Prof stagiaire en souffrance, et ça n'a pas encore commencé

Bon courage pour la rentrée !

Sait-on jamais peut-être aller au charbon va te faire découvrir des aspects du métier qui vont de remonter le moral.
J'espère que tu auras un tuteur compréhensif et bienveillant.

Garde à l'esprit que cette année est difficile par définition car chaque interlocuteur voudra t'enseigner la "meilleure" façon de faire et même lorsque tu fais tout bien on trouvera quelque chose à redire.. dis toi que c'est normal et que ces "reproches" ne doivent pas te toucher plus que ça.... car en fait pour celui que te les donne, ce sont des "conseils"...

Essaies de vraiment prendre du recul par rapport à ce qui va se passer durant cette année de stage...

Je croise les doigts pour toi et te souhaite tout le bien pour cette année (et peut-être les années à venir !)..

Colinvian a écrit:

Cochonou a écrit:

Matteo a écrit:J'étais stagiaire cette année, ça s'est très mal passé pendant, même si le résultat à été positif.

Voila ce que je peux dire :

- Tu n'es pas coincé, tous les concours de la fonction publique sont à jamais ouverts. On a un ministre de l'économie agrégé de lettres. Il n'est pas "monstrueusement difficile de partir" si on le fait avec intelligence. Les récits de refus de démission c'est pour faire peur. Si tu es déterminé tu pars et basta, ils n'appellent pas la police et ça n'a aucune conséquence.

- Prendre ton stage, même si tu n'es pas "prof sacerdotal", c'est avoir un salaire. Peu de gens font "ce qu'ils aiment" et ceux qui le disent mentent souvent. J'en ai autour de moi qui se font les parfaits petits enseignants à la vocation. Il se trouve que je les connaissais il y a 5 ans, ils ne disaient pas ça. Tu n'es pas obligé d'avoir une vision sacerdotale du métier et c'est pas un problème de tester pour voir.

-Il est impératif que tu ne parles de tes doutes à personne à l'INSPE et dans ton établissement. Gardes les pour tes proches, ou ici si tu le souhaites. A titre personnel on m'a mis dans une salle en me demandant avec insistance "si je ne voulais pas démissionner", c'est là que je me suis souvenu de Castiglione et du fait que dans un monde méchant il faut savoir mentir.

Détends toi et sache que quand un cours se passe bien, on a un sentiment de plénitude que rien ne peut apporter.

Je suis entièrement d'accord avec Matteo, et tout particulièrement sur les parties en gras.

Merci pour ces bons conseils que je vais essayer de prendre en compte.

J'ai eu ma pré pré rentrée stagiaire, et ça m'a encore plus découragé ! 10 heures de cours (je pensais que ce serait 9), établissement "extrêmement difficile", il faudrait penser à faire de la pédagogie différenciée, c'est à dire à "préparer 4 ou 5 cours pour un cours", pas de manuels pour les élèves, on m'a recommandé de ramener une valise pour transporter des manuels, que l'on me prête, de salle en salle ! (car je ne serai jamais dans la même salle).

Je vais sans doute signer demain parce que je m'en voudrais de ne même pas essayer alors que tout est déjà enclenché, et que je n'ai pas de plan B immédiat, mais avec pas mal de culpabilité à l'idée qu'il est probable que j'abandonne ces élèves, et sans grand espoir...

Un conseil quand même : n'attends pas la crise pour te faire aider, psychologiquement et professionnellement. Sans te connaitre, ton message initial est si négatif sur toi-même qu'il est difficile de faire la part des choses entre l'angoisse normale du stagiaire et quelque chose de plus profond et/ou ancien. Puisque tu commences quelque chose, il serait tout à fait normal que tu mettes en même temps en place un travail psychologique.  Qu'en penses-tu ?

Bonjour,
après lecture rapide des échanges, je commence par exprimer ma compassion, ta situation est délicate effectivement ...
je rejoins tout ce que les intervenants ont dit, paroles de personnes expérimentées, très bien...

je vais juste réagir sur une partie de ton message, tu dis "rechercher un travail à charge mentale minimale" (désolé je réduis sûrement),
je ne peux m'empêcher de me demander, en ce moment, cela existe-t-il ?

Attention, je ne juge pas à l'emporte pièce... je suis juste perplexe, car moi aussi, j'ai pu à une période penser comme toi (pour dire vite),
et j'en suis arrivé à la conclusion, qu'il s'agit d'ambition... "ambitionner de bosser sans charge mentale", ça me fait penser à quelque chose d'assez
triste...
Encore une fois, c'est une réflexion que je propose, surtout pas un jugement envers quelqu'un que je ne connait pas.

Je suis très perplexe sur l'effet à long terme d'un métier à charge mentale (responsabilité) minimale...

Bon courage en tout cas et j'espère que tu finiras par trouver ta voie,
du moins ça vaut peut être le coup de tester celle qui se présente à toi aujourd'hui, le reste est assez incertain...non ?

Je suis d'accord avec ce que dit Txia, c'est ce qui explique en partie les "il faut différencier etc...". Nombre des "encadrants" veulent aussi se montrer sous un beau jour qui est celui attendu par l'institution et donc font des listes du père noël. Produit ce qu'on te demande de produire sans zèle puis en classe tout seul fait ce que tu sens être juste.

A mon avis, prends ce qu'il y a à prendre tout en laissant une chance à cette carrière même si tu n'y crois pas. D'une part, la vie parfois haute en couleurs, malgré l'apparence terne du métier, te changera les idées, ensuite, il y a une maturité, pour ceux qui aiment et qui veulent être prof il faut au moins cinq ans d'exercice pour commencer à y voir clair.
Alors pour toi vu tes doutes je te conseillerais de te donner deux années complètes avant démission. En plus, avec une année de stage à 9h ? .. Voir deux si tu es reconduit. Certes les années de stage sont aujourd'hui bien plus prenantes et encadrées qu'autrefois, mais ça peut valoir la peine, avec en même temps peu de classes par ailleurs.

Bref je pense que ce serait une bêtise de démissionner maintenant sans avoir rien fait ni rien vu.

Bon courage !!!

Alors, comment ce sont passées les deux premières journées? C'est court mais je connais quelqu'un qui a démissionné le premier jour.

Je compatis de tout coeur.... donne-nous des nouvelles.

Quant à l'amour du métier, tout arrive, tout est possible. Je connais des profs qui avaient la vocation et qui ont pris une grosse claque, d'autres qui ont appris à aimer vraiment ce métier alors qu'au départ c'était purement alimentaire..

Il est vrai qu'on ne facilite pas la vie des stagiaires, avec ce MEEF très lourd et cette idéologie tendancieuse des ESPE.

Courage !!

Nush19 a écrit:Je compatis de tout coeur.... donne-nous des nouvelles.

Quant à l'amour du métier, tout arrive, tout est possible. Je connais des profs qui avaient la vocation et qui ont pris une grosse claque, d'autres qui ont appris à aimer vraiment ce métier alors qu'au départ c'était purement alimentaire..

Il est vrai qu'on ne facilite pas la vie des stagiaires, avec ce MEEF très lourd et cette idéologie tendancieuse des ESPE.

Courage !!

Les ESPÉ sont devenus INSPÉ (les nouveaux habits de l'Empereur) mais tu as raison de dire qu'on ne facilite pas le travail des stagiaires. Je pense en particulier aux stagiaires de Master 2 qui doivent assurer six heures de cours tout en rédigeant un mémoire et en préparant le concours. C'est de la folie...et nous sommes en période de crise du recrutement.

Quant aux conseils du type, "préparer 4 ou 5 cours différents pour une séance" et "prévoir une valise pour transporter les manuels" ils appartiennent au fil "J'hallucine".

Caspar a écrit:Les ESPÉ sont devenus INSPÉ (les nouveaux habits de l'Empereur) mais tu as raison de dire qu'on ne facilite pas le travail des stagiaires. Je pense en particulier aux stagiaires de Master 2 qui doivent assurer six heures de cours tout en rédigeant un mémoire et en préparant le concours.

Et qui ne sont même pas fonctionnaires stagiaires, contrairement aux M2A de l'ancien système, ce qui permet de les payer moins qu'un SMIC à temps plein… tout ça pour un bonus de 2 mois d'ancienneté s'ils obtiennent le concours (peut-être cumulable avec les 4 mois d'ETP que représentent le service d'enseignement, mais je n'en suis même pas sûr).

En plus ils sont payés avec beaucoup de retard souvent... Franchement, clairement il y a de quoi être dégoûté !

Bonjour à tous, je reviens vers vous un peu tard. Merci pour vos réponses bienveillantes alors même que je me suis mis dans une situation très irresponsable, c'est toujours agréable d'avoir des retours et des avis constructifs et expérimentés.

Hélas, ça va de moins en moins fort. Je n'ai eu que la pré-rentrée des personnels mercredi, et je ne travaillais pas jeudi/vendredi. Demain je dois commencer mes cours et je n'ai rien préparé d'autre qu'une séance de présentation, de rappel du cadre pour mes deux niveaux.

Je suis incapable de préparer une séquence : déjà parce qu'on ne m'a jamais appris ni expliqué ce qui était véritablement attendu, tout est flou, je ne sais pas quelles ressources utiliser, ni comment construire quelque chose, faire travailler les élèves. Je ne comprends rien à ce qu'on attend, le vocabulaire de "lecture cursive" et autres me paralyse. Je me sens délaissé, sans ressources, sans armes, il n'y a pas le moindre guide ou d'explication claire, alors même que j'en aurais davantage besoin que tout ce que j'ai pu "apprendre" pendant cinq années d'études stériles.

Ensuite parce que je n'en ai pas la volonté, je suis dans un état de tristesse où il m'apparait impossible de me concentrer sur les programmes, de me demander si les élèves doivent écrire telle chose en vert ou en rouge, de choisir et de lire des livres, etc. Hier j'ai réussi à aller à la bibliothèque pour me motiver un peu, et j'ai eu une montée d'anxiété en trainant sur Eduscol, en jonglant avec plusieurs fichiers, manuels, programmes, j'ai eu une poussée d'idées noires très forte avec laquelle j'ai passé la soirée, et aujourd'hui je n'ai pas encore quitté mon lit. Si j'arrive à me rendre au collège demain je devrais pouvoir faire mes 2h, mais je ne pourrai en aucun cas assurer jeudi et vendredi. Je ne sais déjà pas quoi dire à ma tutrice qui attend évidemment de voir où j'en suis dans ma préparation, dans ma "progression annuelle" dont je n'ai même pas une miette.

Par ailleurs, je crois l'avoir mentionné, mais mon collège est apparement très difficile, loin de chez moi, et j'ai certains éléves dans des situations très particulières au sein de mes classes, ce qui ne devrait pas aider.

Je compte quoi qu'il en soit aller chez le médecin cette semaine.

Je vous lis attentivement, toute suggestion ou retour est bienvenu, à bientôt !

C'est bien si tu vas voir un médecin, cela me paraît important au vu de ton état d'anxiété.
Tu n'as pas demandé à ton tuteur de l'aide pour les premiers cours ?
Si tu ne sais pas quoi faire, je te conseillerais de commencer par de la grammaire (tu peux facilement t'appuyer sur un manuel et même sur le net pour les ressources) car les élèves sont souvent assez rodés au fonctionnement (leçon, exercices en gros).
Quels niveaux as-tu ?

Ça va venir. C’est normal.
Comment est ton tuteur ? Une programmation annuelle, c’est compliqué à faire quand on n’a jamais enseigné.

L'ennemi ce n'est pas la progression annuelle, c'est l'anxiété qui t'empêche de le faire. J'étais comme toi et on passe beaucoup plus de temps à s’inquiéter que le temps requis pour faire ce qui est demandé.

Tu as plusieurs fils sur la gestion de classe en milieu hostile.
Par exemple : https://www.neoprofs.org/t52047-college-gestion-de-classes-difficiles

D'abord le médecin : tu te tortures, c'est épuisant.
Ensuite et en même temps le tuteur : il est là pour t'aider, l'inspé a dû te donner de quoi démarrer, personne ne te demande d'être original, tu trouveras sur les sites académiques de Lettres des séquences clé en main pour démarrer.
La vraie question, la seule, c'est es-tu en état de démarrer ? Connais-tu déjà l'état dans lequel tu te trouves ? Comment fais-tu pour avancer malgré tout ?
Il n'est évidemment pas question pour toi de répondre à mes questions, mais puisque tu as le courage de venir t'exprimer  ici, il faudrait que tu puisses aussi en parler à des gens qui peuvent vraiment t'aider : un médecin et ton tuteur. Ils t'aideront à faire la part des choses.

Colinvian a écrit:Bonjour à tous, je reviens vers vous un peu tard. Merci pour vos réponses bienveillantes alors même que je me suis mis dans une situation très irresponsable, c'est toujours agréable d'avoir des retours et des avis constructifs et expérimentés.

Hélas, ça va de moins en moins fort. Je n'ai eu que la pré-rentrée des personnels mercredi, et je ne travaillais pas jeudi/vendredi. Demain je dois commencer mes cours et je n'ai rien préparé d'autre qu'une séance de présentation, de rappel du cadre pour mes deux niveaux.

Je suis incapable de préparer une séquence : déjà parce qu'on ne m'a jamais appris ni expliqué ce qui était véritablement attendu, tout est flou, je ne sais pas quelles ressources utiliser, ni comment construire quelque chose, faire travailler les élèves. Je ne comprends rien à ce qu'on attend, le vocabulaire de "lecture cursive" et autres me paralyse. Je me sens délaissé, sans ressources, sans armes, il n'y a pas le moindre guide ou d'explication claire, alors même que j'en aurais davantage besoin que tout ce que j'ai pu "apprendre" pendant cinq années d'études stériles.

Ensuite parce que je n'en ai pas la volonté, je suis dans un état de tristesse où il m'apparait impossible de me concentrer sur les programmes, de me demander si les élèves doivent écrire telle chose en vert ou en rouge, de choisir et de lire des livres, etc. Hier j'ai réussi à aller à la bibliothèque pour me motiver un peu, et j'ai eu une montée d'anxiété en trainant sur Eduscol, en jonglant avec plusieurs fichiers, manuels, programmes, j'ai eu une poussée d'idées noires très forte avec laquelle j'ai passé la soirée, et aujourd'hui je n'ai pas encore quitté mon lit. Si j'arrive à me rendre au collège demain je devrais pouvoir faire mes 2h, mais je ne pourrai en aucun cas assurer jeudi et vendredi. Je ne sais déjà pas quoi dire à ma tutrice qui attend évidemment de voir où j'en suis dans ma préparation, dans ma "progression annuelle" dont je n'ai même pas une miette.

Par ailleurs, je crois l'avoir mentionné, mais mon collège est apparement très difficile, loin de chez moi, et j'ai certains éléves dans des situations très particulières au sein de mes classes, ce qui ne devrait pas aider.

Je compte quoi qu'il en soit aller chez le médecin cette semaine.

Je vous lis attentivement, toute suggestion ou retour est bienvenu, à bientôt !

Je ne sais pas si ça tiendra une séance complète, il est sans doute préférable de commencer dès la première heure le travail de l'année. Si tu as du mal à préparer une séquence, inspire-toi d'un manuel, demande de l'aide à ton tuteur/ta tutrice.

Caspar a écrit:

Colinvian a écrit:Bonjour à tous, je reviens vers vous un peu tard. Merci pour vos réponses bienveillantes alors même que je me suis mis dans une situation très irresponsable, c'est toujours agréable d'avoir des retours et des avis constructifs et expérimentés.

Hélas, ça va de moins en moins fort. Je n'ai eu que la pré-rentrée des personnels mercredi, et je ne travaillais pas jeudi/vendredi. Demain je dois commencer mes cours et je n'ai rien préparé d'autre qu'une séance de présentation, de rappel du cadre pour mes deux niveaux.

Je suis incapable de préparer une séquence : déjà parce qu'on ne m'a jamais appris ni expliqué ce qui était véritablement attendu, tout est flou, je ne sais pas quelles ressources utiliser, ni comment construire quelque chose, faire travailler les élèves. Je ne comprends rien à ce qu'on attend, le vocabulaire de "lecture cursive" et autres me paralyse. Je me sens délaissé, sans ressources, sans armes, il n'y a pas le moindre guide ou d'explication claire, alors même que j'en aurais davantage besoin que tout ce que j'ai pu "apprendre" pendant cinq années d'études stériles.

Ensuite parce que je n'en ai pas la volonté, je suis dans un état de tristesse où il m'apparait impossible de me concentrer sur les programmes, de me demander si les élèves doivent écrire telle chose en vert ou en rouge, de choisir et de lire des livres, etc. Hier j'ai réussi à aller à la bibliothèque pour me motiver un peu, et j'ai eu une montée d'anxiété en trainant sur Eduscol, en jonglant avec plusieurs fichiers, manuels, programmes, j'ai eu une poussée d'idées noires très forte avec laquelle j'ai passé la soirée, et aujourd'hui je n'ai pas encore quitté mon lit. Si j'arrive à me rendre au collège demain je devrais pouvoir faire mes 2h, mais je ne pourrai en aucun cas assurer jeudi et vendredi. Je ne sais déjà pas quoi dire à ma tutrice qui attend évidemment de voir où j'en suis dans ma préparation, dans ma "progression annuelle" dont je n'ai même pas une miette.

Par ailleurs, je crois l'avoir mentionné, mais mon collège est apparement très difficile, loin de chez moi, et j'ai certains éléves dans des situations très particulières au sein de mes classes, ce qui ne devrait pas aider.

Je compte quoi qu'il en soit aller chez le médecin cette semaine.

Je vous lis attentivement, toute suggestion ou retour est bienvenu, à bientôt !

Je ne sais pas si ça tiendra une séance complète, il est sans doute préférable de commencer dès la première heure le travail de l'année. Si tu as du mal à préparer une séquence, inspire-toi d'un manuel, demande de l'aide à ton tuteur/ta tutrice.

Si c'est pour demain, tu peux carrément, au lieu de t'en inspirer, photocopier une page d'un manuel où il y ait un texte avec des questions et demander aux élèves de lire le texte et de répondre aux questions. :-)
Le mieux est l'ennemi du bon.

C'est sûr, mais les manuels à l'INSPÉ, c'est le MAL.

À ce stade, on s'en fiche : mieux vaut le manuel que rien du tout, perdre pied et se faire bordéliser.

Les élèves ont forcément un manuel de français.
Si tu n'arrives pas à préparer quoi que ce soit pour le moment, alors suis le manuel.

Si j'ai bien compris les élèves de son établissement n'ont pas de manuels (mais ses collègues lui ont conseillé de se procurer une valise pour transporter les siens...les manuels divers qu'utilisent les professeurs je suppose).

henriette a écrit:À ce stade, on s'en fiche : mieux vaut le manuel que rien du tout, perdre pied et se faire bordéliser.

Les élèves ont forcément un manuel de français.
Si tu n'arrives pas à préparer quoi que ce soit pour le moment, alors suis le manuel.

+1.
Et tout le monde fait ça de temps en temps, par manque de temps ou parce que l’activité du manuel est sympa.

Faire travailler les élèves dès le premier cours me semble essentiel, surtout si l’établissement est difficile. Bon courage.

Avez-vous des recommandations concrètes de sites qui pourraient m'aider à avoir un semblant de cours pour commencer ? Là je n'ai rien du tout et j'y vais demain, normalement.

Mes élèves n'ont pas de manuel personnel.

Je ne sais littéralement pas quoi faire avec eux une fois dans la salle de classe (outre une présentation du cadre), ça peut paraître bizarre et simpliste dit ainsi pour des profs expérimentés, mais j'en suis vraiment là.

Les manuels TDL sont de très bons outils. Si tu ne les as pas sous la main, en attendant tu peux aussi t'appuyer sur le livre scolaire qui est disponible en ligne.

Quels niveaux as-tu ?

Tu as vu ta tutrice : que t'a-t-elle conseillé ?

Quels manuels as-tu, toi ?
Si tu n'en as aucun, alors appuie-toi sur lelivrescolaire en effet.

N’hésite pas à demander à tes collègues s’ils ont des manuels à te prêter / donner.