultation d'un syndicat pour une situation un peu similaire qui m'est arrivée :
- Il FAUT un arrêté d'affectation pour tout remplacement, Y COMPRIS dans le RAD. Cependant, tu seras couvert(e) si tu y assures des cours sans arrêté, dans la mesure où tu es TZR en attente d'affectation, puisque ton RAD peut te demander de venir y assurer des "missions pédagogiques". Mais légalement, tu as le droit de refuser ce remplacement en l'absence d'arrêté (ne jamais le signifier par écrit) en ne prenant tout simplement pas en charge les élèves en question. Il ne t'arrivera rien (à part entendre ton gestionnaire bougonner), puisque juridiquement, sans arrêté, pas de remplacement possible. Tu n'enfreins donc aucune règle ni devoir de fonctionnaire en n'assurant pas un remplacement qui n'a pas d'arrêté.
Personnellement, j'ai préféré faire le remplacement en question (sur 3 jours, mdr), parce que je me sentais plus à l'aise de donner de vrais cours de français plutôt que de remplir les missions pédagogiques qui m'étaient confiées jusque-là, à savoir m'occuper des élèves allophones (alors que je n'ai aucune certification en FLE).
Je précise que ce cas de figure était dans mon RAD. La collègue remplacée était en poste partagé. J'ai fait le choix d'aller également enseigner dans son autre établissement, pour prendre en charge tout son service, mais je n'étais PAS COUVERTE en cas d'accident, car pas d'arrêté. Sur conseil du syndicat, le chef de ce collège m'a fait un ordre de mission pour me couvrir légalement. L'arrêté est finalement arrivé... à la fin de ma suppléance, ptdr. Des champions.
Honnêtement, courir après cet arrêté m'a fatiguée nerveusement. La prochaine fois, je serai OK pour remplacer dans mon RAD sans arrêté (puisque, légalement, on pourrait argumenter qu'il s'agissait là de missions pédagogiques entre 2 remplacements) mais pas dans l'autre établissement (situé à une 30aine de km du premier, d'ailleurs...). J'attendrai sagement un arrêté ou un ordre de mission avant de m'y rendre, et n'en parlerai à personne. Le syndicat m'a assuré que sans arrêté, si le TZR ne se rend pas sur un remplacement, il n'était passible d'aucune sanction. C'est la loi : il faut un arrêté pour tout remplacement, y compris un pour un prolongement.
- Effectivement, en l'absence d'arrêté, tu dois te rendre dans ton RAD pour y poursuivre l'EDT prévu initialement (avec ces fameuses "missions pédagogiques" définies par ton chef). Mais non, en aucun cas cela est assimilable à une quelconque sanction. Au contraire, tu es présent(e) dans ton RAD pour y effectuer le travail demandé, en attendant un éventuel remplacement. Tu fais donc ton travail.
Ne pas oublier que si le rectorat n'est pas au courant d'un remplacement effectué par un TZR, il peut tout à fait l'affecter ailleurs à n'importe quel moment. Un bon argument pour rappeler aux chefs qu'il n'est pas dans leur intérêt d'utiliser un TZR sans affectation pour remplacer des collègues s'ils n'ont pas un arrêté précisant les dates de début et de fin de la suppléance. En effet, celui-ci pourrait être amené à tout abandonner le jour-même s'il recevait un arrêté l'envoyant en remplacement dans un autre établissement (par ex., il reçoit le doc. 10 mn avant son cours prévu initialement dans son RAD : "Ah ben tant pis, les gars ! Va falloir trouver une solution pour occuper ces élèves sans moi car je dois partir immédiatement dans l'établissement précisé sur mon arrêté !" (seul document officiel indispensable pour défendre ses droits, dans ces cas-là).
Je ne suis pas encore une experte des TZR en suppléance mais, le vivant actuellement de l'intérieur, le syndicat me semble assez clair sur ce point :
Pas d'arrêté = aucune obligation de se rendre sur un remplacement (et donc aucun risque de sanction si on n'y va pas, y compris dans son RAD).
- Il FAUT un arrêté d'affectation pour tout remplacement, Y COMPRIS dans le RAD. Cependant, tu seras couvert(e) si tu y assures des cours sans arrêté, dans la mesure où tu es TZR en attente d'affectation, puisque ton RAD peut te demander de venir y assurer des "missions pédagogiques". Mais légalement, tu as le droit de refuser ce remplacement en l'absence d'arrêté (ne jamais le signifier par écrit) en ne prenant tout simplement pas en charge les élèves en question. Il ne t'arrivera rien (à part entendre ton gestionnaire bougonner), puisque juridiquement, sans arrêté, pas de remplacement possible. Tu n'enfreins donc aucune règle ni devoir de fonctionnaire en n'assurant pas un remplacement qui n'a pas d'arrêté.
Personnellement, j'ai préféré faire le remplacement en question (sur 3 jours, mdr), parce que je me sentais plus à l'aise de donner de vrais cours de français plutôt que de remplir les missions pédagogiques qui m'étaient confiées jusque-là, à savoir m'occuper des élèves allophones (alors que je n'ai aucune certification en FLE).
Je précise que ce cas de figure était dans mon RAD. La collègue remplacée était en poste partagé. J'ai fait le choix d'aller également enseigner dans son autre établissement, pour prendre en charge tout son service, mais je n'étais PAS COUVERTE en cas d'accident, car pas d'arrêté. Sur conseil du syndicat, le chef de ce collège m'a fait un ordre de mission pour me couvrir légalement. L'arrêté est finalement arrivé... à la fin de ma suppléance, ptdr. Des champions.
Honnêtement, courir après cet arrêté m'a fatiguée nerveusement. La prochaine fois, je serai OK pour remplacer dans mon RAD sans arrêté (puisque, légalement, on pourrait argumenter qu'il s'agissait là de missions pédagogiques entre 2 remplacements) mais pas dans l'autre établissement (situé à une 30aine de km du premier, d'ailleurs...). J'attendrai sagement un arrêté ou un ordre de mission avant de m'y rendre, et n'en parlerai à personne. Le syndicat m'a assuré que sans arrêté, si le TZR ne se rend pas sur un remplacement, il n'était passible d'aucune sanction. C'est la loi : il faut un arrêté pour tout remplacement, y compris un pour un prolongement.
- Effectivement, en l'absence d'arrêté, tu dois te rendre dans ton RAD pour y poursuivre l'EDT prévu initialement (avec ces fameuses "missions pédagogiques" définies par ton chef). Mais non, en aucun cas cela est assimilable à une quelconque sanction. Au contraire, tu es présent(e) dans ton RAD pour y effectuer le travail demandé, en attendant un éventuel remplacement. Tu fais donc ton travail.
Ne pas oublier que si le rectorat n'est pas au courant d'un remplacement effectué par un TZR, il peut tout à fait l'affecter ailleurs à n'importe quel moment. Un bon argument pour rappeler aux chefs qu'il n'est pas dans leur intérêt d'utiliser un TZR sans affectation pour remplacer des collègues s'ils n'ont pas un arrêté précisant les dates de début et de fin de la suppléance. En effet, celui-ci pourrait être amené à tout abandonner le jour-même s'il recevait un arrêté l'envoyant en remplacement dans un autre établissement (par ex., il reçoit le doc. 10 mn avant son cours prévu initialement dans son RAD : "Ah ben tant pis, les gars ! Va falloir trouver une solution pour occuper ces élèves sans moi car je dois partir immédiatement dans l'établissement précisé sur mon arrêté !" (seul document officiel indispensable pour défendre ses droits, dans ces cas-là).
Je ne suis pas encore une experte des TZR en suppléance mais, le vivant actuellement de l'intérieur, le syndicat me semble assez clair sur ce point :
Pas d'arrêté = aucune obligation de se rendre sur un remplacement (et donc aucun risque de sanction si on n'y va pas, y compris dans son RAD).
- LordAnthonyNiveau 6
A mon avis quand on commence à vouloir jouer au bras de fer avec l'administration (a fortiori si on craint des abandons de poste ou des retenus de salaires) il vaut mieux se faire accompagner par un syndicat plutôt que suivre des conseils lus sur un forum internet. Ne vous y trompez pas je ne dis pas cela pour critiquer, bien au contraire, car les conseils lus sur ce forum sont presque d'utilité publique, mais cela me parait être une recommandation de bon sens.
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